--Fransi
Eh bien ! Partons à la recherche d'un personne capable de nous aider, ce n'est pas en restant là que nous aurons des réponses !
Il serait bien reparti, Fransi. De savoir tous ces gens qui lui retournent ses champs, ça l'embête quand même un peu. Tant qu'ils ne trouvent que des bouts de pierres gravées, ça va. Mais si c'était vrai, ce qu'on raconte ? S'il y avait des tas d'or cachés là-dessous, et qu'on lui en pique ? Pour sûr que sa femme ne verrait pas ça d'un bon il.
Il accueille donc la suggestion du conseiller militaire avec un large sourire.
Mais les deux hommes n'ont pas le temps de retourner chez les Jorgelida. D'autres personnes arrivent. La fouille a été fructueuse. Petit à petit, une stèle est reconstituée.
Fransi est tout ébaubi devant le savoir du filleul de la bourgmestre. Il ira loin, celui-là ! Il vous lit les mots, comme s'il n'avait jamais rien fait d'autre de toute sa vie.
Et ce n'est pas fini ! Le capitaine de soule et sa dame apportent le dernier morceau, et voilà le propriétaire d'une des tavernes où il aime bien boire un coup de temps en temps qui se met à gratter des lettres sur une tablette de cire, tout en écoutant le latiniste. Il en a le front tout plissé, à force de réfléchir. Et d'après ce qu'il dit, la dame Axel et même la bourgmestre s'y sont mises aussi, pour comprendre la chose.
Fransi se sent tout fier ! Après tout, c'est lui qui a trouvé le premier morceau.
Ah Messire Fransi !
Et on lui donne du "Messire" ! Fransi se rengorge comme un coq en basse-cour.
Dites moi mon brave, connais seriez vous lorigine du nom de famille« Jorgelida » de votre épouse ?
parceque cela me fais pensser à Georges de Lydda ! quand dite vous ?
Ah ben oui ! Pour sûr, que ça vous fait penser à notre saint patron, puisque c'est de là que ça vient !
Fransi sent peser sur lui tous les regards des personnes assemblées là. Il prend son temps pour répondre. C'est son heure de gloire, et ça ne se reproduira sans doute jamais.
Le père de ma femme, il disait toujours que l'aïeul du grand-père de son grand-père, enfin, son ancêtre, quoi ! ben c'est lui qui avait accompagné Saint Georges quand il est parti pour son supplice. Sauf que Saint Georges, il a été trucidé par les païens, tout le monde sait ça. Mais l'ancêtre de ma femme, il est revenu, lui. Il s'est installé ici, à Vienne, sur une terre que lui avait donné le saint : la terre de Georges de Lydda. Mais vous savez, dans ces temps anciens, les gens ils parlaient pas très bien. Alors "Georges de Lydda", c'est devenu "Jorgelida". Puis la famille a pris le nom de la terre. Et voilà...
Le filleul de la bourgmestre lui montre alors une gravure, qu'il dit vouloir mettre dans la cathédrale, en son honneur. Pour le coup, Fransi se sent tout de même un peu gêné.
Point de remerciement, Messire ! Mais si vous voulez mettre votre image dans la cathédrale, c'est dans la crypte qu'il faut aller. Il y a là une statue de Saint Maurice. Ce serait joli, cette gravure, à côté de la statue ! Si vous voulez, je vous y mène.
Et puisqu'on lui a toujours dit de battre le fer tant qu'il est chaud, Fransi se met en route, sûr que la petite troupe va le suivre.
Il serait bien reparti, Fransi. De savoir tous ces gens qui lui retournent ses champs, ça l'embête quand même un peu. Tant qu'ils ne trouvent que des bouts de pierres gravées, ça va. Mais si c'était vrai, ce qu'on raconte ? S'il y avait des tas d'or cachés là-dessous, et qu'on lui en pique ? Pour sûr que sa femme ne verrait pas ça d'un bon il.
Il accueille donc la suggestion du conseiller militaire avec un large sourire.
Mais les deux hommes n'ont pas le temps de retourner chez les Jorgelida. D'autres personnes arrivent. La fouille a été fructueuse. Petit à petit, une stèle est reconstituée.
Fransi est tout ébaubi devant le savoir du filleul de la bourgmestre. Il ira loin, celui-là ! Il vous lit les mots, comme s'il n'avait jamais rien fait d'autre de toute sa vie.
Et ce n'est pas fini ! Le capitaine de soule et sa dame apportent le dernier morceau, et voilà le propriétaire d'une des tavernes où il aime bien boire un coup de temps en temps qui se met à gratter des lettres sur une tablette de cire, tout en écoutant le latiniste. Il en a le front tout plissé, à force de réfléchir. Et d'après ce qu'il dit, la dame Axel et même la bourgmestre s'y sont mises aussi, pour comprendre la chose.
Fransi se sent tout fier ! Après tout, c'est lui qui a trouvé le premier morceau.
Ah Messire Fransi !
Et on lui donne du "Messire" ! Fransi se rengorge comme un coq en basse-cour.
Dites moi mon brave, connais seriez vous lorigine du nom de famille« Jorgelida » de votre épouse ?
parceque cela me fais pensser à Georges de Lydda ! quand dite vous ?
Ah ben oui ! Pour sûr, que ça vous fait penser à notre saint patron, puisque c'est de là que ça vient !
Fransi sent peser sur lui tous les regards des personnes assemblées là. Il prend son temps pour répondre. C'est son heure de gloire, et ça ne se reproduira sans doute jamais.
Le père de ma femme, il disait toujours que l'aïeul du grand-père de son grand-père, enfin, son ancêtre, quoi ! ben c'est lui qui avait accompagné Saint Georges quand il est parti pour son supplice. Sauf que Saint Georges, il a été trucidé par les païens, tout le monde sait ça. Mais l'ancêtre de ma femme, il est revenu, lui. Il s'est installé ici, à Vienne, sur une terre que lui avait donné le saint : la terre de Georges de Lydda. Mais vous savez, dans ces temps anciens, les gens ils parlaient pas très bien. Alors "Georges de Lydda", c'est devenu "Jorgelida". Puis la famille a pris le nom de la terre. Et voilà...
Le filleul de la bourgmestre lui montre alors une gravure, qu'il dit vouloir mettre dans la cathédrale, en son honneur. Pour le coup, Fransi se sent tout de même un peu gêné.
Point de remerciement, Messire ! Mais si vous voulez mettre votre image dans la cathédrale, c'est dans la crypte qu'il faut aller. Il y a là une statue de Saint Maurice. Ce serait joli, cette gravure, à côté de la statue ! Si vous voulez, je vous y mène.
Et puisqu'on lui a toujours dit de battre le fer tant qu'il est chaud, Fransi se met en route, sûr que la petite troupe va le suivre.