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[RP/IG] Quand on trahit la Touraine

Nessty

RP ouvert à tous dans la mesure où vous resterez courtois et cohérents.

Merci aux joueurs ayant donné leur accord pour faire ce procès en gargote. La participation active au RP influera bien évidemment sur le verdict final.
Je vous demanderai de respecter la procédure décrite dans le RP ci dessous et surtout de répondre rapidement afin de ne pas bloquer le RP.

Curieux non concernés par le procès et PNJ sont les bienvenus pour créer le public. Toute fois, évitez de les impliquer dans les échanges cour/accusés/témoins. Ma gueuse risque de se montrer terrible si quelqu'un de non autorisé prend la parole

Amusez vous avant tout car procès dans un jeu n'est pas synonyme de sérieux ou de tristesse...




[Ouverture d'audience - Procès opposant les conseillers RAVIV au duché de Touraine]


Quelle plaie ce "foutumier" !

Sous un pluie non d'applaudissements comme elle l'aurait aimé mais de papelards volant dans tous les sens, la jugelote fit son entrée dans la salle d'audience de la cour de justice tourangelle, en maugréant après le "foutumier senctusien" qu'elle venait de lancer par dessus son épaule. Elle était en rage de devoir officier avec une telle chose. Elle alla droit vers son siège et entama son rituel d'installation : planquant sa besace sous la table afin qu'aucun maraud ne viennent la lui piquer, sautillant sur son popotin pour adapter le moelleux du fauteuil à confort personnel, dégageant du revers de la main le verre d'eau qu'on persistait à lui poser sur un coin de table, étalant devant elle quelques parchemins, se curant les ongles avec la plume qu'elle n'utiliserait de toute façon pas puis balayant d'un regard noir son environnement. Nessty soupira en se rendant compte de l'affaire qui allait se dérouler devant elle.

Bien l'bonjour à vous tous.

Vous savez tous pourquoi vous êtes ici, du moins je l'espère. Et pour ceux qui ne le savent pas, ils l'apprendront très rapidement...

Alors aujourd'hui, en ce 12ème jour du 5ème mois de la 1458ème année, moi, Nessty, j'sais pas combientième juge de Touraine, déclare au nom de notre duché et de son duc, Pierre Val de Loire dit p3r3v3rt, l'ouverture de la présente audience. L'affaire déférée devant cette magnifique cour de justice est ouverte pour l'occasion au peuple de Touraine afin que vérité soit faite et oppose m'dames Leanice, Wendy_ et Paradise7, m'sir Alberius, m'sieurs Altaiir et Omeyer59 au Duché de Touraine.

Le bon déroulement de cette procédure judiciaire sera mené par Nous les représentants de la cour de justice, à savoir sir Ruthenix de Sainct Avit et môôôôaaaaaaaaaaaa ! Je vais vous expliquer comment Nous allons procéder. Z'avez intérêt à bien écouter car je ne me répéterai pas. Donc...

L'accusation générale concernant l'ensemble des personnes de cette affaire sera déposée par sir Ruthenix officiant en tant que procureur.

Nous entendrons pour l'accusation : sir Pierre Val de Loire

Parole sera laissée à la défense :
- Après avoir prêté serment sur le saint Livre des Vertus, chaque prévenu exposera sa version des faits retenus contre lui. Il pourra se faire représenter conformément à nos lois par un avocat.
- En raison du nombre de personnes mises en accusation devant cette cour, l'ordre passage sera le suivant : sieur Altaiir, dame Leanice, sir Alberius, dame Wendy_, dame Paradise7 et sieur Omeyer59. Dérogeance à cet ordre ne pourra se faire si Nous l'estimons nécessaire et uniquement avec Notre autorisation.

Nous entendrons également les témoins de la défense que j'invite d'ors et déjà à se présenter avec civilité auprès du greffe et à réfléchir au serment qu'ils prêteront quand Nous leur donnerons la parole.



Pause dans les déblatérations de la jugelote. Que se passait il ? Elle comptait sur ses doigts en marmonnant à voix basse : l'vieux bouc, c'est fait... L'Pic vert Percutant à 3 Pattes aussi... Les Raviviens ternis... Les moutons qui diront c'qu'on leur a dit d'dire aussi... Ah ben rebelote ! enfin presque...

Le réquisitoire de notre procureur se déroulera tout au long de ce procès, après chaque déposition de l'accusation, afin de lui permettre de soumettre au questionnement les prévenus et leurs témoins. Un droit de réponse sera laissé à chacun afin qu'équité soit maintenue entre les deux parties.

Nous nous réservons le droit d'appeler, à n'importe quel moment, de tierces personnes pour chacune des deux partie afin de porter leur témoignage devant cette cour.

Tout témoignage devra être déposé dans les plus brefs délais dès que Nous le demanderons afin de maintenir le bon déroulement de cette audience. Le témoin s'engage à rester à la disposition de la présente cour dans l'éventualité de questions complémentaires.



Nouvelle pause. Nessty allait en arriver à la partie cruciale, celle la même qui allait assurer que ce procès pourrait se dérouler dans de bonnes conditions pour tout le monde.

Je tiens tout particulièrement à vous faire savoir que nous sommes ici pour un procès et non pour une mascarade, une partie champêtre ou un combat de coqs. Les personnes mises en accusation sont toutes issues d'une liste politisée et présumées innocentes jusqu'à ce que verdict soit rendu. Je ne tolèrerai donc aucun procès d'intention intenté contre une personne et aucun trouble dans le bon déroulement de cette audience sous peine de faire exclure de cette salle voir sanctionner le responsable de ce trouble.


Le chignon disparut sous la table, laissant toute la salle d'audience dans le suspens quant à la suite à venir. Nessty se mit à fouiller dans sa besace à la recherche d'un ... non pas d'une bouteille puisqu'on l'avait condamnée à la sobriété absolue au conseil ducal... trop radin ce duc... mais d'outil adéquat pour faire du bruit. Taper sur sa table ou sur les perturbateurs afin de maintenir le silence était une activité fort plaisante pour la Vilaine jugelote. Puis elle commençait sérieusement à avoir mal à la main et personne n'avait encore pris la peine de lui offrir un marteau de juge.

Vain diù d'vin doux !

Elle vitupérait comme à son habitude sauf que là, il y avait urgence. On attendait le traditionnel coup sur le lutrin pour lancer le premier acte. De gourdin, elle n'en avait point. De gant piquée sur une armure, non plus. Lui restait une seule chose, enfin non deux mais une seule serait utile. La jugelote réapparut donc à la vue de tous, tenant fièrement une chausse dans la main. Elle se mit à frapper frénétiquement sur sa table. Un excellent moyen pour faire taire les pies qui comméraient dans le fond de la salle, les parieurs rackettant les mises quant à l'issue du verdict et les dormeurs dont le ronflement exaspérait plus que tout l'enchignonnée. Ptêtre aussi pour la balancer à la tête de Ruth s'il lui reposait un porcelet sur la table.

VLAN ! VLAN ! VLAN ! VLAN ! VLAN ! VLAN ! VLAN !

Vlààààààààààà ! On peut commencer, j'suis équipée ! A toi d'jacter, l'vieux bouc...

S'adressant à la salle, elle clama un peu plus solennellement :

J'laisse la parole au procureur, sir Ruthenix, afin qu'il énonce faits et lois dans le cadre de l'accusation.
_________________
H1h1
Navrée, elle était navrée qu'on en soit arrivé là. Lorsqu'elle eut vent de l'ouverture de la salle d'audience pour le procès, elle ne put que s'y rendre. Pas très envie de se faire remarquer, elle se glissa parmi la foule qui se massait aux portes tout en regardant ses chausses puis prit place sur un banc ; s'asseyant du bout des fesses : pas vraiment envie de s'installer et de prendre ses aises icelieu. Regard furtif vers le reste de l'assemblée, cherchant Kay ou Boudi... En vain. La juge fit son entrée.

L'archidiaconesse écouta avec attention les explications sur le déroulement du procés. Son visage était fermé ; quelque peu soucieuse et concentrée sur les propos tenus. Elle apprécia le rappel de la présomption d'innocence et, alors qu'elle pensait la séance ouverte, elle se rendit compte que la juge avait totalement disparu. La jeune femme en était à se demander si Dame Nessty n'était point partie se ravitailler en boisson après avoir tant parlé ; lorsqu'elle fut tirée brutalement de ses pensées par de violents coups de chausse donnés sur la table et résonnant dans toute la pièce. Yeux exhorbités par la surprise, visage figé, elle se rattrapa in extremis au banc sur lequel elle était assise et resta immobile en attendant l'intervention du procureur. Méfiante, elle demeura accrochée à son siège, soucieuse de ne pas troubler le procès par sa chute inopinée et les rires qui n'auraient pas manqué de fuser autour d'elle.

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Paradise7
Paradise avait reçu la fameuse convocation à l'audience. Alors comme bon accusé, il fallait bien s'y rendre. Elle prit garde à ne pas arriver en retard, elle avait pour cela pressé le pas en venant et elle ne s'était pas autorisée à s'arrêter à une taverne pour boire ou pour discuter. Pourtant c'était pas l'envie qui lui en manquait. Mais bon... chaque chose en son temps.

Elle arriva au lieu du procès et parcourut la salle des yeux afin de savoir où elle devait s'installer. Elle s'assit sur un banc qui lui semblait assez confortable, il fallait veiller au confort, le procès pouvait risquer de durer. Une fois bien assise, elle ouvrit ses oreilles. C'est que les procès, c'était pas une routine, c'est bien la première fois qu'elle en assiste à un. Il risquerait de rester en mémoire vu qu'elle se retrouvait sur le banc des accusés. Alors elle écouta la juge, l'explication du déroulement du procès lui serait sûrement utile, cela pourrait lui éviter une boulette. Elle prit note de l'ordre de passage et continua d'être attentive. Tellement qu'elle fut surprise de voir la juge disparaître sous la table et en ressortir avec une chausse à la main, après un haussement de sourcil engendré par l'aspect peu banal de la situation, un sourire se dessina sur ses lèvres, la juge était pleine de ressources. Surprenant et original remplaçant du marteau, après tout tant que cela faisait du bruit et pouvait faire taire une salle trop bruyante.

Elle comprit que la parole passait au procureur, elle fit pivoter sa tête et attendit l'énoncé des faits.
Omeyer59
Omeyer avait été convoqué en tant qu'accusé dans le procès RAVIV. Tout cela le dépasser un peu mais il devait faire face aux événements. Il se rendit donc au tribunal et s'installa sur le banc des accusés avec, il l'espérait, une allure assez digne.

Il écouta la tirade de la juge. Il apprit qu'il passerait en dernier, était-ce de bonne augure ? Il le serait très vite de toutes manières.
Pendant qu'il pensait à tout ça, la juge frappa des coups répétés pour faire taire la salle. Elle donna la parole au procureur.
Les choses sérieuses allaient commencer.

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Se méfier de son talent est le premier pas du mérite
Alberius


Alberius était arrivé en même temps que beaucoup de gens de la ville, la foule se pressait pour voir ce procés, pour une fois qu'il y avait une animation en Touraine, le peuple voulait y assister.

Il alla s'asseoir dans les premiers rangs, là ou se trouvait ses collégues de la liste RAVIVV, pour bien écouter le procureur à qui on venait de donner la parole. Il guettait voir si son espouse arrivait, elle devait certainement passer par le moulin pour sa farine.
Kayhan
Kay pénétra dans la salle d'audience, les sourcils froncés, et alla s'assoir aux côtés de son amie Hermine.

Elle était venue soutenir son ami Omeyer, et s'il le demandait, elle témoignerait de sa bonne volonté, ainsi que de sa moralité, qualités qu'elle lui avait toujours connues.

Elle l'aperçu plus loin devant. Il avait l'air tendu comme la corde d'un arc, le Tribun... Elle tenta de lui faire un petit signe mais ne su dire s'il l'avait vue.
Altaiir
Traitrise, qu'est-ce que ce mot signifiait ? Il se balance si facilement entre les bouches mais en comprend-t-on vraiment le sens ? Tout part sur un système comportant forcément deux personnes, ou deux entités. Les deux marchent sur un même fil, un même chemin. Il y a équilibre sur toute la mesure des notes qui se jouent, mais lorsqu'on en modifie la composition, alors tout est différent entre les deux. Et le fait que ça ne soit pas ce que l'un attendait de l'autre se considère comme une traitrise.

Aujourd'hui était le moment où la lumière éclairerait les ombres qui persistent, aujourd'hui était le moment pour que la vérité sorte et que justice soit faite, aujourd'hui était l'heure de la fameuse convocation pour un procès qui allait se dérouler aux yeux des tourangeaux, soit dit au passant un petit privilège qui ne s'est pas vu depuis un moment. Arriver en retard à l'audience ne serait pas très bien vue, surtout en étant le centre de l'affaire, l'accusé. Une affaire qui sent la fourberie, et qui aurait pu se passer tout autrement, mais certaines choses font surface et changent toutes les directions prises.
Tenue habituelle, capuche bien vissée devant les yeux, le présumé number one qui devrait finir en taule selon les termes du procès fit son apparition, inclinant la tête de part et d'autre de l'assemblée qui s'était réunie pour la cérémonie... Pas un enterrement non, sinon il porterait du noir, mais bien de justice, étoffe blanche comme la colombe. Innocence, droiture et vérité s'associaient à cette couleur.

Bon, il fallait maintenant trouver la bonne chaise... Selon les ordres d'arrivée des autres accusés et amis, il devait donc se placer en bout vers la gauche. A peine le postérieur fixé sur ce qui va lui servir de confort pendant toute l'audience, la jugelote arriva et énonça les conditions du procès.
Petit coup d'oeil vers ses camarades en ligne à côté de lui, leur adressant un regard compatissant et en même temps se forçant à les rassurer. Ils n'étaient pas là pour jouer du mouchoir, mais pour se défendre, et lui ne comptait pas y baisser les "armes" si facilement.

La juge allait passer la parole au procureur lorsqu'un
"S'il vous plait" retentit dans la salle, les yeux se braquant automatiquement sur le perturbateur... Bras levé pour manifester son autorisation de parler, petit raclement de gorge, le capuchonné entama la parole.

Excusez-moi de vous interrompre votre honneur... Je sais que cela est un peu impoli de ma part de vous couper avant même le début du procès, mais j'aimerai appeler mon avocat à la barre de suite...
Petite attente exprès pour laisser le suspens, scrutant les visages étonnés autour de lui et les bouches à oreilles qui s'entamaient à vitesse folle.

Je demande le sieur Senctus...
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Senctus
Voici donc le grand moment, une marche nuptiale résonnait dans son esprit : la grande communion avec le peuple allait pouvoir débuter.

La marche vers la tyrannie d'une famille et la corruption d'un système avait commencé de longue date : une noblesse sans vertu et sans foi, un pouvoir sans courage ni initiative et, finalement, l'ignoble oligarchie d'une famille, celle des Val-de-Loire et de leur corruption.
Voilà vers quoi une société sans foi et avec une loi n'étant qu'un chiffon marchait une fois toutes les grandes idées brisées : le noyau originel, la famille.

Qu'était-ce donc que ce procès ? Une idée venue d'un cerveau malade avançant tristement vers la mort comme un suicide symbolique : offrir au peuple sa propre déchéance en exhibant ses pouvoir de manière ostentatoire comme un impuissant qui montrerait son phallus.

L'ancien Juge marchait fièrement car le grand cycle était en marche et le système s'écroulerait sous ses pas comme une société malade qui s'euthanasie d'elle-même.
Il avançait fièrement vers la juge – cette usurpatrice qui portait fièrement son déguisement comme un bouffon qui se parerait des habits de son maître – et se posa devant elle en la fixant d'un air amusé.

Au moment de prendre la parole, il sentait une énergie se focaliser en lui comme si l'ensemble de sa vie devait le mener vers ce moment :


Votre Honneur,

J'ai rarement vu un monde où les anciens brigands étaient aussi souvent intéressés par l'acte de rendre justice mais passons.
Vous qui êtes aujourd'hui juge avez fait craquer hier l'un de vos supérieurs en la personne d'un Juge de la Cour d'Appel et vos nombreux procès en cours ou passés témoignent d'une certaine familiarité avec l'endroit.


Un petit rire se fit entendre dans l'auditoire.

Votre Honneur,

Je trouve amusant que vous demandiez que ce procès ne se transforme pas en un combat de coqs alors que mes clients sont ici devant vous à cause d'un problème d'égo mal placé et car un homme tout en haut de notre hiérarchie a eu envie de pendre à un croc de boucher l'un de ses concurrents.

Vous, qui voulez sacraliser ce procès, je trouve aberrant que vous osiez le considérer comme autre chose qu'une mascarade car, dans le temps où l'on accuse en public les élus du peuple, on protège les coupables tels que Messire Skippy qui sera jugé dans le confortable huit-clos de ses pairs.

Mais, passons.


Un vent froid passa dans la salle qui glaça le sang des convives au banquet de la lâcheté.

Votre Honneur,

Malgré l'indignité de voir cette robe portée par une prostituée, je vais me présenter devant cette parure.

Je suis Sieur Senctus, rédacteur et père du Coutumier dont vous userez par défaut pour ce procès, mais je me présente à vous en tant qu'avocat des prévenus.
Vous ne pouvez leur nier ce droit et nous en userons.

Si je dois intervenir en ces lieux, c'est pour m'attaquer à votre forme et je garde mon idée sur le fond de l'affaire mais elle n'interviendra qu'à la lecture de l'acte d'accusation.

Ce que vous avez proposé est un acte indigne qu'aucun juge doué d'un minimum de probité et de conscience n'oserait exiger : vous commandez un serment aux prévenus ! Ne savez vous donc pas que nul n'est censé devoir témoigner contre lui-même et qu'aucune attaque pour diffamation ne saurait être lancée dans le cadre d'un procès.
Un prévenu a le droit de garder le silence et tout ce qu'il dira pourra être retenu contre lui : voilà l'une des règles du droit moderne. Nous ne sommes pas de ces vulgaires inquisiteurs qui torturent les prévenus pour extraire leurs aveux et aucune cour douée de la moindre raison n'autorisera cette transgression aux droits les plus sacrés des prévenus.

Je trouve amusant de votre part, grande hypocrite que vous êtes et faiseuse de vent, mère de jacquerie que vous attaquiez mon Coutumier en considérant qu'il nie les droits des tourangeaux à l'heure où vous niez les droits humains les plus élémentaires.

Deplus, vous appelez à comparaître devant vous une fillette de 5 ans en la personne de Wendy_, vous pouvez considérer son père comme responsable de ses actes mais vous ne pouvez ni la faire comparaître pour ce type d'acte ni lui demander de témoigner contre sa propre famille car la Coutume exige un ensemble de vertus que vous niez dans ce procès.

Je vous demande donc de modifier les points présentement soulevés faute de quoi ce procès n'aura même pas la légitimité et la légalité de la forme : vous qui êtes en contentieux avec le Duché du Poitou sur ce point devriez comprendre que la forme est un pré-requis nécessaire à toute participation.

Je vous conseille donc de suspendre l'audience jusqu'à ce que ces discussions soient débattues entre vous mais aucune cour n'acceptera de telles termes car nul accusé n'a à prêter serment, nul accusé n'a à témoigner contre lui-même, nulle enfant n'a à témoigner contre sa propre famille et nulle enfant n'a à comparaître devant cette Cour.

Mes hommages,
Senctus.
Nessty
VLAN ! VLAN ! VLAN ! VLAN ! VLAN ! VLAN ! VLAN !

C'est quoi ce bordel ! Sieur Altaiir et sieur Senctus, commencez par dire bonjour, hein...

J'ai donné la parole à l'accusation et à elle seule ! Comment pouvez vous entamer votre défense sans même savoir ce que l'on vous reproche ?

Greffier ! Veuillez retenir que Sieur Altaiir a volontairement perturbé le bon déroulement de ce procès et s'est octroyé à lui et à son avocat un droit de parole sans Notre autorisation. Leurs propos ne sauront donc être retenus devant cette cour et mention ne peut en être faite dans les minutes de ce procès tant que la procure n'a pas énoncé devant tous l'acte d'accusation.

Nan mais ! c'est quoi ces manières ? J'ai pourtant été très claire !

Sir Ruth, reprenons, s'il vous plait. C'est à vous.


Aïe... La jugelote n'était vraiment pas contente là... au point de vouvoyer le vieux bouc, pour dire...
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Senctus
Senctus se leva de son banc en souriant et s'adressa à la Juge :

Votre Honneur,

Ne faites pas l'ignorante et n'évitez pas la question comme le ferait une maîtresse vis à vis de l'un de ses élèves trop curieux.

En demandant aux prévenus de prêter serment, vous trahissez les règles les plus élémentaires.


Des mumures commençaient à se faire entendre et les gardes allaient faire sortir de la salle l'avocat mais il poursuivit :

Dignitas et gravitas. Voici ce que nous demandons à votre personne Juge Nessty. Vous ne pouvez pas fuir vos obligations et vous n'avez pas le droit d'exiger de la part des prévenus de prêter serment.

Il ne s'agit là en rien d'acte d'accusation mais simplement de la conduite normale d'un procès. Vous transgressez les règles de la civilisation donc je vous nie le droit de rendre un jugement.


Le Sieur Altaiir salua de la main et lui fit un "bonjour" bruyant puis Senctus se reprit.

Soit vous respectez les règles d'un procès que nous avons exprimé dans notre précédente intervention soit l'ensemble de votre cérémonial sera nul et caduque.

Bref, ou vous respectez les règles imposées par la Coutume de France ou les accusés ne se prêteront pas à votre parodie et ils quitteront tous ensembles ce tribunal pour ne laisser que mon humble personne face à vous même car je ne tolèrerai pas que l'on contraigne mes clients à témoigner contre eux-même.

A vous de faire votre choix mais un procès si peu crédible que celui-ci s'effondrera face au refus de comparaître des participants.
Nessty
Sieur Senctus ! Vous persistez ! En plus de m'insulter ?

Sachez que votre comportement saura être retenu contre votre client et maintenant posez votre séant en silence jusqu'à ce qu'on vous appelle ou je vous en fais expulser !


VLAN ! VLAN ! VLAN ! VLAN ! VLAN ! VLAN ! VLAN !

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Senctus
Madame,

Me faire expulser est nier le droit à être représenté de mes clients.
Je vous commande de répondre aux vices de forme que je viens de soulever ou de mettre fin à cette procédure.

Dans le cas où vous tenteriez de me mettre dehors, les prévenus vous laisseront seule avec votre Procureur et vous disserterez sur les droits des accusés.

Finalement, vous semblez beaucoup parler et bien parler mais vous ne respectez pas les notions élémentaires du droit.

Respectez le droit des prévenus ou j'en appellerai à la Pairie pour non respect des Coutumes de France et transgression aux règles du traitement humain des prévenus.

Vous connaissez les griefs à vous d'y répondre mais les prévenus ne prêteront pas serment et les règles du droit s'appliqueront de gré ou de force en ces lieux.

Je vais de ce pas envoyer missive à la Cour d'Appel pour qu'elle apporte réponse à ce problème épineux vu que vous ne semblez pas vouloir le traiter.
Ruthenix
voici une quinzaine de jour ,a la plus grande joie du seigneur de sainct avit ,une nuée de pigeon(6) été venu investir le pigeonnier du chateau .a peine le temps de jeter un coup d oeil aux messages qu il croyait sans importance ,que les volatiles étaient assommés et enfournés dans la foulé sans plumage et avec une cuisson minimale pour ne pas perdre de temps .
un septieme pigeons arriva ,un pigeon ducal , le message fut indigeste et l animal eu la vie sauve .
voici donc notre pauvre bougre a passer des nuis blanches a éplucher le coufumier et a construire une accusation qui puisse tenir la route . car faut l avouer voici le type d affaire qui le gonflait a un point de non retour. un prosés politique voila ce qu il avait toujours redouté .


apres un petit encas (une paire de pigeon) ,c est les yeux rougis que le procureur entra dans la salle . il jeta un coup d oeil a la salle et remarqua senctus au milieu des prévenus. il se dit" tiens bizarre je l avais pas le clown dans les mises en accusation" .juste avant de comprendre que celui ci était l avocat d un des accusés .a l appel de son nom par notre sublissime juge, le procureur se leva ,bomba le torse pour avoir prestence et alors qu il allait attaquer il fut interrompu par messire altair et son sbire . dépité ,les bras et le reste lui en tomberent tout en secouant la tête .s en suivit une longue prise de bec entre la jugeotte et senctus .

allez donc déposer messire senctus cela ne fera qu un peu plus de paperasse . faut bien occuper vos journées .

tout d abort greffier veuillez noter que messire senctus a traité notre honorable juge de put...de euf prostitué ,cela ne saurait rester sans suite .et rien que pour ses propos injurieux envers notre juge,je qualifierai votre présence encore ici comme une insulte a la justice .ca aurai été que moi je vous aurez fait expulser manu milita eeuh machin.
vous a t on traité d impuissant pour n avoir eu descendance avec votre femme louttes? NON alors un peu de respect s il vous plait .
hum bon je m égare ,en bon égocentrique messire senctus aime attirer la lumiere sur lui,il y a presque réussit .revenons a nos mouton .

les prévenu ne souhaite pas prêter serment? et bien soit qu il en sois ainsi mais vous leur enlevez la le peux de poid encore que pourrai avoir leur parole .ca aurai été que moi je les aurai passé a la question ,c est le seul moyen a mes yeux d obtenir la vérité dans cette affaire ;mais bon pas le droit pffffffff

pour la jeune wendy , notre duc en a décidé ainsi , nous dirons que ca présence ici fait parti de son éducation ,éducation que helas apparemment son pere n a su lui donner .nous allons nous en charger .

bon bien nous allons pouvoir commencer


ruthenix fouilla dans ces dossiers et commença d une voie de stantor.


Nous sommes aujourd'hui réunis ici pour le procès unique opposant sieur Altaiir, dame Leanice, sir Alberius, dame Wendy_, dame Paradise7 et sieur Omeyer59 au Duché de Touraine. Ces personnes sont accusées de Haute Trahison.

Pourquoi un procès unique pour 6 personnes ? Tout simplement parce qu'elles ont toutes porté les couleurs politiques de RAVIV et parce qu'elles ont toutes démissionné du conseil ducal entre le 28 avril et le 1er mai 1458.

La liste RAVIV étant une association de candidats reconnue comme légale par le duc Hijikata au même titre que toutes les listes présentées aux élections ducales d'avril 1458 (cf courrier à P3 en gargote), nous pouvons la considérer comme un regroupement à finalités politique conformément à l'article 1.6.1 de notre Coutumier. Les élus issus de cette liste, et aujourd'hui accusés devant cette cour, se sont vus conférer le privilège de participer à la gouvernance de la Touraine. Le soutien perpétré à la tête de liste, sieur Altaiir, jusque dans la démission confirme l'appartenance de ces personnes à ce groupement politique au delà des élections.
Or le fait de ne point avoir occupé leur fonction de conseiller ducal et d'avoir démissionné à tour de rôle s'est avéré un handicape dangereux pour la stabilité de la Touraine. Chose que notre Duc ne peut tolérer en tant que protecteur du Duché, de ses lois et de ses habitants.


ACTE D'ACCUSATION

Accusés : sieur Altaiir, dame Leanice, sir Alberius, dame Wendy_, dame Paradise7 et sieur Omeyer59
Victime: Duché de Touraine
Accusation : Duché de Touraine
Date: du 28 avril au 1er mai 1458
Motifs: Haute Trahison
Faits reprochés : Mise en péril de la plus haute institution de Touraine
Preuve ou divers éléments concernant le dossier:
(courriers automatiques : de reconnaissance du duc à la majorité + démission de chaque personnage)
Extrait du dépot de plainte fait auprès du procureur : (courrier de P3)

Article principal :
Art. 2.4.3. : Constitue un acte de trahison, toute atteinte par un habitant de Touraine exercée à l'encontre des institutions tourangelles, ou toute divulgation de renseignements politiques, militaires ou économiques, ayant pour finalité l’affaiblissement du Duché de Touraine et de ses composantes locales, notamment à travers la perte de terres, de population, de stabilité sociale, de souveraineté politique ou d’autonomie économique.
De par leur rang, les membres du Conseil des 12, les maires et les notables liés à des fonctions de pouvoir s’exposent à des poursuites pour Haute Trahison.
La trahison est un crime sérieux. La Haute trahison est un crime infâme.
La loi Tourangelle ne fixe pas de limite à la peine, seule la charte du Juge peut limiter les peines appliquées. La personne coupable est automatiquement déchue de sa citoyenneté accompagnée d’une inéligibilité allant jusqu’à six mois pour toutes fonctions politiques.


(Je rappelle les textes en vigueur au moment des faits reprochés et la façon dont ils ont été bafoués)

Nous savons grâce à l'article 1.5.1. que tout habitant du Duché doit fidélité et service au Duché et que l'intérêt de la Touraine prime sur le droit individuel en toutes circonstances.
Or l'intérêt personnel des personnes présentes devant cette cour a primé sur celui de la Touraine en raison de leur ambition personnelle pour occuper un poste déterminé ou encore en raison de l'amitié porté à sieur Altaiir.

Nous savons également que ces personnes ont été reconnues comme étant élues à la tête de la Touraine et qu'une charge de conseiller ducal leur a été confié officiellement.
Or à nos yeux, ils ont usurpé la confiance des tourangeaux ce qui est un crime selon l'article 1.5.10. Leur tentative de déformer l'expression majoritaire du choix du peuple et des élus envers la personne de sir P3 est une forme de fraude électorale selon l'article 2.4.8.


Sieur Altaiir, citoyen de Touraine, s'est porté candidat en tant que duc alors qu'il était encore maire de Tours contrairement à l'article 1.10.3 de notre coutumier. De plus son acte de candidature l'engageait à ne se laisser guider que par l'intérêt de la Touraine et l'obligeait à respecter les institutions du Duché et les principes moraux y étant attachés.
Or sieur Ataiir a non seulement mépriser les devoirs dévolus par sa citoyenneté mais il a aussi laissé son intérêt personnel et son ambition démesurée s'exprimer en tentant d'obtenir le soutien d'autres élus issus de listes concurrentes pour accéder au poste convoité. Il a encore fait preuve de son seul et unique intérêt personnel après avoir fait part de son refus de continuer à occuper le poste de CàM confié par le duc élu et en démissionnant sans sommation.

Nous retiendrons également que sieur Altaiir a entrainé dans sa folir 5 autres membres de sa liste. Je cite dame Leanice, sir Alberius, dame Wendy_, dame Paradise7 et sieur Omeyer59.
Selon l'article 2.1.4. la participation passive ou active, direct ou indirecte, d'une personne à un crime ou délit expose cette personne à des poursuites pour complicité à ce crime ou délit. N'être pas l'instigateur ou l'acteur d'un crime ou délit entraîne une tempérance des peines appliquées.
Ces 5 personnes se rendent donc coupables des mêmes actes et faits reprochés à sieur Altaiir.


Pour ces raisons et conformément à l'article 1.10.4, le conseil par l'intermédiaire du Duc est autorisé à ôter l'éligibilité de sieur Altaiir et des membres démissionnaires de la liste RAVIV puisqu'ils se sont s'avérés être un danger pour la Touraine .

Votre honneur, je laisse à votre bon soin de juger l'acte de démission sans préavis puisqu'il n'est pas répertorié dans ce code conformément à l'article 2.1.9. Je définirai cet acte et surtout ses conséquences comme une pure atteinte aux institutions du Duché. En effet, démissionner perturbe le bon ordre, la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique. Ce qui en fait un délit sérieux, à savoir un trouble à l'ordre public conformément à l'article 2.4.1. de notre coutumier.

Je retiendrai également à l'encontre de sieur Altaiir l'appel privé qu'il a du émettre pour encourager les membres RAVIV alors élus à démissionner. Nous pouvons considérer cela comme une forme d'incitation à la révolte visant à déstabiliser le pouvoir ducal en place que l'article 2.4.2 définie comme un délit grave. Qui sait ce que manigance cet homme dans l'ombre ? N'est il pas l'ami d'un certain Elissan ayant appelé publiquement les tourangeaux à se révolter par la force contre notre ancien duc ? Nous avons eu en cette cour nombre de personnes ayant pris les armes pour s'en prendre aux villes de Touraine.

Mais pour en revenir à l'ensemble des accusés, c'est principalement la trahison explicitée dans l'article 2.4.3. qui émane dans cette affaire, allant jusqu'à la Haute Trahison du fait de l'atteinte grave aux institutions du duché portée par des conseillers ducaux. Oui votre honneur la finalité du retrait de toutes ces personnes était bel et bien l'affaiblissement du pouvoir souverain du Duc élu et donc du Duché de Touraine. Ils ont voulu déstabiliser le conseil ducal, laissant pour 2 d'entre eux leur ancien poste de CàM et de Connétable à l'abandon sans prévenir.

Avant de donner le droit de parole à chacun d'entre eux, je tiens à leur rappeler qu'ils ont la possibilité de se faire assister par un avocat conformément à l'article 1.4.9 et que l'aveu et la confession peuvent tempérer leur peine conformément à l'article 2.1.3. de notre coutumier.

hum mais je voie que pour certain c est deja fait


petit sourire ironique

je laisse maintenant la parole a notre grasce pierre val de loir ,duc de touraine .veuillez vous lever a son entrée
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Leanice


Oui elle avait reçu le carton d'invitation, Oui elle avait pris le temps de se préparer et Oui aussi elle entra dans ce qui parait il était le lieu d'un procés .. procés de quoi ? de qui ? c'était la surprise .. une représentation d'une troupe particulière sans doute venue faire les pantins sur la place du Village ..

C'est donc avec beaucoup d'aisance qu'elle fit son entrée, tout en ne dérangeant en rien le déroulement du premier Act. qui était entrain de se jouer, mais malgré tout en saluant toutes les personnes présentes sur son passage, même la Gueuse eut droit à son plus charmant sourire, eh oui elle était d'excellente humeur ..

Elle alla s'installer prés de son époux qui devait l'attendre depuis un bon moment et commença à écouter les balourdises énoncées ..


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Nessty
La jugelote était sortie de ses gonds en entendant Altaiir avoir l'outrecuisance d'interrompre l'audience à peine lancée, suivi de prêt par le clown senctusien. Chausse en action, elle avait tenté de récupérer le fil de l'audience puis elle consigna quelques faits dans ses notes personnelles, très personnelles même :

Citation:
Discipline relative à l'audience - Art. 2.4.12 :
- Sieur Altaiir : -1
- Sieur Senctus : -3


Nessty releva le chignon pour écouter avec attention la présentation de l'acte d'accusation du vieux bouc. Ce dernier se montrait brillant comme à chaque fois et toujours à sa plus grande surprise. Une véritable révélation pour d'un vieux bouc sautant comme un jeune cabri d'une loi à l'autre. Il manquait peu de choses pour que l'enchignonnée lui octroie le droit de passer à la vérité avec cette chaise à clous qu'elle avait découvert dans les caves du château ou tout autre engin de torture relégué dans les oubliettes par trop de mansuétude de ses prédécesseurs.

Mais des ressentis turlupinaient grandement la Vilaine. Une oreille attentive aux dires du pro de la cure et une autre pour le fourmillement sous son chignon. Quelle était donc cette histoire selon laquelle la jugelote aurait fait craquer un juge de la Cour d'Appel ? Nessty n'était point au courant de ce qu'avançait cet Horrible et Ridicule Prestidigitateur senctusien. Elle soupira car les ragots avaient la peau dur et devoir rétablir constamment la vérité devenait réellement lassant pour la Vilaine. Que savait donc ce clown de sa participation à une liste comtale appelée la Réforme Aristotélicienne Périgourdine et déclarée comme inéligible devant tribunal ? Rien sinon il se tairait sous peine de se ridiculiser encore plus. Que savait-il de ce procès de pure intention exigé par l'com' Ptit Hihan et à l'issue duquel la relaxe avait reconnu son innocence ? Rien sinon il se tairait sous peine de se ridiculiser encore plus. Que savait-il de ce procès intenté pour punir la visite courtoise d'une bande de joyeux pochtron ? Rien sinon il se tairait sous peine de se ridiculiser en prouvant son ignorance de l'interjection suspensive en cas de seconde instance... Toute fois, il n'était pas sans ignorer sa rigueur quand à la forme d'une procédure juridique, alors pourquoi persistait-il à se rendre ridicule en remettant ce point en question ?

Même si la jugelote avait interdit au greffier de reporter les propos de sieur Senctus dans les minutes du procès, la personne humaine qu'elle restait envers et contre tout ne pouvait ignorer les mots blessants. Ceux ci risquaient grandement de porter préjudice à la personne que cet avocat était sensé défendre. Nessty soupira tristement et consigna sur son parchemin certains faits désobligeants. Ce n'était plus du décorticage de cloportes auquel elle s'adonnait mais l'autopsie d'un clown dont les viscères ne cessaient de s'épandre partout où il passait.

Citation:
A retenir pour Sieur Senctus :
    - Diffamations proférées envers la personne du juge - Art. 2.2.4.

    - Attaques personnelles

    - Offenses à magistrat :
      * robe portée par une prostituée - Art. 2.2.5
      * grande hypocrite
      * faiseuse de vent
      * mère de jacquerie

    - Ignorance des lois qu'il a lui même promulgué à savoir l'obligation de serment pour tout témoignage selon Art. 1.4.10 et Art. 2.3.5.

    - Inventions législatives :
      * un accusé n'a pas à prêter le serment de vérité sur un livre saint
      * un accusé ne peut témoigner = refus d'accorder le droit à la défense par l'accusé lui même
      * l'âge minimal pour comparaitre devant la cour de justice
      * le témoignage contre sa propre famille est interdit.

    - Confusion entre parjure et diffamation

    - Harrangue Ridicule et Putride :
      * allusion au craquage d'un juge de la CA
      * droit moderne


Après avoir consulté le foutumier, le torchonnier, le coup-fumier, le... le... le coutumier senctusien quoi... pour suivre article par article l'énoncé du procureur, elle griffonna un mot qu'elle transmit au greffier : une demande urgente d'enquête de la part du juge en personne pour s'assurer de la légalité de celui proclamé avocat par un inconscient alors qu'il était déjà celui du diable. La réponse fut rapide. Certains flicaillons s'avéraient bien plus efficaces que la Vilaine ne l'aurait jamais imaginé. Nessty n'entendit même pas l'éloge que le vieux bouc lui faisait en mettant une bonne torgnole au clown. Fort heureusement, elle aurait pu en rougir et perdre toute contenance devant cette salle qu'elle s'était décidée à terroriser avec sa chausse !

Nouveau soupire.

En relisant ses notes, elle était confortée dans sa décision de ne point céder à un chantage dénué de sens. Senctus se prenait là et de front le retour de son coutumier à double tranchant prédit par l'enchignonnée.


VLAN ! VLAN ! ainsi la chausse annonça-t-elle de ses coups de talon sur le lutrin que la jugelote allait jacter.

Merci Ruth pour ton exposé fort riche. Je suspends temporairement l'audience pour m'adresser au clown et à son client. Pendant ce temps apporte moi s'te plait les preuves que tu cites dans ton accusation. J'vais pas venir les chercher, hein !

Euh... avec une seule chausse aux pieds, Nessty n'avait pas l'intention de passer pour une jugelote bancale...


Sieur Senctus !

Vous avez pris la parole devant cette cour à 3 reprises, sans y être invité par Nous, diffamant, attaquant et insultant le juge que je suis. Je passerai les détails :
- sur votre ignorance des lois composant le coutumier que vous avez pourtant rédigé,
- sur votre tentative d'invoquer de potentiels vices de forme relatifs à l'ouverture d'audience qui n'est pas un élément décrit dans la procédure judiciaire,
- sur vos tentatives d'intimidation de la cour en amenant des arguments qui vous sont personnels et en aucun cas à caractère législatif.

Je vous rappelle que je siège en cette cour en tant que haut magistrat et que c'est donc à moi seule et non à vous qu'il en revient d'assurer que les 2 parties puissent s'exprimer de façon équitable et de faire en sorte que cette audience se déroule convenablement. De plus, j'use de l'article 2.1.9. et ce n'est pas à vous de m'expliquer ce que doit être mon intime conviction et de quelle façon j'ai à interpréter les principes tourangeaux ! Vain diù d'vin doux ! Nan mais...

Je viens d'ailleurs de recevoir les conclusions d'une enquête mandée par moi même afin d'éviter à l'un des accusés des déboires relevant de son choix en matière d'avocat. Que dire que vous ne connaissiez pas déjà sur votre passé ? Il est pourtant de mon devoir de faire savoir que vous vous apprêtez à contrevenir à l'article 2.3.8. de notre coutumier tant en terme de conflit d'intérêt par votre candidature à la mairie de Chinon qu'en terme de réputation qui est la votre. En effet, d'une part, ce procès risque de durer dans la longueur en raison de la lourde charge retenue contre votre client et un éventuel poste municipal est incompatible avec votre fonction d'avocat. D'autre part vous avez été reconnu coupable par le passé d'acte de brigandage ayant mis en danger les relations extérieures de notre duché. Dame Alexaria de Cassel-de Beauffremont a pris soin de faire consigner dans son verdict du 24 janvier 1455 que vous teniez des propos intolérables pour une cour de justice. Estimez vous heureux que je ne puisse retenir la mise en accusation pour pour vols répétés de charge de haut fonctionnaire réservée à un noble puisque celle ci n'a point été soumise à une cour de justice.

Donc sieur Senctus, à la vue de l'ensemble des éléments pré-cités, ceci est mon ultime avertissement à votre encontre. Le prochain écart de conduite de votre part devant cette cour entrainera votre expulsion immédiate de cette salle et risque d'être retenu contre vous. Il est triste d'en arriver là mais je serai intransigeante. Vous n'avez donc plus le droit de parole, même pour me répondre et ce jusqu'à nouvel ordre !



ça y est. ça c'était fait, restait l'autre qui l'avait ouvert à sermonner aussi. Nessty eut la gentillesse de lui rappeler comment la cour fonctionnait, priant pour que cette fois il comprendrait et promettrait de ne plus recommencer. Enfin... quand elle lui redonnerait le droit de l'ouvrir car là elle avait envie d'écouter le duc comme prévu et comme annoncer par le pro de la cure.

Sieur Altaiir, aurez la parole après que le témoin de l'accusation se sera exprimé. Vous aurez à ce moment là la possibilité d'exposer votre version des faits, ce qui constituera votre témoignage pour assurer une partie de votre défense puis Nous, et Nous seuls, donnerons la parole à votre avocat. Je vous prierai également d'affirmer devant cette cour que vous vous engagez à dire la stricte vérité.


Greffier ! Veuillez apporter le Livre des Vertus pour que chaque personne se présentant à la cour puisse lui rendre hommage.

Humpf, la gueuse s'était servi du sien pour caler la table bancale. Espérons que les xylographes ou ces imprimeurs émergents aient pourvu le duché de Touraine de plus d'un exemplaire sinon Nessty serait obligée de trouver une autre astuce pour maintenir la stabilité de son lutrin et de toute la justice tourangelle tant qu'à faire. La tête du clown était trop enflée pour faire office de cela.

Sieur Altaiir, veuillez me confirmer le maintien ou non de sieur Senctus en tant que votre avocat. Seule chose que j'vous autorise à dire pour l'instant.


VLAN ! VLAN ! Les 2 coups de savate sonnèrent la fin de la mise au point afin que l'audience reprenne son cour normal.

Bah, maintenant, comme l'a dit Ruth, à notre duc d'causer !
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