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Secret de famille

Elenchild
Elen comme à son habitude lors des grand rendez-vous, confère mariage de ... et de .... et de ... et encore de ... arriva en trombe dans la chapelle. Il fallait toujours qu'il se fasse remarquer lui. La porte était grande ouverte, alors pour une fois, il n'était pas si en retard. Par contre les personnes qui étaient entrées s'étaient, comme selon la coutume, bénis avec l'eau en faisant leur signe de croix. Cette eau, malgré qu'elle soit bénite, portait chaque fois la poisse à ce pauvre malheureux Elen. Il y avait eu quelque goutes d'eau au sol, suffisamment pour qu'Elen si bête qu'il soit, glisse sur la flaque et se vautre de tout son long au sol.

Le bruit qu'il provoqua avait sans doute attiré l'attention sur lui... Il était donc devenu pivoine et ne souhaitait plus du tout se relever... çà devait jaser et il ne voulait voir la tête des personnes présentes qui le jugeraient sans doute fort inconvenant. Mais bon, il n'allait pas non plus rester au sol à attendre qu'on l'oublie, ce serait encore plus honteux. Il se releva doucement, tête baissée pour ne pas croiser un regard trop moqueur.

Il devait être témoin normalement, mais il ne savait toujours pas de qui... maintenant qu'il était en retard, il serait sans doute rien du tout... Quelle poisse ... Restant à l'arrière de la chapelle, il regarda ce qui se passait. Les mariés n'étaient pas encore arrivés... Tient donc où sont-ils alors ??
Verty
Après qu’elle ait entendu la confession de sa petite fille, la Cardinale de Montfort afficha le marbre de l’ecclésiastique lors de l’absolution. Verty, à l’inverse en fut toute retournée, chahutée, offusquée, renversée, soulevée, redéposée triste, mitigée, sans voix, sans réaction, sens interdit…Choc…

C’est encore sous le choc qu’elle arriva à la chapelle afin d’emmener Azy à l’autel.

Elle jetait des regards anxieux autour d’elle, tellement inquiète qu’elle avait l’impression que c’est elle qui grossissait.
Eux tous, là, ils savent…Le futur, sans doute, Azi est-ce qu’elle sait ?...Oui elle doit le savoir…Le padre ?...Je vais lui tordre le cou, forcément que lui le sait…D’ailleurs toute la Bretagne le sait…

Titubant telle une ivrogne, qu’elle n’était pas, bien évidement, la grand-mère, ADOPTIVE, non mais ! S’approcha de sa petite fifille et lui bisa le front.

Ma chère finissons en, pour l’amour du ciel que tu sois mariée et que ton bastard ait un père.

Elle vit se presser vers la sortie, le futur sur les ordres du padre, celui-ci dans son empressement à marier la jeune fille, tu parles d’une jeune fille, en avait oublié ses braies.
Verty leva les yeux, un rictus de contrariété sur le visage.

Elle s’adressa à sa petite fille.

Attendons cet étourdit et je pourrais t’emmener devant l’autel…

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Azilliz
Azilliz embrassa sa grand mère adoptive qu'elle aimait comme une vraie, guettant un regard réprobateur qui trahirait sa déception. Mais non, elle se contenta de regarder froidement le fiancé, et juste lorgner sur la robe de la promise. Sans doute a t elle constaté également qu'elle lui va fort mal mais ne laisse rien deviner de son état.
Prions le très haut qu'elle ne soit pas prise de vertige ou de nausées devant l'autel, sous les yeux des invités, une telle situation serait de fort mauvais goût et l'égo du fiancé risquerait d'en prendre un coup.
Azilliz vit Lemerco revenir avec son pantalon.


-Eh bien voilà...voyez quand vous voulez...!
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margot_wolback
[Coin des fesses sur un banc...]
Eh bien, que d'animation en si peu de temps.
Lem qui arrive dans une tenue digne de lui. Renvoyé dans ses pénates, cueilli à froid par le Duc. Un petit sourire, pas besoin de se rendre au théâtre, là elle est aux premières loges.

Chika a l'air toujours autant amoureuse. Auria qui se glisse dans la chapelle, la blonde n'ose lui faire signe. Blanche qui arrive, une vraie tornade blonde. Elle l'a croisé suffisamment de fois en certaines cérémonies pour pouvoir mettre un nom sur cette tête très connue du duché.
Et enfin, la mariée... Accompagnée, et ravissante. Elle a l'air un peu stressée. On le serait à moins...

Un grand bruit à l'entrée. Qui fait sursauter les quelques présents, résonnant dans toute la chapelle. Margot tourne la tête, à peine étonnée. S'il voulait être discret, c'est loupé... Elle commence à lever la main pour faire signe à Elen, mais il garde les yeux baissés. Tant pis. Et puis de toute façon, Auria a plus d'arguments qu'elle pour attirer son regard, et c'est tant mieux.
Encore un mariage... Qu'elle fera seule...

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Souzix_montfort_toxa
Evidement Souzix à force avait été mise au courant du "faux" scandale de Azilliz. Mariage vite fait histoire de dire...aucune retombées..Malgré le bastard dans le tiroir...et épouser un hérétique...Aucune invitation aussi malgré leur lien de parenté.

Donc elle se présenta avec son prétendant à la chapelle, et attrapa Azilliz au passage, sachant bien que cette dernière ne lui parlerait pas, car toute les tentatives de la dernière née c'est à dire Souzix étaient resté vaine.


Ma nièce, je suis scandalisée que tu oses imposer tout ceci à mes parents. Comment as tu osé te conduire comme une gueuse de la sorte ? et sans retombée ? Donne moi tes astuces, faut il faire "la blonde" pour que tout passe aussi bien aux yeux de tes proches ?et cet homme, un pur hérétique, qui te mettra les cornes au premier virage comment peux tu l'apprécier ? Me dits pas qu'il t'a fait grimper aux rideaux avec prouesses au point de salir ton nom ?

Tu me déçois, toi qui était un modèle...

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Firkraag
C'est un sourire béat qui s'inscrivit peu à peu sur le visage de Firk au moment ou la lumière de la compréhension se fit jour en lui.
Le dialogue de Chika avec son parrain permis d'appréhender la situation sous un nouveau jour et de comprendre de quoi...voir de qui en l'occurrence, il retournait.

Il s'en passait de belles d'un coup.
Réprimant un fou rie il fit le tour de la chapelle des yeux et reconnut certaines connaissances dont Margot à qui il fit un sourire.

Arrivée cocasse du marié et coup d'oeil faussement sévère à sa tendre épouse qui le tirait déjà vers un pilier et les recouvrait de sa cape.


Viens ! je veux faire une surprise à Azi ! Allons nous cacher.

mmm... intéressant tout ça, tu es sûre que c'est seulement pour la surprise que tu nous caches comme ça ? parce que vu la canaillerie de la famille on pourrait en profiter...

Sourire encore élargi de circonstance.
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Auria
Un peu avachie contre le mur ...Auria se redresse en voyant enfin le marié entrer dans la chapelle ... enfin enfin ça va commencer ... songe t-elle en scrutant les personnes déjà installées ... un banc à l'écart ... une silhouette revêtue d'un mantel, capuche rabattue sur la tête, elle ne peut se tromper sur le fin profil qu'elle aperçoit dans la pénombre ... Margot.

Autant la rejoindre sur son banc que de rester seule ici à se morfondre. Tant pis si on la voit ... mais comme tout le monde semble captivé par l'arrivée de Lem .... bien habillé pour une fois .... elle sort de derrière son pilier pour tomber sur un couple qu'elle suppose en train de s'embrasser sous une cape ... demi tour immédiat pour faire le tour du pilier.

Telle une petite souris , elle se dirige sans bruit vers Margot quand un fracas se fait entendre vers l'entrée et instinctivement Auria tourne la tête, pour apercevoir Elen le nez au ras du sol et qui reste sans bouger. Comment arriver sans se faire remarquer à un mariage ... demandez donc à Elen il vous expliquera !!!

Va t-il lever les yeux et l'apercevoir ... voilà qu'elle se contorsionne pour qu'il la remarque, n'osant ouvrir la bouche pour l'interpeller ...

Ne sachant si il l'a vu ... elle finit par aller s'asseoir à côté de Margot ...
jolie journée de mariage non ? le marié est magnifique ... jolies braies ..j'suis pas invitée , mais je voulais voir ça .... chuchote t-elle en souriant à son amie, tout en regardant arriver la mariée qu'elle ne connait pas.
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Blanche_
[Tu me prêtes ton banc, dis ?]

Dans l'idée pas si saugrenue qu'elle pourrait -peut être- tomber enceinte -ou ce dans un futur proche et pas si lointain que ça-, et donc souffrir très fortement, endurer calvaire dans la région lombaire, Blanche était partie à la recherche scrupuleuse d'un banc, chaise, fauteuil moelleux pour y assouvir son désir de paresse.
Parce que si elle était effectivement enceinte, ou sur le point de l'être, elle avait nécessairement besoin d'un repose-fesse d'urgence. Comprenez ?
Bon, elle était surtout fortement intimidée par le Montfort à la figure sombre, Clode, qui dégageait cette sorte de prestance, quelque chose de malin et de parfaitement inutile pour une damoiselle, qui la mettait dans un état proche de la pâmoison.
Ok. Elle flippait grave quand il était là, quoi. Réminiscence d'un état pré pubère où elle croyait la vieillesse contagieuse.

Elle serre la main d'Azilliz, lui adresse un sourire réconfortant au possible, un de ceux que la jeune brune est seule à connaître. Oh, pardon. Ken aussi en profite lorsqu'il s'en va dormir sur ses genoux.

Je te laisse quelques instants, je me sens... un peu faible. L'émotion, sans doute. Je vais m'asseoir quelques instants.

Et à la jeune Montfort, qu'elle ne connaissait point encore.

Oh, je suis ra-viie ! Blanche de Walsh-Serrant. La témoiiiiin !
Elle lui serre frénétiquement la main, broyant au massage la moitié des métacarpes.
N'est ce pas, que c'est une belle cérémonie ?
N'est ce pas, que la robe d'Azilliz est magnifique ? Magnifique, hein ? Le tissu vient de Florence. Les italiens sont tous des génies.
N'est ce pas que le marié est superbe ? Habillé, oui. Vous ne rêvez pas. C'est le début d'une ère nouvelle je vous assure.
Tout est fabuleux, tout est somptueux, tout le monde est ravi, et je vous assure que vous allez être une tante-ravie-aimante-dévouée et surtout muette d'ici deux minutes, si vous ne voulez pas que je m'énerve.


Elle lui donne fermement un missel et un chapelet, puis pointe sans doucement un bain derrière elle.
Je vous en prie, allez vous asseoir. On vous laissera prier pour le salut de nos âmes à tous. Et si vous le faites bien, on aura le plaisir d'entendre à nouveau votre jolie voix dans une petite heure.

Occasion rêvée pour gagner l'entourage de la jeune -et jolie- blonde qu'elle n'a pas manqué de remarquer. Radar relationnel, et les pages de son calepin des jeunes et jolies pucelles de Breizh se déroule mentalement. Hum... Voyons voir.
M... Mactahi, Maewenn, Madeline, Maëlyss, Mam'Goudig,....
Margot ! Voila !


Dans un bruissement aussi sonore que le frottement d'un tissu contre un autre peut l'être, elle soupire et tourne un visage naturel, enjoué et rieur vers une Wolback sûrement un peu décontenancée.
A moins que ce Vannetais minois ne garde naturellement ce petit air espiègle, ce qui conviendrait parfaitement à la jeune Walsh, toujours encline à déceler chez ses comparses blondes partenaire de drôleries.


N'est ce pas, que ces cérémonies peuvent paraître parfois pompeuses ? Je viens pour Azilliz. Pour la soutenir, voyez vous.
Quoique j'apprécie aussi énormément Lemerco, il m'a été d'une grande aide il y a peu.


Puis, dans un sourire gêné.
Pardon, je me permets de vous confesser tout ceci sans même me présenter. Gwenn de Walsh-Serrant. La témoin. Et celle qui sans politesse aucune s'est permise de vous voler un bout de banc.
Elle esquisse un sourire innocent.

[Edit après avoir lu le post de Sousix ^^]
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"Dans mon Monde à Moi, y'a tout plein de poneys, qui mangent des Arcs-en-Ciel et font des cacas Papillons !"
--_ankou_


La Blonde Pétillante pépie avec entrain dans l'oreille de sa voisine quand un grincement sec du banc attire son attention de l'autre coté.

- Blanche mon petit, il va falloir y aller. Ce n'est pas que je m'impatiente, mais je ne peux te suivre dans tous tes déplacement. Qu'est ce que tu bouges! Heureusement tout le monde n'est pas comme toi. La plupart sont impotent en fait. D'où la Charrette. Tu parles d'une sinécure!
A propos de Charrette, je suis parqué en double file devant le parvis. Tu conviendras que par un jour pareil, ça fait pas tres bon effet. J'ai déjà chargé ton repose pied.. le n°13, on peut passer chercher le rose si tu insistes, je ne suis plus à ça près maintenant...


La Main décharnée sort un sablier luisant.

- Ooooh oui on est déjà bien en retard!
margot_wolback
[Où comment perdre ses illusions de passer inaperçue!!]

Un petit sourire lancé à Firkraag, puis les yeux modestement tournés pendant leur étreinte. Et voilà de la visite, Auria...
Dame, notre blonde devrait prendre des cours auprès de son ombre, où comment mettre correctement une capuche!!


Oui tu as raison, voir Lem habillé vaut le jus... Et puis, on n'allait pas le laisser seul comme un vieux mouchoir, c'est qu'il est attachant malgré son mauvais caractère...


Un bruit de jupons qui s'approche, une silhouette qui se glisse à ses cotés. Hein, que, quoi?? Margot n'a pas le temps de se préoccuper d'une quelconque présentation, il semblerait finalement qu'on puisse s'en passer en certaines occasions...

Blanche_ a écrit:


N'est ce pas, que ces cérémonies peuvent paraître parfois pompeuses ? Je viens pour Azilliz. Pour la soutenir, voyez vous.
Quoique j'apprécie aussi énormément Lemerco, il m'a été d'une grande aide il y a peu.


Petit hochement de tête, un grand sourire. En effet, elle aussi est là pour les soutenir. Mais pas la peine d'essayer d'en placer une, la demoiselle enchaine sans respirer...

Citation:

Pardon, je me permets de vous confesser tout ceci sans même me présenter. Gwenn de Walsh-Serrant. La témoin. Et celle qui sans politesse aucune s'est permise de vous voler un bout de banc.


Une petite rougeur, la timidité qui revient. Et puis après tout, cette jeunesse qui n'est pas beaucoup plus vieille qu'elle, si ce n'est par l'expérience et la naissance, cette demoiselle est venue la voir.
Elles ont le même but, et elle se sent attirée par la franchise et la malice en face d'elle.


Margot Wolback. Fille adoptive de... On s'en fiche en fait, là n'est pas le plus important! Je suis là pour les deux, pour cette cousine que j'ai découverte, et pour Lem...
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Surcouf24
Surcouf avait suivi Souzix à ce mariage qui pour lui n'était qu'une façon détournée de garder un temps soit peu un peu de noblesse dans une fin qui n'en avait aucune. Azi était bien enceinte et cela nul l'ignorait ou presque dans l'assistance.

Deux poids deux mesures ce dit il mais cela n'était point son problème et il resta silencieux, son aimée à son bras, saluant respectueusement sa Marraine en lui souriant. Il aimait cette femme et la respectait comme une mère qu'il n'avait jamais connue ou très peu.

Il écouta attentivement tout ce que Souzix disait à sa nièce et il trouvait cela aussi juste que cocasse, une jeune tante disant ses vérités à une nièce son ainée^^

Sans mot dire et sentant Souzix s'énerver un peu, il posa sa main libre sur la main que Souzix avait passée a son bras afin de lui faire sentir qu'il était la et quoi qu'il arrive, la soutiendrait mais qu'il ne fallait point qu'elle s'emporte, pas ici et pas maintenant. Elle avait fort justement dit ce qui devait être dit et il l'invita doucement a venir prendre place sur le banc réservé aux Montfort.

En se retournant pour aller s'assoir il remarqua plusieurs personnes qu'il connaissait ou de vue pour les avoir croisés a Vannes, a Rennes ou ailleurs en Bretagne mais aussi quelques amis comme Chika a qui il fit un sourire ainsi qu'à Firk. Il reconnu sans peine les deux tenues qu'il avait rapidement remarqué quelques instant plus tôt près d'un pilier et cela le fit sourire encore plus.

En s'assayant il glissa un


Je t'aime Souzix


A son aimée, en lui serrant la main
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Surcouf
Noble de cœur et gueux de naissance
amoureux de sa princesse
mais ne renie pas son passé
Clodeweck
VOUS VOUS AMUSEZ BIEN ! Tant mieux pour vous...

Le cardinal se sentait soudain aussi vieux qu'Elfyn...

Avant de commencer cette...cérémonie, je vais me permettre de vous dire quelques mots...Essayez d'écouter jusqu'au bout. Je vous en remercie.

Il y a peu je disais ceci en parlant de la famille...

L'une des sources les plus vives et les plus pures du bonheur humain, ce sont les affections ; et parmi les affections, il en est deux qui paraissent entre toutes les autres convenables à notre nature et qui rempliraient le cœur de l'homme, si ce vaste cœur pouvait être rempli : c'est l'amour conjugal et l'amour paternel ou maternel. Ces deux affections répondent à deux besoins inséparables de notre être : le besoin de vivre en autrui, et le besoin de revivre en autrui.
Il n'y a rien de plus terrible pour l'homme que l'isolement ! Voilà pourquoi les hommes bâtissent des villes, nouent des sociétés, donnent des réunions, ou entretiennent des intimités. Mais rien de tout cela ne suffit encore ; ce n'est pas assez de rencontrer au dehors une main amie, une parole sympathique, des cœurs affectueux : ce qui nous pèse surtout, c'est la solitude de la demeure, c'est l'intérieur vide et désert, c'est l'absence d'un être fidèle sur qui nous puissions compter dans la maladie, dans la joie, dans le chagrin et au moment suprême. Voilà pourquoi l'on voit souvent l'ami s'unir à l'ami, le frère au frère, et, ce qui est le plus touchant encore, le frère à la sœur et le fils à la mère.
Ainsi la famille complète et perpétue notre être : elle l'étend dans l'espace et dans la durée. L'homme seul n'occupe qu'un point sur la surface de la terre, et en mourant ne laisse rien après soi. La famille étend ses rameaux envoie au loin ses rejetons et plonge des racines presque immortelles. La famille demande à l'homme le sacrifice de son être, mais elle le paie par l'augmentation de son être : elle le force à s'oublier lui-même, mais elle lui permet de se retrouver en autrui : elle concilie le bonheur de la personnalité et le bonheur du dévouement, et, dans un cercle bien circonscrit, elle trouve la juste mesure si convenable aux besoins et à la puissance moyenne de la nature humaine entre l'égoïsme solitaire et l'abnégation absolue.
Tels sont les bienfaits de la famille,
La famille donne beaucoup, mais elle ne donne pas sans condition. Une des erreurs les plus communes est de tout exiger de la famille sans lui rien donner ; de lui demander le repos dans l'ennui, les soins dans la maladie, la gaieté dans la tristesse, mais de vouloir conserver en même temps tous les avantages d'une vie libre et dégagée. Ainsi la devise de la famille pourrait être cette belle et sainte parole :
Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir.

Ainsi si ma famille, si notre famille est ici aujourd’hui c’est parce qu’elle a quelque chose de plus, quelque chose d’humain quelque chose qui la rapproche au divin à la vertu à l’amour.

Les Montfort vivent dans la vrai foy
Les Montfort œuvrent pour le bien de la Bretagne et non pour la richesse et la gloire.
Jamais chez les Montfort un membre ne sera abandonné…
Pour cela je vous remercie.

Puis j'ajoutais cela...

Il est des vulgaires gueux, je précise que cela n’est pas une insulte, c’est un fait, c’est un confort parfois, on ne demande pas au commun des hommes de réaliser des exploits.
À la vérité, celui qui est noble a des devoirs sacrés à remplir envers la société ; ce caractère lui impose la tâche immense de s'élever par ses vertus au-dessus du commun des hommes ; dans les camps, par ses lumières et son courage ; dans la vie civile et privée, par sa tolérance et son humanité.
Il faut que les roturiers en le voyant se disent : consolons-nous de ce que la naissance a mis une distance entre lui et nous, la nature l'a doué des dons qu'elle accorde rarement au vulgaire…! Et avouons que, s'il fallait désigner le plus digne, ce serait lui que nous nommerions…!
Voilà comme le peuple peut être rappelé aux sentiments de respect et de vénération qu'il doit à la Noblesse.

Je vais donc, au nom des patriarches de la Famille Montfort, te donner l’autorisation de fiançailles avec Charleza-Katell de Kreneg-Monfort, Baronne de Malnoë, ma filleule.
Par cet accord je t’impose, mon fils, de te souvenir qu’à compter de ce jour tu dois t’élever
Par ta conduite ;
Par ton langage ;
Par ta tolérance ;
Par ta vertu ;
Par le respect envers Dieu, le clergé, la Noblesse, les hommes et les traditions ;
Par ta façon de vivre dans notre siècle, comme un homme de notre siècle
Au dessus du commun des hommes.
Qu’à compter de ce jour tu dois être conscient que La famille donne beaucoup, mais qu'elle ne donne pas sans condition.
Les Montfort seront toujours là, pour toi…Sois désormais toujours présent aussi !

En tant que son parrain je de donne donc cette réponse positive à ta requête.

Et je demandais à Firkraag de se conduire en noble et de s'élever.

CROYEZ VOUS QUE JE VAIS DEMANDER LA MEME CHOSE AUJOURD'HUI ?

NON...

La noblesse de Bretagne, ma famille, les autres avec se perdent à croire que la vie n'est qu'une gigantesque coucherie.
Nous confondons amour et désir, quand une fille de quatorze ans se croit amoureuse parce qu'elle est travaillée par le printemps.
Parce que tout un chacun croit que déprécier l'amour c'est l'élever au dessus de tout.
Parce que nul n'est capable finalement d'être autre chose qu'un animal...

Pourquoi n'aimez vous pas les druides ? Me demande t on....

Car la seule chose qu'ils ont apportée en Bretagne en croyant ré-inventer une culture, c'est que les bretons croient avoir droit à la fornication, bénie par la constitution en appelant cela union druidique.

Nous sommes tombés très bas...Et je ne sens plus la force d'y faire quoique ce soit.

Je vais célébrer

APPROCHEZ.

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Azilliz
[Quand la quille évite la boule]

-Bon sang Elen, un peu plus tu me fauchais !

Elle s'époussette rapidement puis est tirée sur le côté par sa tante. Celle ci l'incendie, Surcouf derrière, se plaignant d'être moins bien traitée, râlant qu'Azilliz n'ait à affronter les conséquences alors que celle ci était forcée au mariage sans aimer son promis, et n'ayant trouvé de meilleur moyen pour s'énerver que dix minutes avant la cérémonie.
Blanche intervint fort à propos et replaça Souzix, mais la future épousée bouillonait.


-Est ce que je m'intéresse à tes histoires moi ? Crie le plus fort encore, je ne sais qui t'a mis dans la confidence mais de toute évidence tu n'est pas digne de confiance puisque tu te permets de prendre le risque d'informer la totalité des présents de la raison de ce mariage...
Ne t'avise plus d'appeler mon futur époux "hérétique."
Tu juges les gens sans les connaitre, c'est indigne de ton nom.

Elle avise Surcouf qui tient Souzix d'une façon bien trop proche sans être fiancé à elle, trop pour se permettre de lancer un regard donneur de leçon.

-Que faites vous ici, vous ?

Le ton était glacial. Azilliz ne s'était pas mêlée des sombres histoires à leur sujet qui filtrait de Rennes, elle n'acceptait pas qu'ils se permettent d'agir de la façon inverse à son égard.
Il avait toujours été entendu que chez les Montfort, la pièce rajoutée non mariée ne pouvait siéger sur le banc de la famille. Surcouf devrait donc se contenter du fond de la chapelle.
Tournant les talons, Azilliz adressa un sourire à Margot quelle eu la surprise de voir, puis Auria qui devait être une amie de Lemerco, son regard passa sur le pillier puis y revint, interloquée. Elle avait cru apercevoir Chika...
Puis plus rien...elle avait dû avoir la berlue...
Clode commença la cérémonie et leur demanda d'avancer, elle prit alors le bras de sa grand mère, en profita pour tirer la langue à sa tante et avança à son côté vers Clode et Lemerco.

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Firkraag
Tout occupé à tenir son ange bien aimé contre lui, Firk vit passer Azi en coup de vent, Souzix accrochée à ses pas. Des bribes d'un monologue parvinrent à ses oreilles.

...scandalisée ... imposer .... parents. ..... conduire comme une gueuse .... mettra les cornes .... grimper aux rideaux .... salir... nom

.... déçois, ... modèle...


Sans nul doute qu'elle tentait de se faire pardonner ses exploits plus que douteux d'il y a peu en taverne. Il faut dire que la "plus vraiment jeune" fille tout droit sortie du couvent s'était comportée d'une manière qu'aurait point renié la dernière des protégées de Mumia. Encore qu'elles se fassent payer pour cela, elles.

Non c'était certainement la seule attitude honorable possible de sa part et FIrk sentit son estime remontée quelque peu pour elle.
Déjà qu'elle avait du avoir eu droit à un procès moral, voir d'une expiation douloureuse puisque l'équité était de mise et qu'on ne remettait jamais en cause les traditions, us, coutumes et précédents comme il l'avait appris.

Il était heureux d'avoir pu assister à cette démonstration de classe. La journée s'annonçait particulièrement bien.

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Lemerco
Quelle belle journée qui commençait dans la vie de Lem. Il était le paria qui avait dérobé un trésor hautement précieux. Il était le pur hérétique qui allait tromper sa future femme. Il était la roture dénuée de dons qui devait acquiescer aux dires de la noblesse, aussi injurieux qu’ils puissent être. On n’échappait pas à sa naissance et aux circonstances de cette dernière. Il se gratta la tête alors que la colère montait. Comme d’habitude il porta un doigt à sa tempe droite et entama des cercles histoire de se calmer. Pourtant ce n’était pas l’envie de remettre certaines personnes à leur place qui lui manquait.

Le Duc de Montfort entama un grand discours. Il l’écoutait avec attention, et se faisant s’avança vers l’intéressé sans réellement s’en rendre compte. C’était un discours élitiste dans sa première partie, pessimiste dans sa seconde. La Bretagne n’est qu’une vaste coucherie. Les druides sèment le trouble. Il se sentait à la fois si proche et si loin de tout ceci. Les aléas de la vie font qu’on nait dans des circonstances qui détermineront notre vie future. Et pourtant… les nobles si bien nés sont tous issus de la même fosse. Le premier noble était une roture avant de s’élever « au-dessus des autres ». Nous sommes à la fois conditionnés par nos origines, mais aussi par nos valeurs et notre caractère. Lem se posa toutes sortes de questions. Qu’était-il exactement ? Un homme qui s’apprêtait à épouser une femme qui ne l’aime pas.

Le dialogue de Clodeweck s’acheva et il demandait d’approcher. Lem allait se mettre en marche mais se ravisa en réalisant que le « padre » était bien proche.

Il se retourna, confus. Il avait surement bourdé en passant outre un quelconque protocole. Il soupira. La future mariée s’avançait, avec à ses cotés sa mamie. Il toisa du regard la salle et reconnut certains visages. Il tenta un sourire.

Puis bizarrement il sortit une phrase qu’un jour Momo lui avait sortie un soir de beuverie…


Peut-être qu'on donne tous nos coeurs, sans réfléchir, à ceux qui ne pensent pas à faire pareil pour nous.

Cette phrase, dans son cœur, résonna en transcendant les simples dimensions de l’espace et du temps de ce monde, alors qu’il reportait son attention sur Azi.
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