--Fransi
Sur ce sujet, cest uniquement RP. Pour toute question, remarque, demande déclaircissement, pour trouver le résultat des lancers de dés, voir le topic HRP du même titre.
Fransi pèse de tout son poids sur les mancherons de la charrue. Il est en retard. Ce champ il aurait dû le labourer depuis des semaines ! Mais la terre est basse, il fait beau, il a eu envie de conter fleurette à sa femme, tout ça
« A la Saint-Georges, sème ton orge », lui disait son père. Ouais ! La Saint-Georges, elle est passée depuis une semaine, et le champ nest même pas labouré.
Le champ des Jorgelida, quon lappelle. Jorgelida, cest le nom de famille de sa femme. Cest delle que lui viennent la plupart de ses terres, et elle aime quelles soient bien travaillées.
Alors Fransi appuie, peste après son canasson, tente de rattraper le temps perdu.
Cré boudiou ! Cest quoi, ça ?
Voilà que la charrue refuse davancer. Fransi a entendu un « chtoïng » de mauvais augure. Manquerait plus que le soc soit cassé !
Jurant tous ses bons dieux, il court à lautre bout du champ attraper sa bêche. Il en profite pour se verser dans le gosier une bonne rasade de vin, pris à la cruche laissée au frais sous un arbre. Raaaaaahhhh ! Ca fait du bien.
Bêche en mains, il dégage la terre autour du soc. Une grosse pierre. Voilà, cest juste une bête grosse pierre, venue se mettre en travers de la charrue. Boudiou ! Elle est vraiment grosse, cette pierre ! Fransi nen finit pas de la dégager.
A mesure quil creuse, son front se plisse. La pierre est toute plate, et des écritures apparaissent dessus. Ce serait donc vrai, ce quon raconte ? Quil y avait ici, dans les temps anciens, une belle demeure, avec des tas de statues ? Peut-être que ça vaut des sous, une pierre comme ça.
Un bon quart dheure sécoule avant que Fransi ne parvienne à dégager la pierre. Il la pousse à lécart de la charrue, lépoussette du plat de la main, tente de déchiffrer les écritures.
Cré boudiou ! Cest quoi, cte langue de païens ?
Il ny comprend rien, le Fransi.
Ni une ni deux, il dételle son cheval, le met à la pâture. Le champ des Jorgelida attendra jusquà demain.
Il charge la pierre sur sa brouette, et file en direction de Vienne. Il y aura bien quelquun, en ville, capable de lire ce qui est écrit là-dessus.