Dotch
[HRP]La première partie de ce rp est privéz, il se passe au Castel, dans le bureau de la Comtesse. Merci de ne pas intervenir pour le moment
Bon jeu,
LJD Dotch[/HRP]
Cinquante six jours venaient de s'écouler dans la petite province du Sud Ouest. Cinquante six jours pendant lesquels, la Duchesse de Saint Florentin s'était investie en tant que porte parole. Sa santé lui avait jouée des tours, elle était constamment fatiguée et avait dû se mettre au repos forcé une bonne semaine. Avec les beaux jours qui revenaient, elle avait repris du poil de la bête. Il faut dire que les tonnes de potions, aussi mauvaises les unes que les autres que lui avait donné son ami herboriste, avaient joué leur rôle également.
C'est donc dans une bien meilleure forme, que Dotch réunissait des parchemins sur son bureau. Vêtue de sa robe rouge au manche trois quart, elle fredonnait une chanson qu'elle connaissait bien.
"Mauvez arbres ne puet florir,
Ami. seche toz et va crolant;
Et hom qui naime, sanz mentir,
Ne porte fruit, ami va morant."...
Un pas de danse à droite, un pas de danse à gauche, tourna une fois sur soit même... Le Porte Parole, était de bien bonne humeur au point de s'offrir le loisir de danser quelques pas de danse avec un parchemin. Dotch posa le support à l'écriture sur son bureau.
Merci Messire, ce fut une bien jolie danse.
Elle fit une révérence au parchemin, en lui adressant un radieux sourire. Non, elle avait bien toute sa raison. Le printemps faisait renaître la nature, pourquoi n'aurait-il pas le pouvoir de faire renaître la joie de vivre de la Comtesse ?
Mille fois merci Sire, je vous présenterai à une amie, elle est très bonne danseuse aussi. Je suis sûre qu'elle aimerait faire quelques pas avec vous. Si vous le permettez maintenant, je dois finir de me préparer et nous irons la voir ensemble.
Une légère rougeur apparue sur les joues de la Baronne, intimidée de parler à un si grand homme, depuis longtemps, le parchemin faisait parti de son quotidien. Elle appréciait laisser sa plume courir sur ce dernier, marquer cette jeune peau de veau de son encre bien noire.
Elle délaissa à grand regret quelques instants son fidèle ami, pour se rendre dans son armoire. Dans un sac en toile de jute, la De Cassel, prit une bouteille de jurançon et deux bouteilles de vin de Champagne de sa production personnelle. Elle referma son armoire à clé. Elle mit l'instrument dans son aumônière attachée à sa ceinture.
Messire êtes vous près ? Nous allons être en retard, la Comtesse nous attend.
Posant son index sur le parchemin roulé, elle le fit glisser sur toute la longueur du précieux objet. Agréable sensation que de sentir la douceur de Monsieur le parchemin. Elle chuchota.
Je suis désolée nous ne pourrons marcher bras dessus dessous dans les couloirs, il ne faudrait pas que quelqu'un nous surprenne. Mon époux ne comprendrait pas... je vais donc marcher avec quelques autres amis de fort moins belle qualité que vous...
Dotch mit son sac de toile de jute en bandoulière. Puis elle prit délicatement d'autres parchemins. Même si les autres parchemins n'étaient pas d'aussi belle qualité, ils ne méritaient pas pour autant un mauvais traitement. Les bras chargés de parchemins, elle sortit de son bureau pour rejoindre celui de la Comtessa.
Il ne lui fallut guère de temps pour arriver devant la porte fermée du grand bureau. Elle frappa avant de pénétrer dans le luxueux local. Elles avaient toutes les deux rendez-vous, pour préparer l'écriture du fameux bilan de fin de mandat.
Le porte parole fit une révérence à Agnès. Par malheur son bel ami glissa du paquet et tomba au sol.
Ô par Aristote, comme je suis maladroite.
Dotch s'empressa de poser les autres parchemins sur le bureau de la Comtesse, sans demander autorisation et se pencha pour ramasser son compagnon de danse. Elle murmura en ramassant le parchemin et l'époustouflant
Pardonnez moi mon bel ami. J'espère mon cher, que vous ne tiendrez pas compte de ma maladresse, je vous présente mes plates excuses.
Elle regarda la Saint Just avec un sourire.
Touchez moi, cette merveille, comme il est doux, comme il est beau. Je suis admirée par la qualité de cette peau. Je pense qu'il fera un très bon support pour la publication de la future Charte du Conseil ou du bilan de fin de mandat.
Le parchemin enroulé posé sur ces deux mains, elle le présenta à la Comtessa comme-ci c'était de l'or ou une pierre précieuse... Confiée à la Comtesse, Dotch ôta son sac de toile de jute et s'installa dans un fauteuil en face de son ôte.
Bien nous avons du travail sur la planche. Par où voulez vous commencer ?
Sans attendre de réponse, Dotch sortit deux sortes de bouteilles de son sac.
Un vin de Jurançon, ou un vin de Champagne ?
Avec un large sourire espiègle elle tenait une bouteille dans chaque main... mettant alternativement en avant l'une ou l'autre bouteille.
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Bon jeu,
LJD Dotch[/HRP]
Cinquante six jours venaient de s'écouler dans la petite province du Sud Ouest. Cinquante six jours pendant lesquels, la Duchesse de Saint Florentin s'était investie en tant que porte parole. Sa santé lui avait jouée des tours, elle était constamment fatiguée et avait dû se mettre au repos forcé une bonne semaine. Avec les beaux jours qui revenaient, elle avait repris du poil de la bête. Il faut dire que les tonnes de potions, aussi mauvaises les unes que les autres que lui avait donné son ami herboriste, avaient joué leur rôle également.
C'est donc dans une bien meilleure forme, que Dotch réunissait des parchemins sur son bureau. Vêtue de sa robe rouge au manche trois quart, elle fredonnait une chanson qu'elle connaissait bien.
"Mauvez arbres ne puet florir,
Ami. seche toz et va crolant;
Et hom qui naime, sanz mentir,
Ne porte fruit, ami va morant."...
Un pas de danse à droite, un pas de danse à gauche, tourna une fois sur soit même... Le Porte Parole, était de bien bonne humeur au point de s'offrir le loisir de danser quelques pas de danse avec un parchemin. Dotch posa le support à l'écriture sur son bureau.
Merci Messire, ce fut une bien jolie danse.
Elle fit une révérence au parchemin, en lui adressant un radieux sourire. Non, elle avait bien toute sa raison. Le printemps faisait renaître la nature, pourquoi n'aurait-il pas le pouvoir de faire renaître la joie de vivre de la Comtesse ?
Mille fois merci Sire, je vous présenterai à une amie, elle est très bonne danseuse aussi. Je suis sûre qu'elle aimerait faire quelques pas avec vous. Si vous le permettez maintenant, je dois finir de me préparer et nous irons la voir ensemble.
Une légère rougeur apparue sur les joues de la Baronne, intimidée de parler à un si grand homme, depuis longtemps, le parchemin faisait parti de son quotidien. Elle appréciait laisser sa plume courir sur ce dernier, marquer cette jeune peau de veau de son encre bien noire.
Elle délaissa à grand regret quelques instants son fidèle ami, pour se rendre dans son armoire. Dans un sac en toile de jute, la De Cassel, prit une bouteille de jurançon et deux bouteilles de vin de Champagne de sa production personnelle. Elle referma son armoire à clé. Elle mit l'instrument dans son aumônière attachée à sa ceinture.
Messire êtes vous près ? Nous allons être en retard, la Comtesse nous attend.
Posant son index sur le parchemin roulé, elle le fit glisser sur toute la longueur du précieux objet. Agréable sensation que de sentir la douceur de Monsieur le parchemin. Elle chuchota.
Je suis désolée nous ne pourrons marcher bras dessus dessous dans les couloirs, il ne faudrait pas que quelqu'un nous surprenne. Mon époux ne comprendrait pas... je vais donc marcher avec quelques autres amis de fort moins belle qualité que vous...
Dotch mit son sac de toile de jute en bandoulière. Puis elle prit délicatement d'autres parchemins. Même si les autres parchemins n'étaient pas d'aussi belle qualité, ils ne méritaient pas pour autant un mauvais traitement. Les bras chargés de parchemins, elle sortit de son bureau pour rejoindre celui de la Comtessa.
Il ne lui fallut guère de temps pour arriver devant la porte fermée du grand bureau. Elle frappa avant de pénétrer dans le luxueux local. Elles avaient toutes les deux rendez-vous, pour préparer l'écriture du fameux bilan de fin de mandat.
Le porte parole fit une révérence à Agnès. Par malheur son bel ami glissa du paquet et tomba au sol.
Ô par Aristote, comme je suis maladroite.
Dotch s'empressa de poser les autres parchemins sur le bureau de la Comtesse, sans demander autorisation et se pencha pour ramasser son compagnon de danse. Elle murmura en ramassant le parchemin et l'époustouflant
Pardonnez moi mon bel ami. J'espère mon cher, que vous ne tiendrez pas compte de ma maladresse, je vous présente mes plates excuses.
Elle regarda la Saint Just avec un sourire.
Touchez moi, cette merveille, comme il est doux, comme il est beau. Je suis admirée par la qualité de cette peau. Je pense qu'il fera un très bon support pour la publication de la future Charte du Conseil ou du bilan de fin de mandat.
Le parchemin enroulé posé sur ces deux mains, elle le présenta à la Comtessa comme-ci c'était de l'or ou une pierre précieuse... Confiée à la Comtesse, Dotch ôta son sac de toile de jute et s'installa dans un fauteuil en face de son ôte.
Bien nous avons du travail sur la planche. Par où voulez vous commencer ?
Sans attendre de réponse, Dotch sortit deux sortes de bouteilles de son sac.
Un vin de Jurançon, ou un vin de Champagne ?
Avec un large sourire espiègle elle tenait une bouteille dans chaque main... mettant alternativement en avant l'une ou l'autre bouteille.
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