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Mariage d'Anne de Culan et d'Homme des Bois

Marie Alice
Echange d'anneaux fait, baiser donné, voici que le mariage était scellé devant les hommes et le Très Haut. Anne avait bien grandit tout comme sa soeur qu'elle ne connaissait guère. Le temps passait, filait à toute allure, sable glissant grain par grain hors des doigts.

Elle sourit et se dit qu'il lui fallait maintenant s'approcher des deux épousés et leur souhaiter tout le bonheur du monde. Les deux jeunes filles en avaient bien besoin, n'en ayant guère eu durant leur enfance.

Regard se promenant sur l'assemblée réduite, regard noir croisé de Walan qui semblait songeur tout autant qu'elle. Pour les mêmes raisons? Elle l'ignorait, le connaissant fort peu et ne pouvant savoir ce qui l'agitait ou non.

Quelques pas donc jusqu'aux mariés qui venaient de rejoindre la tante et son cavalier.


Tous mes voeux à vous deux.

Sourire à Anne, salut de la tête aux autres ainsi qu'à l'officiante.

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Kernos
La demoiselle semblait aller mieux depuis l'intervention de sa "nièce", affichant un sourire qui ne lui avait pas vu depuis le début de la cérémonie, cela le rassurera, et tandis qu'elle se levait et l'invitait à se joindre à elles, Kernos se leva, répondant à la révérence de la soeur d'Anne, pas une gracieuse inclinaison de buste qu'il enrichit d'un sourire, avant de répondre.

Enchanté de faire votre connaissance, Jeune Demoiselle. Il se redressa avant d'ajouter. Je vous rassure, je n'ai point de grief envers le Berry, ma fonction passée d'ambassadeur m'ayant appris à conserver une certaine neutralité envers les faits dont je fus témoin durant une année. Il sourit. Je n'ai d'ailleurs jamais eu "l'honneur" de rencontrer votre oncle le Duc, ayant d'avantage fréquenté les ambassadeurs berrichons, et surtout feu votre père et feu Dame Mentaïg, avec qui j'entretenais un correspondance plus personnelle et amicale... et la rencontre de votre charmante tante m'aurait, de toute manière, ôtée tout apriori envers les Berrichons.

Le Sire de Glandage s'interrompit en voyant les époux avancer à leur rencontre. Quel sourire! Jamais de mémoire, bien qu'il ne l'avait que peu fréquenté, il n'avait vu la Demois... la Dame Anne avec un air aussi heureux et épanoui sur le visage, tandis qu'elle tendait ses mains à sa jumelle. Ces enfants étaient nés le même jour, il savait donc quel lien mystérieux et profond unissait les jumeaux, pouvant parfois dérouter leur entourage devant une communion aussi forte et intime, dépassant les mots.

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Blanche_Anne
Il avait parlé de leur père… Quelques mots… À peine une seconde… Juste le temps pour Blanche d’esquisser un sourire rêveur. Juste le temps d’une pensée pour cet homme qu’elle n’avait jamais connu, et toujours idéalisé.

Un élan de tendresse s’empara de la jeune novice, et elle mit tant de douceur en se saisissant des mains tendues de sa jumelle qu’on eût cru le bonheur palpable.
Son front alla rejoindre celui de sa sœur, et plus rien n’exista à l’entour. Pas même les bruyantes cloches ayant remplacé les orgues pour saluer les nouveaux mariés.

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Anne de Culan
[HRP]Je pose ce dernier post, puis je vais ouvrir un topic sur le forum2, aux aRPenteurs, pour un repas de noces. Le lien y mène, à condition qu'on soit connecté par avance au forum2[/HRP]

Anne était heureuse, comme rarement depuis bien longtemps.
Oncle Hugo n'était pas venu. Elle s'y attendait, le connaissant mieux qu'il ne se l'imaginait. Elle savait qu'il se réveillerait, le lendemain ou dans une semaine, en se disant "Tiens, je crois que j'ai laissé passer la date". Il se promettrait d'écrire une lettre d'excuses, filerait à la Cour d'Appel, et oublierait encore. L'idée la fit sourire, alors qu'autour d'elle tout n'était que sourires, comme il sied à un mariage.
Le front contre celui de sa sœur, elle entendait vaguement parler de sa parentèle, de ce père dont elle vénérait l'image, à défaut du souvenir. Elle sentait derrière elle la présence d'un époux qu'il lui faudrait apprendre à reconnaître comme tel. La présence de Blanche la ramenait à l'enfance, à l'instant-même où elle aurait dû entrer de plain pied, enfin, dans l'âge adulte.

Il fallait s'y résoudre.
Il n'avait pas été prévu de banquet. Désormais mariée, Anne se sentit soudain investie d'une aura de maîtresse de maison. Elle menait sa barque, à l'hôtel de Culan, depuis bien des années. Même du vivant de sa mère, elle n'avait jamais fait que ce qu'elle voulait bien faire, au fond, y compris en ce qui concernait la gestion domestique. Etrange, ce sentiment nouveau d'un devoir lié à la condition de femme mariée...
Elle lâcha les mains de Blanche pour se tourner vers l'assistance.

Dames, Messires, me ferez-vous l'honneur de paraître à la table de Messire d'Aupic, cette vesprée ?
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