Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

Joutes maritales de Vergy - Von Frayner - Eliminatoires

Guidel
Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Sebbe de Valrose à Asdrubael de la Louveterie


-
Deux ducs s'affrontent pour le premier échange de ce tournoi... D'une part, un pair de France et ancien Grand Prévôt. D'autre part, l'époux de feue Morgwen de la Louveterie, qui fut Roy d'Armes de France en son temps...


Première Lance :
Les ducs s'élancent l'un vers l'autre, talonnant abondamment leur monture. Avec toute l'expérience qu'ils ont accumulée, ils touchent sans mal tous les deux et brisentleur lance. Asdrubael vacille déjà et tombe au sol tandis que Sebbe de Valrose le rejoint en tombant sur son séant dans le sable de la lice à son tour.
Tous deux se relèvent, sans blessure apparente.


Le premier vainqueur du tour éliminatoire sera donc déterminé au cours d'un duel à l'épée! Ecuyers, veuillez apporter leur lame à Leurs Graces.

Duel à l'épée:
Tout se passe très vite. L'épée à peine empoignée par les deux opposants, le duc d'Amboise attaque et touche de Valrose sans le blesser. Il tente un second coup que Sebbe pare cette fois sans mal.
Le pair attaque à son tour et touche par deux fois son adversaire sans lui causer de blessure. Asrubael parvient encore à infliger un coup à l'ancien Prévôt qui tente une nouvelle attaque, parée cette fois.
Sebbe attaque et touche une nouvelle fois. 3 touches à 2 pour Sebbe, les prochains échanges seront donc décisifs et la rage se lit dans les mouvements des deux bretteurs.
Asdrubael attaque une nouvelle fois, blessant Sebbe à l'épaule.
En homme d'épée expérimenté, le duc de Chateauneuf sait qu'il ne doit pas laisser le duel s'éterniser car sa blessure l'affaiblira de plus en plus.
En une habile passe d'armes, Sebbe frappe Asdrubael, le touche un nouvelle fois et le blesse à son tour au niveau du genoux.
L'arbitre interromp le duel.



Sebbe de Valrose est déclaré vainqueur de cette première joute après duel à l'épée par 4 touches gagnantes!






Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Argael Devirieux à Natale Adriano Dario d'Ibelin


-
Le Premier Secrétaire d'Etat affronte un ancien héraut. Devirieux aura-t-il le même succés qu'au dernier tournoi de Saint-Nectaire?

Première Lance :
Les lances s'abaissent, les chevaux partent au galop et... Les deux jouteurs touchent et brisent leur lance. Seul Natale s'en va rejoindre le sable de la lice.




Argael Devirieux est donc déclaré vainqueur par chute adverse et se qualifie pour les huitièmes de finale!





Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Lady Antlia Kennedy à Mallory, Dame de St Martin des Champs


-
Deux anciens capitaines, Antlia, baronne dauphinoise et chevalier errant de la Licorne contre Mallory, Dame bourguignonne.Femmes de caractère, aucune sans doute ne laissera son opposante l'emporter facilement.

Première Lance :
Chaque cheval part rapidement au premier signal de sa cavalière. Arrivés à proximité, les chevaux font un écart, les lances manquent les écus des deux dames. Toutes deux atteignent le bout de la lice la lance indemne.


Seconde Lance :
Bis repetita, les deux jouteuses se manquent et arrivent bredouille à l'autre bout de la lice.

Troisième lance:
Toujours rien. Aucune des deux jouteuses n'est parvenue à toucher son adversaire jusqu'à présent, il est donc nécessaire de prolonger la joute afin de les départager.

Quatrième lance:
Une fois encore, les Dames s'élancent, mais cette fois plus concentrées qu'auparavant. Toutes les deux touchent et brisent leur lance. Aucune ne parvient cependant à se maintenir en selle, elles chutent toutes les deux, peu avant de se relever indemnes.


Un duel à l'épée va donc départager Lady-Antlia et Mallory. Préparez-vous, Mesdames.

Duel à l'épée:
Premières passes, chacune teste son adversaire, un coup paré de chaque côté.
Antlia se fend et touche son adversaire sans la blesser. 1 touche.
La baronne, bien mieux entraînée à l'épée qu'à la lance, enchaîne quatre coups dont deux portent, toujours sans blesser Mallory. 2 nouvelles touches pour Antlia.
Mallory ne se laisse néanmoins pas destabiliser, elle attaque avec un regain d'ardeur, mais cela ne suffira malheureusement pas, car Antlia pare le coup et en profite pour toucher une nouvelle fois Mallory, emportée dans son élan.
Guidel arrête les deux dames d'un geste pour annoncer l'issue du duel.


Lady Antlia Kennedy remporte le duel par 4 touches à 0. Elle est donc déclarée vainqueur de cet échange et se retrouve qualifiée pour les huitièmes de finale!






Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Estienne Morkar à Snell du Quai Baudon, Infâme Borgne de Bourgogne


-
Le maître de la Ligue va donc affronter pour ces éliminatoires le garde le plus féroce de la Princesse Armoria.

Première Lance :
Morkar n'a vraissemblablement pas l'intention de s'arrêter au tour éliminatoire de ce tournoi. Il fonce droit sur son adversaire et brise seul sa lance, faisant tomber le borgne dans la foulée.
Il semblerait que le Bourguignon se relève indemne



Etienne Morkar, Duc d'Evreux est déclaré vainqueur par chute de son adversaire!







Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Theudbald de Malhuys affronte Adrian Fauconnier de Riddermark


-
Encore un héraut, "Bourgogne" cette fois se retrouve sur la lice face au fils de feu le terrible Bralic Fauconnier, chevalier de la Licorne parmi les plus redoutables.

Première Lance :
Engagés dans un galop éfréné dès le signal de l'arbitre, les deux jouteurs, bien que peu expérimentés, montrent un courage hors du commun.
Si Theudbald rate son adversaire d'un cheveux, Adrian quant à lui brise sa lance sur l'écu du Bourguignon, sans toutefois parvenir à le faire tomber.

Seconde lance:
C'est un coup pour rien! Après s'être élancés tout aussi volontairement que lors de la première passe, aucun des jouteurs n'atteint sa cible, et leurs lances sont intactes à leur arrivée en bout de lice.

Troisième lance:
Décisive s'il en est, cette lance déterminera qui des deux jouteurs ira en huitième de finale. Les deux combattants galoppent l'un vers l'autre, portés par leurs puissants destriers et se ratent une fois encore.




Adrian Fauconnier de Riddermark est déclaré vainqueur de cette joute par une lance brisée contre 0!








Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Korydwen de Marigny à Valeria Gambiani de Valrose


-
Deux baronnes s'affrontent sur la lice cette fois. Deux jouteuses expérimentées, de Gueules et d'Azur s'affrontent donc pour une place en huitième de finale. Que la meilleure gagne!

Première Lance :
Avec adresse et savoir-faire, les deux dames sont portées à vive allure par leur monture. Sans grande surprise, aucune d'elle ne rate sa cible, mais si Korydwen brise sa lance, Valeria se contente de toucher l'écu adverse. Toutes les deux demeurent bien assises sur leur selle.

Seconde lance:
C'est avec un peu plus d'assurance que Korydwen s'élance cette fois. Elle évite de justesse la lance de Valeria et vient briser la sienne sur l'écu de son opposante. Valeria Gambiani chute, assurant par là la victoire à l'Auvergnate.


Korydwen de Marigny est déclarée vainqueur de cette joute par chute de son adversaire.







Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Althiof de Marigny à Monseigneur Elia von Strass d'Acoma


-
Vainqueur du récent tournoi de Saint-Nectaire, qui s'est tenu en Auvergne, le Grand Prévôt de France ne compte pas s'arrêter dès les éliminatoires de ce tournoi. Souhaitons bonne chance à Dame Elia, qui risque d'en avoir besoin au vu de la grande expérience de son adversaire!

Première Lance :

La vicomtesse semble manquer d'assurance, elle part à une allure modérée tandis qu'Althiof déjà pousse sa monture avec force et détermination.
La lance d'Elia rate Althiof, tandis que le Grand Prévôt fait voler sa lance en éclats sur le bouclier de la Dame, la projetant au sol dans la foulée.
Elia se relève sans mal ni blessure.


Althiof de Marigny est déclaré vainqueur de cette joute par chute de son adversaire.







Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Maeve Alterac à Hâkon von Ahlefeldt-Oldenbourg


-
Si les noms de ces deux jouteurs ne vous semblent pas inconnus, ce n'est pas un hasard: s'avancent face à vous, cher public, la fille de Flaiche et de Marie-Alice Alterac, pair de France et ancienne Première Secrétaire d'Etat.
Le seigneur Hâkon quant à lui se trouve être le neveu de Son Eminence Ingeburge Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg.
Souhaitons leur bonne chance à tous les deux, et que cette joute soit à la mesure du nom qu'ils portent.

Première Lance :
Encore peu habitués aux joutes, les deux jeunes gens s'élancent mais abaissent leur lance trop tard. Aucun d'eux ne touche son adversaire et les lances sont restées intactes.

Seconde lance:
Les chevaux font un écart au dernier moment, une fois encore, aucun des deux jouteurs ne touche son adversaire.

Troisième lance:
Ils s'élancent un peu plus lentement qu'auparavant, soucieux sans doute de se montrer précis afin de ne pas essuyer un nouvel échec.
Maeve rate son adversaire une fois encore. Hâkon quant à lui touche simplement la jeune fille sans briser sa lance, ce qui suffit néanmoins à la faire chuter.
La jeune dame se relève sans dommage.


Hâkon von Ahlefeldt-Oldenbourg est déclaré vainqueur de cette joute par chute de son adversaire.


_________________
Guidel
Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Max de Mazière à Romuald Mac Cornell


-
Un pair du Saint-Empire Germanique, comte de Belfort, affrontera au cour de cette joute le seigneur des lances d'Embrun, le Dauphinois Mac Cornell.



Première Lance :
Les deux jouteurs ne laissent aucune place à l'hésitation. Ils s'élancent, lance baissée et pointée sur leur adversaire respectif. Les deux lances se croisent avant de venir frapper les écus des deux cavaliers.
Dans une pluie d'éclats de bois, les deux lances se brisent et les deux jouteurs perdent équilibre avant de tomber au sol.
Vraissemblablement, tous deux sont indemnes et se relèvent sans mal.


Apportez-leur leurs épées, la joute va une fois encore s'achever au sol.

Les deux combattants se placent l'un face à l'autre. Mac Cornell a habilement manoeuvré en réalité, car il se sait fine lame, tout rompu qu'il est au maniement de l'épée au sein de son ost.
Le Dauphinois prend l'initiative, il frappe et touche son adversaire sans le blesser, une première fois.
Le Germain ne se laisse néanmoins pas démonter pour si peu, il frappe à son tour, mais son coup est rapidement paré.
Les deux jouteurs frappent à nouveau mais sans toucher quoi que ce soit, coup pour rien.
Mac Cornell s'avance alors un peu plus et tente un long enchaînement, frappant frénétiquement à la recherche d'une faille dans la défense du comte.
Par trois fois, son coup est paré avant qu'il ne parvienne à toucher une seconde fois son adversaire. Un nouveau coup porté par Mac Cornell est paré avant qu'il ne touche encore deux fois supplémentaires son adversaire.
Mac Cornell en est donc à 4 touches contre 0 et les deux bretteurs sont indemnes. L'arbitre met fin au duel.


Romuald Mac Cornell, seigneur de Cornillon-en-Trièves est déclaré vainqueur de cette joute par victoire au duel à l'épée.





Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Ptolémée, Seigneur de Cravant à Sindanarie Carsenac


-
Un autre vassal de Son Eminence Ingeburge se présente cette fois en lice, prêt à affronter l'écuyère de l'Ordre Royal de la Licorne, Sindanarie.
Les deux jouteurs ont peu d'expérience mais du courage à revendre. Qu'Aristote leur soit favorable.



Première Lance :
Ne cédant pas à la pression d'un tout premier tournoi, les deux jouteurs s'élancent tels des professionnels expérimentés. Ils semblent avoir tiré profit des joutes qui se sont déroulées précédemment pour ne pas reproduire les erreurs de leurs prédécesseurs.
Une fois encore, les lances se croisent avant d'atteindre les boucliers des deux jouteurs. Les lances se brisent alors dans une pluie de petit bois.
Cependant, la Licorneuse vacille un instant avant de vider ses étriers et de se retrouver allongée dans le sable de la lice. Elle ne semble toutefois pas blessée.



Ptolémée est déclaré vainqueur de cette joute par chute de son adversaire.






Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Uriel de Réaumont Kado'Ch à Dedelagratte, Seigneur de Meyzieu


-
Le Capitaine épiscopal de Trèves va affronter pour cette dernière joute éliminatoire le seigneur de la redoutable Garde Noire dauphinoise, désormais l'un des guerriers les plus redoutés en son duché.



Première Lance :
Les deux meneurs d'hommes s'élancent froidement au signal de l'arbitre, trahissant une longue expérience des combats, ils ne tremblent pas et leurs gestes sont précis.
Les deux lances se brisent sans grande surprise. Cependant, Dedelagratte perd l'équilibre un instant et finit par tomber. Il se relève sans blessure apparente.


Le seigneur Uriel est déclaré vainqueur de cette joute par chute de son adversaire!


Ce qui clos donc ce tour éliminatoire des joutes maritales de Vergy. Jouteurs, rentrez donc vous reposer en vos campements en attendant le tour suivant...

_________________
Sebbe
Tour éliminatoire... Sebbe allait affronter Asdrubael, le sort en avait décidé ainsi.

Caroote en palce, galop, choc... la routine jusque la... Bris, la encore rien d'etonnant, chute de l'adversaire... Puis sebbe se sentit vassiller et tomber.

Il prit son épée et le duel débutta. Cela faisait longtemps qu'il n'avait connu cet exercice, mais les enchainements et les passes ne s'oubliaient pas.

le temps parut si long et si court... on le déclara vainqueur, mais ila vait été touché a l'épaule. est ce que cela l'handicapera pour la suite?

Le Pair salua son adversaire pour ce beau duel, et prit la direction de sa tente.

_________________
Lady_antlia
Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Lady Antlia Kennedy à Mallory, Dame de St Martin des Champs


-



Lady Antlia Kennedy remporte le duel par 4 touches à 0. Elle est donc déclarée vainqueur de cet échange et se retrouve qualifiée pour les huitièmes de finale!




L'Etoile s'était préparée comme il lui avait appris, n'omettant pas cette fameuse charpie afin de se protéger des frottements de la cuirasse de métal sur son corps.
L'Ecuyer vérifiait chaque pièce, serrait, mais... pas aussi bien que lui. Et son esprit erra un moment alors qu'elle aurait du se concentrer pour ce tour.
Parée, hissée sur sa monture, elle s'avança sur la Lice et le reconnut. Ainsi, il arbitrait.
inspiration et oublier un instant; se concentrer pour ne pas commettre la faute.
Elle vient saluer l'arbitre en inclinant du chef, puis son adversaire qu'elle avait déjà croisée sur le terrain des combats... d'autres combats.
Inspiration, expiration encore lorsqu'elle prit place en bout de lice, , que l'on attacha solidement heaume et dernières pièces et que la lourde lance lui fut donnée.
Elle la plaqua d'un geste sur contre elle, verticale. Ses muscles se contractèrent et une tension pris naissance en tout son corps.
Sa monture piaffait d'impatience comme si Syrius n'attendait que cela: enfin décharger ce trop plein d'adrénaline.

Et le Baron de la Salle donna le signal. Elle serre ses genoux d'un mouvement vif, coup de talon, Syrius s'envole, sur.
Elle serre ses hanches, bloque le tout puis lentement mais geste calculé, elle abaisse sa lance vers son adversaire.
Mais sans doute trop d'impatience … les chevaux font un écart et les lances foncent dans le vide.
Retour en bout de lice, Syrius diminuant son allure, la Licorneuse remonte sa lance et la replaque contre elle.

Sa respiration se calme , elle se concentre à nouveau et son regard à travers l'ouverture du heaume se dirige vers le père de son fils: signal!
Et rebelotte, elle s'élance, les gestes sont surs mais l'épisode se répéta une fois, puis une deuxième fois.
La fatigue commençait à la gagner: porter la lance ainsi que l'armure n'était pas de tout repos et Syrius s'impatientait réellement, devenant nerveux.
Quatrième lance: il fallait que cela cesse, se termine! Ce n'était que le premier tour !
Alors elle serre les rennes, la lance, fait bloc avec sa monture et s'élance au signal de Guidel: l'impact!
Elle entend le bois qui se brise, ce craquement sinistre mais surtout la douleur de l'impact sur son armure. La lance n'a pas fait que glisser, elle l'a heurtée. Le choc la soulève et l'Errante est projetée au sol.

Antlia ouvre les yeux, respiration calme mais s'étonne un peu perdue : du bleu .. Ah oui le ciel !
On vient lui retirer son heaume, la redresser puis lui proposer une épée.

Ça continue.... Il faut continuer malgré les 4 lances. Et ce seront 4 passes qu'il faudra pour les départager. 4 passes où Antlia put juger de la ténacité de son adversaire d'un moment. Les regards noirs, les visages fermés, les coups, les efforts … Guidel les arrete enfin.
Antlia n'en peut plus, mais Guidel la déclare gagnante.
Alors l'Errante se tourne vers Mallory et pour lui rendre hommage, lève son épée devant elle, l'abaisse puis incline du tronc avec un doux sourire.
Contraste de la femme qui se bat et de celle de la vie de tous les jours. Son Ecuyer la débarrasse alors qu'elle se rend à la tente des Licorneux de certaines pièces de son armures.


Tu feras livrer en la tente de Dame Saint Martin des Champs une bouteille de génépi de ma part.


Elle sourit à l'Ecuyer, entra dans la tente où on se dépêcha de la libérer avant de s'écrouler sur sa couche en maudissant le manque d'exercice dont elle s'était rendue coupable ces derniers temps.
_________________
Valeria053
Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Korydwen de Marigny à Valeria Gambiani de Valrose


-
Deux baronnes s'affrontent sur la lice cette fois. Deux jouteuses expérimentées, de Gueules et d'Azur s'affrontent donc pour une place en huitième de finale. Que la meilleure gagne!

Première Lance :
Avec adresse et savoir-faire, les deux dames sont portées à vive allure par leur monture. Sans grande surprise, aucune d'elle ne rate sa cible, mais si Korydwen brise sa lance, Valeria se contente de toucher l'écu adverse. Toutes les deux demeurent bien assises sur leur selle.

Seconde lance:
C'est avec un peu plus d'assurance que Korydwen s'élance cette fois. Elle évite de justesse la lance de Valeria et vient briser la sienne sur l'écu de son opposante. Valeria Gambiani chute, assurant par là la victoire à l'Auvergnate.


Korydwen de Marigny est déclarée vainqueur de cette joute par chute de son adversaire.




Comme à son habitude Val s'etait préparé dans sa tente on l'avait aidé à enfiler son armure et à grimper sur son fidèle zgang, elle passa devant les Hours et salua les futurs mariés et la foule, elle prit place en bout de lice, éperonna sa monture et parti à vive allure, lance baissé, regard fixé sur l'écu de son adversaire, qu'elle ne connaissait point mais qu'il fallait respecter c'est en respectant et en ne sous estimant pas son adversaire que l'on apprend.. Le choc arriva la lance de son adversaire se brisa brutalement son son platron, val toucha aussi mais son coup avait été porté avec moins de force et elle ne se brisa point.
Au bout de la lice elle fit faire demi tour à son fidèle zgang respira un bon coup pour passer la douleur du premier choc, puis elle prit la seconde mance qu'on lui tendit et fila à nouveau lance baissée ver son adversaire, mais le premier coup lui avait coupé le souffle et val eu du mal à ajuster sa lance, elle rata sa cible alors que la baronne Korydwen brisa de nouveau sa lance se qui fit vaciller val qui chuta.
Elle se releva, puis alla saluer son adversaire.


Dame je vous remercie pour cette joute et vous souhaite bonne chance pour les tours suivants, je suis ravis d'avoir jouter contre une baronne issue du BA duché de mon cher beau frère.

Val salua et regagna sa tente
_________________
Argael
Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Argael Devirieux à Natale Adriano Dario d'Ibelin


-
Le Premier Secrétaire d'Etat affronte un ancien héraut. Devirieux aura-t-il le même succès qu'au dernier tournoi de Saint-Nectaire?

Première Lance :
Les lances s'abaissent, les chevaux partent au galop et... Les deux jouteurs touchent et brisent leur lance. Seul Natale s'en va rejoindre le sable de la lice.


Argael Devirieux est donc déclaré vainqueur par chute adverse et se qualifie pour les huitièmes de finale!



[Préparer une joute ou comment s’interroger sur la vie]

C’est dans une chapelle improvisée, plutôt reculée de l’animation ambiante et chaude que l’on vint prévenir « le fier ». Agenouillé, mains jointes, yeux clos, il était en prière, de ces prières profondes dans lesquelles, bien des choses étaient dites.

Gêné l’écuyer hésitait, il n’était point concevable d’interrompre une prière. Que faire alors, autrement que d’attendre. A son soulagement, le Vicomte se signa sans trop l’avoir mit dans l’embarra. Il n’eu que le temps de le voir passer sa manche sur le visage. La signification de ce geste ne lui apparu que quelques temps après lorsque arrivant à son niveau, il remarqua que son maître, Argael Devirieux avait les yeux rougis.

Il n’était point de son rang de questionner, mais le jeune homme plutôt dégourdis, bien que n’échangeant pas de propos savait la cause de son trouble. A vrai dire, cela était même enfantin à deviner pour quiconque pouvait connaître le Premier Secrétaire d’Etat.


Il est l’heure n’est t’il pas, qui donc aurais je l’honneur de rencontrer dit moi… Le Vicomte Natale d’Adriano Dario d'Ibelin. Hâtons nous il n’est guère convenable de faire attendre de la sorte…

Pourquoi un Licorneux n’était il avec ses frères et sœurs de l’ordre ? la question pouvait elle aussi se poser. A la vérité, son trouble était en petite partie du a des questionnements sur sa place à Ryes, et sa cohabitation fraternelle avec quelques personnes. Aurait il la force, lui le montagnard autre fois inébranlable de puissance, gagné par les années s’écoulant inexorablement ?

37 printemps, il avait 37 printemps, déjà la pilosité devenait par endroit plus claire, plus grisonnante. Combien n’avait il vécu en 37 printemps, bien plus que nombreuses personnes. Avait t’il seulement œuvré suffisamment, pourrait il partir avec le sentiment d’avoir tout réalisé pour ses convictions, ses proches….


Crefieu, que cette armure est lourde, chaque fois un peu plus, voici bien que je faiblis, la preuve est aussi éclatante ici, que l’armure est brillante. Je te félicite écuyer, tu as su lui rendre sa jeunesse, il m’appartient de lui faire honneur…

[En Lice contre un Monseigneur]

Regard vers le ciel azur annonçant avec la température clémente le printemps arrivant au galop. En son esprit s’imprima ces quelques mots d’un souvenir devenant brumeux.

Sois sans peur face à ton ennemi, sois courageux et loyal, prêche la vérité, protège les faibles et les démunis, tel est ton serment ...

Pourquoi penser cela maintenant, pourquoi en ce lieu, en cet instant. L’esprit vagabondant, explorant son être et ses souvenirs, une pensée à tout sauf à ce duel. Honteux qu’il était à se surprendre si peu respectueux de l’adversaire. Ses propres remords, ses propres conflits internes, n’avaient de raison d’être en cet instant.

Observant son adversaire avec attention lui permis de se reprendre, et d’enfin faire honneur à son adversaire de l’instant. L’expérience cette arme à double tranchant était pour lui, ne pas faire preuve de suffisance, respecter l’adversaire en toute circonstance, lui donner l’opposition qu’il mérite et auquel il peut prétendre…

Signal donné, chevaux s’élançant, à travers le heaume, étouffé par l’épaisseur de l’armure, on put entendre cependant.


DEVIRIEUXXXXXX

Les visées furent justes, et violente au point de briser les lances. Serrant les cuisses à en avoir mal il tint bon sur son destrier, tandis que tournant la tête il constata le contacte d’avec la terre de son adversaire. Faisant ralentir la monture, puis l’arrêtant, il se dirigea vers son adversaire non sans avoir été aidé pour descendre lui-même de cheval au préalable.

Relevant sa visière, il put de visuel constaté l’absence de stigmates de blessure du Vicomte. S’approchant, il salua l’infortuné.


Vicomte, si ces mots sont de coutume en une joute, je vous assure que vous rencontrer fut grand honneur. Mon armure gardera souvenir de vous et de votre lance. Je ne peux que vous enjoindre à poursuivre de la sorte les bonnes dispositions dont vous semblez être pourvu. J’espère avoir l’honneur de vous revoir, et que peut être la fortune vous sourira d’avantage. En attendant cet instant, je ne peux vous laisser partir sans quelques collations, j’ai avec moi deux choses accompagnant depuis toujours mon existence, du saucisson et du génépi, que j’aimerai vous voir partager avec moi.
_________________
Dedelagratte
Le Seigneur de Meyzieu, attendait son tour, beaucoup de jouteurs étaient venus, lui même reprenait les joutes après une longue période d'abstinence, par manque de temps, ou d'envie peut-être.

Quoi qu'il en soit, il était un peu rouillé, mais qu'importe, il fallait bien un début à tout.

C'est donc sur son destrier qu'il se présenta sur la lice, face à lui un certain Uriel de Réaumont Kadoc'h, un capitaine épiscopal apparemment, il ne le connaissait mais celui ci semblait en forme et expérimenté.

Alors que l'arbitre donne la depart de la premiere lance, DeDeLagartte partit au galop, il prépara son geste, le précisa puis brisa sa lance sur son adversaire, mais alors qu'il pensait les choses faites, le conseiller militaire perdit un petit instant l'équilibre, il n'en fallut pas moins pour être désarçonné, le Seigneur de Meyzieu tomba heureusement, sans mal, celui ci étant habitué à ce genre de chutes.

Voilà donc une joute qui se terminait bien rapidement pour DeDeLagratte mais il avait néanmoins participé et c'était là le principal, à coup sur qu'il serait présent aux prochaines, et ce de manière mieux préparée.
Sindanarie
Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Ptolémée, Seigneur de Cravant à Sindanarie Carsenac


-
Un autre vassal de Son Eminence Ingeburge se présente cette fois en lice, prêt à affronter l'écuyère de l'Ordre Royal de la Licorne, Sindanarie.
Les deux jouteurs ont peu d'expérience mais du courage à revendre. Qu'Aristote leur soit favorable.



Première Lance :
Ne cédant pas à la pression d'un tout premier tournoi, les deux jouteurs s'élancent tels des professionnels expérimentés. Ils semblent avoir tiré profit des joutes qui se sont déroulées précédemment pour ne pas reproduire les erreurs de leurs prédécesseurs.
Une fois encore, les lances se croisent avant d'atteindre les boucliers des deux jouteurs. Les lances se brisent alors dans une pluie de petit bois.
Cependant, la Licorneuse vacille un instant avant de vider ses étriers et de se retrouver allongée dans le sable de la lice. Elle ne semble toutefois pas blessée.



Ptolémée est déclaré vainqueur de cette joute par chute de son adversaire.



Harnachement. Armure. Bouclier. Lance. Monture. Concordant pour lui annoncer qu'elle était prête à affronter son adversaire, répondant au nom de Ptolémée, tous les ingrédients étaient réunis. Du moins, tous les ingrédients de sa première vie. A quelques lieues de là, peut-être plus près, sa deuxième vie palpitait, coeur tranquille et immortel. Départ du campement Licorne, au pas tranquille de la monture. Ce n'était pas la fine Vengeance qui la portait, non. C'était un destrier, un de ceux qui avaient contribué à faire la gloire des chevaliers. C'était à son tour d'entrer dans la carrière et soudain, le souffle court, le ventre noué d'angoisse, Sindanarie réprimait un tremblement d'appréhension. Personne avec qui le partager. Elle devait faire front seule. Et essayer de faire honneur à la Licorne, à ses amis, Frères et Soeurs, et à ceux qui n'étaient pas ou plus là.

[En avant donc...]

Elle était en selle. Elle était alourdie par toutes ces plaques de métal qui la protégeaient. Et face à elle, son premier adversaire s'alignait, dans ses premières joutes. Un soupir lui échappa, comprimant les épaisseurs de tissu qu'elle avait employées pour empêcher l'armure de trop frotter contre elle. Un sourire, cependant, en repensant aux derniers mots d'Elric (ndlr : l'intendant de son domaine de Viam), quand il avait appris qu'elle s'était inscrite à ces joutes : "Si y'en a un seul qui t'fais du mal, l'aura du souci à s'faire, j'te l'dis !" Trop protecteur, il l'était, sans nul doute. Comme un père. Après tout, il était le dernier qui savait tout de son enfance, le seul qui s'était vraiment occupé d'elle après la mort d'Eleuthère Carsenac et la dissolution des Lames Brisée.

Et il ne fallait pas démériter. Au signal, piquant des deux, la lance fermement calée entre son bras et son corps, le destrier non moins fermement tenu, Sindanarie eut l'impression de s'envoler, malgré son nouveau poids, vers quelque chose qu'elle ne connaissait absolument pas. Pas de cri pour elle, non, juste quelques mots formés sur ses lèvres, souvenir des mots de ralliement des Carsenac. Regardez votre fin... Même si elle ne savait pas de quelle fin il pouvait bien s'agir.

Tout défilait si vite et si lentement à la fois... Le destrier volait littéralement, déroutant de puissance, et celui de son adversaire se ruait vers eux. Et, soudain, l'impact avait été net, elle avait senti le choc de sa lance contre son adversaire remonter jusqu'à son épaule. Et, inversement, elle avait clairement ressenti l'impact de la lance de son adversaire contre son propre bouclier. Pluie d'éclats de bois autour des deux cavaliers qui se croisent. Souffle coupé par la violence de l'impact, malgré l'armure, malgré le bouclier, malgré tout. Odeurs omniprésentes du bois, du fer et des chevaux. Impression que tout allait bien, que tout était sous contrôle, que la première passe était une réussite, jusqu'à ce que la jeune femme sente un léger glissement, alors même qu'elle parvenait à inspirer une nouvelle goulée d'air. Et ce glissement ne pouvait pas être bon... Lentement, comme au ralenti, elle sentit ses pieds se déloger des étriers et son corps partir en arrière, entrainé de plus en plus vite par le poids de l'armure qui, d'une utile protection, devenait un pesant fardeau.

Et le sol rencontra son dos, brutalement, lui coupant une nouvelle fois le souffle. Un instant, la jeune femme perdit toute notion du temps, occupée à recouvrer ses esprits et à reprendre, tant qu'elle le pouvait, son souffle. Elle entendait le destrier revenir vers elle, au pas, apaisé. Quand il fut proche, au prix d'un effort dont elle ne se savait pas capable elle tendit la main vers lui et, se redressant tant bien que mal, finit par se retrouver sur ses pieds, bénissant Elric d'avoir pensé à une armure relativement légère, pas à une véritable armure de guerre. Aristote soit loué...

Sur un salut courtois à son adversaire, ôtant son casque pour sentir l'air venir chasser l'étouffante chaleur de l'intérieur de l'armure, Sindanarie Carsenac se retira, laissant le champ libre aux jouteurs suivants. Il était temps, pour elle, de se débarrasser, pour la journée du moins, de ses vêtements de métal, de retrouver des habits normaux et de revenir sur le bord de la lice admirer ses ainés et/ou les jouteurs plus expérimentés dans leurs combats.

_________________
Fauconnier
Todom... Todom... Todom...

Impression de moiteur sous le heaume. Impression de liquéfaction de tout son être. C'était sa première joute ; la plus emblématique s'il en était. Il se savait inexpérimenté ; il espérait néanmoins faire bonne figure ! Son adversaire était un illustre inconnu pour lui, qui ne connaissait à la Bourgogne que la Beaune de son oncle disparu. Il avait fait venir du Maine le harnois de joute qu'il avait mandé pour l'occasion, bien entendu noir du noir le plus complet : le noir des Fauconnier ; le noir bourguignon aussi, rendu à la mode à la cour de France par Jean sans Peur, un demi-siècle plus tôt. Une sorte d'hommage déguisé aussi à son adversaire du jour ; bien qu'entre le Comté Franc de Bourgogne et son Duché de Bourgogne, la différence puisse être minime. Le jeune homme ne savait pas si son chevalier s'était senti la motivation de se déplacer pour venir le voir jouter. Une chose était sûre : il se sentait en forme. Une grande moiteur le tenait, mais il se sentait bien. Sûr de lui. Il avait étudié attentivement les règles des joutes ; il s'était entrainé pour paraitre correct en joute, à défaut de paraitre bon. Il n'avait pas d'objectifs particuliers ; il espérait juste, intimement, pouvoir gagner un échange pour ne pas démériter. Aussi le boeuf bourguignon qui se trouvait face à lui en ferait-il un hachis parmentier, version Demolition man. Le temps était correct, lui aussi, à défaut d'optimal ; des nuages laissaient une faible lumière éclairer la lice, où se pressaient les badauds pour observer le passage des jouteurs. Le côté social et public des joutes l'angoissait ; car tout autant que par son maitre et les autres nobles... C'était bel et bien le public de Paris qui allait apprendre à le connaitre. Un grand soupir... La trompe sonne. Allons, jeune Faucon, VAS-Y !

La charge est vive. L'allure est effrénée. Le sable vole sous les sabots des destriers. Les souffles des bêtes forment un fond sonore à part entière au milieu des bruits des sabots et de la foule qui les encourage. Adrian se trouvait comme en un manga ; avec des lignes de couleur pour tout champ de vision. Et la faible visière de son bassinet lui laissait juste le loisir de voir son adversaire, qui approchait à une vitesse folle. Instinct de survie primaire : les leçons de joute reviennent ! Surtout, petit, n'accompagnes pas trop ton coup ; pour ne pas choir avec ton adversaire. Surtout, ne te raidis pas ; et surtout, SURTOUT, vise simplement l'épaule. Si l'épaule est atteinte, l'animal chérra...

L'instinct est envoûtant. Long, et évasif. Les lances se croisent. Les chevaux de même. Les bassinets se tournent. Adrian ne sait même pas ce que le bourguignon fiche avec sa lance que *ZBLARTCH !* Oui ! Sa lance s'est brisée ! Et à en croire l'absence de bruit en face, et de contact... L'autre l'a manqué ! OUI ! A-t-il chût ? Pas de bruit lourd sur la lice ; et il ne peut bien entendu pas se retourner ! La foule hurle-t-elle, l'acclamant ? Pas du tout. L'affaire n'est donc pas gagnée... Mais il mène ! Car une lance brisée est précieuse, pour la victoire... Joues défensif, petit. Joues défensif, et tu peux vaincre...

Les deux lances suivantes sont décevantes pour le public qui s'attend à de l'action virile et chevaleresque, mais satisfaisantes pour le jeune homme qui parvient à vaincre à l'italienne ; en défendant son pré carré et en esquivant les coups. Son valet et Rufus l'aident par la suite à enlever son heaume, et le félicitent de sa victoire jolie, à défaut d'être éclatante ; Adrian Fauconnier ne marquera probablement pas aujourd'hui l'histoire de Sainct-Antoine, mais au moins aura-t-il essayé ; et vaincu à la régulière ! A charge de revanche...

Peu revanchard, le jeune homme, une fois changé et lavé (donc bien quelques heures plus tard), revint à la lice, les cheveux au vent, le sourire aux lèvres de sa victoire. Notant un homme observant les joutes qui porte alors la même livrée que celui de son adversaire, il l'aborde ainsi, parvenant momentanément à vaincre sa timidité, l'apostrophant d'un :


- " Belle joute, Bourgogne. " Authentique, se voulant réellement admiratif ; mais eut-il chût dans la boue, ou eut-il fait la joute la plus ennuyeuse du monde, qu'il n'eut pas beaucoup changé son discours...
_________________
Natale
Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Argael Devirieux à Natale Adriano Dario d'Ibelin


-
Le Premier Secrétaire d'Etat affronte un ancien héraut. Devirieux aura-t-il le même succès qu'au dernier tournoi de Saint-Nectaire?

Première Lance :
Les lances s'abaissent, les chevaux partent au galop et... Les deux jouteurs touchent et brisent leur lance. Seul Natale s'en va rejoindre le sable de la lice.


Argael Devirieux est donc déclaré vainqueur par chute adverse et se qualifie pour les huitièmes de finale!



Lice, lance, lame, âme.

L’Aigle et sa futur épouse avaient bon goût d’organiser tel tournois pour leurs épousailles.
Ce n’est point le fougueux occitan qui irait à les contrarier sur ce sujet, comptant bien leur faire honneur présentement.

Lui ?
Pourtant il n’avait encore que peu d’expérience, un ou deux tournois jusque là : un mariage en Dauphiné et puis la Saint-Michel bien entendu.
Un Chroniqueur aurait pu écrire que si les exploits sportifs de l’encore jeune vicomte de Rabat le laissaient à chaque fois blessé ou mordant la poussière, il gagnait petit en expérience et se faisait un point d’honneur à participer dès que cela lui était possible.
Ho ! Il avait aussi ses champions et là pour tout dire il restait impressionné par la pointure à qui il devrait faire face.

A l’heure de l’annonce du premier tour opposant les deux Ducs, le vicomte flatta l’encolure de son destrier, lui seul pouvait ressentir l’anxiété de son cavalier et lui seul pouvait l’apaiser, un peu.
Vêtements rembourrés, cote de maille, armure et large mantel à ses couleurs.
On annonça alors la fin des premiers heurts.

Que dire sinon que c’est au moment où l’anxiété devint si forte que curieusement on se sublime dans un niveau particulier de sérénité.
La respiration devint moins bruyante dans la carapace, l’esprit devint plus clair, déterminé.

On ouvrit alors les stalles et, des deux côtés de la lice, les jouteurs se firent enfin face dans le soleil matinal et sous le regard et les acclamations de la foule.

Le temps de jeter une œillade à son écuyer qui lui souhaita bonne chance, puis de redresser le buste… la concentration, le silence imprégnait son corps et son être qui se trouvait tel un monolithe au milieu des turpitudes d’un torrent. Il n’y avait plus que le bruit du pouls pour égrener les secondes.
Bref instant où l’on resserre les rennes et où la monture à l’œil écarquillé semble faire une légère marche arrière, d’un pas, comme pour mieux s’élancer.
On abaisse les fanions et….

Les sabots soulevèrent alors le sable de la lice, les montures fonçant au galop –toujours ne faire qu’un avec son cheval, toujours ! – Les lances pointèrent légèrement à l’horizontal, déjà rien que stabiliser la position et viser juste, fort et bien, relevait du mérite.
La lance de gueules et d’or frappa, choc lourd et décisif, le bois déchiqueté s’éparpilla sur la lice. Lui-même affronta l’assaut de l’adversaire et dû subir la charge du champion de Saint-Nectaire.
Coup porté qui le désarçonna.

Le flamboyant vicomte tomba à terre, point encore sonné pourtant, le gantelet referma le poing rageur qui s’abattit sur le sable de la lice.

Rhaaa !
Il s’en voulait à lui-même plus qu’à tout autre en fait. De dépit, toujours caparaçonné dans son heaume et son armure il prit un petit temps, sur le dos, tête au sol, pour faire le point et retrouvé son humeur.
Un jour ! Un jour il pourrait l’égaler.

Il enleva alors totalement le heaume lorsqu’il vit s’approcher son adversaire qui vint l’aider à se relever. Le laissant commencer il reprit alors :

Je pense que question d’honneur les sentiments sont partagés Sire et la défaite n’est rien comparée au plaisir d’avoir jouté avec vous.
Le temps de finir de se redresser.
J’admets et demande encore à suivre des courts pour atteindre votre niveau. Je ne sais si la prochaine fois sera plus souriante mais j’aspire au moins à pouvoir vous égaler.
… Ma foy, une collation sera la bienvenue et un honneur que d’en être votre invité !

On regagna alors les stalles pour retrouver l’atmosphère du campement.
_________________
Dans la folie et dans le sang !
Vicomte, Seigneur
Mallory
Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Lady Antlia Kennedy à Mallory, Dame de St Martin des Champs


-



Lady Antlia Kennedy remporte le duel par 4 touches à 0. Elle est donc déclarée vainqueur de cet échange et se retrouve qualifiée pour les huitièmes de finale!



Mallory entendant prononcer son nom, s'avança sur le terrain de joute et se mit en position d'attente avec son Escuyer. La baronne dauphinoise se présenta à son tour après avoir salué l'arbitre de la rencontre.

Les deux jouteuses étaient à présent en place, elles se tenaient noblement sur leur monture, dans l'attente du signal. C’était la fin de l’après midi et on pouvait voir le début du couché de soleil ! Sous les rayons orangés, elles se foncèrent l’un sur l’autre tout en merveille.

Les chevaux s'élancèrent, dans la traditionnelle gerbe de poussière. Les cuirasses réfléchissent le soleil, la lice elle-même semble faite de lumière, contrastant avec les nuages noirs de ce ciel de janvier.

La première rencontre ne donna rien, aucune touche ni d'un côté ni de l'autre.

Nouveau signal, Mallory, s'élança, fixant son adversaire, concentrée sur ses gestes mais encore une fois les lances n'atteignirent pas leur cible. Même chose lors de la troisième lance.

Les deux anciens Capitaines se remirent en position pour la quatrième fois et partirent à toute allure brandissant fermement leur lance et cette fois, les deux les deux cavalières réussirent à briser leur lance.
On entendit un gros« bam » !
Elles venaient de tomber de leur cheval toutes les deux, certainement sous le coup de la fatigue qui commençait à se faire sentir.

Des valets donnèrent les épées, et les deux joueuses commencèrent le duel après s’être saluer comme il se devait. Elles se regardèrent en position de combat, laissant le temps faire l’affaire. L’un et l’autre voulaient savoir le coup avec lequel son adversaire allait frapper. Les épées se croisèrent, le bruit du choc du fer raisonnait dans les estrades, mais Lady Antlia maîtrisa le combat, et frappa trois fois son adversaire, sans que Mallory ne puisse l'éviter.

Reprenant souffle, Mallory félicita la gagnante et regagna rapidement sa tente, déçue par sa prestation.

_________________
Theudbald
Guidel a écrit:

Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Theudbald de Malhuys affronte Adrian Fauconnier de Riddermark


-
Encore un héraut, "Bourgogne" cette fois se retrouve sur la lice face au fils de feu le terrible Bralic Fauconnier, chevalier de la Licorne parmi les plus redoutables.

Première Lance :
Engagés dans un galop éfréné dès le signal de l'arbitre, les deux jouteurs, bien que peu expérimentés, montrent un courage hors du commun.
Si Theudbald rate son adversaire d'un cheveux, Adrian quant à lui brise sa lance sur l'écu du Bourguignon, sans toutefois parvenir à le faire tomber.

Seconde lance:
C'est un coup pour rien! Après s'être élancés tout aussi volontairement que lors de la première passe, aucun des jouteurs n'atteint sa cible, et leurs lances sont intactes à leur arrivée en bout de lice.

Troisième lance:
Décisive s'il en est, cette lance déterminera qui des deux jouteurs ira en huitième de finale. Les deux combattants galoppent l'un vers l'autre, portés par leurs puissants destriers et se ratent une fois encore.




Adrian Fauconnier de Riddermark est déclaré vainqueur de cette joute par une lance brisée contre 0!





Son écuyer lui fit signe. Voici l'heure venue pour l'Irancyçois d'entrer en lice. Il talonna son destrier et avança sur la piste, fit deux tours de terrain au trot pour prendre en main la monture qu'il avait constatée rétive. C'était pourtant la meilleure qu'il ait pu trouver en Irancy.
Première joute, première expérience. Il verrait bien ce qu'il devra obtenir pour les prochaines joutes.

Appel du héraut et nouveau signe de l'écuyer. Il vint positionner sa monture à l'extrémité de la lice. Il vérifia mentalement la mise de ses sangles, remonta la bavière du gorgerin et baissa le mézail de sa salade et le verrouilla. Un casque pourvu d'une haute arète sur le dessus, à la bourguignonne, pas vraiment conçu pour le tournoiement, mais fait sur mesure et des plus confortables. L'on vint lui placer une lance en dextre. Il assura sa prise sur l'écu en senestre.

Et c'est parti.

Le cheval fut lancé au galop. Il baissa sa lance sans empressement, tachant de viser avec sang-froid, avant de détourner légèrement la tête vers la droite.
Le bois éclata contre son propre écu, mais il ne ressentit aucune vibration dans son bras droit. Il n'avait pas touché ! Damnation ! Le destrier n'avait-il pas fait un pas de côté à l'instant critique ?

Il ne parvint pas à toucher quoi que ce soit dans les deux autres passes. Une joute peu coûteuse en bois, en somme.

Theudbald releva le mézail et haussa les épaules à la vue de son écuyer. Tant pis. Il ferait sans doute mieux la prochaine fois. Car il venait d'en prendre la décision : il y aurait une prochaine fois.

Plus tard, assis sur un gradin de planches de hêtre, armure retirée, séchant sous le timide soleil de ce début de printemps, il observait la technique des compétiteurs suivants. Son adversaire vint le rencontrer.


- " Belle joute, Bourgogne. "

Adrian Fauconnier de Riddermark, je présume. Enchanté ! Mais non, ce ne fut pas une belle joute. Vous avez rayé mon écu ! lança-t-il, goguenard.
Il reprit plus sérieusement :
Ma carne que certains nomment "destrier" a la fâcheuse manie de faire un pas de côté juste avant le choc. Vous avez du vous en apercevoir. Le canasson finira au trait et je vais acheter une monture digne de paraître en lice, en Comté, le plus tôt possible.
Je vous propose un godet d'auxerrois ?
demanda-t-il en tendant au vicomte un gobelet de terre cuite et une cruche de même, emplie à moitié de vin rouge.
_________________
Ptolemee
Citation:
Joute maritales de Elianor de Vergy et de Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Tour préliminaire, opposant Ptolémée, Seigneur de Cravant à Sindanarie Carsenac


-
Un autre vassal de Son Eminence Ingeburge se présente cette fois en lice, prêt à affronter l'écuyère de l'Ordre Royal de la Licorne, Sindanarie.
Les deux jouteurs ont peu d'expérience mais du courage à revendre. Qu'Aristote leur soit favorable.



Première Lance :
Ne cédant pas à la pression d'un tout premier tournoi, les deux jouteurs s'élancent tels des professionnels expérimentés. Ils semblent avoir tiré profit des joutes qui se sont déroulées précédemment pour ne pas reproduire les erreurs de leurs prédécesseurs.
Une fois encore, les lances se croisent avant d'atteindre les boucliers des deux jouteurs. Les lances se brisent alors dans une pluie de petit bois.
Cependant, la Licorneuse vacille un instant avant de vider ses étriers et de se retrouver allongée dans le sable de la lice. Elle ne semble toutefois pas blessée.



Ptolémée est déclaré vainqueur de cette joute par chute de son adversaire.



Ah ! comme il était beau le Ptolémée sur son destrier ! Le soleil frappant sa sublime barbichette dorée avec éclat était tout à son avantage. Peut-être aurait-elle été la meilleure des armes contre son adversaire, une femme qui plus est, en la charmant jusqu'à ce que l'amour la rende complètement aveugle. Néanmoins, ne voulant prendre le risque de se faire abîmer ce qu'il avait de plus précieux par de vils éclats de bois, il enfonça sa tête à l'intérieur de son casque et rabattit la visière. Il n'avait rien contre le fait que son adversaire soit une femme. Au contraire, il aimait bien constater qu'il en existait des plus téméraires.

Lorsque sa suzeraine lui exhiba l'existence de cette joute, il accepta sans plus tarder malgré l'absence totale d'expérience en le domaine. Homme militaire, de guerre et d'action, ce n'était qu'une autre occasion de se faire remarquer et d'afficher tous les mérites de sa barbichette. Il ne pouvait pas non plus laisser son voisin de fief, Irancy, participer à ce tournoi sans qu'il en fasse autant. Pas après les injures à propos de son mirifique rempart .. Si seulement il pouvait tenir quelques duels afin qu'il soit son adversaire et ainsi lui faire manger de la bonne poussière. Pendant les quelques instants qui le séparaient du début de la première manche, le Bourguignon tenta de trouver un beau cri qui rendrait hommage à ses récentes terres, Cravant. Et surtout, il fallait quelque chose pour assurer la réputation de son magnifique rempart pour que tous constatent l’absolue vérité de l'imprenabilité Cravant. Mais comme la joute débutait et que rien ne vint à son esprit, sauf quelques cris mais que trop grivois, il resta silencieux, rassemblant toutes ces idées vers son adversaire. Le signal donné, il fonça déterminé et confiant, la lance bien droite vers son opposée, analysant la situation bien minutieusement. Il se rendit cependant compte que l'impact est très rapide, costaude, et que la marche de manœuvre est petite. Elle l'avait touché, et lui se sentit pousser vers l'arrière, ses yeux ne voyant plus que le ciel pendant un instant. Néanmoins, il lutta contre la force du coup et réussi finalement à se ramener, évitant ainsi la chute. Si elle l'avait touché, c'était également son cas. Il le savait. Néanmoins, ce n'est que lorsqu'il releva sa visière et se permit de regarder la concurrente qu'il comprit qu'il avait fait plus que la toucher. Il l'avait fait tomber, et se montrait ainsi victorieux.

Un sourire se dessina dès lors sur ses lèvres, retirant son heaume comme pour faire voir à sa barbichette le dénouement du duel. Il s'inclina afin de saluer respectueusement sa première adversaire et abandonna le terrain afin de laisser les autres participants s'affronter. Cela avait été rapide comme victoire et il en était fier. Ce n'était toutefois pas nécessairement une bonne chose, car il en avait moins appris ainsi.
Fauconnier
Le Vicomte avait choisi une vêture plus appropriée à l'observation des joutes et qui convenait mieux à son rang que les habits sobres qu'il portait aux côtés de son chevalier la plupart du temps. Car il était particulier dans sa situation présente, où il était l'écuyer du Capitaine des Licornes, dont les goûts vestimentaires étaient d'une frugalité et d'une rigueur forcenée, de ne pouvoir arborer des signes extérieurs de richesse indiquant son rang : il est toujours malvenu pour les serviteurs de paraitre plus beaux et plus riches que les maitres. Il arborait donc une cotte d'arme de couleur noire, son blason ressortant sur le tout, Tumnufengh à la ceinture. Ses cheveux lavés pendaient en fils plats sur son visage, ne dissimulant que peu les charbons qui lui servaient d'yeux qui scrutaient les jouteurs, attentifs aux fautes, aux blasons, aux adversaires. Une cape bleu roy, arborant le blason de Vergy barré de la barre de bâtardise, était sur le tout. Cape aux couleurs de son Chevalier : Cerridween de Vergy.

Il s'approcha de Theudbald, et s'adossa à la rambarde à sa suite.


- " Adrian Fauconnier de Riddermark, je présume. Enchanté ! "

Le jeune homme taciturne sourit alors. Au fait des habitudes de cour et des us et coutumes des langages de nobles, il était au fait de la bienséance et de la politesse. Les leçons du Prince de Condé et de son héritier avaient portées leurs fruits. Il répondit alors, sur le même ton badin et goguenard qui avait été employé pour lui parler :

- " De même ! "

- " Mais non, ce ne fut pas une belle joute. Vous avez rayé mon écu ! "

- " Capediou ! Au moins, nous n'aurons pas à nous en refaire confectionner : ce sera toujours cela de pris ! "

" Ma carne que certains nomment "destrier" a la fâcheuse manie de faire un pas de côté juste avant le choc. Vous avez du vous en apercevoir. Le canasson finira au trait et je vais acheter une monture digne de paraître en lice, en Comté, le plus tôt possible. "

- " Ma foi, si vous l'achetâtes en Charolais, il est fort probable que l'on vous ait refilé quelque boeuf décornu, pour mieux soutirer vos clicailles ! Pour les bêtes comtoises, je vous les déconseille : elles sont comme les femmes : fort poilues, et plus proches de l'ours que de la compagne fidèle ! "

- " Je vous propose un godet d'auxerrois ? "

Il observe alors le gobelet, avant que d'accepter et de prendre.

- " Déconcentrer avant la prochaine joute est fort traitre ! Mais on ne recule jamais devant la distraction. "

Et le jeune Vicomte de se verser un godet, avant que de rendre à son propriétaire ce qui lui appartient de droit. Bordel ! Pour une première joute, c'était déjà pas si mal.
_________________
Aleanore
Elle s’est fait indiquer les tribunes, l’Etincelle, n’y connaissant rien en matières de joutes si ce n’est, que cela peut être dangereux dans certains cas pour les jouteurs, un instant, elle se prend à espérer que Maeve renoncera à jouter de peur qu’elle ne se blesse, elle aussi, mais une Alterac ne revient pas sur sa parole, et Maeve joutera, pas besoin non plus de revenir là-dessus, c’est donc une Aléanore anxieuse qui s’assied dans les tribunes, Clarisse à ses côtés, portant Fiora, tandis que sa jeune maitresse emmêle et démêle le foulard de lin rouge finement bordé d’hermine qu’elle devra accrocher au bout de la lance de sa sœur cadette.

Les noisettes fouillent l’assemblée, espérant y découvrir des visages connus quand soudain, l’un des noms prononcés lui est familier. Fauconnier. Un instant, les pensées nébuleuses de la jeune fille oublie sa sœur, les risques des joutes et tout ce qui l’entoure pour ne plus se focaliser que sur ce jeune vicomte qui vient de gagner d’après ce qu’on murmure à côté, elle n’applaudira pas, ne criera pas sa fierté, et pourtant le sourire épanoui sur les lèvres qui ne s’adresse qu’à lui, montre toute la fierté qu’elle ressent en cet instant. Un instant avant d’entendre qu’on appelle les autres jouteurs, et que ce sera bientôt le tour de sa sœur, le regard de la jeune fille se tourne vers les tentes où elle aperçoit l’étendard familial qui n’y était pas à son arrivée, amenant une conclusion dans l’esprit d’Aléanore : Maman est là, donc Maeve ne peut pas perdre, et les noisettes de fouiller la foule pour trouver sa mère.

_________________
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)