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Mariage d'Anne de Culan et d'Homme des Bois

Wilgeforte
Wilgeforte répéta l'opération et tendit une alliance à HdB.

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Marie Alice
Marie ne bougeait pas, répétant les prières et écoutant les échanges de voeux, chaque mot avait son importance et son poids. Elle s'était mariée par amour, avait eu des doutes parfois, des moments d'abattements aussi tout autant que de fuites... Mais toujours ils s'étaient retrouvés. Chaque mariage était différent. Chaque vie l'était. Elle souhaitait à Anne que la sienne soit heureuse. Quelle que soit la raison de cette union parce que si visiblement respect il y avait, amour non. Aucun regard ni geste qui puissent indiquer cela.

Un non prononcé au mauvais moment lui fit tourner la tête pour voir la tante de l'épousée, la main accrochée à quelque chose autour de son cou. Froncements de sourcils avant de se tourner à nouveau vers le coeur de la chapelle pour voir les échanges d'anneaux. Bientôt ce serait finie et les félicitations seraient de rigueur.

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homme_des_bois
Cercles sans début ni fin, ils seront vos protecteurs et le lien qui vous unira de corps et d’âmes. Ces anneaux sont le signe de votre alliance mutuelle et avec Dieu

C'est Anne qui, la première, se voit offrir l'alliance qu'elle va lui passer au doigt. Il doit l'aider. Ses gros doigts, dont on moquait la maladresse, autrefois, à l'époque où il fréquentait encore les tavernes, lui jouent ce dernier tour. Mais quel bonheur de garder dans sa grosse paluche la petite main d'Anne, qui s'y attarde et semble s'y sentir bien.

Il renonce à la caresse pour accomplir le dernier acte du rituel. La seconde alliance glisse autour de l'annulaire d'Anne. En un geste d'immense fierté, HdB passe un bras autour des épaules de ... sa femme ! et se retourne avec elle vers l'assistance.
Wilgeforte
Wilgeforte prononça non sans un certain plaisir les paroles mythiques :

Par les pouvoirs qui me sont conférés, par l’autorité du Tout-Puissant et avec la bénédiction du Ciel, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage.

Puis, se tournant vers Hdb : Vous pouvez embrasser la mariée.

Les orgues commencèrent alors à jouer l'alléluia.

Edit > Ginorme coquille

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Walan
Avec un regard qui ne laissait aucun doute quant au sort qui serait réservé à un impromptu disant non au mauvais moment, Walan avait observé l'assemblée à la suite de la question tonitruante de Wilgeforte.
Satisfait -et n'ayant visiblement pas entendu la légère exclamation de la dame de Thauvenay-, Sans Repos reporta son attention sur la suite de la cérémonie et l'échange des vœux et des anneaux. Détournant le regard malgré lui tandis que chacun des deux époux passait la bague au doigt de l'autre, il se retrouva à observer Marie Alice, puis vers les orgues de la cathédrale tandis qu'il se mettait à résonner dans tout l'édifice.
Anne de Culan
Mariée... Elle était mariée.

Par les pouvoirs qui me sont conférés, par l’autorité du Tout-Puissant et avec la bénédiction du Ciel, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage.

Confusément, elle s'était dit qu'à l'instant où ces mots seraient prononcés elle se sentirait soudain plus grande, meilleure, plus belle. Il n'en était rien. Elle était seulement terriblement intimidée. Le bras de HdB pesait sur ses épaules Il l'avait placée face aux témoins et aux invités. Anne n'osait en regarder aucun. Comme à l'instant d'une naissance ou d'une mort, chaque assistant se trouvait là confronté à sa propre vie, à ses propres espérances, réalisées ou non. Une étape, une simple étape. Il y en aurait d'autres.

Vous pouvez embrasser la mariée.


Nouvelle étape, justement. Un contact, pour la première fois de son existence, avec d'autres lèvres, qu'elle attendit avec un mélange d'intense curiosité et d'appréhension.
homme_des_bois
Il est allé un peu trop vite. Tout à sa fierté d'etre l'époux de la jeune Anne de Culan, il n'a pas attendu la prononciation de la formule rituelle. C'est le dos tourné à la mère Wilgerforte qu'il l''entend.

Vous pouvez embrasser la mariée.

Il sent Anne se raidir contre lui. Il a le droit de l'embrasser, il ne va pas s'en priver. Mais pas ici, pas tout de suite. Il se contente d'un effleurement, juste au coin des lèvres, pour ne pas effaroucher sa jeune épouse. Il se sent plus maladroit que jamais. Des deux, c'est peut etre lui le plus jeune.

Encore penché vers elle, si petite à coté de lui, il murmure à son oreille :


M'amie, nous allons bien nous aimer.
Wilgeforte
Citation:


    Certificat de mariage


    Nous, Wilgeforte de Torretta-Granitola, héritière des terres de Campobello di Mazara, vicaire diocésaine et paroissiale de Vienne, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,


    Affirmons que
    Homme des Bois et Anne-Blanche de Culan se sont unis devant le Très-Haut par notre truchement ce 2 avril 1458 en l’église de Vienne.


    Ad Majorem Dei Gloriam

    Donné à Vienne le deuxième jour du mois d’avril de l’an d’Horace MCDLVII, sous le pontificat de Sa Sainteté Eugène V.







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Terwagne
Ce regard... Jamais elle ne l'oublierait!

Un regard comme une mise à nu.
Un regard où il lui sembla soudain percevoir une douleur au moins égale à la sienne.
Un regard où se mêlaient tellement de sentiments qu'il lui aurait été impossible de les dénombrer.

Un regard... Une âme...

Union profonde et éphémère entre lui et elle, où tant de choses furent dites sans besoin de mots, et à laquelle elle aurait voulu s'accrocher encore et encore pour s'empêcher de sombrer dans la folie où elle craignait de plus en plus que le chagrin l'entraîne un jour.

Qui était-il réellement?
Pourquoi était-ce avec lui qu'elle s'était sentie capable d'affronter ses craintes aujourd'hui?

Les réponses à ces questions, elle ne les trouverait sans doute jamais - et était-ce réellement important au fond? -mais là, soudain, elle sut que s'il était bien une personne au monde envers qui elle s'en voulait d'être si souvent sur la défensive c'était lui.

Retirant lentement sa main de sa gorge, elle la glissa dans la sienne, tout en baissant le regard, avec une attitude semblable à celle d'une enfant demandant pardon d'avoir voulu s'enfuir à celui qui était là pour veiller sur elle.


Je... Pardonnez-moi...
J'en ai besoin encore un peu, de ce collier.
Mais j'ai aussi, et surtout, besoin de vous et de votre présence...


Elle n'osa plus ensuite relever les yeux vers lui, se sentant soudain plus que nue face à lui.


Vous pouvez embrasser la mariée.

Ces mots prononcés par le prélat la ramenèrent à la cérémonie qui s'achevait. Cette cérémonie unissant pour la vie sa nièce et celui dont elle était la vassale.

Quittant enfin le sol, son regard se porta vers leur deux silhouettes aimées, tandis qu'une larme y naissait... Puissent-ils être heureux comme ils le méritaient!
nefer
Nef regardait Anne au moment où celle ci prononçait ses vœux. Puisse t'elle être heureuse et que son mari prenne soin d'elle. Nef lui sourit lorsque son regard se posa sur elle

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Blanche_Anne
Un sourire de circonstance passa sur les lèvres de Blanche.
Voilà une bonne chose de faite : sa sœur était pieusement mariée.

À son tour, à présent…
Se marierait-elle avec le Très-Haut ? Choisirait-elle de renoncer à sa vie de religieuse ?

Au fond d’elle, la petite Blanche connaissait bien la réponse.
La Foi ne lui était jamais venue comme Elle était venue aux autres. Jamais vraiment…
Elle raisonnait trop, conjecturait trop, méditait trop. Les autres priaient, imploraient, expiaient.

Coup d’œil à droite. Depuis quelques minutes, sa tante semblait agitée de troubles qui laissaient la jeune fille perplexe. Elle ne saisissait pas bien le drame se déroulant à ses côtés, n’entendant que très partiellement ce qui se disait.

Néanmoins, elle perçût bien le regard embué de sa voisine, à la fin de la cérémonie, et son empathie naturelle l’amena à poser doucement une main sur le bras de sa tante, et à lui chuchoter d’une voix aussi gaie que possible :


« Venez ma Tante, allons féliciter notre sœur et nièce, voulez-vous ? Et puis hâtons-nous de sortir d’ici. Il fait un peu humide, dans cette église, ne trouvez-vous point ? »

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Kernos
Elle baissa les yeux, pardon ou bien rejet? Sa main vint se glisser dans la sienne, rendue rugueuse par le métier des armes... une main qui avait connu les travaux aux champs, une main qui avait caressé et aimé la peau délicate d'une femme... une main encore ferme, et qui avait vécu, qui avait donné la vie mais aussi la mort, qui se resserra sur celle de la Demoiselle de Thauvenay. Il avait sa réponse, que quelques murmures vinrent confirmer.

Je... Pardonnez-moi...
J'en ai besoin encore un peu, de ce collier.
Mais j'ai aussi, et surtout, besoin de vous et de votre présence...


Un sourire étira les lèvres du Seigneur de Glandage, et pendant que les deux fiancés se disaient oui et s'embrassaient devant l'officiante et les invités, Kernos murmura à sa voisine d'une voix douce.

Il n'y a pas besoin de pardon, puisque vous ne m'avez pas offensé. Quant à ma présence, je suis bel et bien là, aussi longtemps que vous le désirez.

Il regarda son profil se redresser pour se porter vers l'autel, remarquant les larmes naissantes aux coins de ses yeux... peut être aurait-elle à nouveau besoin du mouchoir qu'elle venait de lui rendre? Mais déjà, la jeune fille, aux traits identiques à ceux de la marié, se penchait vers la Dame de Thauvenay... Oui, féliciter les époux, leur porter leurs voeux de prospérité et de bonheur futurs. Ils pourraient ensuite retrouver le refuge des montagnes: Briançon nouvelle terre d'exil et de paix? Peut être bien.

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Terwagne
Une main se posant sur son bras, légère comme l'aurait été celle de Maryan, et quelques mots murmurés d'un ton entrainant où l'on retrouvait quelques intonations de Valatar... Ce fut ainsi que Blanche établit le contact entre elles deux, pile au moment où Terwagne avait sans doute le plus besoin qu'on la sorte de ses pensées. Et puis, elle avait dit "Ma tante", tout comme Anne le faisait, et ce malgré l'absence de lien sanguin.

Se tournant vers la demoiselle, elle lui adressa un sourire rempli de gratitude muette, et se leva en sa compagnie.


Vous avez raison, il est temps de féliciter votre soeur et votre...

Moment d'hésitation. Devait-elle dire "votre oncle" ou plutôt "votre beau-frère" à présent? Elle trancha pour..

Aucun des deux!


Et le Baron d'Aupic.

Mais avant cela, permettez que je vous présente Messire de Rouvray, qui fut ambassadeur en Berry par le passé.


L'invitant d'un regard à se joindre à elles deux, elle s'apprêta à aller à la rencontre des "jeunes" époux.
Blanche_Anne
L’on se leva pour aller porter les félicitations aux épousés. Présentations furent faites entre le noble Kernos et la jeune Blanche, que cette dernière ponctua par une belle révérence.

« Messire de Rouvray, c’est un plaisir.
J’ose espérer que vos années passées à l’ambassade berrichonne n’ont point gâté vos opinions quant à mon Berry natal. Mais hélas ! Pourrait-on vous en vouloir si tel était le cas ?
Car je gage que vous avez fait « l’heureuse » connaissance de mon grand-oncle Le Poilu et de ses "charmants" acolytes ? »


Coup d’œil complice avec sa tante qui, Blanche le savait, avait également subit la présence de Sa Pilosité bien plus qu’elle ne l’aurait voulu.
Tout en bavardant, la jeune novice, livre d’heures encore en main, entraîna ses interlocuteurs au devant de l’autel où se trouvaient encore les mariés.

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Anne de Culan
Un effleurement, à la limite de sa joue, de lèvres plus douces qu'elle n'aurait cru ; un chuchotement à son oreille :

M'amie, nous allons bien nous aimer.


Anne glissa un timide coup d'œil à son époux, s'autorisa un sourire non moins timide. Elle fut incapable de répondre au léger baiser. Mais un élan qui ne laissa pas de la surprendre la poussa à se blottir contre HdB, comme pour cacher contre la large épaule un émoi qu'elle ne comprenait pas.
Pour reprendre pied avec le connu, elle chercha de nouveau le regard des assistants.
Dame Nefer lui souriait, Anne eut un clignement de paupières gêné. Il avait de l'importance pour elle, ce sourire d'une dame, mère de deux enfants, qui n'avait pas craint de lui avouer son incompréhension, face à ce mariage de raison, mais n'en était pas moins heureuse pour elle, et respectait son choix.
Les yeux de Tante Terwagne étaient humides. Anne s'avisa soudain que ce lien de sang inexistant entre elles étaient désormais remplacé par un autre, bien réel et ô combien solide : la Dame de Thauvenay devenait sa vassale.
Messire Walan contemplait ... les orgues ? Anne ignorait qu'il eût pour cet instrument une tendresse particulière. Les orgues à travers Dame Marie-Alice ? Non : plutôt la dame elle-même, qui semblait rêver.

Blanche s'approcha, entraînant Terwagne et Messire Kernos.


... et ses charmants acolytes ?

De qui donc parlait-elle ? Elle paraissait si heureuse d'être là, son ton était si enjoué, que malgré la robe de novice et le livre d'heures fermement tenu, Anne eut l'intuition que sa sœur faisait retour au siècle. Son visage s'illumina. Sans doute l'assistance, Mère Wilgeforte en tête, s'imaginerait-elle lire sur ses traits la joie que ressent, paraît-il toute jeune mariée. Il ne s'agissait que du bonheur, trop peu souvent éprouvé depuis la séparation imposée par Mère, de se sentir à nouveau pleinement elle-même.
Ce sentiment de complétude l'arracha à l'étreinte de HdB, et elle tendit les deux mains vers Blanche.
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