Della
[Paris, c'est pourri !]
Obligée de se rendre à Paris pour rencontrer des Apéros...et encore, ils n'avaient vraiment rien de très liquoreux, ceux-là, pas de ceux que la Volvent appréciait. Non, des coureurs de dote qui osaient lui en réclamer une pour sa nièce ! Tsss...j'vous jure, où va le monde ?
Profitant de ce séjour en capitale, la Volvent se trouva fort enjouée lorsque l'idée lui prit de se rendre aux Halles.
Autrefois, elle y avait un vendeur qui avait disparu depuis lors avec plusieurs fûts de son inestimable vin.
L'on peut donc déjà se dire qu'elle ne venait pas pour lui.
Mais alors, pour quoi ?
Un bijou !
Vivivi...un bijou ! Elle voulait un bijou !
Caprice ?
Oui !
C'était rarement que la Blonde pensait à elle, se faisait plaisir.
Oh, elle avait bien quelques belles robes confectionnées pour elle par un Atelier reconnu mais à part cela...rien.
Ses seuls bijoux étaient un collier de perles venant de sa mère et une bague offerte par un Duc.
Elle avait envie d'un bracelet !
Watelse, dit le Paon par elle-même, tenait, elle le savait, une orfèvrerie en Paris.
Watelse, elle le supportait seulement du bout des lèvres. Elle n'aimait pas ses grands airs et ses grimaces devant les femmes qu'il détestait, ça se sentait. Elle n'aimait pas plus l'odeur fétide qui émanait de lui, odeur de presque déjà mort ou de renfermé, c'est pareil. Elle n'aimait pas Watelse !
Mais Watelse était réputé.
Et comme elle était en manque d'aventure, elle se rendit chez Watelse.
Joliment vêtue d'un bleu assorti à celui de ses yeux, coquettement coiffée et délicatement parfumée à l'eau de rose, tenant une mignonne boursette dans laquelle traînaient les écus pour un acompte sur son bijou, armée de ses deux dagues, l'une en ceinture et l'autre dans sa botte - tout ça à cause des angevins - elle poussa la porte de l'orfèvrerie.
Le paon palabrait, faisant la roue, pour une autre cliente.
Cela laisserait du temps à ses jolis yeux de s'habituer à la pénombre de l'endroit...qui ressemblait fort à son propriétaire...sombre...et puant.
Mais elle était polie, la Volvent, là-dessus, son éducation avait porter ses fruits, alors, elle lança d'une voix claire et délicieuse : Bonjour !
_________________
Obligée de se rendre à Paris pour rencontrer des Apéros...et encore, ils n'avaient vraiment rien de très liquoreux, ceux-là, pas de ceux que la Volvent appréciait. Non, des coureurs de dote qui osaient lui en réclamer une pour sa nièce ! Tsss...j'vous jure, où va le monde ?
Profitant de ce séjour en capitale, la Volvent se trouva fort enjouée lorsque l'idée lui prit de se rendre aux Halles.
Autrefois, elle y avait un vendeur qui avait disparu depuis lors avec plusieurs fûts de son inestimable vin.
L'on peut donc déjà se dire qu'elle ne venait pas pour lui.
Mais alors, pour quoi ?
Un bijou !
Vivivi...un bijou ! Elle voulait un bijou !
Caprice ?
Oui !
C'était rarement que la Blonde pensait à elle, se faisait plaisir.
Oh, elle avait bien quelques belles robes confectionnées pour elle par un Atelier reconnu mais à part cela...rien.
Ses seuls bijoux étaient un collier de perles venant de sa mère et une bague offerte par un Duc.
Elle avait envie d'un bracelet !
Watelse, dit le Paon par elle-même, tenait, elle le savait, une orfèvrerie en Paris.
Watelse, elle le supportait seulement du bout des lèvres. Elle n'aimait pas ses grands airs et ses grimaces devant les femmes qu'il détestait, ça se sentait. Elle n'aimait pas plus l'odeur fétide qui émanait de lui, odeur de presque déjà mort ou de renfermé, c'est pareil. Elle n'aimait pas Watelse !
Mais Watelse était réputé.
Et comme elle était en manque d'aventure, elle se rendit chez Watelse.
Joliment vêtue d'un bleu assorti à celui de ses yeux, coquettement coiffée et délicatement parfumée à l'eau de rose, tenant une mignonne boursette dans laquelle traînaient les écus pour un acompte sur son bijou, armée de ses deux dagues, l'une en ceinture et l'autre dans sa botte - tout ça à cause des angevins - elle poussa la porte de l'orfèvrerie.
Le paon palabrait, faisant la roue, pour une autre cliente.
Cela laisserait du temps à ses jolis yeux de s'habituer à la pénombre de l'endroit...qui ressemblait fort à son propriétaire...sombre...et puant.
Mais elle était polie, la Volvent, là-dessus, son éducation avait porter ses fruits, alors, elle lança d'une voix claire et délicieuse : Bonjour !
_________________