Liamchaa
[Nuit... Noir]
Quitté la couche.
La blonde sur le ventre.
Sa main était passée dessus.
Peau si blanche.
Sommeil si lourd.
Trop picolé encore certainement.
Habillé de noir.
On ne le voyait plus.
Ou presque.
Sortir de l'auberge l'étalon noir sans bruit.
Glisser contre les murs.
Recoins de porte au passage du guet.
Il a repéré une taverne vide.
Propriétaire en vadrouille.
Pas de chance pour lui.
Chance pour le Sombre.
il à l'intérieur, jeté.
Pas âmes qui vivent.
Coup de coude dans la fenêtre.
Léger bruit atténué par les vêtements.
Un chien aboie en même temps.
Encore cette chance.
Battant poussé.
Rebord enjambé.
Main qui serre la dague.
Toujours sur ses gardes le noir.
Chaises contournées...
Tables de même.
Comptoir...
Tout est propre.
En place.
Tiroir avec la recette de la journée.
Pas mal...
Chuchotement malgré lui
Il empoigne les écus.
C'est que ça pèse ces bêtes là.
Le baluchon tiré du dos.
Transfert de propriété effectué.
Sourire en coin.
Liamchaa
La porte.
La fenêtre qui claque.
Oublié cette fenêtre...
Il se mord l'intérieur de la joue.
Grognerait s'il le pouvait.
Un corps entre.
Il se recule.
Renfoncement dans l'ombre.
Invisible, il devient.
Pas de bruit.
Cela semble un homme.
Plutôt costaud pour une donzelle sinon.
La lame à double tranchant tourne entre ses doigts.
Craquement de verre.
L'homme avise la lucarne cassée.
Le noir reste sur place.
Une voix s'élève.
Qui va là ??!!!....
Vous avez frappé à la mauvaise porte, montrez vous !!
Ne rien répondre.
Il n'y a rien à dire de toute façon.
Les yeux verts habitués au noir.
Il avise la main qui cherche une épée.
Invisible.
Pensée... "fais demi tour..."
Le Sombre suit le gars.
Le cur s'accélère.
Il bloque sa respiration.
Le type vient vers lui.
Droit sur lui.
Il ne l'a pas vu.
Grave erreur.
Le bras part d'un coup.
La lame à double tranchant transperce le mantel.
Devrait aiguiser son arme.
satanées peaux de bêtes.
Une main l'agrippe.
Son visage apparait à la lueur de la lune.
Rage dans les yeux du black.
Le vert se décline en rouge....
Kar1
Un il souvre, elle sent la main du Noir la parcourir. Ca ne fait aucun doute, les nuits sombres enneigées permettent de voir à des lieux à la ronde, comme en plein jour. La peau blanche de Karine fait le même effet, illuminant quelque peu la pièce.
La blonde frissonne quand il la touche, mais ne bouge pas dun cil. Un sourire nait finalement sur son visage, mais elle lui tourne le dos, il ne la voit pas. Voilà que Blondine se rendort aussitôt. La soirée quelle avait passée en taverne, rythmée par des chopines entrechoquées, lavait éreinté au possible. Pas moyen quelle refasse surface, du moins pour lheure.
Quelques dizaines de minutes passent, elle a la pâteuse la blonde.
De leau.. Il lui faut de leau.
Trop dur pour elle, pas moyen de se lever, ses tympans font des leur, elle y sent son cur battre, cest toujours difficile à digérer la bière. Au final, Karine se retourne voulant chercher réconfort auprès de lhomme qui partage sa couche. Elle fait avancer une jambe jusquà lui pour que son pied atteigne sa cible. Mais il nen est rien.
Le même il souvre alors, une main sélance.. la place est vide..
Karine se redresse. Dans le coltard, elle essaye de comprendre, dy voir plus clair, mais il nen est rien. Elle souffle dune voix rauque, avant de racler sa gorge.
Tes ou..
Rôder.. Le Sombre ne lui avait jamais parlé de ballades nocturnes. Il ne lavait jamais quitté après que la lune soit de sortie. Fin elle lavait cru jusquici. A Castres en plus.. Mauvais pressentiment. Voilà quelle sinquiète, nimporte quoi. Karine se rallonge. Ses yeux se referment, elle est prête à sendormir de nouveau, un peu honteuse.
Un chien aboie.. La caravane ne passe pas..
Buste qui se relève vivement, visiblement, elle ne sy fait pas. La fatigue ne se fait plus sentir, ses yeux sont grand ouverts. Cest précipitamment que Blondine enfile ses braies, sa chemise et quelle dévale les escaliers essayant dêtre aussi discrète que possible. La lourde est derrière elle, la voilà dehors.
'Tain.. Par ou commencer..
Qui possède un chien dans cette ville, par où aller, par où chercher. Elle avance, ses pas la ramènent près de la mairie. Pourquoi.. Pas sûre de savoir.
La voilà qui erre elle aussi.
La rue des tavernes est face à elle. Karine sarrête guettant le moindre bruit, écoutilles aux aguets..
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Karine de Pommières.
Milite pour que ljd Aurel revienne parmi nous! Aureeeel...
Liamchaa
Il ne s'attendait pas à ça.
Fichu mantel.
La voilà bien cette lame.
Il rugit empoigné par le tavernier.
Ça valse.
Chopes, assiettes, écuelles.
Il l'entraine.
Une table.
Le dos s'y cogne.
Nouveau grognement.
Les yeux se plissent.
Il repousse l'homme à son tour.
Raaaaaaaahhhhh!!!!
Boummmmmbroaaaoummm.
Tabourets, chaises.
Tout y passe.
L'avant bras maintenu.
Cheveux agrippé.
Il est reconnu.
Lecture de la surprise chez Phyneas.
Phyneas...
Ce nom lui revient d'un coup.
La surprise est sa force.
Avant bras qui se plie sous la gorge.
Adversaire impétueux mais touché.
Croque en jambe appris au cours d'un périple.
Il s'écrase sur le corps parti à la renverse.
Il sent le manche de la dague.
Son poids fait le reste.
Elle pénètre jusqu'à la garde.
Aaaargl !!!
Les cheveux sont libérés.
Combien de temps cela à duré.
Aucune idée.
Il regarde la tête du forgeron.
La vie s'échappe.
Le noir souffle.
Reprendre son souffle.
Point de panique dans ses gestes.
Il attrape la dague.
Geste sec comme pour la planter.
Il l'essuie contre sa victime.
Il se relève
Poing s'appuyant sur la poitrine transpercée.
Reste les jambes écartées au dessus de Phyneas.
Se penche vers son oreille.
T'aurais mieux fait d'faire demi tour... Bon voyage dans l'au d'la vieux... L'bâtard te salue.
Le Sombre se redresse.
Haussement d'épaule.
Pas plus bâtard que lui.
Il arrange sa mise.
rajuste sa chemise.
Se recoiffe.
Pas d'émotions.
Comme pour les guerres effectuées.
Comme pour les armées rencontrées.
Stoppées.
Le visage est sombre.
Sombre comme sa peau.
Une mare noire se forme sous le corps inerte.
Il regarde autour de lui.
Taverne saccagée.
Le bruit attire.
C'est humain.
Ne pas rester là.
Il enjambe le tavernier.
Range sa dague dans sa botte.
Direction la porte.
Elle est ouverte.
Kar1
Elle a froid blondine. Face à cette rue déserte, si calme, Karine commence à se trouver ridicule. Et si elle avait fabulé, sétait imaginé pires horreurs. Il ne fallait pas quil la trouve là. Quallait-il lui dire si cétait le cas. Que va-t-elle lui donner comme excuse. La garde est baissée, les épaules sont haussées. Et si elle combattait le mal par le mal en se trouvant une petite bière. La taverne des vagabonds est dans son champ de vision. Elle se dirige dans sa direction, seule fois que le pas est décidé depuis que Blondine est sortie de lAuberge de Roussette.
La voilà prête à entrer, gros boucan dans la taverne dà coté. Une bagarre. Vraiment lugubre cet endroit pense-t-elle. Ne pas sen occuper. Elle nest pas très douée pour les combats. Bien quelle ait de la force, il est clair que Blondine volerait au moindre coup porté au visage.
Un clignement dil, elle pousse la porte quand une ombre sort de la taverne dà coté, doù venait le bruit. Taverne quelle ne connaissait pas dailleurs. Elle ny avait jamais vu grand monde dedans. Ce qui ne lui a jamais donné envie à la blonde. Maintenant elle sait pourquoi.
Cette ombre, on ne la voit pas très bien.. Visage bien sombre pour un humain.. Ou tout bêtement pour un blanc. La main sur la poignée de la porte de la taverne municipale, Karine lance doucement, pas sur que ce soit audible.
Liam.. Cest toi?
Karine se dirige vers le Noir. Était-ce bien lui qui était sorti de la taverne. Faisait-il parti de la bagarre. Avait-elle eu raison de sinquiéter. Fallait-il quelle continue à se fier à lintuition féminine. Froncement de sourcils, regard dincompréhension totale, avait-elle vraiment envie de savoir. Naurait-elle pas mieux fait de rester au lit. Elle lance doucement.
Que sest-il passé Liam?
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Karine de Pommières.
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Liamchaa
Sortir.
Une blonde qui l'appelle.
Qu'est ce qu'elle fiche là...
Il lui prend le bras.
Pour toute réponse à ses interrogations.
La plaque contre une porte cochère.
L'embrasse avec fougue.
Derrière son dos.
Une personne passe.
Celle ci entre dans la taverne.
Moins une.
Blondine étourdie par ce baiser.
Les yeux amoureux.
Hop muselée la gazelle.
Elle vient même se coller.
Il lui sourit.
Bras passé autour des reins.
Caresses sur le bas du dos.
Il l'entraine vers la charrette.
Ce n'est plus de leur ressort.
Ce n'est plus pour eux ce coin.
Surtout pour le Sombre.
D'autres horizons les attendent.