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Le Grand jour - 2ème partie

Melusine34
Le mariage du jeune coq… voilà bien une nouvelle qui avait fait bruisser les tavernes tournaisiennes… et pas que… Camille était intenable! Excitée comme une puce, depuis la veille elle piaffait, impossible à coucher et réveillée avant même le soleil… enfin elle avait fini par réussir à l’habiller (ce qui n’était pas un mince exploit), a la faire patienter le temps de s’apprêter et à la mener jusqu’à la cathédrale… pour la perdre à nouveau… Décidément il était dit qu’elle n’était pas douée en geôlière de tornade brune… Un comble quand même pour la fière Blanche de se faire mener par le bout du nez pas une donzelle de « Crois ans » qui n’en faisait qu’à sa tête dès qu’il s’agissait de son « Héro blond ».

La brunette restée sur le perron vit avec effarement sa protégée courir dans la nef, en criant de surcroit et s’arrêter net devant l’baron pour lui demander des nouvelles… D’où le connaissait-elle ? Ça mystère, une chose est sure c’est que visiblement il ne l’impressionnait pas… et qu’elle avait diablement progressé en révérence la p’tite ! Elle s’apprêtait à la rejoindre quand Skal la devança lui accordant un moment de répit de courte durée avant la cérémonie.

Toute droite dans sa houppelande rouge (une fois n’est pas coutume) la flamande sourit a son compagnon et s’arracha à regret aux faibles rayons de soleil qui enfin daignaient faire leur apparition… depuis le temps qu’elle attendait de les revoir ceux-là… décidément le gris de cet hiver qui n’en finissait pas elle ne s’y faisait pas…. Même après un an passé dans ces terres du nord.

Duncan prit place aux côtés de Thibaud sur le parvis, la brune les salua du chef puis se sentant un peu nouille à rester dehors à côté du futur marié et du prêtre elle entraina Saian à l’intérieur de l’édifice.

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Margaux.
[Hostel Saint-Ange, Place Saint-Ange, face à la Cathédrale Saint Sauveur]


Les arrivées se suivent... ! Et cette fois-ci c'est enfin la promise qui fait son entrée en l'Hostel Saint Ange. Elle a pas tord Baile, elle aime se faire désirer la Muse et l'a prouvé maintes fois. Enfin ça c’est son côté Muse quoi !

La voilà qui sort du carrosse et rentre vite dans la bâtisse. C'est qu'il ne faudrait pas gâcher le secret de la tenue en se faisant repérer avant l'entrée en la Cathédrale.

Cyrielle avait eu la générosité de leur ouvrir les portes de l’Hostel Saint Ange pour qu’elles puissent finir de se préparer et bavarder. Enfin pas la peine de vous faire un dessin, vous imaginer la scène quoi ! Quatre femmes deux enfants et si les lieux étaient effectivement silencieux à l’arrivée de Cy… ce n’était définitivement plus le cas !


Là-baaas, au fond, de la cathédraaaleuh
se dérouuuul'ra l'hyménée
de Margaux la femme fataaale
et de son blondineeeet


Son ouie délicate la mena jusqu'à ses sœurs et entre autres Baile qui chantait à tue tête. Le sourire aux lèvres devant les talents de celle qui disait n’en avoir aucun, Margaux attendit sur le seuil le sourire aux lèvres.

Ils rêvaient, d'une bague au doigt
qui précèderaiiiiiiiit
Une floppééééée de gamins-rois
Et deux trois pouleeeets

Ainsi ils commenceraiiiiient
Un véééritabl' él'vaaaage
Pouuur quand ils s'raient vieux et laiiids
Léguer en héritaaage...*


Très joli Baile ! félicite la muse très sérieuse. Je note ton talent pour le chant et… pour les paroles bien sûr !

Sentant le sourire poindre, elle termine : En revanche pour la sérénade, il aurait fallu que tu te postes à ma fenêtre ma belle ! Je suis sûre que ton succès aurait été sans égal !

Regard circulaire et un sourire vient illuminer son visage. Impossible de rester de marbre face à ses visages là. Elle est heureuse de les voir là, de les avoir à ses côtés et aussi de découvrir ceux et celles qui deviendront sûrement la prochaine génération de chevaliers.

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Gailen
Sa petite main dans celle, plus grosse, d'Emma, ils ont d'abord marché dans les rues de la ville, avant que la plus très jeune gouvernante ne l'emmène au bord d'un champ de maïs qui l'a ravi. Depuis la veille, tout est objet d'émerveillement pour l'enfant, parce que sa mère est revenue d'une longue absence, l'a pris dans ses bras, l'a soulevé en lui disant:
Nous allons au mariage de Margaux
avant de lui sourire et de le reposer au sol.

Qu'importe que Gailen ne sache pas qui est Margaux et qu'il n'ait pas envie d'aller à un mariage d'adultes. Il avait retenu le principal: sa mère était revenue, et l'emmenait avec lui.
Et lui, le gamin solitaire qui n'avait qu'une amie au jour d'aujourd'hui, celle qu'il avait rencontrée une après-midi, dans une taverne où il avait fait ses premiers pas de "chevalier", et où il avait été très vite promu au rang de "chef", lui donc, le gamin encore solitaire, a oublié ce manque qui l'habite, ce père qu'il n'a jamais connu, et les absences répétées d'une mère prise par ses engagements.

En ce jour, il n'est plus qu'un enfant, et du haut de ses trois ans, bientôt quatre, il laisse libre cours à son âge, court entre les épis, revient vers la gouvernante pour la prendre par le bras en lui lançant un: Viens Emma! qui reste sans suite, jusqu'à ce que la bedonnante nounou pense à le retirer de son aire de jeu, se lamentant sur ce qui aurait pu lui arriver à elle "si le jeune messire avait taché ses beaux habits pour le mariage"... Alors ils sont retournés à l'Hôtel, main dans la main ou presque, Emma tenant Gailen par l'épaule.
Elle l'a laissé devant la pièce où se trouve sa mère, et devant laquelle se tient aussi une jeune femme, qu'il a déjà vue parfois en sa compagnie. Elle lui fait un geste de la main pour qu'il entre. Il est un instant étonné et déstabilisé, mais finit par courir vers les jupons de son objectif, les bras en avant et le rire au bord des lèvres.

Elle le détache doucement de sa jambe, et il a l'impression obscure qu'il l'a dérangée et qu'elle le gronde. Son visage se rembrunit, l'état de grâce semble fini, mais elle a ce geste de tendresse retenue et ce rire qui l'accompagne. Alors sa bouche s'étire en un sourire, qui grandit quand elle l'embrasse. Puis sa mère le lâche pour échanger quelques mots avec la jeune femme qui était entrée à son tour. Sa curiosité l'emportant sur les restes de sa timidité, il s'approche d'elle pour mieux l'observer, au moment où une espèce de chanson sort de sa bouche. Il s'arrête, fronçant les sourcils, se bouchant les oreilles à chaque fois que la voix devenait crécelle, avec l'envie naissante de dire à la "sirène" de hurler un peu moins. Seulement, coup sur coup, deux nouvelles apparitions l'ont contraint à annuler son embryon de projet. Son regard passe alors de l'une à l'autre tête, et les visages radieux qu'il voit lui font penser qu'un mariage d'adultes, ce n'est peut-être finalement pas si ennuyeux que ça. Et, bien que ne maîtrisant pas encore les liens de connaissance qui, comme de fil en aiguille, le mèneraient de Margaux à Camille, il se dit qu'il aimerait bien voir sa jeune amie à la cérémonie, pour être sûr de s'amuser comme la dernière fois...

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Krystel Martin
[Who you gonna call ?]

Pas possible, c'était Krystel, ou les cloches se mettaient à sonner toutes seules ? A croire qu'un fantôme, ou une Dame Blanche, les faisait sonner... Une Dame Blanche ? Avec un écu vert, il pourrait s'agir de Margaux... de Kermellen, qui, d'après les potins mondains, devait épouser l'héritier Clairambault. Le beau blond avait enfin trouvé sa chausse (noire ?). Il lui en avait fallu, du temps, pour trouver la perle rare. Et les épousailles étaient annoncées pour bientôt... pour ce jour !

Branle-bas de combat à la baraque ! Et que je t'attrape un coiffe d'un mauve particulièrement douteux, avant de la rejeter pour une autre coiffe. Et que je t'enfile à la va-vite (mais pas trop quand même, pour ne pas abîmer les poignets en dentelle), une houppelande à la dernière mode athoise (jaune et noire). Et que je te mette le collier or et bleu autour du cou. Histoire de charger un peu ces frêles épaules. Et que je te tapote sur les joues pour les rendre roses, alors que le vent et le froid allait leur donner un ton rouge vif fort mignon. Et que je t'entoure les épaules d'une cape noire, forcément chaude. La cathédrale n'était pas chauffée, inutile de se prendre une fluxion de poitrine avant d'aller ripailler.

Après une préparation éclair (une heure et cinquante minutes), la jeune fille était enfin prête. Prête à quoi, déjà ? Ah oui, le mariage ! Dernières vérifications, derniers ajustements (tiens il faudrait reprendre cette ceinture, la demoiselle avait grossi), et... en avant, vers l'infini, et la cathédrale. Ouais, enfin, juste la cathédrale...

C'était à petits pas, luttant pour sa survie et contre le vent, que Krystel décida de franchir les quelques pas qui séparaient la maison brugeoise de sa mère au parvis. Et là, sur le parvis... des coches, des cochers... Ah oui, il y avait les réjouissances après. Et la chasse... une autre paire de poulaines que la chasse, surtout dans les marais et par un temps aussi pourri. Krystel allait sans doute devoir récupérer le Gus, et le coche. Et elle n'avait pas du tout envie de se taper cinquante mètres pour donner des ordres à la maisonnée... Elle trouva donc un gamin et, moyennant finance (Un écu tout neuf ! Pas donnés les services dans la capitale !), lui demanda d'aller prévenir Gus à la
Taverne du Lion Bourré que la dame de Paradis aurait besoin d'un cocher pas trop bleu nuit d'ici la fin de la messe. Le gamin parti faire sa commission, la jeune fille fit la sienne, puis entra dans la cathédrale, soulagée.

Aristote, mais il y a un monde fou.

Beaucoup de vêtements pourpres. Krystel détonnait presque, emmitouflée dans une cape noire et grelottant comme un grelot. Elle haussa superbement les épaules, leva le menton et les épaules, et se dirigea vers les premiers rangs, saluant ici et là quelques têtes connues et se contentant de hocher la tête pour les inconnues.

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Lulue
[Hostel Saint-Ange, Place Saint-Ange, face à la Cathédrale Saint Sauveur – l’est t’y pô belle la mariée ?… Nan Baile on ne lui saute pas dessus Tssss]

Pas le temps de se raconter les derniers potins avec l’une de ses Nesquivaliers qu’elle venait de retrouver après une longue, trop longue absence.
Ce n’était pas qu’elles étaient fâchées, comme peut-être les apparences pourraient le laisser sous entendre, non juste qu’il y avait une Brune qui s’était perdue en chemin et avait apprit à développer davantage son mutisme avec une incroyable facilité.
Pas le temps pour les potins donc, ni pour une dernière séance de torture du futur époux.
La voilà qui entrait en scène, sa Muse… et sans tâche de peinture sur le nez, s’il vous plait.
C’est à cet instant que Lucie réalisa pleinement que ça y est, le grand jour était arrivé.
L’angoisse et le stress laissèrent complètement place à l’excitation du moment, si bien qu’elle en oublie qu’elle n’a pas présenté Cassandre, blottit contre elle, intimidée comme rarement, surtout avec une Baile dans la pièce, qu’elle avait déjà vu.

Sourire enfin à sa Muse, pour une fois, faire sa fille en se jetant sur elle ?
L’idée lui avait traversé l’esprit mais elle se ravisa tout aussi vite qu’elle était apparue.
Déjà parce qu’il paraît que ça ne se fait pas, et puis une jeune mariée les 4 fers en l’air, ça le fait moyennement comme résultat pour ce jour si particulier.
Opter donc plutôt pour un


Bonjour Margaux ! Je rêve où t’as failli être en retard à ton propre mariage ?

Durcir faussement son regard avant de rire.
Oui, elle ne lui posera pas la fameuse question « tu vas bien ? ».
Parce que d’une bien sur qu’elle va bien puisque c’est censé être le plus beau jour de sa vie… tsss
Et de deux, elle devait être comme toute mariée qui se respecte un brin angoissé, où le moindre petit problème peut transformer la plus douce en tigresse.
Alors Lucie se contenta de la détailler de la tête aux pieds, découvrant la fameuse robe dont elle avait tant entendu parler, ne pouvant se déplacer à l’époque pour cause de grossesse la faisant ressembler à un tonneau.
Quelques réajustements étaient à faire et tout serait parfait.
Ne resteraient plus que les conseils avisés de deux femmes, étant déjà passées par la case mariage… Moui bon plus que, façon de parler hein, resterait le plus difficile quoi.
Un regard interrogateur fut lancé à Margaux.


Tu permets ?


Et sans réellement attendre l’autorisation elle dépoussiéra un peu la robe qui laissait trace d’une course précipitée pour n’être vu de personne.

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Aidan
Qu'es qu'il ne faut pas faire pour l'amour de son frère ? C'était ce que le jeune Aidan s'était demander durant les deux derniers jours, alors qu'il restai du matin, alors que le soleil n'était pas encore debout, jusque tard la nuit, a s'éclairer a la lanterne dans sa forge (au moins, il faisait chaud). Il faut dire les choses comme elles sont, Duncan l'avait en effet prévenu d'une tache vraiment tardivement. Son jeune frère -pas si jeune que sa non plus- voulais qu'il lui confectionne les anneaux qui unirai le destin a jamais du FSF a la Blanche. Aidan était un forgeron de guerre, plus habitué a faire des outils de mort plutôt que de petite chose d'amour. Il lui avait fallu plusieurs dizaines d'essai pour arrivé a faire quelque chose qui ressemblé a des anneaux et encore plusieurs dizaines de plus pour que ce soit un travail respectable. Il avait même pensé a un moment a faire appel a un jouaillé, mais Duncan tenait tant a ce que ce soit lui qui les fasses qu'il fini par faire quelque chose de plus que respectable. Il ce fit alors une note silencieuse qu'il devrai aller prier Aristote a plusieurs reprise pour avoir guidé sa main durant cette création. Il mit alors les deux bijoux dans un petit coffret, sur un coussin de velours. Le tout était parfais ...

Des cette tache fini, Aidan rejoignit en grande vitesse la capitale des Flandres en quelques heures de cheval. Sur place, il ce prépara comme il ce doit pour un si grand évènement et surtout pour la place qu'il occupé dans tout cela. Le premier témoin avait pour rôle d'écarter toute les jolies jeunes femmes des alentours du marié -oui oui, c'est nouveau sa vient juste de sortir- et Aidan ce ferrai une joie de faire cela et pourquoi pas en laissé quelques unes a Skal. Quoi qu'il en soit, une fois préparé, dans un ensemble noir et blanc, Aidan rejoignit a grand pas la Cathédrale St. Sauveur, une immense bâtisse qui montré bien a quel point Aristote était puissant. Le jeune homme s'engouffra a l'intérieur, son petit coffret son le bras et s'ettona de voir autant de monde -deja ?- a l'intérieur. Était t'il en retard ? Aidan remarqua un petit bout qui etait aussi folle qu'une puce et qui avait du mal a tenir en place. Aidan sourit en grand en s'approchant d'elle. Il sortit d'une des poches de sa veste une petite fleure séché et la lui donna.


- Bonjour petite guerrière. Regarde ce que j'ai pour toi. Une fleure qui jamais ne fanera. Prend en soin et elle te portera chance.

Bah quoi ? Il faut bien tout tenté pour calmer les enfants. Il lui fit un baiser ensuite sur le joue puis fila directement en direction de son frère. Le blond était encore plus beau que d'habitude jusqu'au point que sa crinière s'illuminer (non, non aller pas croire que c'est un ange tout de même). Aidan arriva a sa hauteur et le prit dans ces bras.

- Félicitation petit homme. Aujourd'hui, tu devient un homme. Je suis fier de toi et je suis sur que mère nous regarde de la haut et qu'elle aussi est très fier de toi.

Aidan soupira un grand coup, mais garder tout de même un grand sourire. Il était vrai, il était très heureux pour son frère. Par ailleurs, il recula d'un petit pas et ouvrit légèrement le petit coffre pour lui montré ces créations qu'il avait mis autant de temps pour les faire.

- Elles te plaisent ?
Camille-Agathe
On lui répond pas à ses questions mais qu'à cela ne tienne, ya trop de grands à saluer pour attendre les réponses. Tellement de grands d'ailleurs que Camille est pas la seule à s'y perdre, si vous voulez mon humble avis. C'est même comique. Y en a qui saluent à l'intérieur des gens qui sont à l'extérieur, d'autres qui croient qu'elle court et crie dans la cathédrale sans remarquer qu'elle s'est arrêté net à la vue impressionnante du dôme de la Cathédrale, et joue à la princesse digne et calme. On va pas leur en vouloir, la foule c'est toujours si difficile à lire, enfin je veux dire à observer.

Elle cherche son cher héros blond des yeux mais ne le voit pas. Ah mais y a son frère, chouette ! Il l'appelle petite guerrière, surnom qu'elle adore et qui la rend toute fière, il lui fait un bisou, chose rare et savourée à sa juste valeur. Et alors en plus il lui offre une jolie fleur séchée. Moi je dis ça y est, il est pardonné d'emblé pour avoir mal lu, euh je veux dire pas vu, qu'elle était toute calme. Enfin aussi calme qu'on peut l'etre à trois ans. Elle lui rend son bisou et le remercie en chuchotant.

Merci Aidan, elle est cré joulie ! Et tu es cré beau.

Le frère du marié ressort de la Cathédrale, enfin je crois vu qu'il va voir son frère et que le frère est dehors... enfin je crois. La gamine va pour le suivre mais aperçoit alors tata Mélusine et tonton Saian entrer en se donnant le bras, et elle se force à ne pas courrir vers eux. Un petit coucou de la main suffira pour cette fois, avant de s'avancer vers eux tête bien droite, à pas exagérément mesurés, parceque les princesses ça court pas, si ? Elle tend sa fleur à Mélusine et murmure.

Rogarde, Aidan il mo l'a donnée ! Tu la met dans mes choveux sitoplé tata Mélusine ? Dis... il vient quand mon copain Gailen ?Et il est ou, Duncan ? Et la mariée ?

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Krystel Martin
[Tornade !]

Comment donc, Krystel était entrée dans la cathédrale ? Oui, petit lecteur, Krystel était entrée et saluait les gens qui étaient à l'intérieur, connus ou pas connus. Hormis, bien entendu, ceux qui n'étaient pas encore arrivés. Ceux-là, la jeune fille n'en avait strictement rien à secouer. Et si le vicaire, le marié, et les autres voulaient rester à attendre dehors et se geler les miches, qu'ils fissent à leur guise : il faisait tout aussi froid dedans que dehors. C'était ça, le temps des cathédrales...

Un courant d'air fit un aller-retour express entre le parvis et l'intérieur. Un courant de mouflette. Qu'était-ce encore que cette môme-là ? Comme s'il n'y en avait pas assez dans les rues, quelle idée de s'encombrer avec des mioches pendant un mariage... Krystel renifla de mépris, et s'installa le plus loin possible de la famille composée de bric, de broc et de Dame Blanche. Dommage, elle aurait bien aimé causer chiffons avec Mélusine, mais elle semblait bigrement accaparée par la tornade courte sur pattes. La jeune fille n'eut guère envie de s'asseoir. Cela n'aurait pas été très pratique pour zieuter ce qui se passait à l'extérieur. Et surtout... pour guetter l'arrivée de la mariée...


En espérant que la môme se tienne à carreau... Pas envie de me retrouver avec ça sur les genoux.

Krystel n'aimait pas les enfants ? Non, on dirait bien... Peut-être lui rappelaient-ils trop ce qu'elle n'était plus depuis peu.

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Thibaud de Leibundguth
Peut-on appeler ceux qui viennent, des fidèles ? Ce mot, le Vicaire l'employait beaucoup de fois, mais il ne s'était jamais arrêté dessus. D'un autre côté, tout le monde s'en fout du décorticage linguistique, mais attardons nous quelques secondes, le voulez-vous ? Vous n'avez pas vostre mot à dire de toute façon. Le terme fidèle faisait référence à ceux qui étaient baptisés, qui étaient en osmose -si je puis m'exprimer ainsi, mesme si Thibaud est bien le seul, sans doute- avec la religion Aristotélicienne. Par contre, pouvait-on l'étendre à fidèle, dans le sens de toujours présent ? Les Messes par exemple, la moitié de ces personnes qui arrivaient pour assister au mariage, allaient-elles souvent à l'église, le dimanche matin ? Les FSFs pour commencer -mesme pour terminer, on marie l'un des hauts gradés- comme le Baron SlamJack. Thibaud n'était aucunement surpris de sa présence, il venait participer à l'une des grandes joies de son ami. Mais l'imaginer entamer une lecture du Livre des Vertus le titillait bien, le bon bougre, et en l'espace d'un instant, il se demandait s'il allait lui offrir cette joie de venir devant l'assemblée et de prendre la parole. Un léger sourire naquit sur ses lèvres, alors que Thibaud saluait l'Avocat, d'un signe respectueux de la teste. Son baptême était en cours à Malines, mais avec la mort de son suzerain et la faiblesse maladive de Monseigneur Alhysis, le clerc ne savait aucunement si le sacrement restait d'actualité. Il faudra qu'il aille le voir, dés que le temps lui permettra.

Prenons quelques minutes à présent, pour peindre le tableau qui se présentait sous ses yeux, en tout cas, jusqu'à l'arrivée du marié. On commence tout d'abord par une gamine, grimpant les marches comme une folle, dans l'espoir de semer ses protecteurs. Et quels protecteurs, Mélusine en personne. Serait-elle mère ? Non, sans doute pas, cette petiote devait être le bambin qu'elle avait pris sous ses jupons. La jeune femme lui en avait parlé alors qu'elle était sur le point de partir de Dunkerque, semble-t-il que la nonne n'avait toujours pas été retrouvée. Enfin, ce sont des histoires de grand mère, rendons aux femmes ce qui appartient aux femmes. Le Procureur des Flandres arriva à son tour, beau comme un turc. Ce n'était pas le cas d'un manant, habillé comme un sagouin, et dont Thibaud avait l'envie folle de le faire déguerpir d'un bon coup de pied dans le séant. Mais devant une foule grossissante, pas très aisé de lever le pied. Un regard en sa direction, il s'installa dans le fond. Tant mieux, une parole à un bedeau, puis un signe à un soldat, et il sera dégagé manu militari. S'il n'oublie pas. Et voilà le marié en personne, l'un des protagonistes de cet évènement.


C'est surtout nous qui devons vous remercier pour nous avoir choisi comme officiant.

Hochement de la teste, et d'autres entrées comme celles de la Vicomtesse plus étincelante, et du Conseiller Icarionnoste. Et un visage d'une femme aux allures nobles, très ravissante. Bref, du beau monde et j'en passe. Dame de Paradis, dans la Cathédrale, assez virulente en ce moment. Peut être le mauvais mois. Le frère de Duncan vint à son tour, et lui fit montrer quelque chose.

Il vaut mieux nous rendre devant l'autel, les femmes arrivent souvent à l'imprévue. *Léger sourire. Thibaud traversa la nef, contemplant les visages de ces fidèles, puis se mit en position. Un peu de rangement, il avait expliqué auparavant au marié de se placer en face de lui, à ses côtés, son témoin.*

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duncan
"Il est venu le temps des Cathédraleuh, le monde est entré, le mariage va commencer..."
Bon, le monde arrivait, tout le monde n'était pas encore entré, d'ailleurs, on pouvait voir le marié et le Vicaire sur le parvis et la mariée, elle, devait encore être entrain de se préparer...ou d'hésiter ? Non non, de se préparer, pas le moment de douter !

Duncan salua ceux qui passaient devant lui jusqu'à l'arrivée de son frère.
Il lui avait demandé plus qu'un service, c'était quelque chose de très important pour Duncan et il ne l'aurait demandé à personne d'autre.
Quand on connait l'histoire d'Aidan et Duncan, on ne pouvait que comprendre le choix du blond.
Les deux jeunes hommes se connaissaient depuis l'enfance, ils on grandit et évolués ensemble, que ce soit dans les jeux d'enfants, au sein de l'OST, des FSF, en politique et à la forge aussi.
celui qui fut son meilleur ami, son frère de cœur, devint son frère d'adoption. Beaucoup penseraient que c'était le choix de ses parents, qu'ils voulaient un autre fils mais c'était plus que ça, cette adoption fut une évidence pour toute la famille, Aidan était, dans le cœur de chacun, un fils Clairambault depuis bien longtemps, l'adoption n'était que la confirmation d'un fait.

Revenons à nos anneaux, après une fraternelle accolade, Aidan présenta son œuvre à Duncan. Nervosité, stress, inquiétudes, tout ça disparu en un instant, l'ouvrage était parfait et, rien qu'en les regardant, on pouvait ressentir toute l'attention, le travail, l'amour que le grand frère avait mit pour son cadet.

Elles sont parfaites, Aidan.

Invitation de Thibaud à entrer et se placer devant l'autel, Duncan, accompagné de son premier témoin, passa la grande porte.
Quelque peu aveuglé par la différence de luminosité, il mit un instant avant de reconnaître les présents.
Vue d'ensemble pour commencer, puis il les regarda un par un.
Le premier qui lui attira l'œil fut un mendiant assis au fond de la Cathédrale, certainement venu trouver un abris par ce froid.
Ce jour, Duncan était bonté, il sortit une pièce d'or et la jeta au mendiant, se disant qu'il se tiendrait tranquille, au moins pr reconnaissance.

Continuant d'avancer, il salua la dame de paradis puis Mélusine et Saian. Il s'arrêta près d'eux ou plutôt, près de Camille. Le jeune Seigneur s'accroupit devant la gamine, lui sourit et lui baisa la main, comme pour une princesse. "Merci de me faire l'honneur de votre présence chère Camille". Oui, un p'tit peu de détente avec sa squatteuse de genoux, ça l'aidait à se détendre, faut dire qu'un p'tit minois comme celui là, ça l'faisait craquer l'blond.
Une fois relevé, il fit reprit sa route (bah oui, ça parait long jusqu'à l'autel alors on peut dire "route"), salua les personnes déjà installées, remercia le Baron pour sa présence, plus importante qu'il ne l'avouerait. Un accolade à Skal avant de l'inviter à se placer à côté d'Aidan.

Le marié était prêt, ses témoins en place (ou pas d'ailleurs, font c'qu'ils veulent), le moment était venu de l'angoisse de l'attente de la mariée.

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Camille-Agathe
"En espérant que la môme se tienne à carreau... Pas envie de me retrouver avec ça sur les genoux"

ça ? Y en a qu'un qui l'appelle "ça", son grand ennmi, barbiche. Mais là c'est une voix de fille. L'enfant jette un regard de coté. Pas question de tourner la tête pendant que Mélusine réajuste sa robe et lui plante sa jolie fleur dans les cheveux. Un regard de haut en bas pour bien se souvenir de ne pas approcher de la dame qui n'aime pas les nenfants. Enfin si on peut appeler "ça" une dame, elle est même pas assez grande encore, ses genoux doivent être tous piqueux.

Je monte que sur les genoux des vrais grands, déclare-t-elle à Mélusine.

Je rêve ou mon orpheline se forge une carapace improvisée ? Encore un peu de boulot et elle répondra plus du tout, même par personne interposée. Chuis fière de ma petite créature, tiens. Ah, le héros blond vient d'arriver ! Il s'accroupit auprès d'elle, ce qu'aucun grand n'avait fait jusque là, pis lui en plus c'est le chef de toute la fête d'abord. L'enfant ne se sent plus de fierté. Et alors bonheur de tous les bonheurs, il lui fait le bisou sur la main réservé aux vraies dames.


Merci de me faire l'honneur de votre présence chère Camille.

Et il lui dit vous comme aux vraies dames ! Ha ! ça fera taire les vilaines-même-pas-grandes, ça. D'habitude elle lui aurait sauté au cou, mais il la traite comme une princesse, alors elle se fait un réel plaisir à jouer le jeu. Une profonde révérence, avec une main aggripée à la houpelande de Melusine pour pas tomber.

Je suis chantée que vous m'a invitée, mossieur Seigneur mon Duncan.

C'est pas encore ça, mais c'est le plus proche qu'elle puisse faire d'un vrai discours de dame. Une fois Duncan reparti, Camille attrape la main de Mélusine et sourit à ses deux gardiens, toute fière.

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Margaux.
[Hostel Saint-Ange, Place Saint-Ange, face à la Cathédrale Saint Sauveur – L’est trop belle la mariée ! Normal c'est une mariée !!]


Durant un instant, le silence envahit la pièce et cette fois-ci c'est exactement comme si elle était vide. Même les deux enfants qu'elle rencontre pour la première fois ne font aucun bruit. De nombreux regards sont échangés, des sourires aussi. C'est Lulue qui rompt le silence la première.

Bonjour Margaux ! Je rêve où t’as failli être en retard à ton propre mariage ?

Margaux fait mine d'être offensée mais comme souvent cela ne dure pas longtemps. Et moi je rêve ou... l'espace d'un instant j'ai cru voir une idée folle illuminer ton œil ?

Alors ?...
Dit la muse d'une voix toute petite voix... Qu'en pensez-vous ?

Tu permets ?

Et le jeu des muses continue : Tout ce que tu voudras ma muse !

Alors que Lucie époussetait sa robe et examinait sa toilette sous toutes les coutures, ses pensées emmenèrent Margaux beaucoup plus loin que ce à quoi elle s'attendait.

Discrète, la muse ? Elle l'avait toujours été et le serait probablement jusqu'à son dernier jour. En revanche, avec les personnes qui la connaissaient le mieux - et ces trois femmes là étaient de celles-ci -ce côté de sa personnalité s'effaçait. S'il refaisait surface à ce moment là, c'était surement preuve qu'elle était plus nerveuse qu'elle voulait bien se l'admettre.

Avait-elle peur ? Et si oui de quoi ? Duncan l'aimait, elle le savait, le ressentait et elle l'aimait également à tel point qu'elle ne voyait pas sa vie sans lui. Était-ce normal qu'elle ait l'impression qu'une tornade de questions venait mettre son grain de sel dans sa tête ? Toutes les femmes et les hommes qui allaient se dire oui devant Aristote le ressentaient-ils ? Où était-elle la seule ?
Et Duncan ? Où était-il à présent ? Déjà en la Cathédrale ? Et que ressentait-il ?

Plus elle se questionnait et plus elle ressentait l'envie de se trouver face à lui de prendre ses mains dans les siennes et de plonger ses deux yeux verts dans son regard. Cela ferait à coup sûr battre son cœur plus fort et plus vite, cela ne manquait jamais.
Tandis qu'elle pensait trop comme souvent, elle se mit à mordiller distraitement sa lèvre inférieure, la moue bien connue de tous ceux et celles qu'elle côtoyait.


Cy ? Peux-t-on voir l'entrée de la Cathédrale d'ici ? Comment savoir où ils en sont ? Je ne voudrais pas que mon futur s'inquiète de ne pas me voir !

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Baile
[J'touche pas aux agneaux qu'on mène à l'abattoir, fussent-ils nommés Wen ]



Elle s'était laissé emporter par le rythme de la chanson, et s'enflammait au fur et à mesure des paroles qu'elle avait écrites, impulsivement, parce qu'un air lui trottait dans l'esprit depuis quelques jours. Quand elle se tut, elle était légèrement essoufflée, mais elle rayonnait, parce que, fondamentalement, elle était d'humeur joyeuse, et parce qu'elle s'imaginait la tête de Wen si elle écoutait les mots qu'elle lui dédiait.

Mais ce n'est pas la Flamande qui entra en premier. C'était Lulue, accompagnée de sa Cassandre que la Baile avait rapidement vue à l'accouchement Elle lui adressa un sourire et lui fit un signe de la main, puis se retourna vers sa namazone.

Hey Lulue! Je savais que t'aimerais! J't'en ferai une quand tu te marieras, va!... Mais dis, où sont donc passées les deux-magnifiques-filles-dont-je-vais-être-la...?

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, car enfin, après des heures et des heures d'attente, la plus belle mariée de Flandres faisait son apparition. Le sourire de la Baile s'étira jusqu'à ses oreilles jusqu'à ce qu'elle éclate de rire aux premiers mots de la Muse.

Wen, je te promets, et devant témoins, des vraies témoins en plus, steuplé, que dans trois mois, trois semaines et trois nuits, je viendrai te chanter une sérénade sous ton balcon... si ton mariage avec Duncan tient toujours...

Elle avait rajouté cette dernière phrase par pure provocation, mais elle avait déjà connu trop de mariages qui s'étaient soldés par un échec, celui qui avait failli être le sien par exemple, trop de querelles domestiques qui avaient dégénéré en séparation, qu'elle ne pouvait décemment pas ne pas balancer cette phrase à la Flamande.

Wen avait ri, et puis la bonne humeur était devenue générale, et tout se passait bien dans le meilleur des mondes, jusqu'à la question fatidique de la jeune femme. Ahhhh les femmes... Elles ne peuvent pas oublier pendant plus d'une minute l'homme de leur vie... La Baile lâcha un grognement non retenu puis s'approcha rapidement de sa Cap'.

Cap'! Je demande la permission de faire un saut dans la rue en face, afin d'infiltrer les rangs ennemis, et de voir si le futur geôlier de Wen l'attend bien devant l'autel, chaines à la main !

Anticipant la réponse de Zya qui ne pouvait dire non à une demande si...convaincante, la Baile se rua hors de la pièce et courut jusqu'à la cathédrale, dont elle poussa la porte tout en essayant de calmer sa respiration. Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle, posa le regard sur une silhouette accroupie devant une enfant, leva les yeux vers le couple qui l'accompagnait, reconnut la femme et tenta de lui faire des signes de là où elle était. Mais peine perdue.

Alors elle pivota les talons et s'en retourna à l'Hostel Saint Ange, ayant vu ce qu'il y avait à voir. Elle retrouva Wen, se posta en face d'elle et lui dit:

Si ton futur c'est un grand blond, plutôt bien bâti, qui pourrait éventuellement s'adresser à une gamine, et qui probablement connaitrait Melusine qui accompagne ladite gamine, alors oui, ton futur est d'jà là-bas et il t'attend de pied ferme! Du moins j'espère pour lui..........

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Vanartevelde
Un grand barbu longeait la place qui menait à la Cathédrale, le pas serein malgré les cloches qui teintaient à la volée. Prenant une longue inspiration, ses yeux bleu mer démontée suivaient le ballet incessant de la haute aristocratie flamande et française qui déboulait pour l'évênement tant attendu dans le petit comté le plus septentrional de France. Dans son habit des grandes occasions, le tournaisien patientait à quelques dizaines de pas de la grande porte, il attendait patiement....

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Moonflower
Au Comité des Fêtes

Moonflower arrive au Comité des Fêtes pour y déposer un dossier important quand soudain, son attention est attirée par les cloches qui carillonnent à toutes volées. Assourdissant !
Curieuse, elle dépose vite fait son papier sur un bureau et va voir ce qui peut bien se passer là-bas.


Devant la cathédrale

Un cortège d'hommes et de femmes richement vêtus pour la plupart entrent par la grand'porte.
"Un mariage de nobles..."
La jeune fille n'en a jamais vu. Ce doit être beau un mariage de nobles... Osera t'elle se fondre dans la foule ? Remarquerait-on cette simple jeune fille dans ses vêtements de tous les jours ? Elle hésite un instant puis a une idée fantastique. Il suffit d'attendre que tout le monde soit entré !... C'est ce qu'elle fait.


Dans la cathédrale

Juste avant que les portes ne se referment, Moonflower se glisse à l'arrière des bancs. Un mariage de noble ! C'est excitant ! Pouvait pas manquer çà... Quand elle aperçoit le marié devant l'autel. "Duncan !!! C'est le mariage de Duncan ! Mince alors !"
Elle savait que le noble tournaisien devait se marier ... avec une certaine Margaux croit-elle se rappeler... Elle avait vu la publication des bans. Ceci dit, elle et Duncan n'était pas assez proches pour qu'elle fusse invitée à ses noces. Quelle drôle de coïncidence tout de même qu'elle arrive justement ici maintenant. Elle sourit intérieurement.
Si c'est bien le mariage de Duncan... nombre de tournaisiens doivent être là... Elle les cherche du regard.
"Mélusine et Camille !", "Rosa !", "Ic... Ica ?!!". Gros pincement au coeur... Son fiancé ! Son fiancé ne l'a lui a même pas proposer de l'accompagner !... Elle serre les dents, elle serre les poings... "Alors çà !".
Elle veut sortir d'ici. Une colère immense l'a envahie. Elle tourne les talons, le visage enragé et voit Julien affalé là, à l'arrière, habillé comme un gueux. Elle le regarde, le jauge une seconde, hausse les épaules puis repasse la porte dans l'autre sens à toute vitesse.
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