Isandre.watelse
Une caresse sur son visage et un plongeon dans des yeux d'une couleur si étrange.
En temps normal, jamais elle n'aurait accepté de tels gestes, mais curieusement elle n'avait nulle crainte.
Le danger passé, ses forces l'abandonnaient et elle se sentait comme engourdie dans un nuage. La jeune femme blonde était partie, les laissant dans une sorte de bulle feutrée.
Qui était cet homme qui s'appuyait si familièrement sur elle ? A moins que ça ne soit l'inverse ?
Où l'entrainait il d'un pas claudicant ?
Elle n'en avait cure en fait, toute étonnée d'être encore en vie, redécouvrant les odeurs et les bruits.
Combien de temps étaient ils restés dans cette fournaise ? Sans doute pas plus de quelques minutes ? Cela lui semblait une éternité pourtant.
Abasourdie, elle se laissait entrainer, reprenant progressivement conscience d'une main possessive posée sur sa taille.
Son bras était douloureux, mais il fonctionnait. Ses jupes étaient en loque et sa coiffe partie quelque part dans la masure qui finissait de s'effondrer dans un bruit de fin du monde.
Le chaos semblait avoir pris les commandes du quartier. D'inutiles chaines de volontaires portaient des seaux, mais c'était trop tard pour la boutique du Maistre Orfèvre. Où était il d'ailleurs ?
Inquiète, elle scrutait la foule et finit par dire :
- Il faut que je retrouve mon père. Il ne doit pas être allé bien loin...
Mais nul part elle n'apercevait le chapeau de l'auguste Paon. Dans quel coin sombre était il allé lécher ses blessures ? Pour le moment, seul l'inconnu lui semblait offrir une protection contre la folie ambiante. Aussi assura-t-elle sa prise sur le drap rêche de sa veste, espérant qu'il ne la conduirait pas vers un autre piège.
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En temps normal, jamais elle n'aurait accepté de tels gestes, mais curieusement elle n'avait nulle crainte.
Le danger passé, ses forces l'abandonnaient et elle se sentait comme engourdie dans un nuage. La jeune femme blonde était partie, les laissant dans une sorte de bulle feutrée.
Qui était cet homme qui s'appuyait si familièrement sur elle ? A moins que ça ne soit l'inverse ?
Où l'entrainait il d'un pas claudicant ?
Elle n'en avait cure en fait, toute étonnée d'être encore en vie, redécouvrant les odeurs et les bruits.
Combien de temps étaient ils restés dans cette fournaise ? Sans doute pas plus de quelques minutes ? Cela lui semblait une éternité pourtant.
Abasourdie, elle se laissait entrainer, reprenant progressivement conscience d'une main possessive posée sur sa taille.
Son bras était douloureux, mais il fonctionnait. Ses jupes étaient en loque et sa coiffe partie quelque part dans la masure qui finissait de s'effondrer dans un bruit de fin du monde.
Le chaos semblait avoir pris les commandes du quartier. D'inutiles chaines de volontaires portaient des seaux, mais c'était trop tard pour la boutique du Maistre Orfèvre. Où était il d'ailleurs ?
Inquiète, elle scrutait la foule et finit par dire :
- Il faut que je retrouve mon père. Il ne doit pas être allé bien loin...
Mais nul part elle n'apercevait le chapeau de l'auguste Paon. Dans quel coin sombre était il allé lécher ses blessures ? Pour le moment, seul l'inconnu lui semblait offrir une protection contre la folie ambiante. Aussi assura-t-elle sa prise sur le drap rêche de sa veste, espérant qu'il ne la conduirait pas vers un autre piège.
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