Nerwendile
Cela faisait longtemps que ce projet la tenait à coeur. Il fallait qu'elle le fasse pour pouvoir aménager la basse-cour commune de Dieppe. Tout le monde, paysans et artisans pouvaient y loger ses quelques poules, oies, dindes, paon, pigeons, volailles, cochons, moutons, vaches laitieres, chèvres, tout ce qui constituait la vie caquetante d'une basse-cour fermière.
Nerwendile avait demandé à Mabelle des piquets en fer et des poutres de bois à Gally. Et avec son imagination débordante et ses quelques forces, elle réussit à peindre le panneau qui indiquerait le nom de la basse-cour. Celle-ci se trouvait un peu à l'écart de Dieppe, attenante au village, mais dans un coin tranquille où les animaux pouvaient paître en paix. Mais seul le coq pouvait faire entendre sa voix mélodieuse de bon matin pour réveiller les esprits endormis.
Ainsi, ce jour-là, elle planta au sol le panneau de bois au devant de la ferme.
"Voilà qui fera du plus bel effet ! Pourvu que des fermiers viennent y mettre leurs quelques volailles et bétails, nous pourrons économiser davantage pour les ressources et tout le monde en profitera, petits et grands."
Apres cette mise en ordre de l'entrée de la basse-cour, Nerwendile alla faire le tour des enclos qui allaient accueillir les nouveaux pensionnaires.
Une petite mare naturelle faisait office d'abreuvoir pour les bêtes, et permettait aux canards et volatiles sachant nager de se dégourdir les ailes et les pattes dans l'eau froide printanière. Les moutons, qui avaient une place chère à son coeur puisqu'elle en élevait elle-même, prirent leur place près des vaches laitières normandes. Nerwendile pressa le pas pour aller caresser Kit,Kat, Ben et Nuts, ses moutons préférés.
"Comment allez vous aujourd'hui, mes amis? L'endroit vous plait? L'herbe est elle fraîche? Si vous avez un problème, il suffit de bêler pour m'appeler, je serai là. Mais attention à ne pas faire de bêtise, sinon Calvicie ira vous tirer des ailes dans la laine, et Aristote sait que le tissu est rêche lorsque la laine est mêlée..."
Calvicie, heureuse de son nouveau poste de gardienne de moutons, et des animaux en général dans cette basse-cour se pavanait tranquillement dans les airs, ayant ébruiter la nouvelle parmi ses congénères de la nuit. Celle-ci se posa sur l'épaule de Nerwendile et pensa mériter une petite sieste en cette belle journée. N'était-elle pas censée surveiller que de nuit?
Puis, toutes deux continuèrent leur chemin vers les Dames beuglantes, mère du lait que consommait tous les enfants de Dieppe et les rendant intelligents.
"Bonjour mes belles, enfin...je veux dire la Belle ! Puisque tu es seule ici...j'espère que quelqu'un d'autre viendra t'accompagner dans cette prairie..."
Celle-ci, pour toute réponse, la lécha de sa langue rosée, et partit mâcher quelques herbes hautes, sa queue fouettant l'air, chassant ainsi les quelques mouches qui tournaient autour.
Dans la cour se baladaient le coq. Celui-là même qui chantait dès le soleil levant. Son nom : personne ne le savait. Et Nerwendile n'y avait pas pensé. Elle laisserait le soin aux Dieppois de le choisir. Autour de lui, caquetaient quelques poules, qui avaient durement pondu des oeufs que Mabelle et Rochane avaient peints si joliment. Celles-ci, dès qu'elles virent Nerwendile s'approcher, s'empressèrent de l'entourer, la picorant de tous côtés.
"Maiiiis, je n'ai pas de Maïs pour vous les filles... Attendez un moment! Vous êtes des gueulardes...trouvez des vers de terre dans le sol, il n'en manque pas."
Nerwendile regardait en meme temps l'enclos pour les oies de Mabelle. Sa cousine devait bientôt arriver avec Neuguetz. Elle se demandait si elle s'entendrait bien avec ses congénères. Juste à côté, les cagettes des lapins étaient grandes ouvertes. Les lapins étaient là, gambadant avec les canards qui lissaient leur duvet.
"J'espère que quelqu'un viendra m'aider à les attraper tous! Calvicie!!! Tu es de corvée ce soir!!"
La porcherie se tenait dans un petit bâtiment à côté. L'odeur qui s'en dégageait n'était pas des plus fleurie, mais la mare de boue avait des vertus considérables.
"Je demanderai à Mabelle et Gally si elles veulent un petit combat de boue ! Ce devrait être bien plus amusant que la lice avec toutes ces armes...Beeeurk!"
Nerwendile s'arrêta, et souleva sa chausse. Elle venait de marcher dans un énorme crottin de cheval. C'était celui qui s'occupait de labourer les champs, et de porter les charrettes à bon port au marché.
"Flûte ! Ma chausse toute neuve! Va falloir que j'aille au Lavoir nettoyer tout ça!"
Finissant son tour d'horizon, elle fut contente du résultat.
"Bientôt, nous aurons une véritable animalerie ! Les gens viendront de partout, chercher des races normandes ! Il faut encore que je trouve un éleveur de chiens normands, et quelques autres espèces de dindes...
"Oui, ce sera bien!"
Nerwendile avait demandé à Mabelle des piquets en fer et des poutres de bois à Gally. Et avec son imagination débordante et ses quelques forces, elle réussit à peindre le panneau qui indiquerait le nom de la basse-cour. Celle-ci se trouvait un peu à l'écart de Dieppe, attenante au village, mais dans un coin tranquille où les animaux pouvaient paître en paix. Mais seul le coq pouvait faire entendre sa voix mélodieuse de bon matin pour réveiller les esprits endormis.
Ainsi, ce jour-là, elle planta au sol le panneau de bois au devant de la ferme.
"Voilà qui fera du plus bel effet ! Pourvu que des fermiers viennent y mettre leurs quelques volailles et bétails, nous pourrons économiser davantage pour les ressources et tout le monde en profitera, petits et grands."
Apres cette mise en ordre de l'entrée de la basse-cour, Nerwendile alla faire le tour des enclos qui allaient accueillir les nouveaux pensionnaires.
Une petite mare naturelle faisait office d'abreuvoir pour les bêtes, et permettait aux canards et volatiles sachant nager de se dégourdir les ailes et les pattes dans l'eau froide printanière. Les moutons, qui avaient une place chère à son coeur puisqu'elle en élevait elle-même, prirent leur place près des vaches laitières normandes. Nerwendile pressa le pas pour aller caresser Kit,Kat, Ben et Nuts, ses moutons préférés.
"Comment allez vous aujourd'hui, mes amis? L'endroit vous plait? L'herbe est elle fraîche? Si vous avez un problème, il suffit de bêler pour m'appeler, je serai là. Mais attention à ne pas faire de bêtise, sinon Calvicie ira vous tirer des ailes dans la laine, et Aristote sait que le tissu est rêche lorsque la laine est mêlée..."
Calvicie, heureuse de son nouveau poste de gardienne de moutons, et des animaux en général dans cette basse-cour se pavanait tranquillement dans les airs, ayant ébruiter la nouvelle parmi ses congénères de la nuit. Celle-ci se posa sur l'épaule de Nerwendile et pensa mériter une petite sieste en cette belle journée. N'était-elle pas censée surveiller que de nuit?
Puis, toutes deux continuèrent leur chemin vers les Dames beuglantes, mère du lait que consommait tous les enfants de Dieppe et les rendant intelligents.
"Bonjour mes belles, enfin...je veux dire la Belle ! Puisque tu es seule ici...j'espère que quelqu'un d'autre viendra t'accompagner dans cette prairie..."
Celle-ci, pour toute réponse, la lécha de sa langue rosée, et partit mâcher quelques herbes hautes, sa queue fouettant l'air, chassant ainsi les quelques mouches qui tournaient autour.
Dans la cour se baladaient le coq. Celui-là même qui chantait dès le soleil levant. Son nom : personne ne le savait. Et Nerwendile n'y avait pas pensé. Elle laisserait le soin aux Dieppois de le choisir. Autour de lui, caquetaient quelques poules, qui avaient durement pondu des oeufs que Mabelle et Rochane avaient peints si joliment. Celles-ci, dès qu'elles virent Nerwendile s'approcher, s'empressèrent de l'entourer, la picorant de tous côtés.
"Maiiiis, je n'ai pas de Maïs pour vous les filles... Attendez un moment! Vous êtes des gueulardes...trouvez des vers de terre dans le sol, il n'en manque pas."
Nerwendile regardait en meme temps l'enclos pour les oies de Mabelle. Sa cousine devait bientôt arriver avec Neuguetz. Elle se demandait si elle s'entendrait bien avec ses congénères. Juste à côté, les cagettes des lapins étaient grandes ouvertes. Les lapins étaient là, gambadant avec les canards qui lissaient leur duvet.
"J'espère que quelqu'un viendra m'aider à les attraper tous! Calvicie!!! Tu es de corvée ce soir!!"
La porcherie se tenait dans un petit bâtiment à côté. L'odeur qui s'en dégageait n'était pas des plus fleurie, mais la mare de boue avait des vertus considérables.
"Je demanderai à Mabelle et Gally si elles veulent un petit combat de boue ! Ce devrait être bien plus amusant que la lice avec toutes ces armes...Beeeurk!"
Nerwendile s'arrêta, et souleva sa chausse. Elle venait de marcher dans un énorme crottin de cheval. C'était celui qui s'occupait de labourer les champs, et de porter les charrettes à bon port au marché.
"Flûte ! Ma chausse toute neuve! Va falloir que j'aille au Lavoir nettoyer tout ça!"
Finissant son tour d'horizon, elle fut contente du résultat.
"Bientôt, nous aurons une véritable animalerie ! Les gens viendront de partout, chercher des races normandes ! Il faut encore que je trouve un éleveur de chiens normands, et quelques autres espèces de dindes...
"Oui, ce sera bien!"