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[RP] - Rencontre entre une Peste et une Chieuse.

Aleanore
Être messager en Anjou ? Un calvaire.. La raison ? Quand on ne travaille pas au service d’un Penthièvre ou d’un Dénéré, on se retrouve embaucher par un Chandos ou un de la Croix de Bramafan, et le pire, le pire qu’il puisse arriver à un messager en Anjou, c’est quand même de travailler pour la dame de compagnie d’une Dénéré-Penthièvre. La dame de compagnie étant à mi-chemin entre le tyran despotique et l’abominable gamine insupportable parce que pourrie gâtée par.. elle-même. Oui, c’est là toute l’atrocité de la chose concernant Aléanore qui dépense les rentes de Concèze et Thias en cadeau pour sa propre personne, il faut ce qu’il faut, hein. Et donc, c’est un messager portant les couleurs de la Batarde limousine qui vient ce jour, porteur d’un message de ladite jeune fille à l’attention du Grand Chambellan de France. Message confié et soupir expiré, ça c’est fait, elle ne pourra pas lui tenir rigueur de ne pas avoir obéi, quoique.. la connaissant..


    A Sa Grandeur Nebisa de Malemort, Grand Chambellan de France, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Dame de Lussac les Eglises et Dame de Sigloy.

    Par la présente, Moi, Aléanore Jagellon Alterac, Damoiselle de Concèze et de Thias vous fais part de ma candidature au poste de Surintendant des Menus Plaisirs de la Cour Royale. Ayant appris que la place était vacante, je souhaiterai obtenir de vostre part une audience afin de vous entretenir des différentes idées et projets qui me viennent en tête ce jour et qui je l’espère, pourraient vous intéresser.

    Dans l’attente inespérée d’une réponse de votre part favorable à cette requête, je prie, Vostre Grandeur, pour que le Très-Haut et Aristote vous aient en leurs saintes gardes.

    Faict ce cinquième jour du mois de mai de l’an de grâce mil quatre cent cinquante huit à Château-Gontier.




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Amael
Être secrétaire particulier du Grand Chambellan de France n'était vraiment pas une sinécure. Devoir se promener dans le Louvre toute la journée pour informer certaines personnes des désirs, ou des ordres, de la Malemort, c'était terrible, je pense que vous imaginez à quel point ce devait être dur pour Amaël. Surtout lorsque cela signifiait côtoyer les grands du Royaume, et, cela arrivait rarement, mais c'était arrivé, de se retrouver dans la même pièce que le Roi aussi. Un calvaire inimaginable, vous vous en doutez. Bien sûr, c'était tout l'inverse, Amaël était comme un poisson dans l'eau au Louvre. Il appréciait beaucoup la Malemort, malgré quelques sautes d'humeurs parfois, il fallait bien l'avouer, mais très loin de sa réputation de méduse et de harpie. Il voyait le comte Grégoire, un homme de qualité avec qui il avait beaucoup travaillé et qu'il appréciait, ou encore un autre alençonnais, le duc d'Escouché, qu'il connaissait beaucoup moins mais estimait autant. Les autres il ne les connaissait pas vraiment. Quant à la Vilaine, il était bien content qu'elle soit occupée en Provence et donc qu'il ne soit obligé de supporter la vue de cette catin, même s'il déplorait le fiasco provençal. Et il y avait les pairs, qu'il voyait moins souvent, plus distant, et ne connaissait quasiment pas. Plus bien sûr la pléthore de nobles en visite ou résident pour une durée indéterminée à la Cour. Bref, un agréable quotidien.

Ce jour, la comtesse de Ségur avait du courrier. Et en tant que secrétaire particulier, le courrier passait entre ses mains. Il fallait qu'il tri les missives et les plis d'importances, pas besoin d'ennuyer la Malemort avec n'importe quoi, il avait appris et bien retenu la leçon depuis qu'il était entré à son service. Il s'appliquait donc à identifier chaque cachet scellant les lettres. Ainsi, il pouvait ouvrir celles qui semblaient de moindre importance, pour en informer Nebisa de leur contenu directement, et il y avait celles scellées de gueule où apparaissait l'emblème des expéditeurs. Il n'était pas héraut d'armes, mais sa connaissance des blasons familiaux de la noblesse française s'était grandement accrue. Lorsqu'il identifia celui d'Aléanore, il eut une petite moue. Que voulait-elle donc la fille Alterac ?! Il ne se souvenait plus s'il l'avait déjà rencontré personnellement ou non, mais en tout cas, il en avait entendu parler, et il faut dire que ce n'était pas vraiment en bien. Il faut dire que dans l'entourage d'Amaël, et lui pensait de même, les angevins, comme les bretons, les provençaux et leurs "alliés", étaient mal vus. Et il savait la jeune fille au service d'une duchesse angevine, épouse d'un pair de France. Plus tard, en confession, Amaël avouerait qu'il avait été tenté de jeter la lettre au feu avant même de la porter à la connaissance de la Malemort, mais finalement, restant honnête, et il faut bien l'avouer, curieux d'en connaître le contenu, il ne fit rien et porta le courrier du jour, dont la lettre d'Aléanore, au Grand Chambellan de France.

Il pénétra dans le bureau de la Malemort, qui, derrière son bureau, faisait gratter sa plume. Il s'approcha et déposa le courrier sur le bureau, à côté d'elle, et attendit alors patiemment.

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Nebisa
La Malemort finissait de rédiger une missive de la plus haute importance dans son cabinet de travail privé ou l'on ne peut pas entrer sans invitation parce que sinon les gardes ont pour consigne d'assomer, de ligoter et de jeter par la fenêtre, quand son secrétaire se fit annoncer, lui il peut entrer, il a un sauf conduit valable en tous lieux ou le Grand Chambellan a autorité, ce qui englobe au final toutes les résidences royales et le Palais des Offices quoi, porteur d'une missive qu'il présenta comme émanent de la plus âgée des Damoiselles Altérac...

Une lettre ? D'Aléanore ? Vous êtes sure qu'elle m'est bien destinée ? Il n'y avait rien d'autres avec ? Une charette de bouses ? Un crane ? Une fiole de poison ? Et vous avez vérifié qu'elle n'était pas piégée ?

Peu de choses pouvaient encore prétendre surprendre Nebisa, elle avait l'habitude du mépris et de l'envie que son simple nom suffisait à provoquer, elle avait admit que ce mérpris et cette envie éclaboussaient tous ceux qui l'approchaient, enfants, familles, serviteurs, elle ne s'étonnait même plus des réactions hostiles qu'elle provquait sur des gens qu'elle n'avait croisé, avec qui elle n'avait eut la moindre dispute ou la moindre embrouille, elle arrivait même à ne plus se questionner sur comment certains morveux en arrivaient à savoir les secrets d'événements cachés à tous et bien antérieur à leur naissance... et voilà que la petite Altérac la surpenait d'une façon inédite...

Amael, ne vous étonnez pas de me voir défaillir si jamais il s'avére que cette missive est élogieuse.

Missive décacheté d'un coup d'ongles, que la Malemort a forts beaux, comme tout le reste de sa personne bien entendu, et renseignement pris à la source, il s'agit moins d'éloges que d'une proposition... un soucil haussé en signe d'intérêt, le Grand Chambellan qui aime l'audace hoche la tête lentement, déjà décidée à rencontrer la jeune fille pour l'entendre car, si la premiére tentative pou pouvoir ce poste si nécessaire, fut un échec, elle ne désespérait pas de continuer à étoffer, patiemment, la Maison du Roy...

Bien... Voilà une perspective intéressante... Nous donnerons donc audience à la Damoiselle Aléanore... demain, en milieux de matinée, ici même. J'ai hête de voir si la petite a les épaules pour cette charge... et quels sont ses idées...
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Amael
Amaël ne put s'empêcher de sourire légèrement aux propos de la Malemort. Ils partageaient le même avis sur la personne en question. Il se contenta d'hocher la tête de façon négative pour répondre à ses questions. Il n'aurait pu cacher son amusement s'il avait répondu de vive voix. Elogieuse ? Si c'était cela, la défaillance de Nebisa aurait été compréhensible, légitime même, quant à lui, il en serait tombé des nues. Cela paraissait trop irréaliste comme perspective. Mais alors que voulait-elle ? Il ne tarderait sûrement pas à l'apprendre. Observant la Malemort alors qu'elle découvrait le contenu de la missive, il vit une légère surprise, et un certain intérêt pour le contenu. Alors qu'elle reposait la lettre et qu'elle la commentait à haute voix, une nouvelle petite moue gagna le visage d'Amaël à l'idée d'avoir comme "collègue" à la Maison du Roy la fille Alterac.

C'était à Amaël de rédiger la réponse, que Nebisa signerait et scellerait ensuite, avant qu'il fasse envoyer le message, il prit donc la lettre décachetée et la parcourut discrètement et rapidement. Surintendante de quoi ? Croyait-elle prendre la place du duc d'Escouché comme grand officier de la Couronne ou quoi ? Intendant aux Menus Plaisirs, tel était le terme exact.


Il serait bien qu'elle sache de quelle charge il s'agit exactement tout de même ... Concernant la date de l'entrevue, demain me semble un peu court Votre Grandeur, la lettre a été faite en Anjou, impossible que la réponse arrive assez vite à l'Alterac et qu'elle vienne ensuite ici tout en étant à l'heure. Je pense que dans quatre jours, même lieu, au cours de la matinée, serait plus approprié. Ne croyez-vous pas ?

Et tout en répondant, Amaël songeait aux nombreuses personnes, enfin, aux quelques personnes, qu'il savait intéressées par la charge, qu'il savait compétentes pour la tenir et y faire de l'excellent travail, mais qui n'avaient pas encore postulé. Il allait devoir secouer les puces de ses connaissances. Il fallait faire jouer la concurrence après tout, et puis s'il pouvait éviter de devoir supporter la suivante d'une duchesse angevine et réussir à avoir une personne qu'il appréciait à ce poste, il ferait le maximum pour.
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Nebisa
Avec un haussement d'épaules la Malemort indique que ce genre de détail n'est pas son probléme, passant à la prochaine missive, elle asséne d'un ton dégagé...

Si je dis "demain", alors c'est demain... Cette petite n'est pas sotte, elle aura rejoint Paris avec sa lettre et si tel n'est pas le cas, alors c'est que la candidature n'était pas sérieuse.

L'esprit déjà ailleurs, la Malemort choisissait la tenue qu'elle porterait pour l'entrevue, passant en inventaire sa garde robe tandis qu'elle esquissait l'ombre d'un sourrire impatient... L'entrevue ne manquerait pas d'être divertissante à défaut d'assurément productive...

De toute façon, dans quatre jours, j'aurais quitté Paris, autant voir au plus vite de quoi il retourne, surtout si nous devons en suite nous focaliser sur l'embauche d'huissiers pour assurer la sécurité du Palais.
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Amael
Pas sotte ? A voir, se dit pour lui-même Amaël. Quoi qu'il en soit, il valait mieux pour l'Alterac qu'elle ait fait comme le suppose la Malemort ou sinon cela faciliterait grandement le travail d'Amaël. Il hocha la tête à ses derniers propos et sachant qu'il n'avait rien besoin d'ajouter, et elle non plus, il gagna une petite porte latérale du bureau, où se trouvait une petite pièce, Sa pièce, un mini-bureau, où il préparait les missives pour Nebisa. Il s'attabla à son bureau et prépara la réponse du Grand Chambellan de France. Une fois terminé, ce fut rapide, il revint dans le grand bureau de la Malemort et lui donna la réponse, qu'elle l'approuve, la signe, et scelle le tout pour qu'il puisse ensuite la confier à un messager.

Citation:
    Paris, Palais du Louvre, huitième jour du moi de mai de l'an de grâce MCDLVIII.


      A Damoiselle Aléanore Jagellon Alterac, Dame de Concèze et de Thias,

      Salutations,


        Dans le but d'étudier votre candidature au poste d'Intendante aux Menus Plaisirs, vous êtes convoquée au Louvre le neuvième jour du mois de mai de l'an de grâce MCDLVIII en milieu de matinée. Nous vous y recevrons pour entendre vos motivations et vos projets concernant cet office royal de la Maison du Roi.


      Que le Très-Haut vous garde.



    Sa Grandeur Nebisa de Malemort

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Nebisa
Alors qu'elle venait de finir de mettre à jour le registre des prochaines audiences, la Malemort vit revenir vers elle son secrétaire, prit connaissance de la missive et hocha la tête avec de tremper le bout de sa plume d'oie immaculée dans l'encrier pour ajouter son nom au parchemin, puis d'oter son scel de son annulaire pour l'apposer sur la cire écarlate répendue au préalable.

Voilà qui est parfait... peut être un peu sec non ? Bah... de toute façon ce n'est pas une missive personnelle faites pour cancanner... Assures toi qu'un coursier déposera le plis en l'Hostel des Alterac avant l'heure.



Citation:
    Paris, Palais du Louvre, huitième jour du moi de mai de l'an de grâce MCDLVIII.

      A Damoiselle Aléanore Jagellon Alterac, Dame de Concèze et de Thias,

      Salutations,


        Dans le but d'étudier votre candidature au poste d'Intendante aux Menus Plaisirs, vous êtes convoquée au Louvre le neuvième jour du mois de mai de l'an de grâce MCDLVIII en milieu de matinée. Nous vous y recevrons pour entendre vos motivations et vos projets concernant cet office royal de la Maison du Roi.


      Que le Très-Haut vous garde.








Bien... à présent, je pense qu'il est temps d'aller voir en Salle du Trône si je ne suis point trop en retard...

Léger soupir de la Chieuse qui songe parfois à se faire porter pour soulager ses pauvres petons, qu'elle a fort beaux c'est une évidence, de leurs incessantes allées et venues dans ces couloirs labyrinthesque du Louvre...
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Aleanore
[Suite à un accord avec ljd nebisa & au vu de nos futures absences à toutes les deux, il a été décidé que la lettre avait bien été envoyé à l’hostel familial]

Elle avait attendu cette lettre, le jour-même où la sienne était partie, mais si on peut admettre certains défauts à la Malemort, la sorcellerie ne peut en faire partie. Elle espérait qu’un messager sur la route la menant de Château-Gontier à Paris la hélerait pour lui remettre un pli de la Comtesse, mais l’idée d’être hélée par un valet l’agace. Elle croyait que la lettre l’attendrait à l’hostel familial quand elle y serait arrivée mais rien, rien du tout et elle a du occuper ses journées à la Capitale de son mieux. Et elle y a rencontré une jeune fleur qui tendait à éclore malgré les intempéries violentes de la vie, et enfin, en rentrant Clarisse vient l’accueillir avec la missive tant attendue à la main, et comme une chape de plomb, l’angoisse tombe.

Elle connaît la Malemort, quel limousin digne de ce nom peut prétendre ne pas connaître la Malemort, mais pourtant, l’angoisse reste. Pas d’aller au Louvre, elle le connaît. Pas de revoir la Malemort, car pour la première fois, elle est même rassurée de la voir, seul repère de l’entretien de demain. Non, ce qui l’inquiète, c’est de revenir sur les lieux d’un des plus beaux évènements de sa vie, d’un de ses plus grands triomphes personnels, alors qu’elle n’avait que quatorze ans et qu’elle dansait aux côtés du Roy, et d’échouer.. Oui, la peur l’étreint, puérile .. Et comme une enfant tremblant à l’idée que sa poésie ne plaise pas à ses parents, l’Etincelle se laisser bercer contre le corps chaud et moelleux de Clarisse, répétant à mi-mot, les idées, les projets qu’elle devra présenter le lendemain, ne cessant pas d’amuser la camériste qui écoute avec patience les mots se succéder, se répéter, tandis que les mains de la domestique viennent démêler doucement les boucles brunes, espérant calmer les craintes de sa jeune maitresse, d’autant plus surprise que la jeune fille a déclaré ne pas vouloir fumer ce soir, et que la sacro-sainte flasque de framboise n’a pas été ouverte de la soirée. L’esprit doit être alerte pour le jour tant attendu, qu’on se le dise.


(…)

Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours .. Que nenni ! Pas d’heures qu’elle ne veut arrêter, pas de temps à suspendre, le temps c’est du bon temps et le bon temps, ça se gagne durement. Virevoltante Etincelle qui aura consenti à dormir quelques heures pour ne pas offrir un teint pâle à l’entretien matinal. La tenue est repassée en détail, ainsi que les projets, les idées une énième fois, le corps fin de la jeune fille de s’agiter de soubresauts au moindre doute, jeune liane qui ondule entre les mains glissantes d’une camériste tentant de sécher la jeune candidate.

-« Et si, j’oubliais ce que je dois dire ? »
-« Vous n’oublierez pas, vous ne faites que le rabâcher, même moi, je connais tout par cœur ! Arrêtez donc de bouger, je vais vous écorcher la peau ! »
-« Mais et si.. Elle m’en voulait pour la dernière fois et qu’elle refusait de m’écouter juste pour cela ? »
-« Elle vous a dit de venir, c’est bien pour vous écouter non ? »
-« Oui.. oui.. Tu as raison. Quelle heure est-il Clarisse ? »


Et comme pour répondre à la question angoissée de la jeune fille, les cloches de Notre-Dame de sonner tierce. Et une Etincelle hors de l’eau, une !

-« Je suis en retard ! Vite ! Vite Clarisse ! »

Et Clarisse de soupirer en levant les yeux au ciel devant les craintes inutiles de la jeune fille et de faire vite pour habiller une Aléanore totalement angoissée à l'idée de rater l'entretien, surexcitée et sautant comme une puce rendant l’habillage et le coiffage relativement difficile. Et après quelques dizaines de minutes laborieuses et éprouvantes pour la jeune fille et surtout la camériste, Aléanore de se regarder dans une psyché pour juger de l’effet produit. Sourire mélancolique en pensant à la personne qui avait fait réaliser cette robe, adorable vicomtesse de Blou qui pensait que le sourire triste qu’Aléanore lui avait servie quand elle-même avait acheté son trousseau de mariage, signifiait que la jeune fille voulait se marier. Et la robe avait donc été acheté au cas où la jeune fille rencontrait un jeune homme bien sous tout rapport et qu’il voulait la demander en fiançailles.. Chose qui n’arriverait pas, aussi la robe avait-elle trouvé autre utilité. De velours vert doublée d’azur aux broderies d’or représentant milles et un motifs floraux, et s’accordant avec la huve bleu ciel maintenue par un cerceau d’argent, couvrant ainsi les multiples tresses brunes garnies de rubans du même bleu. Présentable, richement présentable, certes mais, il faut bien trouver une utilité à cette robe qui ne servira jamais autrement. Et c’est sur cette notion de présentable que la jeune fille gagne le Louvre, accompagnée de Clarisse et de quelques gardes mis à sa disposition par la Petite Reyne d’Anjou craignant comme toujours qu’on ne lui abime sa dame de compagnie.

Et enfin, les noisettes dévorent avec joie les abords du Louvre, sa façade qu’elle connaît par cœur pour y avoir accompagné à de maintes reprises, la régnante d’Anjou. Le cœur s’emballe, les joues deviennent plus colorées tandis qu’à un huissier qui s’approche, la blonde bourguignonne de présenter la jeune fille.


-« Voici Aléanore Jagellon Alterac, Damoiselle de Concèze et de Thias, qui vient rencontrer Sa Grandeur, le Grand Chambellan de France. »

Trac quand tu nous tiens, bah, cela ne dure guère longtemps, et à l’huissier, un sourire ravi est envoyé, tandis qu’il les enjoint à le suivre pour les mener au bureau du Grand Chambellan de France[1]. Un nouvel endroit du Louvre qu’elle ne connaît pas et qu’elle dévore des yeux avec plaisir, se rappelant de telle décoration de très bon goût, appréciant une autre avec moins d’entrain et pourtant, toujours le même plaisir de découvrir une nouveauté qu’elle ne connaît pas et qu’elle aimerait déjà avoir à Concèze. Et enfin, elle est arrivée, et l’huissier de les quitter sur une phrase.

-« Je vais prévenir le Grand Chambellan de France que vous êtes arrivée. »

Sourire plaqué sur les lèvres en unique réponse alors que dans la tête, les prières fusent en direction des cieux. *faites que ça marche, mon dieu* La Zen attitude ? Un état d’esprit qui ne touche pas la sautillante Etincelle attendant que le destin se joue.
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