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Fiançailles printannières

pierre louis
Pierre était toujours avec Elisa. Elle le remercia lui assurant que tout allait bien puis lui présenta le duc de Touraine. Pierre s'inclina

Bonjour votre grâce, enchanté.

Il vit un jeune servant chercher quelqu'un puis se tourner vers lui et marcher dans sa direction, enfin c'est ce qu'il croyait. Mais il ne se trompait pas et l'homme vint lui remettre un plis. Pierre l'ouvrit rapidement et le lu, voilà qu'il devait parler à tout le monde.
Il rajusta sa chemise, défroissa son pantalon et s'avança vers la foule.

Montant sur une chaise il se racla la gorge pour interrompre les conversations, sans trop de succès. Alors il se mit à parler, euhhh comment dire, fort.

Excusez moi.... EXCUSEZ MOI... là voilà. Nobles invités, je vous informe que sa grandeur la comtesse Nebisa et sa fille Aliénaure se préparent, elles seront bientôt là.
Pour vous faire patienter et pour la joie des plus fins palais, des gens vont passer, afin de vous distribuer quelques rafraîchissement.
Voilà merci, bonne journée
.


Il redescendit de sa chaise, un peu rouge, puis retourna dans son coin, non sans avoir pris une coupe.
lanfeust86
La petite troupe avait longé le château pour arriver aux jardins que Lanfeust trouva très beau, voilà quelques idées dont il devrait parler à ses jardiniers qui devaient redonnés un peu de couleur aux jardins défraîchis par ce rude hiver.
Toujours Laure à côté de lui, les deux autres dames les suivait et les gosses eux...ils tournaient dans tous les sens, courraient, sautaient, heureux de se dégourdir les jambes après ce long voyage en carrosse depuis Souvigny.
On pouvait apercevoir les invités, Lanfeust réajusta sa tenue et fit signe aux enfants d'approcher.


Bien à présent, on se tient bien et on fait honneur à vos parents.

L'ordre était clair et le Duc attendait que Arthur montre particulièrement l'exemple, les mondanités pouvaient être lassantes pour eux mais ils représentaient leur famille comme les adultes.
Bon il s'attendait à des bévues vu qu'il y avait la troupe des Malemort et s'ils ont le même caractère que Aliénaure, ça promettait.
Ils avancèrent et se retrouvèrent devant les invités déjà présent que Lanfeust scruta rapidement du regard, l'esprit du diplomate reprenait le dessus, il fallait analyser qui était là, qui il connaissait, les titres, les armes, etc...
Le regard du rouquin se posa sur son vassal qui semblait être arrivé il y a peu, naturellement il s'avança vers lui.


Bonjour mon vassal, comment va le...futur fiancé ?

Point d'Aliénaure en vue pour le moment ou de Nébisa.

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Aliènaure
Fichue robe! Et surtout fichu jupon! Pourquoi donc avait-elle dû l'essayer perchée sur un tabouret? Hein?! Vous n'allez pas me dire que la couturière n'aurait pas pu se mettre à plat ventre pour faire l'ourlet?! Du coup, à chaque marche qu'elle descendait, elle manquait irrémédiablement de se vautrer au bas de l'escalier.

Nouveau et énième soupir. Et pas le dernier...

Et ces fichues épingles qui prenaient un malin plaisir à s'enfoncer lentement mais sûrement dans son crâne?
Bon sang! Qu'elle maudissait sa mère d'avoir plié devant son regard plein de promesses.

Tu seras la plus belle, ma fille.


La belle affaire, oui! La plus empotée, surtout!

Rabrouant un des employés qui voulaient lui donnait la main pour rejoindre les balcons donnant sur les jardins, la Princesse des Chieuses (PdC, pour plus tard, hein... plus court) le fusilla du regard, saisissant les pans de la meringue qui lui servait de robe, s'avança jusqu'à l'extérieur et...

Et ce fut le drame...

A rouspéter sur la couturière et son incompétence, sur la coiffeuse et tortionnaire, sur sa camériste qui l'avait piquée en mettant la broche maternelle, elle en avait presque oublié le pourquoi du comment.

Mais maintenant qu'elle se retrouvait face à ces personnes qui ne cessaient d'arriver, attendant un moment précis... Bein elle avait le trouillomètre à zéro, la Mini!

En un éclair, elle comprit ce qu'avait pu ressentir Trokinas en fuyant le soir de leurs fiançailles à Saint-Junien. Peur de l'inconnu, peur de ne pas être à la hauteur des espérance de celui qu'on aime, peur de tout...
Elle eut une fichue envie de partir en courant vers les écuries, prendre sa jument et fuir vers un endroit où personne ne viendrait la chercher.
Seulement, on l'avait prévenu que sa "presque marraine" venait d'arriver avec son capitanesque d'époux et ne la laisserait pas s'enfuir.
Seulement, même s'il lui rabâchait qu'elle faisait une erreur, Chlo la ramènerait par la peau des fesses -et surtout une ou deux claques et quelques piques bien senties, de celles qui font bien mal à vous en arracher les tripes-.
Seulement, sa mère la bannirait à vie du cocon familial pour lui avoir fait dépenser une fortune pour des prunes.
Seulement, elle ne voulait pas voir Kimi malheureux comme elle l'avait été elle même en lisant le simple mot d'adieu que lui avait remis sa mère en la bâtisse du Vicomte limousin.
Seulement, elle n'était pas son ex futur fiancé.

Une Malemort ne fuyait pas. Elle avançait, tête haute, fière, sûre d'elle. Même si elle ne l'était pas du tout, d'ailleurs. Mais le paraître était bien plus important dans cette société de nobliaux politicards que ses états d'âme de presque encore gamine.

Inspirant profondément, elle descendit lentement les marches du balcon pour aller rejoindre les invités.

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pierre louis
Pierre de son coin, regardait la scène. Jetant parfois un oeil au château. Derrière les hautes fenêtre la futur fiancée se préparée et devait sûrement subir moultes tortures dues à son rang.

Soudain jetant un regard vers la petite terrasse il vit une grosse meringue sortir, semblant en pétard et empoté de sa robe. Non d'une pipe s'était Aliénaure. Pierre posa son verre à terre, et se faufila à toute vitesse au milieu de la foule.

Arrivant aux pieds des escaliers, il sourit à Aliénaure, s'inclina puis lui proposa sa main.


Voulez vous de l'aide ? Prenez ma mon bras, je vais vous accompagner si vous le désirez.

Se penchant à son oreille.

Mademoiselle votre soeur est en bonne compagnie pour le moment

Pierre espérait ne pas être offusquant en proposant une simple aide.
Arnaut
Les deux jeunes hommes sortirent ensemble dans le jardin et se réfugièrent sur un des bancs installés là pour l’occasion, à l’ombre d’un épais buisson de lauriers. Les rayons du soleil glissaient sur les feuilles vernissées ; dans le gazon chancelaient les marguerites blanches, aux collerettes flamboyantes; des moineaux piaillaient, les convives s’agitaient, et les ombres bleues des rares nuages se poursuivaient sur la pelouse, donnant un magnifique jeu de lumière. Qu’il faisait bon dans ce jardin ! Et combien les émotions des gens étaient délicieuses, -infiniment plus délicieuses, lui semblait-il, que leurs futurs conversations. Arnaut observait – fasciné- le jeu et les passions des invités. Chacun s’apprêtant à exalter les vertus que sa condition le dispensait de pratiquer dans la vie. Les riches vanteraient les bienfaits de l’économie, les oisifs disserteront avec éloquence sur la dignité du travail. Quel bonheur que son jeune âge lui permette d’échapper à tout cela ! Dans un silence amusé, il se représentait le goût fastidieux du banquet que ces longues heures cérémonielles auraient en épilogue. Relevant la tête, il imita les adultes qui prennent le temps de la réflexion, comme lorsqu’ils s’apprêtent à faire émerger une maxime millénaire, puis regardant son frère dans les yeux, il lui dit :

- « Tu sais Hannibal, je crois que nous avons beau faire, nous ne pourrons pas y réchapper. Elle nous présentera à des altesses gracieuses [], puis à des personnes bariolées de croix, puis à des matrones à hautes tiares et à nez de perruche ; et nous, en toute innocence, remporterons un vif succès. Mère exhibe aujourd’hui ses plus grandes réussites, et ses plus grandes fiertés ! » Clama-t-il avant avec tout autant de superbe que pourra en avoir sa mère lorsque ces paroles se feront effectives. A n’en pas douter, le jeune Malemort accablera alors son frère d’un regard dédaigneux, emprunté d’autre âge, et le submergera de « Ne te l’avais-je point dit ? ». Une petite victoire toute aussi peu rassurante que le sentiment profond de n’être qu’une image démunie de toute authenticité. Dès sa plus tendre enfance, on lui avait enseigné à paraître, tant pour lui que pour sa mère, et aujourd’hui, il avait appris à le faire avec une étonnante efficacité en pleine conscience de cette imposture.

- « Veillons cependant à ne pas voler la vedette à notre sœur aînée, qui doit rester la seule et unique reine de la journée. Concentrons-nous sur nous notre prime dessein : nous amuser »



La relation fraternelle qu’il entretenait avec son Hannibal était d’une singulière sincérité. Tailladé par ces doutes, et peu rassuré par sa mère, Arnaut rentrait dans ce jeu, tout aussi subit que son délaissement. Emprunt d’une profonde lucidité, et conscient des faiblesses de la nature humaine, il les jugeait - tous !- avec une grande sévérité.

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Hijikata
Les étoiles ne mirent pas longtemps à scintiller dans son regard... elle avait gardé un coté tres enfantin malgré la tenue de femme qu'elle portait... il allait rajouter quelque chose lorsqu'un homme fit irruption dans la conversation...

Une de ses connaissances... elle avait l'air d'etre fort à l'aise avec lui... les presentations furent faites... bon deja elle ne l'avait pas nommé autrement que par son nom et son titre... deja pas mal ça... il repondit aux presentations d'une maniere sobre et courtoise...


Enchanté Messire Pierre Louis.

L'ecuyer reparti aussi rapidement qu'il était venu... il refusa l'invitation d'Elisa... puis... rien de bien interessant... tout de meme... bon a priori ce ne sera pas lui qui lui enlevera la presence de la petite Malemort... une bonne nouvelle... un leger marmonnement pendant lequel elle fit un signe à une encore plus jeune demoiselle... petite fille meme dirait-il... elle semblait perdue la pauvrette...

Il reporta son attention sur son hote...

Quoiqu'il en soit Elisa, je veux bien t'accompagner pour vous assoir. Vos petites jambes seraient-elle fatiguées? Tu veux que je te porte?

Un petit sourire taquin envers elle... cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas fait monter... elle allait d'abord plisser les yeux... plus lancer une remarque acerbe... il allait marmonner... reglé comme du papier à musique...

En attendant elle... il l'emmenait vers le banc le plus proche... l'invitant de la main à s'assoir... oui il n'oublit pas les bonnes manieres tout de meme...
shiska
[Dans une pièce quelque part, c'est à dire aprés l'entrée, couloir de droite, puis au bout à droite, derrière la porte à gauche ]

- Je savais que c'était pas une bonne idée !
- ...
- Evidemment tu dis rien ! tout ça c'est ta faute !
- Rooo m'enfin
- Bon je sais c'était mon idée ... au moins j'ai pas d'machin qui m'serre
- Je t'avais dit que je ferais attention
- Encore heureux !
- Pi la couleur te va très bien !
-...


La camériste tout de même envoyée, n'osait dire un mot. La Baronne était visiblement d'humeur exécrable, à se demander d'ailleurs si la camériste en question n'avait pas l'habitude ...

Ils étaient enfin prêts tous les deux.

Elle d'une robe à tassel, un modèle qu'elle appréciait plus que d'autres. La robe en question était en velours de soie figuré, le col, les poignets et l'ourlet rehaussé de fourrure, une ceinture de soie venant enserrer sa taille fine. Le vert dominait, mis en valeur par la fourrure d'un brun chatoyant.

Lui, pour changer de son uniforme d'apparat qu'il revêtait habituellement Bess oblige pour vengeance, avait revêtu un habi en accord avec les couleurs de sa dame. Braies vertes de bonne facture, une chemise blanche dentellée à l'ouverture surmontée d'un veste de velour verte surmontée de fourrure de renard roux aux ourlets et au col. Ainsi, même si ils étaient tout aussi mal à l'aide l'un que l'autre, au moins étaient ils assortis.

La camériste avait fait du bon travail sur la baronne malgré sa grogne et le couple loup put se mettre en marche vers les jardins.


[Après s'être perdu une fois, les jardins]

Quand ça va pas, ça va pas. Quelle idée de faire des demeures avec autant de pièce franchement... Toujours est il que le couple avait enfin rejoint les jardins, jetant un coup d'oeil aux alentours histoire de rendre leurs hommages à l'instigatrice de cette soirée qui était déjà mémorable pour eux.
Alcyone
Ségur, elle connaissait déjà un peu pour y avoir déjà été invitée il y a longtemps. Elle était aussi enceinte, d'ailleurs à cette époque-là, elle s'en souvenait. Sauf qu'elle faisait tout pour le cacher. Comme quoi, la roue tourne et les choses changent. Radicalement. Ainsi qu'indiqué par la domestique qui les avait accueillis à l'entrée, ils se dirigèrent vers le jardin. Elle embrassa du regard la propriété qui était toujours aussi raffinée et vaste que dans ses souvenirs. Bref instant de nostalgie qui se traduisit par le passage d'un voile de tristesse qui vint ternir l'éclat de ses yeux émeraude.
Mais les regrets et la mélancolie n'avaient plus lieu d'être aujourd'hui, il fallait laisser le passé là ou il était, il ne restait aujourd'hui de cette époque que quelques blessures, sa fille chérie et ce tatouage sur sa nuque, visible aujourd'hui parce qu'elle avait choisit de relever ses cheveux en un chignon souple retenu par des rubans du même taffetas bleu nuit que sa robe.
Ils avaient d'autant moins lieu d'être qu'aujourd'hui, c'était au bras de son époux qu'elle s'avançait dans le parc, et que ce jour était celui d'Aliénaure et de ce Kimi qu'elle ne connaissait pas encore si ce n'est par ce que sa filleule lui en avait dit.

S'avançant dans le parc, elle reconnut quelques visages familiers parmi les invités, dont certains membres de la tribu Malemort. Un air de réunion de famille? Sans doute un peu. En tout cas, il y avait là un agréable mélange d'Auvergne et de Limousin probablement nuancé de touches plus "exotiques" de çi, de là. Il y avait au moins une touche bourguignonne qu'elle aperçut se promenant dans les allées.
Toujours au bras de Namay, elle jeta un regard vers lui. Avait-il lui aussi vu Théognis? Alcyone se demanda s'ils s'étaient parlé depuis le départ de Théo de la Provence. Depuis ces fâcheux évènements. "Fâcheux évènements"... tu parles! Foutu euphémisme pour dire "gros merdier". Et puisque les deux hommes étaient tout aussi têtus et fiers l'un que l'autre, bah forcément, l'orage avait été assez violent. Peut-être que ces festivités constituraient un pas vers une éventuelle réconciliation. Loin d'elle l'idée d'encore jouer les casques bleus (vous excuserez la narratrice pour l'anachronisme) - elle était morte, cette Alcyone-là - elle n'allait certainement pas prendre des coups à essayer de régler un conflit s'il ne pouvait l'être par les deux intéressés eux-mêmes, mais par amour pour l'un et amitié pour l'autre, forcément, elle agirait toujours dans le sens qui contribuerait à un rapprochement entre eux deux.

Quoi qu'il en soit, avant d'aller saluer les amis et connaissances, la rouquine aurait voulu voir la reine du jour, lui parler. Et peut-être, si nécessaire, la rassurer, parce qu'elle savait pertinamment à quel point ce qu'elle avait vécu pouvait marquer même une chieuse forte comme Aliénaure. En la cherchant du regard parmi les convives, elle avait d'ailleurs cru voir Bess, mais vu que la jeune femme en question était en robe, oui, en R-O-B-E, c'était donc fort peu probable qu'il s'agisse bien d'elle. Quoique... engoncé dans une étoffe assortie, c'était pas Shiska à côté d'elle? Fichtre... si ça avait déjà été inventé, elle aurait sûrement pris une photo!
Où se cachait Aliénaure? Pour sûr, si elle avait dans l'idée de s'enfuir, elle trouverait sa presque marraine sur son chemin! Mais pas pour l'empêcher de fuir à tout prix ce fiancé et cette cérémonie. Juste pour être sûre qu'elle fuyait pour les bonnes raisons. Mais une Malemort ne fuit pas, n'est-ce pas?
Enfin, du balcon descendit la fiancée. Sourire vrai et fier aux lèvres, Alcyone la regarda cheminer gracieusement - ou prudemment? on ne l'était jamais trop, le jour de ses fiançailles et lorsqu'on portait si ravissante tenue - avant de sourire à son Unique et de glisser sa main dans la sienne...

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chlodwig_von_frayner
Si on lui avait dit, à lui qu’il devrait se dévouer à ce point… et pour qui ? Pour Aliénaure s’il vous plait… Attention… il y avait une blague cachée, des tas de gens autour de lui pour crier « poisson d’avril » ou « joyeux anniversaire » ? En fait il rêvait, il s’était endormis il y a 6 mois et tout ce qui se déroulait depuis était une sorte d’hallucination, ou alors peut être étais ce les effets dévastateurs sur la conscience qu’a une importante consommation d’opium et de substances hallucinogènes. Oui c’était ça, forcément… tout virait au cauchemar… d’abord il avait fallut qu’il l’ouvre devant el fiancé… bon ça, ça avait été, pas trop de dégâts. Ensuite, il avait entraperçut Cyrielle… et ça…c’était largement plus grave. Il s’y était attendu, ça oui, mais il avait sous estimé le tour complet qu’avait fait son estomac à cette vue. Nul ne savait pourquoi mais il s’était écarté de façon à mettre plusieurs buissons entre elle et lui. Qu’elle ne le voit pas pouvait être une solution intéressante… oui la fuite tiens… c’était bien son attitude des derniers mois. Toujours fuir et ne jamais faire face comme il faisait toujours quand il était jeune. Bref… et maintenant ? Ah oui… fallait aller chercher la ‘Naure. Charmant programme en perspective.

Oui la chercher… parce qu’elle tardait et tout le monde parlait. Elle n’avait pas décidé de poser n lapin tout de même… si ? Ah non ! Il était venu pour ces foutues fiançailles, elle n’allait pas les planter maintenant. Si elle commençait à renâcler, il lui en collerait quelques unes pour la réveiller… et si elle s’était enfuie… il s’occuperait de ses genoux… Il n’était pas question qu’elle commence à lui courrir sur le haricot. Elle avait choisit… à elle de s’y tenir. Il prit un air renfrogné alors qu’il se risquait dans la masses des invités, ignorant du regard, ou plutôt évitant soigneusement de croiser le regard d’un ange, en fait il évitait même de le poser sur elle, il n’aurait plus manqué que ça… un nouveau tour de son estomac assortit d’un mini scandale qui ne manquerait pas de se faire à un moment où à un autre…

Ses yeux se posèrent sur la bâtisse, cherchant où elle pouvait bien être… ah tiens le balcon ! Mais bien sur qu’il était stupide… (oui on connaîtra maintenant sa stupidité légendaire… un ange l’avait constaté) Et c’était qui le gus qui l’accompagnait ? Ou qui se proposait de l’accompagner, mais pour le coup, pour le Chlo, en cet instant, c’était du pareil au même. Ah mais… pas question qu’on la lui pique… il était suffisamment de mauvaise humeur comme ça… alors tant qu’à faire autant commencer à y aller à fond… Oubliant les regards qui risquaient de se porter sur lui, et notamment un regard en particulier, il franchit les derniers mètres qui le séparaient d’elle et sans tenir compte le moins du monde de l’écuyer qui se trouvait là, il regarda Aliénaure.


Tiens ’Naure… Je vais t’accompagner si tu veux.

Il lui tendit son bras sans vergogne, ignorant superbement celui qui se trouvait là. Aucune envie d'être gentil... et à dire vrai plus les heures passaient et plus il se sentait bouillir...

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Aliènaure
Aliénaure s'apprêtait à répondre à l'écuyer maternel qu'elle n'avait besoin de personne quand il se planta devant elle, tel un preux chevalier.

Chlo...

Léger froncement de sourcils. Pourquoi diable était-il arrivé si vite, presque en courant?
Quelques raisons lui vinrent bien en tête.
Un peu en retrait se tenait sa cousine. Et nul doute que son lorrain l'avait vu. Accompagnée, de surcroit. Alors avait-il décidé de l'ignorer purement et superbement? Ou bien de feindre l'ignorance? Ou encore de rendre la flamande jalouse en prenant soin d'elle?
Ou alors, toujours dans le registre de la jalousie, il voulait faire grincer des dents le futur fiancé. Allez savoir ce qui avait bien pu se passer entre eux deux quand elle l'avait envoyé pour accueillir Kimi... Regard suspicieux détaillant son Lion. Pas d'ecchymose sur le visage, pas de traces bleuâtres sur les mains. Rien...
Bon, peut-être le truc tout bête, alors. Il avait toujours été hautain à souhait, méprisant la valétaille, comme il disait. Alors voir un employé accompagner sa Naure, ca devait sacrément lui hérisser le poil, au Von Frayner!

Toujours est-il qu'avec son fichu caractère, et la fichue étincelle qui brillait dans son regard -et qui lui annonçait un prochain orage-, il valait mieux obéir sagement.

S'excusant d'un sourire à l'écuyer, Aliénaure prit le bras de son cavalier-ange gardien-garde du corps du moment et entreprit de descendre les quelques marches qui les séparaient des jardins en prenant garde de ne pas s'étaler.


Souris, tu n'es pas un monstre.


Et sans lui demander son avis, elle bifurqua à droite, resserrant l'étreinte de sa main sur son bras musclé et se dirigea vers sa presque marraine.

Alcyone!

Bras chlodwigien vite lâché pour serrer contre elle celle qui lui était très cher. Mèche rousse libre volant au vent, bien vite remise en place dans un chignon presque parfait.


Je suis heureuse de vous voir ici. Je n'aurais pas imaginé ce moment sans vous.

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pierre louis
La malemort fille ne lui avait pas répondu et un homme était arrivé en vitesse, proposant à son tour son bras. Bras que la malemort préféra saisir plutôt que celui de Pierre. Hé bien décidément il n'était vraiment moins que rien et venait d'avoir la plus belle honte de sa vie.

Il avait été ravi à la compagnie d'Elisa pour annoncer le retard de la malemort mère, puis était venu proposer son bras, mais puisqu'il ne servait à rien, il décida de se rendre à nouveau auprès d'Elisa. Passant sur le côté du jardin il avait vu qu'un homme attendait dans la cour. Il s'y était donc rendu, l'avait accueillit et invité à le suivre dans le jardin. A nouveau il chercha Elisa. Elle était toujours en compagnie du duc de Touraine et pierre eu peur de déranger.

S'approchant tout de même il s'inclina et s'adressant au duc.

Votre grâce me permettez vous de venir vous tenir compagnie ainsi qu'à Mademoiselle Elisa?

Il sourit à la demoiselle, qui, il faut l'avouer était très jolie. Mais bon surement en bon parti et pierre n'était qu'un simple écuyer.
namaycush
Ainsi nous y voici…dans la jet-set du centre où le Gascon faisait figure exotique…

Quelques visages connus…pas trop à l’aise de ce genre d’agapes cérémoniales, il laisse vaquer le regard sur l’assemblée…ressent un léger trouble chez sa demi-noux, puis suivit son regard…et fit une grimace de dégoût à la vue de Théo…

Qu’il s’approche pas trop celui-là, sinon un poing capitanesque risquerait de lui arriver en pleine face révélant son art de décliner la diplomatie et la discrétion qui le caractérise.

Ce serait dommage, ça jetterait un froid…

Entre eux, la messe était dite…Théo avait tiré le vin et Namay le lui ferait boire jusqu’à la lie …

Mauvaises pensées interrompues par l’arrivée de la vedette du jour…quittant le bras d’un Chlodwig qu’il n’avait plus vu depuis la Provence….Il sourit et s’éloigne légèrement tandis que les deux femmes s’étreignent…

Diantre, qu’il fait sec…Toutes les caves ont une entrée discrète…c’est ce qui les caractèrise…Une dame de Haute-Noblesse, comme la Malemort, ne peut qu’avoir un cellier divin…Sourire à la carnasse et œil à la renarde, il s’éloigne discrètement à la quête de son Graal…

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sebbe
Des rafraichissements, voila une bonne idée... sebbe guetta donc l'arrivée de ces récipients, bien entendu la gienlain serait absente des propositions, mais il en était ainsi.

Hop, voila du liquide qui s'approchait... un verre de pris... à la recherche d'une chaise. Faire le planton... cela n'était plus pour lui.

Le voila donc assis, dans l'attente de la suite observant les arrivées diverses, et les mouvements des uns et des autres.
Lunedor
Oui, elle a tardé avant de venir se mêler aux invités, foule anonyme et bruyante. Elle a préféré humer quelques instants la douceur du parc, se rebiscoulant des souvenirs heureux attachés à ces terres et de l'avenir souriant dont elles seront sans aucun doute les témoins.
Un fin sourire attaché à ses lèvres et à une démarche plein d'allant, elle s'approche de la foule sans oublier la circonspection nécessaire à la sûreté de ses pas.
Bientôt elle va retrouver sa famille, éloignée qu'elle est désormais du vain tapage du monde.
Elisa de Lahaye Malemort
A peine avait-elle fini de poser la question… que l’écuyer salua son ami et repartie aussi vite qu’il était venu… Bon ben… soit ! Nous irons seul…. Evidemment, le vieux duc ne perdit pas le nord… Il commençait déjà à la taquiner… à n’en point douter, il devait s’attendre à une réaction boudeuse, sourcils froncés et une remarque inutile… Mais Elisa décida de le contourner… Ben quoi… ça peut-être marrant de voir la réaction d’un vieux Duc qui a perdu ses habitudes non ?

Même pas le temps de répliquer qu’il l’entraînait déjà vers le banc le plus proche. Lâchant sa main, Elisa s’assit alors en le regardant et lui souriant.


Je vous remercie, Votre grâce. M’enfin j’aurais tout de même préféré que vous me portiez pour m’amener jusque là... Mes pauvres pieds sont fatigués ces derniers jours.

Le temps d’être à nouveau seul… Elisa revint sur la question qu’il lui avait posée. Ben quoi ? Il s’intéresse alors elle répond !

Actuellement je ne fais pas grand-chose… Depuis la dernière fois où j’ai essayé de venir te voir… J’ai fais plusieurs aller-retour entre le Limousin et l’Anjou, puis je suis aller jusqu’en Bourgogne… Et après je suis restée quelques temps en Bourbonnais avec Aliénaure… Et maintenant, le Limousin… Le temps de trouver une nouvelle destination. Mais pour l’instant je n’en ai aucune idée. Alors j’attends à Ségur.
Je ne te retourne pas la question… tu dois être enfermé dans ton bureau de Duc… Je me demande comment tu y arrives d’ailleurs…


Elisa le regardait le duc, il avait changé finalement depuis le temps… Il était passé des chemins aux bureaux… étrange tout de même,…, mais s’il était heureux ainsi alors…

Ses pensées furent troublées par l’arrivée de Pierre Louis, il s’adressa directement à Hiji. La damoiselle les laissa faire. Les regardant, elle souriait oubliant quelque peu ce qui se passait aux alentours.

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