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Secret de famille

Azilliz
Azilliz avait couvert son visage de ses mains et mordu son petit doigt pendant la très agréable séance.Wargh c'est froid ! Elle tentait de se souvenir de cette curieuse soirée aux souvenirs épars.

Moule aux trois alcool :
-Faites mariner, prenez une cuisse de poulet où un morceau de viande quelconque, laissez épaissir la crème et saisissez le coquillage au feu vif, servez tant que c'est chaud.


Azi, l'opercule n'est plus!

-Hannnnn ma vie est foutuuuuuue !

Certaines se flattaient d'annoncer l'âge de leur défloraison, signe que leur pouvoir de séduction est précoce et puissant. La Montfort au contraire avait porté sa virginité comme un étendard. Elle se sentait comme un champion à qui l'on a retiré ses couleurs, un croisé qui a perdu sa carte vers la Ville sainte, un exemple qui ne valait soudainement guère plus que les autres. On est vieux jeu ou on ne l'est pas. Sa Majesté des coquillages est à ce moment une Reyne déchue.
Elle pensa à Lemerco, imagina son corps velu sur le sien, priant intérieurement pour que jamais elle n'enfante de sa progéniture.
Car qui sait ce qui sortirait d'une copulation entre un bigorneau sans opercule et un ours...


Noz vattttt !! C’est moi votre fifille chériiiiiiiiie !!!

Les yeux exorbités, Azilliz relève la tête et aperçoit sa tante, qui dispose d'une vue splendide sur son entrejambe. Elle se recule et se redresse d'un bond, cachant ses jambes sous le tissu.

-Hum...ma...chère tante...vous zici...
Ana...avait...perdu quelque chose.

Les observateurs remarqueront que son hoquet a disparu. Normal, elle vient de se faire une belle frayeur. Malheureusement elle n'avait pû se retenir de donner une explication peu crédible. Les chances qu'ana ait perdu quelque chose entre ses jambes étant tout de même fort limitées.


-Oh Ana, c'est horrible...dis moi que c'est sa cuisine qui me terrasse et rien d'autre !
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Blanche_
Elle était lasse, mais lasse... Fourbue de partout, car un voyage en carrosse, ça n'est pas reposant du tout, en vérité. Fessier douloureux, elle aurait presque demandé à son body-garde de le lui masser, mais pour sûr au beau milieu de la nuit, et sans raison autre que quelques souffrances musculaires, ça aurait fait mauvais genre.

Comment ça, elle est malade ? Qu'as tu fais, maraud ? C'est cette promesse, encore, que d'aller lui mordiller le... Enfin ça ?

Elle tape du pied au sol.
Non, et non ! Cette fois ça suffit ! Une duchesse d'un coup... T'as dépassé les bornes des limites !

Elle semble réfléchir. Tente, en fait, de se remémorer les traits de l'Apollon, de son rêve. Blond ou brun ? Car telle était la quesstion.
Ce n'est pas grave. Tu lui auras fait des avances, elle t'aura repoussé. Mais l'ultime demande aura eu pour conséquence en son subtil état psychique un bouleversement des chacras, et une ouverture sur un monde de tristesse et de désolation.
En résumé, elle doit entrer dans une phase de déprime post-traumatique.


Je n'ai pas toute ma raison, mais j'ai toujours raison. On est à Goven ! la preuve...
Elle cogne à la porte. Je te parie qu'Azilliz est à l'intérieur.
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"Dans mon Monde à Moi, y'a tout plein de poneys, qui mangent des Arcs-en-Ciel et font des cacas Papillons !"
Anastriana
Tiens, une entrée. C'est qui donc que cette jeune fille qui débarque à l'improviste en pleine pêche aux moules? Et l'intimité bordel!

Ana...avait...perdu quelque chose

Ha bon?

"Heu, c'est pas moi qui ai perdu quelque chose hein! Demat jeune fille, je ne sais pas qui vous cherchiez, mais cherchez ailleurs, moi j'ai un interrogatoire maritime à terminer!"

C'est vrai quoi, Azi c'était une valeur sûre pour Ana, une jeune fille sage et bien rangée, qui semblait être de nature à ne pas se faire retirer son opercule par le premier péquin venu!

"Alors ben si vous pouviez sortir, s'il vous plait..."

C'est quoi ce château, un moulin? Puis voila qu'Azi appelle la jeune fille en question ma tante, encore des subtilités de l'arbre génial-logique de la famille Montfort!
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Lemerco
Blonde de cheveux et blonde de cœur, sa sérénissime blondeur ne voulait admettre qu’ici s’élevait non pas le château de la vicomtesse de Goven, mais bel et bien celui de Rennes. Ile se différenciaient aisément pourtant… jusqu’aux couleurs et caractères imposants des portes d’entrée… jusqu’aux faciès mêmes des maitres de maisons et des portiers.

Oui ma chère, nous sommes à Goven… Chez notre très aimée et non moins aimable, quoique ca dépend de ses heures, Azilliz.

Ils toquèrent tous deux à l’imposante et massive porte qu’il avait franchi pour sortir quelques instants auparavant. Le portier, dont le nez, tout petit, ses yeux, grands et ronds, et ses incisives du haut, longues et avancées, rappelait implacablement cet animal qu’on appelle communément « fouine ».

Messire le cuistot, d’ailleurs je ne vous appelle messire que parce que vous accompagniez Notre Grasce, faudrait savoir ce que vous voulez… vous entrez ou vous sortez ?

Lemerco jeta un œil torve et chargé d’agressivité à l’adresse du portier. Si les valets et larbins commençaient à leur tour à l’appeler le cuistot, Amora la déesse de la moutarde lui montera rapidement au nez et il ne répondra certainement plus de ses actes.

Ecoute-moi bien face de mulot, si tu veux que la souris qui te sert de mère arrive encore à te reconnaître tu ferais mieux de laisser de côté tes remarques.
Et pour répondre à ta question, sombre sot, si je suis de ce coté de la porte c’est que je rentre. Surtout que la noble dame derrière moi est une hôte de marque !


Scusez-moi euh messire, faut pas vous énerver pour si peu… mais… c’est qu’on entre pas ou sort de chez les Montfort comme d’une taverne…

Ca, c’est sur que c’est pas ici qu’on risque de rire avec des amis, ni de se prendre une cuite !


Blanche et Lem entrèrent dans le château. Après quelques pas dans l’édifice il ajouta sur un ton manifestement moqueur, voire ironique, tout en adressant un petit coup de coude amical à Blanche pour appuyer sa galéjade :

On entre ici plutôt comme dans un église ou couvent ! nyark nyark !

Lemerco se voulait drôle, mais il était inquiet. Inquiet pour la duchesse dont le désarroi manifeste affectait particulièrement l’ours Vénète. Le regard vide, il se mouvait lentement et nonchalamment. Finalement il se tourna vers la noble Wesh wesh et lui dit :

Je pense pas que nos amies aient fini leur entretien… ca fait que quelques minutes que je les ai quittées. Le mieux sera surement de les attendre devant l’entrée de la grand salle dans laquelle elles se… euh… entretiennent ! On ne risquera pas de les rater !

Lemerco réfléchit… ca lui arrive parfois ! Oh bien sur quelques idées parasites s’immiscèrent dans son esprit primaire. Il imagina ce qui se passait dans cette fameuse pièce. Deux corps féminins, gracieux et dénudés, collés l’un contre l’autre, avec comme fond sonore des halètements alors que BRZZZZZZZZ BRFFFRRRRRR CRIIIIIIIZZZZZ BFRRRRRRRR – passage en mode crypté…. Achetez-vous un décodeur les loulous ! – Lemerco se secoua la tête pour oublier ca. Il gomma le sourire stupide et lubrique qu’il arborait puis se posa à nouveau la question « Que pouvaient-ils faire en attendant… » avec la ferme intention cette fois-ci d’y répondre. Il s’y affaira résolument et finalement reprit…

Se faisant vous me montrerez si vous avez bien assimilé mes cours de lutte !
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Azilliz
Azilliz prit un air dégagé, tentant d'oublier dans quelle position elle était il y a quelques secondes aux yeux de sa tante.

-Tes parents se sont retirés dans leurs appartements Souzix. Mais comme c'était il y a peu, je doute qu'ils ne soient déjà couchés.

Pendant que Souzix sortait, la jeune Duchesse se tourna vers Ana.

-Mon amie...dis moi que la seule conséquence de cette soirée funeste fût la perte malheureuse de ce cher oper...hymen.

Elle la regarda d'un air suppliant, elle aurait donné jusqu'à sa couronne pour que Chimera et Mimilia se soient trompées à son sujet.
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Blanche_
Cours de lutte ? Cours de quoi ? Lu... Oh mon Dieuu !
Elle fait un brusque mouvement de recul, surface froide du mur dans son dos. Et unique arme, comme d'habitude, un éventail qui traine négligemment dans sa main. Qu'elle brandit comme un étendard, un rempart infranchissable, lance dirigée vers son agresseur.
Mais qu'ont ils tous, à vouloir lui sauter dessus ?

N'avancez pas, ou je hurle !

Puis, brillant par son intelligente.
Oh mon Dieu ! Derrière vous ! Une nymphe entièrement nuue !

Elle profite de l'instant d'hésitation, à mi-chemin sûrement entre "Quoi, une femme nue ? Où ça ?" et "Mais les nymphes ça n'existe pas, voyons..." Pour lui sauter littéralement dessus, appuyer de tout son poids sur ses épaules, et le faire tomber à terre.
Maitriser un homme, ça n'a rien de compliquer pour la Valkyrie qui se débrouille plutôt bien. Improvise un peu, expérimente les tactiques d'attaques apprises plus tôt.
Coinçant les bras baladeurs sous ses genoux, elle le fixe avec une lueur de défi dans le regard. Alors ? Tu fais quoi, maintenant ?

Ne vous imaginez pas n'importe quoi, mon petit. Cet exercice ne sert qu'à vous montrer la perfection atteinte dans l'art de se défendre.
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"Dans mon Monde à Moi, y'a tout plein de poneys, qui mangent des Arcs-en-Ciel et font des cacas Papillons !"
Souzix_montfort_toxa
Souzix était tres triste, qu'on l'a mette à la porte de sa propre demeure...

Elle jetta un regard tres brumeux vers Azi, elle avait tant envie de lui parler de certaines choses intimes et féminines, surtout depuis que sa grande soeur Olésia n'était plus à Rennes...

Elle jetta un regard tres froid vers l'inconnue et se retira de la pièce le coeur lourd de chagrin.

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Anastriana
"Pouuuuuh dis-donc elle a l'air vexé ta tantine! En tous cas je te laisserai lui expliquer la situation, elle nous a trouvé dans une drole de position dis-donc hein!"

Franc sourire, et rire un peu nrveux, c'est de circonstance. Ana tente de détendre l'atmosphère, mais faut admettre que c'est difficile. Surtout après le regard que lui a lancé la tantine en question! brrrrr, elle en a encore froid partout la brune!

"Bon, je vais être honnête et franche, inutile de tourner autour du pot. Dis-moi quand c'est arrivé, et depuis quand tu ne gardes pas ce que tu manges. Le mal qui t'habite, à mon avis, il est tout autre qu'une simple affection digestive."

Elle lui sourit, lui prend une main, regard encourageant, Ana a le coeur un peu serré, pour la petite, qui décidément, vivait depuis deux mois, des moments bien compliqués.
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Azilliz
-Moui, l'a lair vexée, mais je doute qu'elle venait pour un entretien avec un bigorneau. Tu sais ce que c'est les jeunes filles perdues dans les couloirs des châteaux, ça cherche leurs parents ou un amant...

La Duchesse regarde sa cousine.

-Autant dire que la seconde hypothèse est exclue pour quiconque s'appelle Montfort.

Bref...

Bon, je vais être honnête et franche, inutile de tourner autour du pot. Dis-moi quand c'est arrivé, et depuis quand tu ne gardes pas ce que tu manges. Le mal qui t'habite, à mon avis, il est tout autre qu'une simple affection digestive.

Youhou !
-Une affection digestive, mince alors...
Alors euh, disons que c'était vers le début du mandat. Quant à l'appétit ça dépend parce que certains jours je suis tellement fatiguée par ce mandat que je n'ai goût à rien, d'autres moments je vide les cuisines, alors je dirais que c'était quelques semaines plus tard qu'il m'était difficile de ne pas rendre dans la nuit mon dîner. J'ai dû malmener mon estomac qui n'a rien trouvé de mieux que m'infliger d'affreux vertiges pour me punir de ne le sustenter. J'aurais aimé le voir le vil, renifler ces abominables odeurs de pain chaud qui me sont tellement insupportables que je ne peux pas même approcher des entrepôts ducaux lorsqu'on les livres.
Ce mandat aura définitivement eu raison de ma santé.
Tu as de quoi soulager ces idioties de troubles ?


Elle l'a regarde avec un sourire, la confiance en son médecin et son diagnostic premier presque écrite sur son front.
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Mimilia74
Allez donc savoir ce qu'une Montfort-Laval fait là en pleine nuit. Marchant en fredonnant une petite chanson

Citation:
Elle a mis sur l' mur
Au dessus du berceau
Une photo d'Arthur
Rimbaud
Avec ses cheveux en brosse
Elle trouve qu'il est beau
Dans la chambre du gosse
Bravo
Déjà les p'tits anges
Sur le papier peint
J' trouvais ça étrange
J' dis rien
Elle me font marrer
Ses idées loufoques
Depuis qu'elle est
En cloque

Elle s' réveille la nuit
Veut bouffer des fraises
Elle a des envies
Balaises
Moi, j' suis aux p'tits soins
J' me défonces en huit
Pour qu'elle manque de rien
Ma p'tite
C'est comme si j' pissais
Dans un violoncelle
Comme si j'existais
Plus pour elle
Je m' retrouve planté
Tout seul dans mon froc
Depuis qu'elle est
En cloque

Le soir elle tricote
En buvant d' la verveine
Moi j' démêle ses pelotes
De laine
Elle use les miroirs
A s' regarder dedans
A s' trouver bizarre
Tout le temps
J' lui dit qu'elle est belle
Comme un fruit trop mûr
Elle croit qu' je m' fous d'elle
C'est sûr
Faut bien dire s' qu'y est
Moi aussi j' débloque
Depuis qu'elle est
En cloque

Faut qu' j' retire mes grolles
Quand j' rentre dans la chambre
Du p'tit rossignol
Qu'elle couve
C'est qu' son p'tit bonhomme
Qu'arrive en Décembre

Elle le protège comme
Une louve
Même le chat pépère
Elle en dit du mal
Sous prétexte qu'il perd
Ses poils
Elle veut plus l' voir traîner
Autour du paddock
Depuis qu'elle est
En cloque

Quand j' promène mes mains
D' l'autre côté d' son dos
J' sens comme des coups de poings
Ca bouge
J' lui dis "t'es un jardin"
"Une fleur, un ruisseau"
Alors elle devient
Toute rouge
Parfois c' qu'y m' désole
C' qu'y fait du chagrin
Quand j' regarde son ventre
Puis l' mien
C'est qu' même si j' devenais
Pédé comme un phoque
Moi j' serai jamais
En cloque

renaud ^^



Elle entends des bruits de carosses alors qu'elle sort du chateau ou elle a voulu aller voir son bailli de mari pour lui faire une surprise. Elle passa alors devant le chateau du duc Montfort et remarque le tappage nocture, un Lemerco qui est entrain de se prendre le choux avec le portier. Elle les hela!


Holaaaaaaaaaaa ! Il se passe quoi là? c'est quoi ce raffus à ct'heure! ?
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Anastriana
Ana lui prend une main et lui sourit.

"Des remèdes je vais en avoir, pour calmer un peu tes nausées, et ces sensations désagréables. Mais je crains pour toi que seul le temps aura raison du mal qui t'habite. Enfin un mâle qui t'habite après tout on n'en sait rien, c'est peut-être une fille!"

Elle marque une pause.

"Azi tu es enceinte, on peut dire que Lemerco, si c'est bien lui, a tapé dans l'mille, enfin si je puis m'permettre. Je vois souvent ça chez les jeunes filles de ton âge tu sais, nous sommes particulièrement fertiles à ce moment de la vie où nous sommes en pleine santé et pleine d'énergie."

Ressert son étreinte sur sa main avant de reprendre.

"Azi... Je te donne un choix, tu me dis oui, tu me dis non, mais je ne te jugerai pas et personne n'en saura rien, mais je peux te donner ce qu'il faut pour... Que ce mal ne t'habite plus. Je le propose toujours quand la situation est... Compliquée. Mais attention n'en parle jamais à tonton ou à qui que ce soit, l'église apprécierait moyennement mes agissements. Enfinvoila sache que c'est possible."

Et de scruter le regard de la jeune fille, pour y déceler les émotions qui devaient sans doute lui marteler le crâne.
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Azilliz
Azilliz regarde Ana qui lui prend la main et écoute attentivement ses premières paroles.
-"Des remèdes je vais en avoir, pour calmer un peu tes nausées, et ces sensations désagréables. Mais je crains pour toi que seul le temps aura raison du mal qui t'habite. Enfin un mâle qui t'habite après tout on n'en sait rien, c'est peut-être une fille!"
Aucune réaction de la part de la jeune fille, elle tente de comprendre ce qu'Ana lui dit, tout résonne comme dans un songe irréel. Seul le temps, mâle qui t'habite du verbe sab...elle ne raconte pas ça n'est ce pas ? Ce n'est pas ce qu'elle tente de me dire...?
-Azi tu es enceinte..
Le couperet venait de tomber, la laissant immobile, sans qu'un seul geste d'effroi ne vienne perturber son visage. Elle entendait Ana au loin, les yeux la regardant sans la voir, les lèvres entrouvertes, pupilles fixes, les doigts relâches sur la main de sa cousine.
Il n'y a rien autour d'elle, elle se trouve dans un endroit vide dans lequel on ne peut penser à rien. Aucune pensée ne l'effleure, la vie et le temps passent à côté d'elle dans ce moment ou le doute n'est plus possible et que la certitude ôte tout le vécu.
Papa ? Que fais tu dans cet endroit tout blanc ?
Naoned s'approche de sa fille, il est coiffé d'une tête de sanglier et il ricane.
-Toi aussi, tu auras un BATARD !
Azilliz se glace et se met à hurler d'un cri d'horreur qui résonne dans tout le château et ses alentours.


-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH !


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Lemerco
Lemerco avait l'air fin... En branle parterre, maitrisé par une blonde qui avait bien retenu les leçons de lutte. Elle était sur lui, ses genoux bloquant ses bras et son derrière plaqué sur l'entrejambe de Lem...

"Oho", se dit-il. En voilà une posture intéressante. Lem, d'humeur taquine, sourit largement et dit sur un ton amusé :


Eh bien eh bien en voilà une jeune fille entreprenante, je sais qu'il est difficile de résister à mon cor....


Soudain s'éleva un grand cri qui retentit dans toute la demeure et coupa net son discours. La voix lui était plus que familière, cependant elle dénotait clairement un trouble. Une mauvaise nouvelle? Une inquiétude grandissante le saisit mais rien ne pouvait entamer son humour décapant ce soir. Toutefois il devait s'assurer que sa vicomtesse déflorée ne perdait pas ses pétales. Il libéra promptement ses bras du joug de la bonde, puis saisit Blanche par la taille, la bascula tout en se levant et poursuivit sur le même ton que tout à l'heure :

Navré ma chère, mais je n'ai pas le temps pour votre chose! Une prochaine fois aha!

Puis il accourut à la salle dans laquelle toute cette histoire avait débuté. Il ouvrit les portes avec la délicatesse et la grâce d'un ours flairant un pot de miel, puis se souvenant de la pièce où les deux femmes s'étaient rendues pour une certaine "confession", il y pénétra tout essoufflé.

Quel spectacle! Une Anastriana l'air on ne peut plus sérieux tapotant la main d'une Azilliz toutes jambes écartées, certes livide, mais toutes jambes écartées et sans dessous! Il regarda à tour de rôle Ana, puis Azi, et encore Ana et un large sourire se dessina sur son visage... et au boute-en-train de sortir :


Rhooooooooo vous m'attendiez c'est ca??? mouahahahhahaha

Puis se reprenant en voyant la vicomtesse de ses rêves le foudroyer du regard, il jeta son regard ailleurs, gêné, puis reprit d'une voix qui trahissait cette fois-ci un certain désarroi :

Il se passe quelque chose de grave?
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Anastriana
Là c'est clair, Azi a tout de la moule pas faiche. Ce petit teint cireux sentait fort la mer agitée. Un vent de tempête doit être en train de secouer ses côtes torturées par des vagues d'effroi et de culpabilité. Que dire, que faire? Rien, laisser passer le grain, après la pluie, vient le beau temps, comme on dit.

Voila qu'elle hurle. Hop, un tympan en moins pour Ana, qui grimace, et voici que bientôt la porte s'ouvre sur un Lem, qui porte un regard sur la jeune fille qui fait sourire Ana. C'est toujours beau le regard d'un homme qui aime.
Et heureusement qu'il y a justement ce regard, parce que les paroles à l'humour douteux il aurait pu s'en passer ce rustre!


"Rien, tout va bien Lem. Je devrais sans doute vous laisser d'ailleurs."

Elle se relève et range ses instruments, fermant sa trousse médicale dans un shlak qui se répercute sur les vieilles pierres des murs de la pièce.
Elle se retourne vers Azi avant de quitter la pièce.


"Si tu as besoin de quoi que ce soit, viens me voir. Et réfléchis à ce que je t'ai proposé. Ne prend pas de décision hâtive."
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Blanche_
Quand y'en a marre, y'a...
- Blanche ! Reviens ici tout de suite ! C'est ta conscience qui te parle !
- Ça sent pas bon, la dispute de couple à cent kilobinious. Ça va péter !
- Très certainement, Lemerco est un gros dégoutant.
- Dégage ! Sauve toi, sauve ta vie !
- Je sais pas, un jour peut être ? On en reparle.
- BLAN-CHE !
- Le numéro que vous demandez n'est pas attribué...

Elle suit son ours, enfin s'impose.


Azilliz ! On ne crie pas comme ça, voyons. Est ce que moi je crie comme ça ?

Têtes qui se retournent, accusatrices.


Bon, peut être. Mais seulement en cas d'extrême urgence.


Anastriana et toi, vous avez fait des choses pas aristotéliciennes ?

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