Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, ..., 20, 21, 22   >   >>

[RP ouvert à tous] Enseigne Watelse - Orfèvrerie renommée

Della
[Paris, c'est pourri !]

Obligée de se rendre à Paris pour rencontrer des Apéros...et encore, ils n'avaient vraiment rien de très liquoreux, ceux-là, pas de ceux que la Volvent appréciait. Non, des coureurs de dote qui osaient lui en réclamer une pour sa nièce ! Tsss...j'vous jure, où va le monde ?

Profitant de ce séjour en capitale, la Volvent se trouva fort enjouée lorsque l'idée lui prit de se rendre aux Halles.
Autrefois, elle y avait un vendeur qui avait disparu depuis lors avec plusieurs fûts de son inestimable vin.
L'on peut donc déjà se dire qu'elle ne venait pas pour lui.
Mais alors, pour quoi ?

Un bijou !
Vivivi...un bijou ! Elle voulait un bijou !
Caprice ?
Oui !
C'était rarement que la Blonde pensait à elle, se faisait plaisir.
Oh, elle avait bien quelques belles robes confectionnées pour elle par un Atelier reconnu mais à part cela...rien.
Ses seuls bijoux étaient un collier de perles venant de sa mère et une bague offerte par un Duc.
Elle avait envie d'un bracelet !

Watelse, dit le Paon par elle-même, tenait, elle le savait, une orfèvrerie en Paris.
Watelse, elle le supportait seulement du bout des lèvres. Elle n'aimait pas ses grands airs et ses grimaces devant les femmes qu'il détestait, ça se sentait. Elle n'aimait pas plus l'odeur fétide qui émanait de lui, odeur de presque déjà mort ou de renfermé, c'est pareil. Elle n'aimait pas Watelse !
Mais Watelse était réputé.
Et comme elle était en manque d'aventure, elle se rendit chez Watelse.

Joliment vêtue d'un bleu assorti à celui de ses yeux, coquettement coiffée et délicatement parfumée à l'eau de rose, tenant une mignonne boursette dans laquelle traînaient les écus pour un acompte sur son bijou, armée de ses deux dagues, l'une en ceinture et l'autre dans sa botte - tout ça à cause des angevins - elle poussa la porte de l'orfèvrerie.

Le paon palabrait, faisant la roue, pour une autre cliente.
Cela laisserait du temps à ses jolis yeux de s'habituer à la pénombre de l'endroit...qui ressemblait fort à son propriétaire...sombre...et puant.

Mais elle était polie, la Volvent, là-dessus, son éducation avait porter ses fruits, alors, elle lança d'une voix claire et délicieuse :
Bonjour !
_________________
Watelse
Il avait senti ses mauvaises ondes de loin sans pouvoir y échapper: la garce de Bourgogne, celle qui lui avait brisé sa canne fétiche, celle qui lui avait perdre toute chance d'accéder à la diplomatie, ...CELLE-Là avançait tranquillement dans son échoppe. Un pied devant l'autre, l'oiseau de mauvais augure fixait son attention ici et là sur les différentes création du Maitre.

Il aurait voulu lui arracher la langue lorsqu'il entendit son Bonjour. Curieusement, ce mot sonnait pourtant comme une eau de source vivifiante à son oreille... Il secoua la tête, ce qui dut le rendre bien idiot à la noble femme de Vergy.

Il choisit d'ignorer la Garce Briseuse de Canne et reporta son attention vers sa plus riche cliente:


Comment mon art pourrait apporter du bonheur dans le coeur de Votre Personne?
_________________

création de jipelecriket
Elianor_de_vergy
La poupée ducale sourit. Décidément, l'orfèvre savait comment flatter la clientèle. Et la de Vergy découvrait qu'elle aimait qu'on la flatte. Nul doute qu'il lui faudrait sous peu confesser ces accès de vanité qu'elle éprouvait de plus en plus souvent. Mais pour l'heure, elle entendait simplement donner libre cours à ses caprices.

Tendant à l'artisan le dessin de Karyl, elle énonça donc son nouveau desiderata.


Un anneau sigillaire maître orfèvre... Je n'ignore point que c'est une pièce difficile à confectionner, vu sa petitesse et la précision de ciselage qu'elle exige. Mais vous êtes un homme de l'art n'est-ce pas? Je suis sûre que vous pourrez réaliser cela à la perfection. Voici les armes qu'il faudra faire figurer sur ladite bague.

Jetant un nouveau coup d'oeil au dessin, elle jugea bon de confier également à l'orfèvre l'exemplaire de cire sur lequel figuraient les armoiries de l'Alterac.

Ceci vous aidera sans doute dans votre ouvrage....

Se tournant vers Karyl, elle lui fit signe de les rejoindre, et s'empressa du chuchoter à l'orfèvre avant que son compagnon ne les rejoigne.

La commande est pour mon ami qui va nous rejoindre. Si toutefois il lui manquait quelques écus pour honorer son prix, vous n'en direz rien, et ajouterez la différence sur mon propre compte. Je la règlerai avec mon autre commande.

Oui, la petite duchesse avait bien des défauts. Mais elle était aussi capable, à l'occasion, de faire preuve d'une étonnante délicatesse: présentement, elle se refusait à mettre Karyl dans l'embarras; raison pour laquelle elle avait mis les choses au point avec l'orfèvre sans rien en dire à son nouvel ami.
_________________
Watelse
Voici encore une femelle bourrée de défauts, si tant est que ces "choses" aient de quelconques qualités.... La Générosité. Voilà un sentiment, une manière d'être que Georges Léonard Watelse avait toujours considéré comme une honteuse faiblesse. Une haute-noble s'abaissant vers un gueux, quoi de plus risible?

Cependant, la ridicule était richement pourvue ce qui lui donnait le droit au silence de son plus profon dédain. Et c'est d'une voix plus que mielleuse aux intonnations d'hypocrisie qu'il interpela le misérable chiot:


Viens, petiot! Montre moi cette besace qui vaut son pesant d'or. Nul doute qu'avec ceci, celle auquelle cette bague est destinée sera la plus heureuse des jeunes personnes...

Puis il s'adressa à la De Vergy avec un regard faussement complice, et le ton bien plus bas:

Votre générosité se révèle être plus scintillante et pure que l'ensemble des joyaux de mon échoppe, chère Astre...

Dans un coin de sa tête, Watelse estimait déjà le prix de la bague. De quoi se racheter un nouveau cheval pour son équipage... Voilà une journée bien satisfaisante.
_________________

création de jipelecriket
Della
Ni le paon ni la dame ne répondirent à son salut.
Seigneur, où va le monde ? Je vous le demande si plus personne ne répond à personne...Enfin...C'est qu'ainsi, qu'y pouvons-nous ?
Della soupira doucement, pour elle-même.

Tiens, pensa-t-elle, mais cette dame ne m'est pas inconnue...Où donc l'ai-je déjà rencontrée...? Au bal du Roy ? Peut-être...A moins que ce ne soit aux noces de ma suzeraine, la belle Béatrice ? Possible...Ou alors, ailleurs !

Jugeant que le triturement de méninges ne porterait pas ses fruits, la Volvent préféra porter son attention sur quelques bijoux disposés ci et là, pour appâter les pigeons, enfin, les clientes, quoi.

Elle ne pouvait que constater que la réputation de Watelse n'était pas surfaite.
Ces bijoux étaient de toute beauté, exceptionnels même.
Mais l'on pouvait gager qu'elle n'en dirait mot et ferait la fine bouche lorsque l'orfèvre s'occuperait d'elle.
Oui, il y viendrait...avec répugnance sans doute, en souvenir d'une vieille canne jetée sur un pavé, celui que le paon ne foulerait plus. Mais il y viendrait, à la Blonde...

Elle lui adressa un fin sourire, par-dessus son épaule, tandis qu'il baratinait sa cliente. Elle avait tout son temps...


[EDIT de l'EDIT ^^]
_________________
--Loubadour
Loubadour, apprenti orfèvre, battait des mains. Plein de clients! Plein, partout! Il voyait déjà les diverses créations qui lui permettrait de devenir aussi doué que Maitre Watelse.

Une nouvelle arrivée: il lui envia tout de suite sa blondeur. Loubadour aurait tellement aimé avoir le visage d'un ange et un champ de blé à la place de ses filasses cheveux. Elle avait aussi un regard qu'il aurait aimé posséder. Il aurait alors pu séduire son Maitre. Oui, Maitre Watelse était bien le plus beau. Et cette dame ne le laissait pas indifférent, Loubadour en était certain. Le fait même qu'il l'ignore au lieu de lui lancer une œillade méprisante trahissait un égard singulier pour la dame.

Il s'élança vers la femme et lui baisa la main avec ferveur:


Ma Dame, vous vous trompez certainement d'endroit, car votre beauté se suffit à elle-même. Point besoin de bijoux.

Il raffolait des phrases flatteuses de son Maitre qu'il tentait de resservir aux clients dès qu'il le pouvait.
Della
Alors qu'elle admirait secrètement une bague en or blanc ornée d'une pierre bleue qui irait si bien avec ses yeux mais dont elle ignorait le nom, un jeune homme s'adressa à elle, lui baisant la main tel un homme bien éduqué, sans que ses lèvres ne touchent la peau, laissant juste un souffle courir sur celle-ci.

Il la baratina, d'une élégante façon, la flattant comme être l'être les femmes.
La Blonde lui adressa un sourire à faire craquer n'importe quel vieux clerc endurci et d'une voix claire et chantante, faussement gênée, lui répondit, coulant un regard vers le Paon en pleine action...


Oh ! Quelle galanterie, messire...Vraiment, je suis touchée.
Elle lui adressa un regard de velours.
Je suis Della de Volvent, Dame de Railly, en Bourgogne...
Je gage que vous êtes responsable de ces beautés...
Dit-elle en désignant une parure de boucles d'oreilles...Elles sont splendides !
Elle était à peu près certaine que le travail était l'oeuvre de Watelse, mais...mais elle ne put s'empêcher de piquer ainsi par personne interposée, le bellâtre.
_________________
Watelse
Ses créations??! Les créations du Grand Watelse prises pour une pâle réplique d'un apprenti si en-dessous de son Maitre??! Voilà la langue de la peste qui s'agite de nouveau, mais cette fois ci loin de la Bourgogne, dans sa propre enseigne parisienne.

Aurait-il eu encore sa canne qu'il l'aurait déjà abattue sur le museau de la gourgandine qui lui échauffait si rapidement les oreilles!


Elle souriait maintenant. Et sans le vouloir, Watelse se prit à comparer ses belles dents blanches avec un fin collier de nacres. Fin collier de nacres dont elle aurait sans doute attribué la création à Loubadour. Dinde bien sotte qui ne sait reconnaitre le véritable orfèvre de ces lieux.

Il ne pouvait en accepter d'avantage de la perturbatrice. Laissant toute convenances à part, il laissait sans mot dire la noble de Vergy pour empoigner le bras de la blonde erreur de la nature.

Dame, je vous connaissais une langue fourchue, mais j'entends bien par vos propos que vous êtes dotée d'une paire d'yeux peu fiable : vous ne savez reconnaitre l'artiste vénéré, le créateur brillantissime, père de toutes ces oeuvres uniques... Non! Vous prenez une simple main-d'oeuvre bon marché et terne pour un génie. Oui, dame, si tant est que j'ai eu un jour de l'estime pour votre personne, elle s'est évanouie dans l'air au rythme de vos propos!

L'homme était fier de sa tirade. Il n'avait pas remarqué, à son côté, son apprenti qui lui tirait la langue après s'être entendu qualifier de "simple main d'oeuvre bon marché et terne".
_________________

création de jipelecriket
Della
Elle avait fait mouche. Le poisson fut ferré, très rapidement et...violemment si on en juge par la rudesse avec laquelle il empoigna le fin bras de la Blonde.
Celle-ci lui envoya un regard acier en tentant de se dégager de la prise du paon. ELle faisait cela discrètement, inutile d'ameuter tout Paris à propos des rapports tendus entre le Paon et elle.
C'est donc, entre le haut et le bas qu'elle lui dit :


Hé ! Mais vous me faites mal ! Lâchez-moi...
Elle tira son bras en avant, en arrière...Et d'ailleurs, je serais bien étonnée que vous puissiez avoir eu une seule seconde de l'estime pour moi, Watelse ! Elle avait plongé ses yeux dans les siens, le défiant...allait-elle envoyer l'attaque suprême, basse et vile, certes, mais tellement méritée ?
Elle hésita une fraction de seconde mais ne put résister au plaisir qu'allait lui procurer une toute petite phrase, sifflée, murmurée, juste pour lui...entre eux deux...sans autre témoin...
Elle était belle, votre canne.

Et pouf ! Son regard bleu toujours rivé au sien, elle sourit...d'un de ces sourires dont elle maîtrisait la complexité, tout à la fois moqueur, narguant et angélique...Et sans attendre, elle ajouta, cette fois, à voix haute, pour que tout le monde l'entende et pour tromper l'assistance : Oui, je voudrais un bracelet, une pièce unique, il va de soi...
_________________
Watelse
Elle était belle votre canne... La persifleuse attaquait avec la plus mesquine des approches.

Une bracelet... Oui un bracelet qui s'enroulerait autour de votre poignet ... répondit-il le plus simplement du monde avant d'ajouter plus bas : ... comme le serpent que vous êtes autour de mon égo. Faites attention, Dame, la tentation d'étouffer l'égo d'un Mâle est grande, mais vous rend bien petite. Oui toute petite vous êtes... Et ma canne vous me la rendrez.

Son esprit s'échauffait et son regard glissa dans le discret sillon de sa poitrine. Il toussota. Une porteuse de mamelle de trop dans son enseigne et l'air est tout de suite irrespirable.

D'ailleurs voilà qu'il manquait à ses devoirs de commerçant: n'avait-il pas délaissé la très riche de Vergy? Il s'élança vers la cliente esseulée pour la rassurer de ses attentions: L'anneau sera fait selon vos attentes et celles de votre ami. Il sera disponible dans une semaine au plus tard. Mon apprenti vous l'amènera en votre demeurre.

Jetant un oeil à la blonde horreur aux trop pulpeux attributs, il précisa:
Je ne puis m'y rendre moi-même, ma démarche se fait, avec l'âge trop hésitante. Et ma canne a été annéantie, mise en pièce par une énorme vache au tempéramment diabolique...
_________________

création de jipelecriket
Welden
A cet instant précis, il fit son apparition au sein de l'orfèvrerie. Cet établissement qui attire les femmes comme les mouches sur la... Mauvais exemple. Il vit que le maître des lieux était en pleine discussion avec une cliente, qui se devait d'être fort riche. Et Welden aime les femmes riches. A quoi peut servir une femme, si elle est pauvre, hum ? La cuisine ? Ok, mauvais exemple.

Il jeta un œil vers les babioles présentes. Pendant que les deux autres s'envoient quelques politesses, qui avouons-le, se font rares dans les royaumes...


Et ma canne a été annéantie, mise en pièce par une énorme vache au tempéramment diabolique...

C'est mal de parler de votre femme en ces termes ?! Elle vous a laissé passer la nuit tout seul, devant vot' cierge ?!!

Le sourire en coin, il regarda furtivement les dames présentes. Comme pour mieux jauger la situation. Se retournant vers le marchand.

Avez-vous des cruches en boutique ?
Petrasis
Emboîtant le pas de l’homme qui venait d’entrer dans l’orfèvrerie, Damoiselle Petrasis curieuse et sans rendez-vous particulier, profita de voir cette porte entrouverte pour se glisser à l’intérieur de cet atelier.

Oh merveille songea t-elle

En découvrant les pièces aux mille éclats exposées là juste devant elle.

Quand ni tenant plus et presque envoutée par les jets de lumière lancés par ces cailloux précieux et venant hypnotiser son regard bleu acier, Petrasis à cet instant précis ressentit l’envie de les toucher de ses petits doigts, alors le geste très hésitant, elle tendit son bras pour caresser de sa main la pierre qui se trouvait la plus près d’elle.

Mais soudain elle entendit la voix….
Se retournant précipitamment pour voir le visage de cette voix, et s’apercevant que la voix correspondait bien au visage si familier aux yeux de Petrasis, que celle-ci en oublia les présentoirs à bijoux pour ne fixer que le visage.

Et complètement abasourdie de la voir ici loin du domaine,
quoi que femme de gout il était normal que Della soit ici devant l’un des maîtres de la joaillerie la plus en vogue de Paris


Deux questions se posèrent dans l' esprit de Petrasis
quitter ce lieu de commence pour l’éviter
Ou
aller vers elle et la saluer comme devait le faire une nièce avec sa tante ?
Della
Les yeux bleus virèrent à l'acier, un sourcil se leva, moqueur...Ô douce jouissance que de voir le visage du Paon se figer sur des mâchoires serrées...Mais que faisait-il ? Ne lorgnait-il pas vers le décolleté de la Blonde ?

Elle ne craignait pas Watelse. D'ailleurs qui pourrait-elle craindre, dorénavant ? Personne, cela allait de soi.
Alors, elle abaissa un peu la tête, chercha encore le regard de l'homme pour lui poser une question anodine, à propos de son bracelet :
Me le préparerez-vous vous-même, ce bijou ?

Mais il était déjà reparti vers la dame qu'elle connaissait sans pouvoir lui donner un nom...Et il faisait à nouveau mention de la canne et de...Della. Certes d'une façon peu élégante, comme il savait le faire, l'ingrat. L'obsèderait-elle ? Possible qu'il ait la rancune tenace.
L'apprenti ne pipait plus mot, il semblait avoir disparu dans ses chaussures devant son maître, peu importait...Le jeu n'était pas fini.

La porte s'ouvrit. Encore ! Un autre homme entra dans la boutique, ne se cacha pas de zieuter les personnes présentes. Là, Della se méfia et porta machinalement la main à sa dague, glissée dans sa ceinture. C'est que les Angevins pouvaient être partout ! Même ici, à Paris...
Du coin de l'oeil, la Blonde aperçut un mouvement, derrière elle, sa main se serra plus fortement sur le manche de la dague. Et si c'était un complice de l'homme, des voleurs qui viendraient cambrioler la boutique du Paon ?
Plus vite que son ombre, la Blonde tourna sur elle-même pour faire face au complice qui allait sans doute l'attaquer, prête à brandir sa lame.
Lorsque...
Petra ?!?! Petra...mais...
_________________
Petrasis
Il n’y avait plus d’alternative pour Petrasis, elle se devait d’aller au devant de sa tante, en se demandant ce qu’elle allait pouvoir inventer comme réponse à ses questions si questionnement il y avait de la part de Della.

Essayant de paraitre naturelle , dans une démarche, la moins fuyante possible, la damoiselle Petrasis s’ avança ainsi en direction de sa tante,
en ne pouvant hélas, éviter de froisser nerveusement, au fur et à mesure de sa progression , les deux pans en satin de sa houppelande reposant sur ses hanches, avec ses mains.


Quelle idée d’avoir emboîté le pas de cet inconnu,

Mais trop tard pour avoir un sentiment de regret, la destinée de Petrasis la ramenait toujours vers sa famille, que pouvait – elle faire pour lutter contre ce lien de sang ?

Plus elle s’approchait de Della, plus ses émotions d’angoisse de revoir sa tante disparaissaient pour finir, par faire accepter à Petrasis le fait que le hasard allait rendre cette rencontre diabolique donc forcément incontrôlable.

C’est avec cette dernière pensé que Petrasis se présenta devant Della pour la saluer avec le vouvoiement dû à son rang.


Oh !, chère tante, quel plaisir de vous rencontrer dans ce magnifique endroit, vous me semblez en pleine forme depuis ce dernier repas d’hiver en famille.

Lâchant les deux pans de sa robe, elle reprit s a gestuelle en même temps que la parole de manière plus sereine.

Pour ma part je vais bien, il m’arrive de penser à vous à la famille mais j’évite car cela me ferait couler des larmes.

Ne voulant pas s’apitoyer sur son sort plus en avant, elle jeta un rapide regard sur les joyaux environnants puis lança un sourire presque complice à sa tante.
Della
La Blonde lâcha sa dague. Bien évidemment, jamais un membre de sa famille ne se livrerait à des actes répréhensibles. Cela allait de soi. Les Renarts étaient des êtres absolument sans reproche, exceptionnels même.

Faisant fi des questions qui viendraient sans doute plus tard, elle avança vers sa nièce, les bras ouverts et alla cueillir la jeune fille pour une étreinte chaleureuse, toute à la joie de revoir Pétra.

Puis, elle la lâcha un peu pour l'observer comme elle aimait le faire lorsqu'elle rencontrait une connaissance après une longue absence.

Tu es ravissante, toi aussi, ma jolie...

Della sourit et serra encore une fois Pétra contre elle, elle aurait tout le temps, plus tard aussi pour lui conter ses mésaventures avec les Angevins. Inutile d'assombrir les retrouvailles par l'évocation des blessures qui marquaient désormais son corps.

La Volvent tantine suivit le regard de sa nièce, vers les bijoux...Et à voix basse, pour ne pas flatter l'ego du Paon :

Oh, toi aussi, tu les trouves beaux ? Watelse est un artiste...mais...Elle posa son index presque contre ses lèvres...il ne faut pas trop le lui dire, il a déjà la grosse tête, j'ai peur pour ses chevilles...Elle rit, cachée derrière sa main gantée.
Puis, à voix haute pour que la Paon entende :
Dis-moi...tu aimerais un de ces bijoux ? Le maître orfèvre Watelse est une vieille connaissance, je suis certaine qu'il serait très fier que deux femmes de notre famille portent ses oeuvres.

Et lancé au Paon : N'est-ce pas, mon ami ?
Le terme "ami" étant bien entendu choisi à dessein.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, ..., 20, 21, 22   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)