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[RP ouvert à tous] Enseigne Watelse - Orfèvrerie renommée

Isandre.watelse
Il est des maisons où la vaisselle a une présence pleine de dangers et d'imprévus. Il semblait écrit que l'existence de la tasse à tisane trouverait sa fin en ce petit matin frileux.
Il était heureux que son père soit devenu orfèvre et non potier. En tout état de cause, si elle échappa au courroux du père, elle n'échappa pas à celui de la fille et alla se fracasser bruyamment contre le plâtre du mur.

Elle aurait sans doute dû encore accepter l'humiliation, encore courber le dos devant l'injustice, encore se taire et obéir, mais elle aussi était une Watelse, femelle certes, mais le même sang courrait dans ses veines.
Le paon mâle a la réputation d'être fier et vain. La poule, elle portait un plumage terne et sans éclat. Cela la rendait sans doute plus humble, mais tout aussi prête à se défendre malgré tout.

Ce fut d'une voix basse et glaciale qu'elle répondit aux tirades de son père.


- Faire simple oui... Car rien ne sert de chercher le beau dans l'excès, il est en toutes choses, mais il faut des yeux pour le voir.

S'avançant d'un pas vers le vieillard, elle poursuivit sur le même ton :

- Et il faut des mains pour le créer ! Votre critique est acerbe et prompte, certes. Mais qu'en est il de votre habileté ? Auriez vous encore la possibilité de créer du beau à présent ?

C'était un coup bas. Mettre en avant l'infirmité de son père n'était guère noble. S'attaquer à un vieil homme sur le déclin ne l'était pas plus, mais la colère débordait à présent. La digue de son calme était rompue, et il était trop tard pour endiguer le flot de sa rancœur.

- La simplicité n'est pas Watelse ! Peut être ? Mais où sont les preuves de vos dires mon père ? Où sont les œuvres qui pourraient me servir d'exemple ?
De l'audace mon père ? En avez vous vous même ?


Avançant encore d'un pas, elle était à présent toute proche de son géniteur, le dominant de sa grande taille de fille trop maigre.

- De l'audace oui... l'audace se loge-t-elle uniquement dans ce membre flasque et pendant où se loge également votre fierté ? Faut il arborer cet appendice risible pour avoir le droit de prétendre au talent ou tout simplement au courage ?
Vous me lançait mon sexe à la figure, comme s'il me rendait coupable d'une quelconque lâcheté, mais c'est pourtant bien vous qui m'avez faite ainsi non ? Je suis femelle car votre virilité n'a point su engendrer un mâle du premier coup !


Il paraissait si frêle et si âgé soudain. Il aurait été si facile d'utiliser la force de sa colère pour lui faire ravaler ses humiliations avec brutalité. Mais, comme il l'avait si bien vu, elle était femme et la douceur était sa nature. Aussi, prit elle une grande inspiration et recula-t-elle de quelques pas.

- Je ne suis peut être point couillue mon père, mais, puisque vous me confiez ce projet avec tant d'enthousiasme, je le mènerai à terme. Evitez juste de trainer votre carcasse dans l'atelier quand j'y travaille. Votre présence gâche mon inspiration.

Un réflexe stupide mais bien ancré la poussait à réparer les dégâts dans la chambre, vider le vase de nuit, retaper les oreillers, mais elle n'en fit rien.

- Pour vous occuper, mon père, mettez donc de l'ordre dans vos affaires et peut être après mettrez vous de l'ordre dans votre conscience.

La colère retombait déjà, la laissant pantelante et encombrée d'elle même, mais le trop plein était sorti et elle avait enfin exprimé le fond de sa pensée, après de mois de silence et de soumission.
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Watelse
Rares étaient les paroles qui transperçaient le cœur refroidi du Maitre Orfèvre. Celles de son enfant eurent pourtant leur petit effet : il se fit dessus. Une sorte de relâchement des muscles, un anéantissement global du corps usé que seul l'esprit soutient encore. Une fois l'esprit assailli, tout fichait le camp.
Il se fit dessus, donc, alors que sa fille, la casse-gonades Isandre, lui invectivait de ranger sa chambre et de mettre un peu d'ordre dans sa vie.

Sa vie, quelle était-elle, désormais privé de sa joie artistique, de sa créativité fantasque et si appréciée du beau monde? Le Paon n'avait plus beaucoup de plumes, et cette cocotte s'ingéniait à lui retirait ses ultimes couleurs.

Se morfondre n'était pourtant pas watelesquement acceptable. Aussi , il prit le temps de se changer et d'essuyer la trace de son égarement sur le parquet. Son dos souffreteux lui provoquait des élans de grognements, mais surtout, sa main droite, gardant les cicatrices inaltérable de l'incendie de son atelier, réagissait toujours aussi douloureusement au moindre contact.
Il était loin, le temps où sa main caressait l'or et le magnifiait. Elle était terminée, cette époque où, ses doigts manipulaient les pierres avec la dextérité d'un curé avec la foi de ses ouailles.

Il n'avait pas répliqué, la parole ne trouvant pas l'élégance d'autrefois pour mater la superbe perverse des femelles . Et il n'engagea pas plus le combat lorsqu'il rejoint un peu plus tard sa fille dans l'atelier. Autour de lui, l'orfèvrerie reprenait peu à peu une envergure satisfaisante et les maçons et charpentiers œuvraient désormais plutôt, devant, sur la boutique qui ouvriraient ses portes dans deux semaines.

Sa fille se trouvait de dos, penchée sur son ouvrage. Sa posture lui rappela vaguement celle de sa première fois, un jour qu'il l'avait surpris écrivant une lettre à son amant. La chienne. Il avait du lui attacher les mains, la battre à coup de lourd collier orné, et l'affamer une semaine avant qu'elle n'avoue complètement ce cocufiage en règle. Il la haissait alors, il la haïssait encore. Mais haïssait-il sa fille? Non pas. Mais il souhaitait la pétrir, la transformer à son image à lui pour en chasser tout le souvenir de feue Blanche Watelse.

Nul bruit ne put parvenir aux oreilles d'Isandre alors qu'il s'avançait d'elle, le pas du Maitre trainant de plus en plus avec l'âge. Il apposa ses deux mains sur les épaules femelles et redressa un peu sa posture. Puis, sans autre recommandation lui adressa une autre pince que celle utilisée présentement. Puis, encore une autre indication muette tandis que se formait devant lui l'une des rares créations qu'il trouva plaisantes, en dehors de ses propres œuvres.


Bien, fille Watelse…. C'est bien…. C'est pas mal dans le genre fioriture femelle.

Ce compliment masqué valait mieux qu'un long discours. Il ponctua cependant :

Ne reproduisez pas votre explosion sentimentale déprimante devant les clients : cela baisserait nos ventes. Et les ventes seront proportionnelles au respect que je vous porterai.

Il étouffa un sourire, comme s'il trouvait sa propre rudesse risible et inutile à la fois. Il profita d'un ton un peu plus détaché lorsqu'il lui annonça :

Dame Ellya Watelse, mon épouse, va venir le mois prochain. Je souhaiterais vous présenter.
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Isandre.watelse
La colère laisse souvent un gout amère au fond de la gorge. Celle ci ne faisait pas exception. S'attaquer ainsi à un vieillard n'était guère glorieux, mais sa patience avait des limites et les dernières brimades lui étaient restées sur le coeur bien trop longtemps.
Ceci dit, il en va de la colère comme des feux de paille. Ils montent haut et impressionnent, mais ils retombent tout aussi rapidement, faute de combustible pour les alimenter, et le combustible de sa colère, elle n'en avait guère.

Alors que ses mains s'activaient,sertissant avec difficulté des pierres sur un anneau d'argent, son esprit ressassait les dernières semaines écoulées.
La boutique reprenait vie. Les murs retrouvaient leurs blancheurs premières, les meubles arrivaient progressivement à leurs places. L'ancien atelier avait brulé, mais il renaissait de ses cendres à présent.
Peut être que l'oiseau fétiche de son père n'était pas le paon finalement, mais le phénix.
Son père... là aussi les choses évoluaient, mais Isandre avait bien du mal à démêler l'écheveau complexe de leurs relations. Parfois complices, souvent antagonistes ou plus rarement ennemis ... Et pourtant, les choses évoluaient là encore. Petit à petit, à force de se chercher ou de chercher à s'éviter, ils semblaient se rejoindre mais le fossé finissait toujours par se rouvrir. La malédiction Watelse, c'était peut être ça. Ne pas être capable d'apprécier un sentiment et ne pouvoir l'exprimer qu'à travers l'Art.

Une main lourde sur ses épaules la fit sursauter, manquant lui faire perdre la petite pierre rouge que tenaient ses fines pinces. Une autre paire prit place entre ses doigts. Celles ci étaient plus adaptées. La petite pierre rouge trouva sa place sous l'approbation de son père.
Un compliment, ou presque. En tous cas, quelques mots qui n'étaient point reproches ou insultes.
Elle se détendit légèrement et continua son oeuvre. Fixer une pierre sur ce métal mou n'était pas forcément simple, mais elle avait presque achevée sa tâche.
La dernière phrase la laissa pantoise. Elle reposa doucement l'anneau presque achevé sur la table et leva la tête vers son père.


- Dame Ellya mon père ? Vous comptez vraiment me présenter à votre épouse ? Et qu'allez vous donc lui dire à mon sujet ?

Elle était subitement curieuse de savoir comment son père allait gérer la chose. Dame Ellya était sa seconde épouse, la mère de son fils bien aimé mais elle ignorait tout de la vie passée de son orfèvre de mari.

- Je doute que vous lui ayez appris mon existence et notre parenté. Comptez vous le faire, ou pensez vous plutôt m'introduire comme votre nouvelle apprentie ?

Dans les 2 cas, la chose serait vraie et dans les 2 cas, cela poserait certainement question.

- Souhaitez vous lui dire également que c'est moi qui ait gardé Juste pendant votre pèlerinage ?

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Ellya
Un mois plus tard, et quelques jours.


En cet après-midi d'hiver, la porte de l'orfèvrerie s'ouvrit, laissant s'engouffrer un froid mordant et une femme à l'allure paradoxale. Ses pieds étaient chaussés de sandales en cuir de la plus simple facture. Point de jupe ou de corset pour habiller son corps souple, une bure droite qui lui descendait jusqu'aux chevilles semblait suffire. La religieuse, car tout en elle criait à la piété, referma derrière elle avant de se poster au milieu de la salle, droite. Dans l'attente.
Elle n'était pas de ces clercs aux yeux bouffis et aux mains caleuses. Son visage respirait la grâce, son regard l'humilité, sa chevelure la fleur d'oranger. Si elle n'avait pas serré si fermement dans sa main droite le médaillon aristotélicien qui lui ornait le cou, d'aucuns auraient sans doute pu affirmer en riant que la bourgeoise avait choisi une telle tenue pour se divertir et passer une de ces longues et ennuyeuses journées en moqueries.

Mais derrière cette calme apparence, palpitait un cœur impatient. En sa mémoire revenait en boucle l'image d'un enfançon, fragile, innocent. L'incarnation de la perfection. L'unique espoir d'un futur pour son sang. Du pays d'Oc jusqu'à la puante Paris, elle n'avait cessé de penser à lui, mettant de côté son géniteur pour qui elle n'éprouvait guère plus qu'une indifférence mêlée de chagrin. Carapace d'une haine que jamais elle ne laisserait s'échapper.


Quelqu'un?

La hâte prenait le dessus.


Posté avec l'accord de Jd Wawa

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Isandre.watelse
La boutique avait repris allure. Les travaux étaient terminés. Le plâtre était sans doute encore un peu souple sous le doigt et l'odeur de chaux restait assez présente malgré tout, mais dans l'ensemble le nouveau cadre n'avait rien à envier à l'ancien.
Un long comptoir en bois sombre, des casiers scellés où se cachaient différents trésors et quelques petites tables réparties pour pouvoir négocier tranquillement. L'endroit était sobre et de bon gout.
Lentement, les clients franchissaient à nouveau la porte. Trop lentement au goût d'Isandre mais il fallait bien faire avec.

En cet après midi hivernale, elle dessinait dans l'atelier quand la clochette de la porte lui indiqua une arrivée. Prise entre la contrariété d'avoir à laisser son croquis et l'espoir d'une commande, elle se rendit dans la boutique où une dame attendait.
Visiblement, il s'agissait d'une religieuse. Depuis ces histoires de roy réformé et de croisade romaine, les gens semblaient avoir un regain de foi et affichaient ostensiblement leur appartenance à un groupe ou à l'autre. Aussi, la tenue insolite de sa visiteuse ne l'interpella pas spécialement.


- Bonjour Dame, soyez la bienvenue.
Que puis je pour votre service ?


Peut être aurait elle du faire appeler son père qui se reposait à l'étage, mais pour le moment, ça ne lui semblait pas indispensable.
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Watelse
L'orfèvre avait réussi tant bien que mal à éluder la question légitime de sa fille, toute aussi légitime. Comment présenter sa rejetonne et comment supporter le regard d'Ellya Watelse lorsque celle-ci apprendra qu'il a pris sa fille et non son fils comme héritier de l'orfèvrerie de renom?
Il avait évité soigneusement toute conversation autre que la technique du sertissage et l'apprentissage du Watelesquement Beau qui lui tenait à cœur et restait sa marque de fabrique. Néanmoins, si le Watelse pouvait repousser l'idée de cette rencontre, il ne pouvait empêcher au Temps d'avancer bon train et la fin du mois arriva avant même qu'il ait pu faire le point dans son esprit.

Il n'entendit pas la cloche de la boutique, la tête prise d'une violente migraine certainement due à l'abus d'alcool de la veille. Des bouteilles vides cohabitaient avec ses vêtements, bien dissimulées dans une malle. Son vieux vice avait repris le dessus comme à chaque fois que sa culpabilité le tourmentait. Rien ne le laissait paraitre par ailleurs, son état d'ivrogne n'apparaissant qu'à la lune haute et disparaissant au petit matin. Une sorte de " loup-garou de la bouteille ". Néanmoins, ce matin-ci, Georges Léonard Watelse avait bien du mal à faire disparaitre les poils lycanthropiques à l'avantage de ses habituelles plumes de paon.


Mauvais augure que ceci… pesta t'il alors qu'il se redressait sur le bord de sa couche.

Il ne se trompait pas car Aristote avait trouvé le moyen de faire se rencontrer deux bouts de femmes qu'il aimait sincèrement mais qui toutes deux pour des raisons différentes hésitaient entre le mépriser ou gagner son affection. C'et qu'il le montrait bien mal, son intérêt pour les deux oiselles, leur dissimulant ses actes inavouables, préférant le silence à la plus ouverte des discussions, coiffé du masque du mensonge là où la sincérité aurait gagné leurs cœurs.

L'escalier de bois craqua sous sa démarche hésitante et l'appui de sa canne rendait la descente encore moins aisée. La voix d'Isandre fut la première à atteindre ses oreilles qu'il avait épaisse et aux lobes démesurément grands. Il était bon qu'elle s'occupe de la clientèle : plus elle piaillait avec les autres, moins elle trouvait à lui dire à lui, lors de leurs têtes à têtes. Il aimait le silence, que d'autre aurait trouvé gênant, car les mots revêtaient pour lui des vérités inavouables.

Plus que trois pas le séparaient de la discussion entamée avec la cliente, et la voix claire et sensiblement timorée de sa femme se fraya un chemin jusqu'à lui, immobilisant instinctivement son pas. Panique certaine, mais aussitôt l'envie de la voir, plus grande encore, qui précipita son entrée dans la pièce et l'éclat de son intervention:


Dame Watelse, ma personne était inquiète de votre silence épistolaire. Comme Juste va être heureux de retrouver sa mère maintenant qu'il aussi retrouvé sa sœur!

Voilà pourquoi Watelse préférait se taire, car sa langue lui jouait de plus en plus de tour depuis son retour de Terre Sainte : comme si Dieu lui-même lui faisait dire la vérité, tout e la vérité et rien que la vérité. Et la vérité a si souvent des répercussions terribles comme celle qu'il voyait se profiler devant ses yeux:

Dame Ellya Watelse, mon estimée épouse, je tiens à vous présenter le fruits de mes premières copulations maritales, la fille de feue Blanche Watelse : Isandre.

Bien maladroitement il poursuivit :

Isandre a votre âge, vous devriez vous trouver des points communs. En tous les cas, Juste déborde autant d'affection pour l'une que l'autre.

Pauvre idiot que le sénil individu qui opposait sans délicatesse le statut de mère et celui de sœur! Non, vraiment, la Vérité que Watelse avait gagné lors de son pèlerinage s'avérait ne pas être une réelle bénédiction. Ou était ce encore sa propension à l'alcool qui aggravait son céleste cas?
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Ellya
And the sky fall...*


A l'arrivée de la jeune femme, de peu ou prou son propre âge, la Prieure se fendit d'un sourire poli tandis que dans son regard perlait la lueur d'une curiosité qu'elle avait perpétuelle concernant tout ce qu'elle ignorait. Qui donc était cette étrangère qui l'accueillait? Femme de chambre ou coursière qui vagabondait de ci de là pour livrer les créations de son époux? Compagne du nouvel apprenti qui devait remplacer Firmin? La blonde Duranxie imaginait mal le Maistre Orfèvre, si antipathique envers sa race à elle, en loger une sous son toit et, pis, la payer pour son dû. D'autant que Georges avait toujours pris grand soin de décrire sa jeune épouse à ses employés pour qu'ils la reconnaissent à son arrivée. Ce manque d'égard témoignait-il des conséquences de leur périple à Jérusalem?
La nonnette s'apprêtait à répondre, avec la délicatesse qui la caractérisait, quand le barbon qui partageait sa couche un soir par semaine -cela même avait tendance à diminuer ces temps-ci de sorte qu'elle n'aurait pu se rappeler de la dernière fois, apparut et coupa court à sa réponse, qui mourut sur ses lèvres.

Aucune des cruelles paroles qu'il prononça alors n'échappa à l'oreille attentive d'Ellya, tandis que son visage blêmissait et qu'une sueur froide et vénéneuse lui descendait jusqu'au bas des reins. Elle mit un temps à assimiler ce qu'il venait de lui asséner comme un coup de burin en plein milieu du crâne. Ainsi, la Fiole avait une fille. Et Georges aussi. Ce même homme qui lui avait promis d'étouffer le fruit de leurs unions s'il apparaissait entre ses jambes, le jour des relevailles, un être sans membre pendant.
Devait-elle s'en offusquer?
Ou prendre pitié pour la pauvrette qui avait un père comme monstre et une démente pour mère?

Le coeur trop empathique de la religieuse semblait tendre pour la seconde solution, bien qu'elle n'en gardât pas moins rancune au vieillard pour qui une haine plus profonde encore siégeait en son bas ventre, quand il acheva de porter le coup final, et fatal. Affirmer que son fils portait autant d'amour pour l'une que pour l'autre ne tira qu'un sourire sec sur le visage de la Duranxie tandis que son regard nuageux devint de glace.


Allons, mon époux. Votre vieux coeur n'arrive même plus à faire la part des choses et votre langue fatiguée en dit plus qu'elle n'en pense. Isandre, c'est cela? Vous avez le regard de votre mère, paix à son âme. Avez-vous pris soin d'aller vous confesser? Il en va du salut de votre âme. Ne lui avez-vous donc pas dit, Georges?

Rappelant ainsi à l'un sa vieillesse plus qu'avancée et à l'autre son sang démoniaque -car une mère donne toujours tout à sa fille, la religieuse avança d'un pas jusqu'à figer son regard, de marbre, dans celui de son époux.


Certaines choses ne doivent pas être cachées. Qui sait ce qu'il pourrait en advenir?


Watelse venait de commettre une grosse erreur: mettre Juste en jeu. Et une mère, aussi sainte soit-elle, peut alors devenir le pire des adversaires.

*le ciel tombe

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Bakus
Il y a deux type de riche, les riches discret que l'on voit souvent se promener avec une femme qu'elle soit marié à ce dernier ou non, et quelque garde afin d'assurer leur sécurité.
Et il y a les riches que l'on ne peut louper, très bien habillé, ce baladant avec une armée et souvent une courtisane ou une fille de joie a titré.

Bakus était de ces derniers, un homme qui avait une armée à lui tout seul, avec des serviteurs qui était plus des esclaves qu'autre chose, et trois ou quatre fille de joie a titré.

Paris fût donc traversé par une armée en compagne, 30 soldat autour d'un lit porteur tirée par 24 serviteur. Le petit groupe traversa la ville et arriva devant l'orfèvrerie de la famille Watelse.

Les soldat prièrent positions autour du lit porteur, pendant que les serviteurs aidèrent le seigneur Bakus à sortir ainsi que sa très belle courtisane Sylvia, en faisant en sorte d'écarter les rideaux fin du lit porteur.

Bakus entrain ainsi dans l'enseigne temps renommée, en compagnie de cinq soldats dont son capitaine Victor et de sa belle Sylvia. Deux hommes allèrent se poste de chaque côté de la porte dans sur l'arrière de l'échoppe, et les deux autres se mirent de chaque côté de la porte d'où la petite compagnie venait d'entrée.


Je suis le capitaine Victor en charge de la sécurité de mon seigneur Bakus....

Merci Capitaine, vous pouvez disposer.

A vos ordre mon seigneur. L'homme s'incline et partie rejoindre les quatre soldat alignée devant la porte qui empêché toute personne d'entrée dans l'enseigne, afin que Bakus puis avoir tout loisir de prendre tout son temps.

Mile lady, vous êtes ravisante, dit tout en faisant un baise main aux dames présente.

Veuillez-excuser mon sous-fifre, il peut être énervant ce capitaine parfois.
Je viens ici avant de trouver un bijoux qui irait parfaitement bien avec de cette charmante diablesse,
dit il tout en désignant Sylvia.

Mon seigneur Bakus, c'est trop....d'honneur, il ne fallait pas mon seigneur, dit Sylvia tout en faisant une référence au seigneur Bakus.

Étant donné que je veux que cela soit un magnifique présent, je viens voir les meilleurs de la profession c'est normal.

Mais ce qui n'était pas normal en revanche, et toute les personnes ici présente pouvaient
le deviner, c'est que le bijoux ne serait en réalité pas choix en fonction des goût e Sylvia, mais bien de Bakus.

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Bakus

Capitaine Victor -)Capitaine de la garde personnel de Bakus

Sylvia -) courtisane de Bakus
Watelse
Le maestro des diamants avait donc l'esprit bien moins lumineux que ces fameuses pierres. Il n'entendit les allusions à la folie de feue sa femme sortir de la bouche de son actuelle épouse, et ne ressentit la froideur des propos que bien tard. Trop tard. Trop tard pour essayer de rattraper la bourde. Trop tard pour essayer de placer Isandre en une lumière plus indulgente aux yeux d'Ellya. Trop tard pour s'attirer un geste de tendresse de son épouse, même s'il n'aurait qu'à attendre le jeudi, comme tout jeudi, pour qu'elle lui ouvre sa couche pour son devoir viril de mâle.

Trop tard... Mais quelqu'un vint peut-être un peu trop tôt au contraire. Ces importuns qui se font annoncer comme des rois, alors que, pour Watelse, nul ne mériterait jamais plus le regard que sa propre divine personne. Un noble, sans nul doute.
Si l'importun venait un peu trop tôt, sa bourse pleine d'écus viendrait toujours à point nommé. Aussi, l'agacement du Maitre Orfèvre disparut aussi rapidement qu'il oublia la présence d'une pintade qu'il se devait de parer. Il doutait d'ailleurs de sa légitimité au bras du Seigneur Bakus - c'est le nom que la poulette emplumée caqueta en roulant des plumes - tout autant que le mérite de cette dame à se voir attribuer l'une des oeuvres si watelesquement singulière.

Pirouette ridicule d'élégance forcée alors qu'il articule son premier compliment :

La diablesse n'a que le feu que son Hadès musculeux et si puissant lui offre, Messire, et quel plus beau feu qu'un rubis éclatant sur une gorge bombée de désir...?

Son cou raidi par l'âge se tourna vers sa fille en un craquement de cervicale:

Ma fille, allez donc chercher en arrière salle de quoi ravir le regard infernale de nos visiteurs prestigieux.

Il prit sans douceur la main de son épouse, pour la porter au regard du client. En ce geste, il cherchait maladroitement de lui indiquer son affection. Cependant...

Quand on parle de l'enfer, voyez ce que l'Aristote a bien voulu me donner : une Perséphone à la langue aussi pointue que la fourche du Sans-Nom...

Il lançait cette plaisanterie, pensant dérider sa femme et mettre en connivence le Seigneur Bakus.

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Ellya
L'entente voulait qu'ce soit jamais plus qu'un truc de passage voué à l'oubli. L. Lemay


Tandis que la petite clochette de la boutique retentissait, annonçant un éventuel client et permettant à son cher époux d'esquiver sa pique, la Duranxie prit conscience qu'ils n'auraient jamais dû être réunis ici, Georges et elle. L'accord avait pris fin plus d'un an plus tôt. Juste né, l'alliance perfide aurait dû se briser.
Alors pourquoi?
Qui des deux avait choisi de garder l'autre? Qui des deux craignait le plus l'annulation de mariage? Si de mariage on pouvait parler. Juste. La clef de tout. Le lien empoisonné.

La religieuse se retourna, raide au baise-main qui l’écœura au lieu de la flatter. Le moindre contact physique suffisait à hérisser le moindre des poils de la nonnette comme si l'on venait de la gratifier d'un seau d'eau visqueuse sur la tête.
La voix du vieil orfèvre, loin d'apaiser le malêtre qui la hantait maintenant depuis la présentation d'Isandre, fit enfler davantage l'embryon de haine lovée en son bas-ventre et qui ne rêvait que de voir le jour.

La main dans la sienne, supportant l'humiliation d'être associée au Sans Nom avec une flamme singulière dans les yeux, elle tenta une réplique mais se contenta d'ouvrir la bouche et de la refermer. Rageuse. Alors quoi? Cette foutue langue fourchue n'émettait aucun bruit? Pour un peu, elle en aurait fondu en larmes. Alors qu'elle ravalait l'injuste boule d'amertume, elle réussit à siffler entre ses dents une menace destinée au seul vieillard.


Saviez-vous que lorsque Perséphone avait accompli son devoir sur Terre, elle retournait dans les Enfers? Je suppose que rien ne l'oblige à ne pas y retourner seule.
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Isandre.watelse
Des chocs en série sur sa pauvre tête. A croire qu'Aristote avait envie de jouer à la soule et qu'il prenait son pauvre crâne pour cible !

D'abord, le choc de découvrir sa marâtre dans la boutique. La visite avait été plus ou moins évoquée par le passée, mais elle s'était imaginer une rencontre un peu plus ... enfin moins... bref, quelque chose d'autre en somme.

Le choc de voir que celle qu'elle devrait peut être appeler Belle-mère, avait probablement quelques mois de moins qu'elle même. La situation virait au cocasse, entre son père, vieillard chenu et cette épouse qui aurait pu être sa soeur.

Autre choc, celui d'entendre son père faire des déclarations à l'emporte pièce, sans aucune finesse ni délicatesse. Ca, à vrai dire c'était assez coutumier mais dans de telles circonstances on pouvait presque suspecter la sénilité pas si précoce que ça.

La suite se perdit dans un bruit de fond plutôt désagréable, alors que la migraine commençait gentillement à lui chatouiller les tempes.
Aller à confesse ? Pourquoi pas ?
Évocation oiseuse de sa défunte mère ? Mais pourquoi ?

Tout cela s'embrouillait quelques peu avec des références mythologiques obscures et une atmosphère qui semblait s'alourdir d'instant en instant.

Ce qui était clair, c'était que son père cherchait volontairement les monter l'une contre l'autre.
Il est bien connu sous tous les cieux que le meilleur moyen de sceller des alliances, c'est d'avoir un ennemi commun ! Dame Ellya cherchait visiblement une vengeance pour le secret si bien caché par son époux et Isandre appréciait fort peu la façon pour le moins cavalière que son père avait eu de la présenter.

Malheureusement, l'arrivée d'une curieuse troupe dans la boutique l'empêcha de répondre vertement à son père. On ne lave pas son linge sale en public, surtout pas devant des clients providentiels qui semblaient convenablement argentés.
Ceci dit, il ne fallait quand même pas pousser le bouchon trop loin. Il y avait peut être à redire sur sa mère, mais elle avait également hérité du caractère de son père !


Citation:
Ma fille, allez donc chercher en arrière salle de quoi ravir le regard infernale de nos visiteurs prestigieux.


- Mon père, allez y donc vous même. C'est vous qui avez les clés du coffre de toutes façons.

Se tournant vers Dame Ellya, elle tenta d'amortir le premier effet désastreux de leur rencontre :


- Dame Ellya, Juste est à l'étage. Il sera très heureux de vous revoir. Il vous réclame si souvent.

S'inclinant devant le Seigneur Bakus et sa compagne, elle s'inclina et s'excusa :

- Vostre Grâce. je vous laisse aux mains expertes du Maistre Orfèvre, qui saura, j'en suis sûre, trouver de quoi satisfaire vos désirs.


Se tournant à nouveau vers Dame Ellya, elle l'invita à la suivre, lui indiquant d'un signe de tête la porte qui menait à la parie privée du logis.

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Ellya
La religieuse ne put s'empêcher de flancher au son de la voix si douce et pourtant si sure de la fille Watelse. D'où tirait-elle le courage de contredire ainsi l'orfèvre sans craindre une dérouillée en bonnes règles? Ellya jeta un regard inquiet vers son époux, mais... Non. Non, ses doigts ne semblaient pas se crisper sur la canne. Non, son visage n'exprimait pas le rictus si familier précédant les coups.
Elle sentit ses genoux faiblir. Ainsi donc ce n'était pas contre toutes les femmes, qu'il en avait. Pourtant, elle se rappelait avoir essayé de lutter, elle aussi, les deux premiers mois! Puis il l'avait couché sous son corps rêche.
Davantage pour rester debout que pour signifier à la jeune femme, qu'un jour, elles s'entendraient bien, la Duranxie se saisit du bras de l'apprentie et la suivit, les lèvres pincées, la gorge sèche, jusque de l'autre côté de la porte. Là, elle se permit de s'arrêter, étourdie par les dernières minutes. Il n'en fallait pas plus pour venir à bout de sa constitution trop fragile. Elle prit un moment avant de mordre sa lèvre au sang.


Vous connaissez bien Paris?


Elle n'attendit pas la réponse, n'en désirant pas une négative, de surcroît.

Laissez-moi me changer. Une religieuse met toujours mal à l'aise dans les tavernes.

D'un regard, et sans se donner la peine d'expliquer pourquoi elle remettait à plus tard la visite de son fils, si cher à son cœur, elle lui fit signe de l'attendre avant de s'en aller vers la chambre de son époux où elle était certaine d'avoir laissé une ou deux robes de ville, dans un coffre.
Elle revint quelques minutes plus tard, vêtue d'une robe bleu pâle. Droite, elle fixa sa belle-fille.


Allons-y.
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Richard_watelse
Une demie heure environ après le départ des femmes de la boutique.

Le Connétable Richard Watelse avait repoussé cette visite aussi longtemps qu'il l'avait pu : voir son aîné, coupable de bien des maux, provoquait chez le sombre militaire une montée de colère froide qui raidissait ses poings. Laissant son épée au fourreau, il s'armait donc de courage pour affronter ce regard, si semblable au sien, et lui passer commande.

Passer commande, oui. Car le Connétable Richard Watelse était devenu le fidèle serviteur de la reine de Chypre, et la damoiselle, aussi royale soit elle, avait "oublié" sa couronne en ces lointaines contrées. Oublier? Pas vraiment... Ayant du fuir à la va vite son pays, chassée par son demi frère qui avait usurpé le trône, elle n'avait pu prendre avec elle la couronne si symbolique de la tête de ce traitre.

Voilà donc la raison de la venue du Connétable, et de la reine, qu'il avait tenu à garder en carosse dans la rue, le temps de s'assurer de sa sécurité dans le quartier et dans l'échoppe.

Une clochette sonna son entrée, et l'imposant Richard Watelse fit face au Maitre Watelse - Georges de son prénom - que vingt années séparaient.

Un salut froid, par une voix piquante comme le vent d'hiver :

Frère, j'ai à te parler.

Il serait simple dans sa demande, rapide dans son message. Il craignait avant tout de s'agacer du pompeux personnage qu'était son orfèvre de frère. De grincer des dents devant ses pirouettes. De grimacer face à ce phénomène de foire qui se pensait si au-dessus de la moyenne.

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Watelse
La gloriole, oui, la gloriole, Watelse ne vivait que pour ça! Il faisait des pirouettes, des "ha!", des "ho!", de suffisantes ponctuations sur son talent, et .. Les clients n'y voyaient que paillettes et scintillements. Les yeux de Maitre Watelse en brillait de satisfaction personnelle. Il en oubliait même son épouse, son arrivée impromptue, et la présence à peine tolérée de sa fille.
Elles étaient parties toutes deux, et l'air en était plus respirable. Trop d'hormones femelles pour son esprit créatif, et Georges L. Watelse trouvait en leur absence une nouvelle énergie pour parader, lui et Sa Suffisance.


Frère, j'ai à te parler



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Il n'était pas coutume pour les oreilles watelesques de s'entendre appeler frère, et encore moins que la même voix le fasse d'un ton assez affable.
De frères, il en avait... Watelse compta un moment sur des doigts imaginaires : un, deux, trois,.... huit... dont, lui, Georges, était l'ainé. Un ainé détesté. De ceci, le Maitre en avait cure, car depuis des années, des décennies, l'Art seul demeurait sa famille dont il était l'inestimable héritier.

Georges se trouvait désormais dans un coin de la boutique, son autre client vaquant à ses pensées. Son frère, Richard, prenait le temps de se lancer dans sa requête. Car, s'il était en ce lieu, c'est qu'il devait certainement y avoir requête. Georges anticipait déjà sa réponse et surtout se régalait par avance de le voir, ce frère si dissident, si effronté, le supplier d'accéder à sa demande.

Oui, Georges L. Watelse avait goût pour l'humiliation quand celle-ci lui donnait à lui, le Maitre, encore plus de grandeur:


Parle brièvement, tu n'as pas ma richesse et ta parole se doit donc d'être économe.
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création de jipelecriket
Bakus
Oups désolé pour le retard.


La diablesse n'a que le feu que son Hadès musculeux et si puissant lui offre, Messire, et quel plus beau feu qu'un rubis éclatant sur une gorge bombée de désir...?

Vous avez entièrement raison, Messire Watelse, les rubis sont d'une pureté tel que même le diable ne peux les refuser.

Ma fille, allez donc chercher en arrière salle de quoi ravir le regard infernale de nos visiteurs prestigieux.


Quand on parle de l'enfer, voyez ce que l'Aristote a bien voulu me donner : une Perséphone à la langue aussi pointue que la fourche du Sans-Nom...

Il sourit mais ne dit mot.

- Vostre Grâce. je vous laisse aux mains expertes du Maistre Orfèvre, qui saura, j'en suis sûre, trouver de quoi satisfaire vos désirs.

Bien, j'en suis sur madame, déclara t'il.

Mais dit moi messire un homme tel que vous est-il aussi capable de réparer ?
Demanda t'il en lui montrant un objet sous les yeux.

Diamant cassé au milieu, chaîne en saphir brisé, voilà dans quel état à mis cette garce ce collier au quel je tiens. Dit Bakus en donnant une bonne claque à Sylvia qui ne dit moi.

Puis un homme entra, alors il attendit.
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Bakus

Capitaine Victor -)Capitaine de la garde personnel de Bakus

Sylvia -) courtisane de Bakus
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