[RP] Arrivée du Conseil Comtal

Sire Minou vit une femme s'activer dans les rues d'Angoulême , il l'aborda :

Bonjour , je suis sire Minou , avez-vous besoin d'aide ?
Que préparez vous ?
Si je puis vous etre d'une quelconque aide dites le moi ...

Un homme arriva vers la jeune femme alors qu’elle cherchait à faire au mieux.

Bonjour Sire. Je suis Herviane, la Porte Paroles Local. Je suis ravie de vous rencontrer. Et je vous remercie de vous êtes arrêter.

Elle lui sourit largement, contente de voir quelqu’un. Être seule dans ces moments lui faisait perdre tout ses moyens.

A vrai dire, oui j’ai besoin d’aide.
Voyez-vous je dois préparer l’arrivée du Conseil Comtal, qui arrivera d’ici peu je pense. Mais pour être honnête, c’est la première fois que je dois préparer un tel événement et je ne sais comment m’y prendre.

Puis donner les directives n’a jamais été mon fort... donc improvisons. C’est une bonne idée je pense.

Elle rit de bon cœur.

J’angoisse pour rien, c’est incroyable quand même.

Vous ne devriez pas angoisser ... Moi aussi c'est la premère fois que je le fais et je ne sais que faire ... Dites moi donc , et je le réaliserait .Et puis , tutoyer moi sa seras peut-etre plus simple pour donner les dérectives ...

A votre service .

Le Prévôt était arrivé en premier pour s'assurer que la sécurité était active, son frère Lolodrogaba24, le CAC, s'était arrêté sur la place du marché saluer une connaissance. Ladycharmed était là en tant que conseiller mais elle se devait d'être avant tout Prévôt. Les festivités pour elle passeraient après le devoir.

Lady s'approche des personnes présentes qui ont bien décoré la salle.

Bonjour je suis Ladycharmed, Prévôt du Comté, ravi de faire votre connaissance. Je suis la première à arriver, notre Comte ne va pas tarder, il prend quelques repos bien mérités. Je vous félicite tout cela donne bien envie. D'ailleur je grignoterai bien un petit truc.

Joingnant le geste à la parole, Lady prend un petit four succulent qu'elle avale d'un coup avec un soupir de plaisir.
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Après la Capitale, première halte de la tournée comtale, les voilà revenu à la case départ. Luaine avait fait le chemin pour escorter le Comte et le juge. Son bourreau de chef était à la tête de l'équipage et Luaine fermait le cortège. Le chemin fut court entre les deux villes et fort agréable.
Périgueux était une ville sympathique où la brune avait rencontré quelques personnes agréables dont l'une d'elle, c'était retrouvée dans le groupe, à savoir la baron.

Aucun bandit en vue, elle n'eut même pas à user de sa superbe arme pour les mettre en déroute. Elle eut donc le temps de parler un petit chouya sous le regard hautement bienveillant de son tortionnaire de lieutenant. Fort heureusement, il avait l'air de surveiller d'avantage les tonneaux ramenés de la capitale que la jeune bleue.

A l'aube, la flèche et les toitures de la ville d'Angoulême se découpaient à la pâle lueur des rayons du soleil. Ils arrivaient paisiblement. Son frison noir n'était même pas fatigué mais la brune l'était d'avantage. Les quelques chopines de périgueux et le voyage, avaient un peu échiné la brune. Elle était une petite débutante et ne connaissant encore pleinement son métier. Son attention était sans cesse sollicité ayant peur d'un évènement impromptu comme une attaque.

Enfin arrivée, elle pourrait se reposer un tantinet avant de revenir sur la grande place, apprêtait alors comme une place forte pour l'évènement. On attendait toute la ville. C'est vrai que le comte était du cru et qu'il sollicitait moins la curiosité ici qu'ailleurs mais il était accompagné du juge et de quelques autres notables du château.

Après s'être rafraichit sommairement et changée, Luaine prit par aux festivités.
La ville était pleines d'oriflammes. On voyait au premier coup d'oeil qu'une manifestation avait lieu.
La brune s'approcha des organisateurs.

Bonjour Herviane. Ravie de vous voir. Vous avez fait du bon travail. Je pense que les conseillers apprécieront. Je me suis permise de vous amener quelques bouteilles d'hypocras. Ne le dites pas mais c'est aussi pour mon plaisir personnel...

Luaine lui sourit.

....c'est ma boisson préféré.

Luaine vit ladycharmed et un messire.

Bonjour je suis Luaine, tribun d'Angoulême. Bienvenue à vous.

Elle espérait offrir un coup à boire au Baron en guise de remerciement pour son accueil à Périgueux.
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Après être passé a son bureau pour y déposer son butin durement gagner à Périgueux, quelques heures de marchandage, tous au plus... Il arriva sur la place.

Le Comte n'est même pas arrivé qu'ils ont déjà commencer... Bouarf... Tant qu'y'a d'alcool...

Ayant croisé dans la rue une femme qu'il connaissait très bien, il eut était amusé qu'elle ne l'es pas reconnu, il l'a rechercha du regard, il était sur qu'elle était sur la place, l'apercevant, il sourit en coin, et vu que Luaine était a coter d'elle, il alla chercher trois coupes au buffet et marcha vers les deux demoiselles, arrivant dans le dos de la fameuse demoiselle qui lui manqué tant il sourit amusé et fit un pas de plus.

Vous avez soif mesdemoiselles ?

Il fit quelques pas de plus, embrassa Herviane sur la joue et lui sourit. Il lui donna une coupe, et tendit la seconde à Luaine.

Tu t'es bien débrouiller ma belle, c'est très bien fait, si avec ça le Comte n'est pas satisfait, c'est qu'il lui en faut beaucoup.

Répondant a sa question secret.

Oh, c'est tellement bien fait ...En regardant la décoration, je ne pouvais qu'être sur que c'était toi qui t'en était occupé!

Il fit un clin d'œil a l'homme qu'il avait payer pour savoir qui avait fait la décoration. Se tournant vers Luaine.

Alors, vous avez aperçu des brigands sur la route ?

Il sourit en coin.

Alors, vous avez aperçu des brigands sur la route ?

Luaine se tourna vers son chef sanguinaire avec une moue désappointée. Elle gonfla ses joues et souffla.

Nannn....Même pas l'ombre d'un méchant. J'aurais bien voulu massacrer mais ils se font rares les bandits. Dire que je me suis enrôlée pour casser du vilains pas beaux....Bon je me console en me disant que je vois du pays accompagnée de gens agréables et que le vin est bon.

Dites moi les conseillers et les Comtes sont plutôt des gens discrets non? Il y a toute une cour qui devrait arriver mais je vois personne en vue.

Elle mit sa main en visière au dessus de ses yeux.

Pas l'ombre du séant comtal.

Elle en profita pour boire la coupe tendu par Jmw.

Merci au fait d'avoir penser à au dessèchement de ma gorge.
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Tête de fer était d'humeur paisible. Le temps était au beau fixe, l'air qui circulait, agréablement frais, et la ville rutilait au soleil matinal.
Il avait prétexté avoir quelque affaire pour fausser compagnie au comte et à leur escorte, et s'était promené de par les ruelles et les places, tandis que Jean s'occupait de trouver l'hostellerie et de ranger leurs affaires, avant de l'envoyer chercher.
Lorsqu'il arriva, il trouva une chambrée agréable, le feu déjà ronflant dans l'âtre, et une lourde table de bon chêne, sur laquelle son homme avait disposé le matériel d'écriture, les dossiers de sa charge, les codex, et ses précieuses couleurs. Il n'eut qu'à s'asseoir et tendre la main autour de lui pour s'emparer d'une plume bien biseautée, d'un encrier et d'un vélin. Mâchonnant les barbes de l'empenne, il se laissa aller en arrière dans le siège, renversant la tête et contemplant le plafond...

[...]

Plus tard, habillé de frais, les cheveux et la barbe lissés, il reprenait la rue, Jean deux pas en arrière, en direction des festivités. Il arrivait tôt, peu de gens encore, et leur escorte de la nuit occupée à... boire du... du vin épicé, à l'odeur.
Allons, une petite coupe d'hypocras le mettrait en humeur, quoique cela ne soit pas vraiment nécessaire. Et cette fois, il avait pensé à faire apporter à Jean une chemise de rechange, on ne savait jamais...

Il se fit servir une bonne louche du breuvage, prit dans l'autre main une tranche d'un rôti qui lui faisait venir l'eau à la bouche, et se dirigea vers les soldats, la prévôt, et quelques personnes qu'il ne connaissait pas encore.
Saluant militairement la brune aux yeux verts et son "tortionnaire", le regard pétillant :
- "Alors, Ô fiers militaires, avons-nous finalement réussi à savoir qui avait placé sur le bord du chemin ce redoutable épouvantail, qui fit tant réagir notre escorte? -en tous cas, voilà un épouvantail qui ne recommencera pas de sitôt..."
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"non quaerenda ratio quorum non est ratio."

Il écouta le petit discourt de Luaine. Essayant de ne pas se marré il sourit.

Une autre fois peut être soldat... Ah ben non, 'font durée l'suspence voyez... Quand tous le monde sera là, ils arriverons.

Il la regarda boire.

Bouarf... Pas de quoi... Vous allez pas boire pendant douze heure, alors bon...

Il se marra et lui donna une tape amicale sur l'épaule.

J'déconne, vous avez le droit d'vous servir au buffet hein.

Il regarda le Juge et leva sa chope.

Pour sur.

Et but une longue gorgée.

Un troupeau de poneys arriva alors en place public. Cheval de tête piloté par le jeune porte-parole.

Bonjoureuh tout l'monde! Je suis Lotx, porteur de parole, et j'suis très heureux d'être ici à An... à Ang... à... nan... nan, j'peux pas l'dire j'y arrive pas...

Il avait pourtant essayé de répéter durant tout le voyage mais rien n'y avait fait. Il n'arrivait pas à dire qu'il était heureux d'être à Angoulesme. Pensez donc! Angoulesme, l'Angoumois, l'étranger. En plus il y avait plein d'Angoumoisins là bas, brrr! Il décida donc de dévier sa phrase.

Heureux de... euh...

Tournant la tête.

...De constater qu'vous avez préparé un buffet pour nous!

Bon, cela faisait sans doute un peu morfale mais était-ce pire que de désavouer tout un électorat potentiel hein?
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Ils étaient arrivés au petit matin, en restant distants de la troupe comtale. Ils faisaient bande à part, toutafé. Et ils n'avaient pas peur des brigands parce qu'ils était 3, qu'ils avaient des poneys et que par conséquent, personne ne viendrait les embêter à part un ou deux gamins qui voudraient faire un tour gratuit. Ah, et ils avaient toujours Anatole, aussi.
Arrivés devant les murailles, ils avaient consulté la carte.

- Je pense qu'on est allés trop loin. Ça doit être La Rochelle. Ou Saintes.
- N'importe quoi, on est à deux pas de Barbezieux.
- Haaaan mon futur château à moi que j'ai redécoré ! Donc si on est à côté de Barbezieux, on est... Tendez, je me concentre. Le nord c'est où ? On est à côté de Périgueux et je lis... An... Ang... Angulaire.
- Angoulême.
- Ah. Maintenant que vous le dites... Donc nous sommes bien allés trop loin, non ?
- Non, Angoulême, c'est bien la suite du voyage.

Un silence consterné succéda à cette remarque. Les faits étaient là : Angoulême faisait bien partie des villes à visiter. A la base, notez, ils n'avaient rien contre Angoulême, hein. Mais à force de se faire jeter des tisanes à la tronche par les habitants ou de se faire traiter de noms d'oiseaux, bah allez savoir pourquoi, ils avaient comme une réticence à aller là bas. Mais ils avaient été courageux et ils étaient venus quand même. Des fois qu'on leur jette de l'alcool, cette fois.

- Bon. On entre la tête haute. Si on nous lance des légumes pourris, on ouvre nos paniers et on fera de la ratatouille pour les pauvres, on montrera qu'on est de bons aristomachins.

Ainsi donc ils arrivèrent sur la place où les festivités avaient été préparées et tâchèrent de se fondre dans la population.

- Bon, leur vue est basée sur le mouvement. Si on ne bouge pas ils ne nous voient pas. Opération Kamel et Léon.

Et la brune de s'installer discrètement derrière un tonneau mis en perce.
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MAIS NAAAAN SI J'VOUS DIS QUE J'VEUX PAS Y ALLEEEEER
Sisi il le faut.. Avancez, vous voyez bien que votre soeur et Le Pépécé sont déjà entrés dans la ville
NAN j'vous dis que non... IlLs sont méchants *snif* ils m'ont même jeté de la tisane.. Veulent ma mort ici je le sais *Snif*
Allez soyez raisonnable enfin, même votre soeur a passé les murailles et elle est en train de vider tout l'alcool proposé, vous voudriez pas la laisser faire quand même
Hein? Ya de l'alcool?? Zetes sur?? Han mais dites lui qu'elle m'en laisse un peu.. Ou nan lui dites rien, j'y vais tiens

Et c'est une blonde lancée comme un boulet de canon sur un poney emplumé de rose, les pieds trainant par terre qui déboula sur la place, ou quelques pékins s'étaient rassemblés pour manger, mais surtout pour picoler ensemble. Les yeux lasers de la blonde repérerent tout de suite sa soeur planquée derrière un tonneau, sauf que pour la rejoindre, il allait falloir traverser une petite foule qui s'était massée devant le buffet.; Donc deux solutions.. Fair eprofil bas, se la mouler et aller picoler jusqu'à épuisement des stocks, ou la jouer à la Baleine, voire même provoc.; Et devinez donc la solution choisie par la blonde?? gagnéééé.. Un tour de poney pour le monsieur du fond là bas

Youhouuuu... Ayé je suis là la fête peut enfin commencer...Nan nan mettez pas les mains sur la garde de vos épées, c'pas la peine, j'suis pas viendue pour piller la mairie aujourd'hui.. On est là pour piller vos caves plutôt.. Ce qui me fait penser d'ailleurs qu'il faut qu'jaille faire un tour dans celle de Myrmille, faudrait pas que du vin tourne au vinaigreBon qui qui m'offre un verre???
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

La bouche en immersion dans sa timbale d'hypocras dans une délectation peu commune, Luaine appréciait grandement. Elle n'osa lancer un "hummm" de peur qu'on pense qu'elle prenait son pied avec un verre de vin, fut il des meilleurs.
Le baron arriva. Il avait fait un effort et n'était pas tout aussi échevelé qu'à Périgueux.

Un discret salut de tête vers lui.

- "Alors, Ô fiers militaires, avons-nous finalement réussi à savoir qui avait placé sur le bord du chemin ce redoutable épouvantail, qui fit tant réagir notre escorte? -en tous cas, voilà un épouvantail qui ne recommencera pas de sitôt..."

Luaine sentit ses joues s'enflammer. Elle devait faire des excès de zèle mais voulait tellement bien faire. Elle était douée à l'épée et n'avait même pas exercé son talent, sauf une fois à la caserne. Elle prit la remarque du baron comme un soufflet en pleine poire et prit un tantinet la mouche devant cette moquerie.
Ses prunelles émeraudes se plantèrent dans les siennes.

J'avais le soleil dans les yeux....

Elle faisait preuve d'une mauvaise foi toute féminine.

Je l'ai pris pour un homme. Sa chevelure de paille était presque aussi indiscipliné que la votre mais il était fatalement plus poli, LUI. Le discernement est la principale qualité d'un juge, alors ne soyez pas trop prompt à me juger.

Elle admettait qu'elle était un peu trop aux aguets et quand elle avait vu cet épouvantail de loin, elle avait pris pour un bandit déclenchant l'hilarité chez les autres membres du groupe. Comment faire oublier un tel incident à part peut être en leur foutant un gros coup de bâton dans la tête pour les rendre amnésiques mais elle savait qu'après elle aurait des soucis. La brune avait tant espéré qu'ils ne diraient rien et passeraient sur cet incident. Le Baron en mentionnant ce détail fâcheux donnait en quelques sortes le coup de grâce, montrant peu de charité pour la brune qui voulait tant bien faire et leur montrer qu'elle était à la hauteur.

Le verre d'hypocras qu'elle s'apprêtait à lui offrir fut poser sur la table. Elle était d'autant plus piquée au vif qu'elle trouvait le Baron très galant homme et bien de sa personne. L'irritation fut donc proportionnel.
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Pour sur.

La remarque laconique du chef et son regard en coin vers sa victime préférée prévint Têf d'un danger imminent. Observant à son tour plus franchement la demoiselle, il la vit s'empourprer.

J'avais le soleil dans les yeux....Je l'ai pris pour un homme. Sa chevelure de paille était presque aussi indiscipliné que la votre mais il était fatalement plus poli, LUI. Le discernement est la principale qualité d'un juge, alors ne soyez pas trop prompt à me juger.

Ses joues soudainement carmin faisaient joliment ressortir le meurtre dans ses yeux. Fichtre! la donzelle était jeune, avait sans doute à prouver, et l'humour n'atteignait pas ces contrées... Têf lui fit un sourire apaisant :
- "Allons, mademoiselle, vous vous en êtes tirée à merveille. Effectivement, vous auriez pu dans la pénombre le prendre pour mon frère, en plus civilisé. D'ailleurs, qui nous dit que vous ne l'avez pas pris pour moi, lorsque vous lui avez assené sur la... sur la courge ce monumental coup de pommeau? Mais comment vous en vouloir : ce n'est pas tous les jours qu'on affronte un ours, ou qu'on a le comte à achalander!"

Tout en parlant, il faisait le tour de la place du regard. Il repéra Mahaut, qui bizarrement adoptait le pas de l'aigrette en chasse. Un pas... un petit mouvement de tête. Un pas... un petit mouvement de tête. Un pas... et hop! elle avait disparu derrière quelque tonne. hmmmm... Cela présageait de l'arrivée imminente de...
ah voilà : Lotx. Mais ce dernier aussi, après quelques mots presque murmurés, fit l'aigrette à son tour, vers le banquet.
Ma foi... mais que se passait-il donc... Il chercha de l'oeil la troisième aigrette, dont la huppe devrait se voir de loin. Il ne fut pas déçu :

Youhouuuu... Ayé je suis là la fête peut enfin commencer...Nan nan mettez pas les mains sur la garde de vos épées, c'pas la peine, j'suis pas viendue pour piller la mairie aujourd'hui.. On est là pour piller vos caves plutôt.. Ce qui me fait penser d'ailleurs qu'il faut qu'jaille faire un tour dans celle de Myrmille, faudrait pas que du vin tourne au vinaigreBon qui qui m'offre un verre???

Dans une cavalcade digne des Walkyries, Orka débarquait, portant une sorte de tout petit cheval rose et rondelet coincé entre les jambes, ce qui n'arrangeait pas l'amble ni de l'une, ni de l'autre. Têf se rappela toutes les fois où ladite dame l'avait si picturalement saisi : cette fois encore, elle ne déparait pas à la coutume, l'allégorie hot-doguesque, relevée par le moutarde de sa toison, manqua le faire partir en courant à la recherche de ses couleurs.
- "Eh bien, mademoiselle Luaine, vous voilà encore la main au pommeau de l'épée! Le sang plus chaud qu'une Ibère, ma foi! Ne vous inquiétez pas, il s'agit juste de Dame Orkaange. Sous ses dehors de walkyrie, elle est charmante. Vous devriez la voir mimer la méduse en taverne..."

Il s'empara du verre d'hypocras laissé à l'abandon par Luaine, le brandit au plus visible pour Orka, et le pointa de l'index de son autre main :
- "Tenez, essayons de l'attirer par ici, vous allez voir, elle ne mord pas! Même si ses goûts en matières de couleurs laissent un peu à désirer..."
- "Dame Orka! Par ici!"
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"non quaerenda ratio quorum non est ratio."