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[RP ouvert à tous] Enseigne Watelse - Orfèvrerie renommée

Arfadette01
Elle passait par là, telle une pie, attirée par tout ce qui brillait elle était entré dans l'orfevrerie. Son but était simple y subtiliser une pièce pour sa collection, peu importe la facon elle agirait en temps voulu. Pour le moment il fallait choisir et le choix était grand.
Tous étaient très occupés , une scène émouvante de retrouvailles qui lui aurait presque tirée une petite larme si elle avait eu un coeur, un homme cherchant une cruche en vitrine.. Non elles n'étaient pas là les cruches, mais après tout il aurait bien le temps dans sa longue vie de s'en appercevoir ....
Elle regarda l'orfèvre très occupé à faire des courbettes aux belles Dames . Son sourire mielleux lui donna un haut le coeur....


Bon c'est pas tout ma belle au travail , pensat-elle.

Peu importait la valeur, il fallait que ca brille. Elle continua donc sa recherche admirant et détaillant chaque pièce.
Welden
Il arrive que le temps ne passe pas assez vite. Et que toutes les actions d'une vie restent figées à un moment précis. Ou encore arrive-t-il que toutes les niaiseries du monde se donnent rendez-vous dans la même pièce. Le maître des lieux était encore fort occupé avec la cliente là-bas. Pendant que eux, ici, souffraient de l'absence de ce dernier.

En effet, il fallait désormais se "taper" les retrouvailles déchirantes des deux femmes présentes tout près de Welden. Etait-ce sincère ou encore des courbettes d'hypocrites dans un monde de convention ? Difficile à dire et d'ailleurs, on s'en moque. Puisque voilà, qu'elles embrayent sur une discussion de chiffons. Que le monde est trop cruel....


Hey ! S'adressant à l'orfèvre.

Pas la peine de répondre à la question : Y-a-t-il des cruches en boutique ? J'ai ma réponse !!! Vu qu'il y en a deux à mes côtés... Lançant un regard vers la blonde et l'autre. A cet instant la porte de l'office grinça et la cloche retentit. Une nouvelle dinde faisait son apparition....
Watelse
Watelse, qui ne recevait aucune aide de son apprenti, se trouvait envahi par des clients de toute sorte. Il se fit héler comme une putain sur un trottoir, mais au lieu de provoquer sa hargne, cela provoqua durablement un sourire de fierté: Voici donc un autre mâle à la hauteur de leur sexe. S'avançant près de cet être si magnifique:

Si seulement vous pouviez être un Watelse! Vous en avez la trempe, le ton, l'harmonieux intellect, et cette telle élégante manière de remettre les poulettes au poulailler... Cher ami - car assurément vous en êtes un - prenez donc la cruche que vous souhaitez, je vous l'offre. Ce serait pour moi un honneur d'abreuver un tel Mâle!

Se faisant, le Maitre se laissait emporter par son enthousiasme, ne prenez pas même le temps de constater que ses paroles mysogines iraient heurter les oreilles de ses riches clientèles.
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création de jipelecriket
Elianor_de_vergy
Petite bouche qui se pince en une moue réprobatrice, la miniature n'appréciait guère la tournure que prenait les choses. D'abord, elle n'avait pas l'habitude de se faire ainsi planter par un inférieur, si artiste soit-il. Et puis la boutique se remplissait, trop à son goût. Et de trop de gens sans manières. L'inconvénient, quand un artiste commençait à avoir du succès, c'est qu'une foule de gagne-petits se pressait aussitôt en ses murs. Comme si imiter la haute noblesse allait suffire pour les tirer de leur médiocrité!

Agacée par ce remue-ménage, l'aristocratique enfant gâtée s'empressa donc de conclure l'affaire dès le retour vers elle de l'orfèvre.


Fort bien maître, j'attends donc votre livraison. Pour votre canne, sa fin fut visiblement tragique. Mais gageons que la coquette somme dont je viens de me délester chez vous vous permettra de la remplacer...

Sur ce, je vous laisse à votre... pratique...

Elle se tourna alors vers Karyl, se demandant ce qu'il allait faire en quittant les lieux.

Voilà, tu auras bientôt ton cadeau pour Maeve. Où pourrais-je te faire prévenir quand il sera prêt?
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Arfadette01
Arfadette continuait son observation en but de son éventuel larcin, elle tendit l'oreille vers les deux hommes et ce qu'elle entendit la fit sourire. Les deux pauvres idiots avaient enfin trouvé autre chose à regarder que leurs nombril. Un paysan qui rentrait les poulettes et un autre qui abreuvait les boeufs à ce qu'elle comprenait.... Quoi qu'il en soit cela arrangeait bien son affaire.... Les cruches occupées, les deux paysans allaient bientôt se lècher les chausses , heureux de cette rencontre... et elle allait pouvoir sans même se faire remarquer dévaliser la boutique.
Elle réfléchit un isntant... Il avait suffit a cet homme d'être des plus vulgaire pour se voir offrir une cruche... Arf ca brille pas une cruche, c'est fade, ca ne sert à rien... Non elle garderait son vocabulaire chatié pour les tavernes et se contenterait d'un objet plus brillant ...
Mais bien vite elle se lassa, rien d'amusant à prendre une bague et partir en courrant, pas digne d'elle .... Une idée lui vint à l'esprit . Elle leva la tête , rajusta discrètement sa coiffure , prit un air dédaigneux et se dirigea vers les deux males .


Excusez moi de vous déranger alors que vous n'en étiez qu'aux préliminaires, mais je viens de faire le tour de votre boutique ....Et je me demande si vous avez autre chose a vendre que ces .... choses , certes très jolies mais si.....fades.....
Welden
Toujours autant d'agitation au sein de cette orfèvrerie ou plutôt devrait-on dire poulailler. Puisqu'en effet cela glousse à tous les niveaux et malheureusement, il n'y a pas la "lumière" à tous les étages pour certaines des poulettes...

La vie est cruelle. Elle leur a donné un physique et encore...pas chez toutes ! Mais surtout, elle ne leur a pas attribué l'essence même de ce qui différencie l'être humain de l'animal. Non, il ne s'agit pas de parler. Les oiseaux le font bien et pourtant... Ne dit-on pas une "cervelle de moineaux", hum ?! Bref, la femme n'a pas hérité de ce don particulier, à savoir l'intelligence.

Et pourtant, faut-il rappeler que selon le livre des vertus ou autres histoires drôles dans l'genre. L'homme ne fut que le "brouillon" de la femme, puisqu'elle est arrivée après. Comme quoi, l'original est toujours mieux qu'une vulgaire copie....Ouch !


Si seulement vous pouviez être un Watelse! Vous en avez la trempe, le ton, l'harmonieux intellect, et cette telle élégante manière de remettre les poulettes au poulailler... Cher ami - car assurément vous en êtes un - prenez donc la cruche que vous souhaitez, je vous l'offre. Ce serait pour moi un honneur d'abreuver un tel Mâle!

Je peux prendre la cruche que j'veux ?!! Alors...euh... Faisant mine de jauger la marchandise.

Je vais prendre celle-là !!! Désignant du doigt la dernière cliente dont le maître artisan s'était occupé.
Elle a l'air pas trop mal. Y a mieux mais j'ai vu pire. En plus, elle a l'air d'avoir des titres !! Chouette ! Chouette !

Puis se mettant un doigt sur la bouche à la manière d'une femme qui réfléchit au moment de choisir ses chausses.

Oh ! Mais suis-je sot !? J'en oublie les convenances... La gueusaille n'a pas le droit de tripoter du noble. Question d'argent paraît-il. Pas grave, j'ai des écus. Un nouveau petit -faux- moment de réflexion. Ah mais comment appelle-t-on une femme que l'on paye pour pouvoir la tripoter ?! Vous savez, vous ? S'adressant à l'orfèvre.

Excusez moi de vous déranger alors que vous n'en étiez qu'aux préliminaires, mais je viens de faire le tour de votre boutique ....Et je me demande si vous avez autre chose a vendre que ces .... choses , certes très jolies mais si.....fades.....

Une dindonnotte !

Il n'y pas de préliminaire avec moi. D'ailleurs, j'évite de croiser des femmes en intérieur... Se rapprochant d'elle, la voix basse comme s'il lui faisait une confidence.
En effet, quand elles me voient, le parquet gonfle et le carrelage glisse !
Della
Cela commençait doucement à bien faire.
Non seulement la boutique allait craquer de monde, le Paon ne lui répondait pas et cet espèce d'énergumène mal léché venait faire son imitation très peu réussie du paon lui-même.

Watelse, on le détestait autant qu'on l'aimait.
Sisi, son arrogance, ses regards, ses airs hautains...tout cela était la composition du personnage. Tout cela faisait que Della se délectait de chaque minute passée dans la même pièce que lui.
Mais là, ce petit frimeur mal embouché...hum...rien d'autre à dire.

Aussi, d'une voix qu'elle voulait ferme, après un regard à sa nièce, Della lança, pour que Watelse entende :
Ma chère Pétra, il me semble avoir vu une autre enseigne d'orfèvre, quelques boutiques plus loin. Je pense qu'il va falloir nous y rendre. Le Pa...l'orfèvre ici semble trop occupé.
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Petrasis
Petrasis observa Della en jetant un rapide et dernier regard sur les bracelets, mais en bonne nièce de Volvant, elle approuva.

Comme tu voudras Della , je te suis car tu connais cette halle bien mieux que moi, innocente jeune fille que je suis.

Petrasis fit une pose le temps de remettre un de ses gants puis rajouta

Puis-je te prendre le bras ma tante, afin de ne point te perdre dans l'immensité des ruelles parcourant cette halle d’ateliers?

Ensuite Petrasis se tut en attendant la réponse Della et profita de ce moment de silence pour regarder avec mépris l'homme « cruche ».
--Mathusin.
Mathusin aimait bien les femmes contrairement à ce Maitre qu'il servait avec autant de ferveur que sa bourse se remplissait par les bons gestes de Watelse. Mathusin aimait donc les femmes et d'autant plus les clientes: chaque écu qu'elles dépensaient chez l'orfèvre finirait un jour ou l'autre dans la poche du servile Mathusin. Alors voir deux élégantes coquettes fuit chez la concurrence, cela il ne pouvait l'accepter.

Posté sur le côté de la porte, il barra le passage aux dames, un sourire charmeur aux lèvres:


Mes plaisantes et élégantes demoiselles, ne pensez-vous pas que ces ruelles sinistres à l'extérieur mettent mal en valeur vos joues si fraiches?

Plus bas, en ton de confidence:


Mon maitre est si peu habitué à voir des hommes en ces murs qu'il s'en enthousiasme excessivement lorsqu'il en voit un... Pardonnez ce sénile personnage qui voit en chaque homme lui ressemblant de près ou de loin comme la descendance qu'on lui a trop tôt enlevée.

Se doutant que ces commérages sur le passé de Watelse ne pourrait qu'émoustiller l'intérêt de deux femmes, il continua:

Mais cela est une longue et navrante histoire qui transforma à jamais mon Maitre...

Deux femmes qui pleurent des larmes d'abord, pleureront des écus ensuite, pensa l'intéressé.

Welden
Exclu. Il était exclu de la partie. Étrangeté que voici, cela lui rappelait son enfance. Il était souvent incompris, en même temps c'est normal. Vu qu'il était déjà à l'époque le vilain petit canard que l'on connait. Mais en moins pire, heureusement...

Au sein de la boutique après les gloussements -seconde couche !- le silence se fit. Plus personnes n'osaient placés un mot plus haut que l'autre. A ce rythme là, Welden allait avoir l'impression de revenir en Poitou... Où l'ambiance est aussi festive que celle d'un cimetière, un jour d'intempéries.

Voilà que deux gonzelles se dirigent vers la sortie, probablement outrées par les mauvaises manières de nos artistes préférés. A vrai dire, Welden fut quelque peu déçu de par cette attitude. Étant donné qu'il recherche sans cesse la confrontation. Hélas, il ne la trouve plus beaucoup ces temps-ci. Les gens sont de plus en plus dans la retenue et dès que l'on parle de carrelage, ils prennent leurs jambes à leur cou. Ce qui, avouons-le, n'est pas très pratique...Aherm.

Un homme. Sans doute l'apprenti du maître des lieux vint retenir les deux jeunes femmes. L'une d'entre elles avait eu l'idée étrange de lancer un regard méprisant à notre très cher.


Euh...'xcusez-moi. Prenant congé à sa manière du Wat et de la dinde. Il s'approche de la fameuse Pétra, une blonde pour plus de détails.

Vous savez que vous ne pouvez me tuer avec un regard...?
Petrasis
Ce n’est pas que Petrasis avait envie de quitter ce lieu, bien au contraire, mais le lien de famille qui unissait les deux femmes était si fort que si Della en donnait l’ordre Petrasis se devait de la suivre. Et puis Della avait toujours raison et ne faisait rien sans en avoir pesé le pour et le contre.

Petrasis avait déjà dans le passé tourmentée sa famille, et elle savait que le patriarche de Volvent la convoquerait illico presto dans son bureau si la donzelle n’écoutait pas sa tante.


Et puis il y avait aussi les questions que redoutait la pauvre demoiselle et que Della se ferait un plaisir de lui poser, alors afin d’éviter tout cela Petrasis prit le parti de suivre sa tante.

le regard presque suppliant Petrasis tenta de faire comprendre à Mathusin qu’il devait insister plus auprès de sa tante , qu’elle seule avait le pouvoir de les faire rester ici en ce lieu.

Ma tante pour…

L’interpellation que lui lança l’homme, ne permit pas à Petrasis de terminer sa phrase et bien que plus petite, Petrasis sans rougir le toisa et lui répondit d’une voix douce

Plait- il ? Êtes-vous entrain d’insinuer sieur que mon regard vous aurait offensé ?

Détaillant l’homme elle comprit que ce mâle avait un égo fort diminué par la présence si représentative de la gente féminine dans cette élégante orfèvrerie.
Welden
La scène était comme figée. Peut être, était-ce le cas ? Dans le coin bleu avec sa barbe, ses yeux bleus, sa grandeur d'âme, son intelligence, sa répartie, son intelligence et son intelligence, plus son charme légendaire -je l'avais oublié celui-là- le beau et magnifique Welden !! What else ?!

Dans le coin rouge, du haut de sa blondeur et de ses yeux bleus....euh...la jeune Pétra. Quel beau combat en perspective ! Qui sera LE vainqueur ?! Il compte de nombreux admirateurs parmi les royaumes, le seul, l'unique Welden !


Rooooh ! Que nenni ! Je vérifiais juste que vous ne louchiez pas. Le sourire en coin, une mimique moqueuse et il continua.

Vous n'êtes pas là pour acheter, si ? Je dis ça parce que...vous avez pas l'air très fortunée. Me trompe-je ?
Petrasis
De quoi se mêlait ce petit impertinent en quoi ma fortune l'intéraissait et
Comme si Petrasis avait l’habitude de débourser un écu pour ce genre de joyaux alors qu'il lui était si facile de ce les faire offrir et ça sans rien en retour, juste quelques promesses qui jamais ne seraient tenues.


Et même si je louchais ce qui n’est pas le cas, auriez-vous envie de me séduire pour me demander si je suis fortunée ou point ?

Petrasis sourit d'un de ses petits sourires si chics presque provocateurs

Oh! Cessez donc de vous pavaner, et je vous prie de ne point imaginer des choses de moi, car ma nature étant assez impulsive je risquerais si je ni prends garde de vous….

D’un geste très rapide Petrasis posa sa main sur sa bouche pour ne point exciter l’homme plus encore, elle rajouta alors très calmement.

Désolée de mettre emportée, pardonnez moi, je n’ai pas souvent, voir jamais rencontrée des gens si arrogants que vous et cela me gène beaucoup que moi même je puisse répondre avec insolence.

Petrasis cacha le rouge de ses joues en tournant sa tête vers Della tout en glissant son bras sous le sien.

Qu’ attendons-nous ma tante ?
Rozenn.
-Malice ! T'as encore planté ton ch'min ! Où qu'on est ?!

-HihaAaaAAaaan HihaaAaaAan HiiIIIiiiIhaaan ! [Traduction : C'est pas moi qui tient ma carte à l'envers neuneu !]

L'osmose, la coordination absolue, au moment même où la bestiole avait fini son boucan de tous les diables, la petite Petite d'Ambroise sorti sa carte -à l'envers, cela va de soit- et y regarda de plus près.

Elle s'était encore fait roulée par le vendeur sur ce coup là, il lui avait assuré de lui vendre un carte en français, avec les noms de villages, les distances les plus précises possibles et une tonne de légendes et tout le tintouin. Alors que c'était même pas vrai ! Elle pigeait toujours queud à c'que y'avait d'écrit, du françoy mon fion ouais !
pas la peine d'insister, elle arriverait jamais à se servir de cet ustensile qu'était la carte.
A la bonne franquette, on va aller demander à des gens la route pour rejoindre l'Anjou pis ça serait bien hein.

Un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche, inhin.... Intéressant, y'avait rien à l'horizon. pas l'ombre d'un pecnot, d'un pézan, pas même une vache ! Du blé, des onces et des onces de blé, à perte de vue.

Soupire...



-Maint'nant qu'on est paumés mon gros, trouve la sortie pis schnell ! J'ai faim moua en plus !

Rien de très très étonnant faut dire, et sans en avoir dit plus, l'osmose, la coordination au sommet fit encore son effet. La bestiole continua sa route et quelques lieux plus loin, là voilà qui se retrouvait devant un panneau qui indiquait "Paris".
C'est marrant, ça lui causait bien c'te nom et pourtant, elle arrivait pas à se souvenir d'où elle l'avait entendu, les villages du Royaume de France c'était pas son dada à la "SRINGoise". Déjà que de se souvenir les villages autour de Verdun c'était pas sa tasse de tisane, alors les villages françoys, fallait quand même pas pousser mémé dans les orties (pardon ma chère petite maman, mais c'est l'expression qui veut ça, pis j'y peux rien si ma frangine elle a adopté des gamins et que t'es mamie ! J'te jure, j'voulais pas te faire mal !) !


-Dois bi'n y'avoir des gens pour m'dire comment qu'on va à Angers ici ! Pis un marché, paske j'vraiment la dalle là.

Quelques pas et... wow.... Permettez moi de "woooooooooooooooooaaaaaaaaaaaaooooooooooooooooow". C'est quoi tous ces gens ! Ca grouille de partout !
Pis ce marché, il était même plus gigantesque, il était gargantuesque !
Trop de monde d'un coup, notre narcoleptique se vianda lamentablement par terre après s'être endormie brutalement. Heureusement qu'un âne c'est pas haut, et heureusement que de se casser la g*eule par terre l'avait réveillée ! Elle avait bien faillit se faire écrabouiller par une chariote en furie.
Optons pour une solution un peu plus terre à terre voulez-vous. La Diaconesse chopa une oreille de son âne et direction raz motte sur les murs, histoire de survivre à une autre possible charrette en fuite.

Ses yeux de jeune femme -pas très douée, mais jeune femme quand même- s'arrêtèrent sur une boutique qui exposait beaucoup plus de bijoux qu'elle n'en avait jamais vu de toute sa vie. Des colliers, des bagues, etc.
On pouvait voir de petites étoiles dans ses yeux et elle fut attirée par l'intérieur du magasin, pour en voir plus encore.
La d'Ambroise secoua la tête, afin de se remettre d'abord en conditions :
-J'ai la dalle
-Je suis pleine de poussière
-J'ai toujours la dalle
-Je suis paumée
-J'ai encore et toujours la dalle
Son estomac avait beau la rappeler à l'ordre une pensée sur deux, elle ne put s'empêcher de se frotter énergiquement pour retirer la moindre particule de poussière qui recouvrait sa robe rafistolée. Il serait tant de penser à en racheter de nouvelles d'ailleurs.. Bref !

La brunette entra, toujours armée de cette vivacité qui la définissait si bien mais malheureusement.... son plus gros défaut de maladresse.... BIM ! Dans le Messire qui se tapait la causette devant la porte d'entrée avec une Dame qui semblait sur le départ. C'était, comment dire... Emmerdant comme situation.
On s'excuse auprès du Monsieur parce qu'on l'a poussé sans faire exprès, ou on s'excuse auprès de la Dame parce qu'on l'a empêcher de finir sa discussion avec le Messire, parce que le Messire a été percuté involontairement par un OMNI (Objet Marchant Non Indentifié), ou encore, on s'excuse pas et on se barre en courant en priant pour que personne ne l'ait reconnue ?


-Euh.... Salut ! Mellyssa Vellini d'Ambroise, désolée d'me présenter dans c'te conditions, mais j'trouvais ça très beaucoup beau alors j'suis rentrée.... Un p'tit peu vite c'vrai. J'vous a pas fait mal hein m'sieur ? Ca m'ferait suer qu'vous ayez mal d'ma faute.

T'y étais presque Melly.. La prochaine fois peut être... Ne désespérons pas... encore.
Welden
A force de se regarder dans le blanc des yeux, on commence à prendre la poussière. Il n'en faudrait pas plus pour que notre serviteur prenne la poudre d'escampette. La distraction avait assez durée et il se devait de rejoindre son "chez lui" - encore fallait-il, qu'il en est un-. Les discussions, au sein des royaumes, sont toujours du même acabits. En fait, nous avons à faire à plusieurs catégories, qui comprennent elles-même des sous-catégories. La plupart des sujets n'intéressent que très peu Welden. Faut dire aussi, que c'est un "monsieur-je-sais-tout" même quant-il à tort.

La plupart de ces sujets, pour ne pas dire tous, sont réservés essentiellement à ceux qui font parties du cercle. Ceux qui n'entrent pas dans le cercle, sont exclus et n'ont pour d'autre choix que de vivre en marge de la société. Et ceci fonctionne pour toutes les catégories sociales dans les royaumes. Du gueux illettré au noble en passant par les bourgeois...etc.

Ainsi, un homme tel que Welden qui ne possède pas ces "sujets" pour des raisons qui lui sont propres, se sent vite exclu ou bien est-ce lui qui exclu les autres. Peut-être même que chacun trace un cercle autour de lui. Qui détermine sa vie. Voir même y-a-t-il plusieurs cercles ?! Un pour la famille, les proches, les amis, les ennemis, les politiciens et les escrocs. Remarquez, on peut mettre ces deux derniers dans la même case... Peut-être même que tout ceci ne sont que des inepties dénuées d'intérêt ? -Mais vous suivez quand même le truc, cela fait patienter...-

Revenons à nos dindons. La blonde Pétra -qu'est-ce l'on peut faire comme jeux de mots avec ce nom...- avait eu un moment d'égarement ? Forcément, elle est devant le grand et magnifique Welden. Qui peut y résister, hum ?!


Désolée de mettre emportée, pardonnez moi, je n’ai pas souvent, voir jamais rencontrée des gens si arrogants que vous et cela me gène beaucoup que moi même je puisse répondre avec insolence.

Elle avait l'air visiblement gênée. Elles le sont toutes !

Je sais, je sais. Je fais souvent cet effet là. Que voulez-vous, c'est difficile à vivre quand on est aussi irrésistible, que moi.

La blondinette prit le bras de sa...grand-mère...euh...tante, pardon. Ou plutôt glissa-t-elle son bras, sous celui de sa tante.
Manière délicate de dire implicitement : "Courage, fuyons !" Encore, une occasion. Il prit un ton d'interrogation assez grossier et joignit les mains, comme un prêtre au moment de la prière. Afin de poser cette question existentielle à la tante de Pétra.


Oui, qu’attendons-nous ma tante ?!!

A cet instant précis, une furie fit son entrée, puisqu'elle chargea le pauvre Welden. Voilà, comme si on étaient pas assez serrés, il fallait qu'on en rajoute...


-Euh.... Salut ! Mellyssa Vellini d'Ambroise, désolée d'me présenter dans c'te conditions, mais j'trouvais ça très beaucoup beau alors j'suis rentrée.... Un p'tit peu vite c'vrai. J'vous a pas fait mal hein m'sieur ? Ca m'ferait suer qu'vous ayez mal d'ma faute.

Un court instant, il se remet de la charge de la cavalerie, puis jète un regard assez...euh...froid vers la nouvelle venue.

Oh ! Ne vous excusez pas. J'adore ça ! On pourrait même recommencer...
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