zya
Et de cueillir un sourire sur le visage de son compagnon du jour... le premier qu'elle s'approprierait pleinement. Peut être l'unique, allez savoir. L'avenir semble encore trop obscure pour le dire.
Se remémorer ses paroles, dites le plus simplement du monde. Comme un baume divin dispensé. "Une chose est certaine très chère, il doit s'en mordre les doigts d'avoir laissé un ange s'envoler."
Puis son bras fut hapé, son verre suivit le chemin d'un autre, vers un plateau, après qu'une gorgée acheva de terminer le breuvage qu'elle avait absorbé sans s'en rendre compte.
Nous ne laisserons pas cet être vous gâcher cette journée et estomper ce si beau sourire. Acceptez vous de faire quelques pas en nostre compagnie ? Si vous ne nous jugez pas aussi piètre cavalier bien sûr.
Et de cueillir à présent un rire. Décidément, c'était journée champêtre, ce jour. Un sourire esquissé vers son invité du jour, avant que de resserrer les doigts autour du celeste avant-bras.
Et bien, ma foy, j'accepte volontiers, Monseigneur. Vous n'êtes point une compagnie désagréable, au contraire. Et puis, nous mêler à la foule nous sera bien plus profitable que de rester dans un coin... Vous avez raison, ce n'est point une journée qui doit être placée sous le signe de l'aigreur, mais bien des réjouissances!
S'assurant que son fils ne s'en aille pas plus loin qu'il n'était déjà, la Comtesse suivit le mouvement impulsé par l'homme à ses côtés. Les groupes, pendant ce temps, changeaient. Ils se balladèrent un temps, sans s'occuper des autres, longeant quelques haies, évitant quelques enfants courants, slalomant entre les divers groupes.
Puis, ce fut le moment choisi par Nebisa et Lanfeust pour prendre la parole, et annoncer le début des fiançailles... Quand elle la vit se tourner vers elle, un clin d'oeil fut lancé à sa cousine, accompagné de l'articulation du mot "splendide" et d'un hochement de tête appréciateur de sa mise. Il y aurait assurément des jaloux, ce jour, des regrets aussi de la part de certains, et un homme heureux...
Enfin, elle reprit en choeur les paroles prononcées, avec les autres, une fois un nouveau verre pris... vu que visiblement, on voulait les saoûler en enchaînant les passages de verres...
En l'honneur d'Aliénaure et Kimi...
Alors elle aperçut Bastien arrivé... seul... enfin, non, avec une jeune fille, mais point d'épouse. Alixe aurait eu un empêchement, qu'elle n'accompagna pas son époux et sa fille?
Avançant de nouveau après ce toast, suivant le chemin emprunté par son compagnon, elle détailla cette dernière, qui s'échappait discrètement... Ainsi c'était elle, la jeune demoiselle qui serait peut être son élève... Eleanore... Qu'elle avait grandi, depuis qu'elle ne l'avait vu. Elle paraissait avoir pris des années, et pourtant, le souvenir de la conversation qu'elle avait eu avec Alixe lui semblait dater d'hier, encore. Une condition à l'acceptation : que ce soit un choix volontaire. Elle ne voulait pas d'une élève qui se plaindrait de la rudesse d'un apprentissage quasi chevaleresque. Elle ne voulait pas d'abandon en cours de route, pour de futiles raisons. Elle voulait de la rigueur, comme elle même l'avait été, avec ses propres Maîtres d'armes... L'avenir le dirait.
Elle observa la position du sieur, par rapport à l'Aigle et constatant que le groupe s'était scindé, elle montra le sieur et ils partirent en cette direction, saluer l'époux d'une Soeur d'armes.
Bastien... Vous me voyez ravi de vous revoir... Comment allez-vous, Vicomte? Alixe se porte bien? Je ne la vois nulle part et elle se fait rare, en la commanderie...
Un subtile mouvement du bras qu'elle tenait la rappela à ses devoirs...
Mais je me fais plus malpolie que je ne le suis...
Permettez moi de vous présenter l'Archevêque de Malines... Thibaud, voici Bastien d'Amilly, Vicomte de Laragne-Montéglin, en Lyonnais Dauphiné... sur les hauteurs... Superbe domaine que j'ai eu la chance de voir...
Je vous présenterai mon fils plus tard, il semble s'être échappé dans les jardins... Mais si vous voyez une tête brune de quatre ans... vous aurez croisé l'héritier Arduilet.
Se remémorer ses paroles, dites le plus simplement du monde. Comme un baume divin dispensé. "Une chose est certaine très chère, il doit s'en mordre les doigts d'avoir laissé un ange s'envoler."
Puis son bras fut hapé, son verre suivit le chemin d'un autre, vers un plateau, après qu'une gorgée acheva de terminer le breuvage qu'elle avait absorbé sans s'en rendre compte.
Nous ne laisserons pas cet être vous gâcher cette journée et estomper ce si beau sourire. Acceptez vous de faire quelques pas en nostre compagnie ? Si vous ne nous jugez pas aussi piètre cavalier bien sûr.
Et de cueillir à présent un rire. Décidément, c'était journée champêtre, ce jour. Un sourire esquissé vers son invité du jour, avant que de resserrer les doigts autour du celeste avant-bras.
Et bien, ma foy, j'accepte volontiers, Monseigneur. Vous n'êtes point une compagnie désagréable, au contraire. Et puis, nous mêler à la foule nous sera bien plus profitable que de rester dans un coin... Vous avez raison, ce n'est point une journée qui doit être placée sous le signe de l'aigreur, mais bien des réjouissances!
S'assurant que son fils ne s'en aille pas plus loin qu'il n'était déjà, la Comtesse suivit le mouvement impulsé par l'homme à ses côtés. Les groupes, pendant ce temps, changeaient. Ils se balladèrent un temps, sans s'occuper des autres, longeant quelques haies, évitant quelques enfants courants, slalomant entre les divers groupes.
Puis, ce fut le moment choisi par Nebisa et Lanfeust pour prendre la parole, et annoncer le début des fiançailles... Quand elle la vit se tourner vers elle, un clin d'oeil fut lancé à sa cousine, accompagné de l'articulation du mot "splendide" et d'un hochement de tête appréciateur de sa mise. Il y aurait assurément des jaloux, ce jour, des regrets aussi de la part de certains, et un homme heureux...
Enfin, elle reprit en choeur les paroles prononcées, avec les autres, une fois un nouveau verre pris... vu que visiblement, on voulait les saoûler en enchaînant les passages de verres...
En l'honneur d'Aliénaure et Kimi...
Alors elle aperçut Bastien arrivé... seul... enfin, non, avec une jeune fille, mais point d'épouse. Alixe aurait eu un empêchement, qu'elle n'accompagna pas son époux et sa fille?
Avançant de nouveau après ce toast, suivant le chemin emprunté par son compagnon, elle détailla cette dernière, qui s'échappait discrètement... Ainsi c'était elle, la jeune demoiselle qui serait peut être son élève... Eleanore... Qu'elle avait grandi, depuis qu'elle ne l'avait vu. Elle paraissait avoir pris des années, et pourtant, le souvenir de la conversation qu'elle avait eu avec Alixe lui semblait dater d'hier, encore. Une condition à l'acceptation : que ce soit un choix volontaire. Elle ne voulait pas d'une élève qui se plaindrait de la rudesse d'un apprentissage quasi chevaleresque. Elle ne voulait pas d'abandon en cours de route, pour de futiles raisons. Elle voulait de la rigueur, comme elle même l'avait été, avec ses propres Maîtres d'armes... L'avenir le dirait.
Elle observa la position du sieur, par rapport à l'Aigle et constatant que le groupe s'était scindé, elle montra le sieur et ils partirent en cette direction, saluer l'époux d'une Soeur d'armes.
Bastien... Vous me voyez ravi de vous revoir... Comment allez-vous, Vicomte? Alixe se porte bien? Je ne la vois nulle part et elle se fait rare, en la commanderie...
Un subtile mouvement du bras qu'elle tenait la rappela à ses devoirs...
Mais je me fais plus malpolie que je ne le suis...
Permettez moi de vous présenter l'Archevêque de Malines... Thibaud, voici Bastien d'Amilly, Vicomte de Laragne-Montéglin, en Lyonnais Dauphiné... sur les hauteurs... Superbe domaine que j'ai eu la chance de voir...
Je vous présenterai mon fils plus tard, il semble s'être échappé dans les jardins... Mais si vous voyez une tête brune de quatre ans... vous aurez croisé l'héritier Arduilet.