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Le Grand jour - 2ème partie

zya
[Hotel Sainct-Ange, place du même nom, Cathédrale au nom d'espoir - L'est d'une magnificience extrême, notre mariée! Et l'marié a intérêt à assurer, j'vous l'dis, moi!]


Ballet, quand tu nous tiens. Ca changeait d'il y a quelques minutes. Un fils accroché, une Scribe dans un état similaire, mais avec une fille. Une mariée toute... penaude. Un garde du corps surexcité. Superbe peinture à faire, n'est-ce pas, Muse?
Et la vieille jeune veuve (comprenez, elle est jeune, mais veuve depuis... pfiou! tout ça) de se pencher sur son enfant. S'abaisser, avant que de s'adresser à lui.


Dis, mon Lionceau... Tu vois, la jeune demoiselle, là... qui s'tient un peu comme toi... c'est la fille de Lucie... Cassandre... Tu n'veux pas lui montrer un peu les lieux, pendant que nous finissons de préparer Margaux, la belle dame en rouge, là... Enfin, tu t'en doutais, je présume, que c'était elle, la mariée... vu qu'elle est en rouge! *léger rire* Et une fois fait, tu nous rejoins ici, avec elle. Ca te permettra de te faire, peut être, une amie, non? *passer sur la Camille dont il lui rabâchait les oreilles, depuis quelques jours. Elle ne la connait pas, elle. Elle se fera une idée après. Parait qu'elle sera là* Et ne te tâche pas, avant le mariage. Fais honneur à tes Chevaliers préférés, mon ange.

Vaguement sentimentaliste à l'extrême, l'Ange? C'est qu'on se raccroche à ce qu'on peut, à ce qu'on a, à ceux qu'on aime, quand on a besoin de se recréer. Et le Lion et sa descendance en font parti, même si le deuil est dur à passer. Plus que quiconque ne pourra jamais le voir... même un certain Blond lorrain ou un garde quasi omniscient.

Elle se redresse alors, et comme le plus jeune des deux enfants s'approche de l'autre, elle répond à ces Soeurs.


Je suis heureuse que vous soyez enfin là, toutes deux... Tes anges sont entre de bonnes mains, Lucie? Et toi, Margaux, tu es tout simplement splendide! Même avec un peu de poussière!
On peut voir, d'ici, l'entrée de la cathédr.... oui, Baile, v...
Pfffff, elle a quoi? Le feu aux fesses, elle? Elle ne tient pas en place...


Parce que c'est une Baile de dos qui lui fait face... 'fin, façon d'parler. Parce que ses fesses avaient déjà disparu du champ de vision des jeunes femmes. Haussement d'épaules, comme elle s'approche à son tour de la Kermellen. Elle lui attrape les mains, vient l'enserrer doucement dans ses bras, avant de reprendre.

Je me souviens du jour de mon propre mariage. Oh, je sais, je ne connaissais presque pas Rehaël, à l'époque. Un mariage entre deux grandes familles, comme on en voit tant... Mais je me souviens de toutes les émotions qui m'ont envahie, comme si c'était hier. L'angoisse sur le perron, la peur de se tromper, une fois sur le prie-dieu, devant Monseigneur Aaron, le soulagement, une fois que c'eût fini... Tu as cet immense avantage de te savoir aimée et de le chérir... Tu seras parfaite...

Et comme pour symboliser la vieille amitié des deux Flamandes, le Chevalier se dirigea vers un bureau, dont elle entrouvrit un tiroir, en tirant une chaine. Petit sourire et petit rire.

Pendant la période de fiancailles, on m'a ouvertement chambré sur une ceinture de chasteté et ma mère m'a remis, après l'usage de vérifier qu'une jeune fille est pure, une chaine, avec une clé, symbôle de mon changement de famille, si je puis dire. Symbole aussi de ma libération, mais bon, toi, tu n'es pas en cage. Ce n'est pas la fameuse clé... je la garde, pour le cas où j'aurais une fille, un jour. Mais voilà, je n'ai pu résister, lorsque j'étais à Paris, à en faire faire un double... *petit rire, alors qu'elle passe l'objet à chaine longue, au cou de la Muse* Lucie, tu sais à quoi t'attendre, si un jour tu te maries!

Embrasser ensuite "sa Flamande" et lui murmurer, dans le but de la détendre un "Merci de ne pas avoir mis de décolleté trop plongeant, comme cela commence à être la mode! Je peux aussi te donner une bourse de cuir, pour l'y glisser... Je ne sais si Duncan aimerait te voir avec une clé au cou..."

Puis une Baile revint, quelques minutes après, suivie de peu des enfants. Mais avant leur entrée, les trois amies prirent encore un peu de temps, pour elles, pour préparer la mariée, l'évènement, et la suite de la journée, tout simplement.

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audelia
Pas encore prête
Un colonel, une blanche, et un grand jour, pas le moment d’être en retard, oui mais bon…..

Fallait déjà choisir la tenue : uniforme réglementaire au risque de faire un peu voyant dans les murs de la cathédrale, ou bien une jolie robe bouffante, se déguiser une nouvelle fois en dame et devoir se parer des manières qui vont avec….

Un cri provient du salon
:
Audéliaaaaaaaaaaa ?
Zut Maryse, sa mère d’adoption qui s’impatiente
On vient te chercher ou tu descends seule ?
Zut rezut, elle et Gui s’impatientent, fallait pas qu’ils regrettent déjà de l’avoir proclamée fille d’adoption.
Pas vraiment idée de ce que pouvait faire une fille, ni de ce que devaient apporter des parents, manque d’expérience sûrement, pourtant elle ne voulait pas les décevoir.

C’est entendu, la robe de poupée pour la messe puis l’uniforme seyant, prés du corps ,dans la besace dés fois qu’elle ne tienne pas la journée à user de verbes châtiés, ça fera plus assorti.

Un peu de poudre pour dissimuler la cicatrice toute fraîche sur sa pommette, souvenir du château et zouuuu.

Lentement, elle descend les marches, histoire de ne pas se vautrer déjà.

Ils sont là, Maryse et Gui , endimanchés comme elle, soupir de soulagement.

WOUAOUWWWW la classe les vi.... parents!
Un peu nerveuse, elle tente de paraître sereine, mais bon sang : c’est le colonel qui se marie !!!!
Bon on y va ? Je vous attends !

Reste encore le temps du trajet pour peaufiner la démarche….chaque seconde compte.

Quelques minutes interminables pour ses pieds après, ils se retrouvent dans la cathédrale, pincement au cœur en apercevant Duncan et le baron, un sourire dirigé envers le vicaire, plus qu’à attendre la mariée.
Vivement qu’elle puisse ôter ses chausses de filles, ça craint là dedans pour ses orteils.
Joie
Joie avait complètement oublié le mariage de Duncan et de Margaux, en revenant de la prévôté elle entend les cloches qui sonnent à tue-tête... Elle part en direction de la cathédrale, une fois devant la porte Joie lisse sa houppelande arrange sa coiffure du bout de ses doigts et rentre...

Le marié est déjà là, elle se signe, avance très doucement le long de l'allée principale à la recherche d'une place pas trop loin ni trop près pour suivre la cérémonie sans être dérangée.

Une place au bord de l'allée est libre, Joie s'assoit et regarde autour d'elle discrètement... Elle salut de la tête quelques personnes qu'elle connait, Elle n'avait pas vu Icar, si elle l'avait vu avant de s'asseoir elle l'aurait rejoint...

Une petite fille là fait sourire elle est très jolie, elle a un sourire angélique... Joie attend en silence l'arrivée de la mariée qui devrait être comme toutes les mariées de toutes beautés...

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Lulue
[Hostel Saint-Ange, Place Saint-Ange, face à la Cathédrale Saint Sauveur – Comment ça on vous gonfle avec nos précisions ? – Cy faut qu’on apprenne à notre mariée à utiliser correctement le rouleau à pâtisserie sur le marié et le lancé d’assiettes !]


Il paraît qu’elle est trop perfectionniste sur certains points la rendant chieuse à l’extrême, la Lucie.
Ben hum replacer une ou deux mèches de cheveux de la mariée qui s’étaient carapatées, ne devaient que confirmer les dires.
En même temps c’est pour ça qui l’aime hein… mais si mais si, c’est juste qu’ils ne sont pas forcément au courant. Tsss
Elle ne répondit pas à la question de Margaux, non ça elle préféra le garder pour elle, et se contenta de lui adresser un sourire malicieux, lui montra ainsi qu’elle avait visé juste.
Par contre, elle se décida à apporter réponse à la question de ses deux petits Anges qui lui manquaient déjà (ça promet pour la suite tiens).
Mais avant encourager sa fille à aller avec Gaïlen faire le tour du propriétaire.
Elle se mit à sa hauteur et lui fit un sourire.


Allez ma puce, je suis sure que vous allez bien vous entendre, je serais là à ton retour, promis.

Déposer un baiser sur le front de Cassandre avant de se tourner à nouveau vers ses Blanches préférées.

Baile ayant refusée de jouer les nounous ce jour, j’ai demandé à Ambre de veiller sur les jumelles. Ton Lioncau à drôlement grandit, Cy... les années défilent décidément.

Pincement coeur, norf trop de souvenirs qui reviennent soudainement.
Secouer imperceptiblement la tête tout en écoutant la Cap’.
Elle ne put s’empêcher de rire à la remarque de celle-ci.


Et bien ma foi, j’aurais la panoplie complète. Lors de mon mariage, une de mes Blondinettes m’avait offert une ceinture de chasteté. Mais vous remarquerez que je n'ai jamais compris comment ça s'utilisait c'truc là, Cassandre étant née quelques mois plus tard.

Sentir le fou rire pointer le bout de son nez, mais elle arrivera à le contenir.
Quand on y reprense, c'était bien une bande d'adorables fous.
Nostalgique ? Oui elle était en train de le devenir.
Elle s’absenta un instant et revient dans la pièce un petit bout de tissus dans les mains.
Il était blanc avec un ruban bleu autour.
On disait qu’il était le symbole de l’amour, de la pureté et de la fidélité, alors forcément, elle ne pouvait que l’offrir à leur mariée.
Elle prit ses mains dans les siennes.


Margaux
… lui sourire… Ma Muse, je ne sais pas si je suis la mieux placée pour te conseiller étant loin d’être un modèle et j’suis assez nulle pour ça d’ailleurs, mais… Je sais que mes meilleures années sont celles que j’ai pu passer aux côtés de mon époux, alors profites bien de chaque instant que tu peux passer avec lui et n’oubliez pas qu’il faut d’abord penser à vous, à votre bien être, c’est tout ce qui compte.

Bon ben voilà, elle commençait à tomber dans le gnian-gnian, la veuve... mpfff.
Lucie rendit ensuite la liberté aux mains de la Flamande, laissant toutefois le petit présent dans l’une de celle-ci..


Il paraît qu’il porte chance à celle qui le porte autour de la cuisse… je n’ai pas eu l’occasion d’essayer moi-même alors tu seras la première si tu veux bien.

Quelques minutes plus tard, tous étaient à nouveau au rendez-vous.
Dernière vérification et puis ...


Je crois que cette fois-ci c’est bon, nous pouvons aller rejoindre le marié. Si non il va finir par lancer une troupe à notre recherche de peur qu’on t’ait enlevée !

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Wonderanny
Un coche, deux coches, dix coches…
A voir l’attroupement devant la splendide cathédrale, elle est évidemment en retard. Le sien, elle l’a laissé à Paris pour troquer les quatre chevaux blancs qui accompagnaient le sien pour un seul. Paris… Paris pour deux mariages et une enterrement… Non finalement Paris pas pour deux mariages mais pour un vrai et un simili mariage ! Enfin, reste à voir, dans quelques jours. Bref !
Elle les a mis en gardiennage à l’hôtel Azayes, eux 4, les beaux blancs mais aussi FoucleCamps III. Point de destrier donc à l’horizon, point celui qui l’accompagne en cas de conflits mais un simple animal plus fin et plus rapide dont le nom lui échappe ceci dit. Mémoire sélective la Blanche à ses heures…
Donc, un simple coursier, sans nom, même pas choisi, même pas acheté, juste emprunté, troqué plus aisément lors des nombreux changements en les diverses auberges. Ils s’appelleront donc numéro 1, 2, 3 … 7 et 8 ! De simples chevaux pour parcourir la campagne et les lieux qui la séparent de Muse.

Au chaud dans les besaces sont pliés délicatement et soigneusement empaquetés la féminine tenue d’un vert émeraude qu’elle troquera dès son arrivée contre celle plutôt masculine et armée dont elle orne son corps en ces chemins pour l’instant. Etrange comme cet incartade, seule, est bénéfique au moral de la Grande. Paysage et soleil naissant en ce même pas début de Printemps sont des plus revigorants. Profonde inspiration tandis que l’animal ralenti le rythme de son envoûtement. Talonnades en les flancs du numéro 8. « La cadence on tient amigo, c’est qu’on est pas rendu ! »

Chemin épuisant et long… malgré tout ! Enfin, la cité prend son ampleur du bas de ses remparts. Ralentir la cadence, faire virevolter le laisser passer et prendre enfin la direction de l’auberge que l’on vient de lui indiquer.
La bas, sont attendus les invités. La bas, se débarbouiller de la boue et de la poussière, jeter en vrac braie, bottes armes et autre artifices de la guerrière qu’elle est, de la cavalière qu’elle fut sans relâche durant de longs jours. Cacher, masquer de quelques artifices le fard fatigué de ses joues, boucler un rapide chignon avant que d’enfiler la tenue adéquate, se parer de quelques perles, en résumé se rendre présentable pour un tel évènement. Boucle bouclée, fin prête la Dame des Dames.

Arrivée devant la Cathédrale, l’interrogation se fait sienne, entrer ou ne pas entrer ? Comme un doute qui s’installe, étrangement mais doucement. Un coche, deux coches, dix coches… Oui bon en retard elle est. Oui mais bon c’est habituel ça … Naméoooo ou étaient elles ? Les Blanches ? Parce qu’a regarder le bal incessant des entrées, non… Elle ne connaissait personne et ça c’était plutôt étrange. Bien sur, en Flandres, elle venait si peu qu’à part le fantôme de GuiGui, elle ne voyait pas qui elle aurait pu saluer mais…. Quand le doute s’installe : Etait elle au bon endroit ?
Margaux.
[Aux portes de la Cathédrale Saint Sauveur – Le grand moment est arrivé !]


Elle y était, ils y étaient... enfin ! comme ils aimaient à le dire tous deux. Ils s'étaient montré patients, doux, attentifs l'un à l'autre et le moment de se dire oui était arrivé.

Un dernier regard est échangé avec ses témoins auprès de qui elle venait de passer ses derniers instants en tant que Damoiselle Margaux de Kermellen. Et comme derniers instants, elle n'aurait pas pu rêver mieux.

Elles avaient rit aux taquineries de Baile et elle n'avait pas reculé face à ses essais (ça fait un peu souris de laboratoire mais c'est pas loin en fait ^^) de provocation sur sa personne. Quand Baile avait promis devant témoins qu'elle viendrait chanter une sérénade sous son balcon dans trois mois, trois semaines et trois jours si les mariés l'étaient toujours, elle ne s'était pas offusquée, n'avait pas protesté mais avait simplement répliqué qu'ils l'attendraient ce soir là.

Quant au tableau Capitaine ! C’est en effet le plus beau qu’elle ait vu depuis longtemps et pourtant elle en a vu la muse !
Là devant elle se trouvait un jeune lion et une peut être future muse cramponnés aux jambes de leurs mères, impressionnés par tant de remue ménage et on pouvait les comprendre sans mal.

Bien décidée à ne pas gâcher ses moments pas trop de pensées inutiles et d’inquiétudes sans fondements, Margaux s’était reprise. Elle se concentra dès lors sur le moment présent et sur les prochains qui les mèneraient jusqu’au bonheur le plus pur.

Je suis heureuse que vous soyez enfin là, toutes deux... Tes anges sont entre de bonnes mains, Lucie? Et toi, Margaux, tu es tout simplement splendide! Même avec un peu de poussière!
On peut voir, d'ici, l'entrée de la cathédr.... oui, Baile, v...
Pfffff, elle a quoi? Le feu aux fesses, elle? Elle ne tient pas en place...


Les trois sœurs, les trois nesquivaliers s’étaient étonnées de l’empressement et de l’enthousiasme surprenant de Baile. Pour ceux qui ne la connaissent pas cette jeune femme était capable de déplacer des montagnes pour ceux et celles auxquels elle était attachée… en cela il n’y avait rien d’étonnant. En revanche, sa voix et ses chants n’étaient pas ceux que l’on entendait le plus à la commanderie et pour tout dire c’était une grande première pour la Muse elle-même que de l’entendre chanter… sûrement un présent de noces en avance mais on ne peut plus original

Si tout les geôliers étaient comme Duncan nos épées seraient bien inutiles, songea-t-elle en réponse aux dernières mots qui avaient été prononcés avant qu’elle tourne les talons.

Puis, était venu le moment des accolades, des souvenirs évoqués à voix haute et enfin des conseils. Il avait été dur de contenir ses émotions quand sa flamande, comme elle aimait à appeler Cyrielle, avait parlé de son propre mariage et ce qu’elle avait ressenti ce jour là. Margaux cru l’entendre décrire ses propres interrogations… Puis, elle avait sorti une longue chaîne qu’elle avait passée autour du cou de
Margaux. Sur celle-ci se promenait une clef qui se trouvait être un double de celle qu’avait reçu Cy lors de ces noces.


Margaux avait embrassé l’Ange et avait sourit au murmure. Elle avait alors glissé la clef à l’intérieur de sa robe, la gardant ainsi contre son cœur.

Le temps des surprises n’était pas encore terminé, penser cela aurait signifié qu’elle connaissait bien mal sa muse. Un sourire malicieux plaqué sur les lèvres, elle était sortie pour revenir avec un petit morceau de tissu blanc et bleu : une jarretière.

Toujours aussi émue, une esquire avait sourit à une autre et avait promis de profiter de chaque instant avec son époux comme s’il était le dernier qu’ils auraient à vivre.

Enfin époux, époux, il faut le dire vite parce que si vous vous souvenez bien, la Blanche est toujours au portes de la cathédrale… enfin me direz vous ! Mais… ce n’est pas tous les jours qu’on se marie alors autant faire les choses comme il faut.

C’est donc dans une robe rouge que la promise avait grimpé un à un les degrés qui la séparait de la porte de la Cathédrale. Un dernier regard, un sourire à ses compagnes de ces dernières heures, des sourires également et des salutations discrètes aux invités qui avaient fait le déplacement puis elle n’eut plus d’yeux que pour Duncan. Il était bien là comme le lui avait appris Baile à son retour.

La chaînette reposait contre sa peau et le symbole de pureté, d’amour et de fidélité avait été placé où il devait être. C’était une mariée fin prête, encore un peu tremblante mais toujours aussi sûre de son amour qui s’avançait vers son futur époux.

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Camille-Agathe
[Vas-y Margaux, vas-y Margaux, vas-y !]

Installée, ou plutôt calée, entre Mélusine et Saian, la gamine entend le murmure qui parcourt la foule et se tord le cou pour essayer de voir la mariée. A tous les coups ils l'ont coincée entre eux deux pour éviter qu'elle se rue sur Margaux en lui expliquant "tu es belle, et d'abord c'est moi qui navait raison parce que tu es cro belle et pis en plusse, t'es blonde.". Vous qui ne connaissez pas Camille, faites moi confiance, ils ont eu bien raison.

Le cou se tord, se tend... la colonne vertébrale s'étire, on dirait un oisillon qui attend la bécquée, et enfin, elle la voit.

Ouah.....

Heureusement c'est sorti touuuuut doucement, dans un souffle, sinon y a encore des mêmes pas grandes qui trouveraient à redire. Elle est belle, mais alors...Hachement. Camille lève le nez vers Mélusine qui a l'air toute némue. Némue, c'est quand on a des larmes dans les yeux, comme si qu'on était criste, alors qu'en fait, non. Retour/zoom sur Margaux, elle avance comme une vraie de vraie dame noble, et même que c'est normal passaque elle est noble. La mariée regarde personne, que Duncan... et Camille suit son regard. Comment il la regarde ! Jamais vu ça, la gamine. Ca lui coupe la chique, et tant mieux, dites.

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Slam Jack
Le Baron Noir ne savait plus où donner de la tête. S'il avait su... Mais il aurait du se douter que le mariage de sa Vassale amènerait pléthore de Dames blanches! Slamjack déshabillait du regard toutes les jolies donzelles qui déferlaient dans la cathédrale. Il ne put retenir un :

Nom d'une burne, qu'elles sont bonnes!

Le Seigneur de Lys-Lez-Lannoy observa le vicaire d'un air faussement gêné, sans être sur qu'il avait entendu ses propos. Il se remit alors à comtempler les jolies filles d'un oeil lubrique. A son voisin, il fit un commentaire :

Y'a certainement moyen de conclure. Sur un malentendu, ça peut passer. Vivement les festivités.

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felina
Un pigeon qui avait du être gras et en belle forme, mais qui désormais n'est plus que maigrelet et déplumé, entre alors dans l'immense cathédrale, faisant entendre un discret roucoulement avant de se poser sous l'une des arches. A sa patte un vélin froissé et humide, lié par un lacet de cuir.
Lorsque la missive sera déroulée, l'on pourra lire ces mots, d'une écriture malhabile, la manchote ne parvenant définitivement pas à faire mieux de sa seule main gauche valide.
Aucun sceau, aucune signature autre que des initiales, mais le destinataire du dit message saura aisément en reconnaître l'auteur.

Citation:
Duncan,

Votre invitation à me joindre à vous lors de votre union officielle m'est bel et bien parvenue, mais vous devrez vous contenter de ce piaf pour me représenter en ce jour. Des affaires me retiennent quelque part dans le royaume, bien loin de vos terres Flamandes et de plus, vous n'êtes pas sans savoir que plus jamais mes pas ne fouleront ce sol maudit qui m'a tant pris.
Bien que je ne crois plus au bonheur, le malheur ayant une fois décidé de me prendre récemment ce qui m'avait maintenue en vie ces derniers mois, je vous en souhaite néanmoins le plus possible dans cette nouvelle vie que vous entamez en vous mariant.

Croyez bien que je ne vous oublie pas et que vous restez l'un de mes meilleurs souvenirs en Flandres.

Cette missive n'attend nulle réponse, mais est simplement un gage d'amitié d'une fille de rien.

Respectueusement. Mes pensées vous accompagnent.

F. R



La Féline avait du sortir un instant de son état de folie profonde pour écrire ces mots, elle qui sombrait un peu plus chaque jour depuis la mort de son Autre. Mais l'homme en valait la peine. A peine les mots couchés que la mercenaire reprendrait la route avec les siens, semant terreur et désolation, sans la moindre parcelle de regret ou trace d'humanité. Ad Vitam Eternam ...

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Zoko Ad Eternam.
Krystel Martin
Krystel s'était contenté d'un superbe haussement d'épaules en entendant la mioche faire des commentaires à Mélusine. Bah, au moins ça lui éviterait de devoir se torcher de la bave de môme sur les genoux !

La curiosité de Krystel à l'égard des gens massés à l'extérieur de l'édifice fut rapidement satisfaite : ils rentrèrent enfin à l'abri du... froid. Pas d'bol pour eux, il ne faisait pas plus chaud à l'intérieur. Emmitouflée dans sa cape, la jeune fille se félicitait d'avoir été prévoyante... Le marié était là, manquait plus que la mariée. Et comme elle se faisait plus qu'attendre, la jeune fille se cala les fesses sur le banc, espérant - priant - pour que la mariée ne fît pas demi-tour sur le parvis de l'église. Car enfin, la damoiselle n'avait quand même pas perdu près de deux heures à s'apprêter pour rentrer une demi-heure plus tard chez elle, non ?


Mais que fabri... Par Aristote !

Alors que Krystel était en train de se plaindre du retard de la mariée, icelle fit son apparition aux portes de la Cathédrale. Elle était entourée d'une flopée de jupons. Des Dames Blanches, sans doute. Un grognement la fit se tourner : visiblement, le Baron noir avait fait un commentaire. Lequel ? Krystel aurait bien aimé le savoir. Simple curiosité féminine.

La belle blonde se déplaça lentement vers son futur. Elle regardait un point fixe, vers l'horizon. Dieu ? Krystel tenta de voir ce que la mariée voyait : ah non. Ce n'était pas Dieu, ni le Vicaire. C'était son fiancé.


Mouarf, à un moment j'ai cru qu'elle avait des visions.

Oui, une vision, elle en avait bien une. Elle n'était pas si horrible que cela, bien sûr. Mais bon... Krystel n'aurait jamais regardé Duncan de cette manière. Elle n'avait jamais regardé personne ainsi, d'ailleurs. C'était donc ça, le regard de l'amour ? Hé bien...

Voilà qui ne donne pas envie de tomber amoureuse.

Alors qu'elle n'attendait rien, quelque chose lui tomba sur le chapeau noir. Elle y mit la main et...

Ierk !

Un pigeon venait de lui déféquer dessus. La bestiole, nullement gênée par sa petite commission, continuait tranquillement son chemin.

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otta19
Le FSF sourit en voyant Slam Jack regarder partout ou il y avait des Dames. Fort jolie les demoiselles! Mais il aurait tout de même donner un coup de coude à son supérieure pour qu'il arrête de fixer les dames si.... ardument....

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-=Fier FSF=-
"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con"
-Garzimlebo de Guyenne
maryse
Les d'Assault se presse , Guichard tire son épouse par la main en râlant .

IL est légèrement énervé par le retard, prie par leur fille qui a mis des heures à se préparer .

Maryse observe son époux endimancher dans son uniforme , costume d'apparat et Audelia jolie comme un coeur .

Bien des hommes vont rager de ne pas être son cavalier.

La jeune femme ne regrette pas de ne pas avoir mis de tenue compliqué , vu à la vitesse dont marche son époux .

Enfin arrivé , ils entre dans la superbe cathédrale , bien du monde est déjà présent et c'est discrètement qu'ils trouvent un banc libre pour s'asseoir .

Maryse se retourne vers son époux et lui chuchote .

-Eh bien point de retard , tu t'es énervé pour rien et puis notre file est charmante .

Guichard grimace doucement , puis chuchote à son tour.

-Mon coeur tu l'es aussi charmante , même ravissante , mais que ... les femmes ..
Alixe
Le son des cloches emplit la cathédrale tandis qu'une femme épanouie pose son premier pied dans celle-ci. Dans sa belle robe, la mariée était resplendissante, et elle dégageait une vive énergie autour d'elle. Son regard croise celui d'Alixe qui lui lance un clin d'oeil. Pas besoin d'encouragement pour ce jour, juste de présence. Celle des Dames Blanches qui suivaient comptait sans nul doute. Soeurs entre soeurs, même une fois mariée ... Elle se pencha vers l'oreille d'Eleanore qui était assise sagement sur ses genoux.

- C'est Margaux, ma puce ... La muse des Dames Blanches ... Une Dame importante ... Elle est belle, hein ? C'est son jour, aujourd'hui.

Et il sera sûrement un des plus importants de sa vie ...
Brezhonneg
Brez arrive pas en avance à la cérémonie, débordé qu'il est et ayant perdu un peu de temps à se faire plus beau qu'à l'accoutumée...

Il salue les visages connus. Un signe de tête respectueux au Général et aux personnes de qualité présentes. Puis, pas loin devant lui, il aperçoit la bourgmestre brugeoise et son chef de clan d'époux ! Il les salue chaleureusement. Ils sont suivis d'une brune toute en beauté... il la regarde et sourit.


"Ben là, je reste bouche bée ! Ça change de l'uniforme sale brune ! Comme quoi y a bien une femme là dessous !"

Et pas la plus moche, loin de là, pense-t-il mais ne dit rien, faudrait pas qu'elle ait trop de compliments d'un coup. Il rit doucement avec un air taquin...

"Puis-je me glisser à côté de vous les d'Assault ? En si agréable compagnie, j'aurai peut-être l'air également sympathique !"

Il s'installe au bout du banc, à côté d'Audelia, assise quant à elle à côté de ses parents d'adoption. Il leur sourit, puis à la fille et tâche de ne pas se dissiper pour suivre la cérémonie avec attention.
duncan
"Patience est mère de vertu" dit le proverbe mais elle est aussi mère de doutes, d'angoisses et de nervosité. Et lorsqu'on est comme Duncan, impatient au possible (la légende dira que sa patience ne dépasse pas les 8 secondes...), attendre sa promise, même si elle n'est pas encore en retard, a le don de le rendre anxieux.

On pouvait le voir se retourner toutes les...8 secondes (si vous aviez suivi, vous auriez deviné tout seul), se retenant de faire les 100 pas entre l'Autel et la porte de la Cathédrale.
Heureusement, le Vicaire était là, ainsi que ses témoins et tous les invités, non pas qu'ils le rassuraient par leur présence (un peu quand même) mais il l'empêchaient de se donner en spectacle.

C'est, forcément, au moment où il ne regardait pas vers l'entrée de la Cathédrale que la Blanche toute de rouge vêtue arriva. Les murmures emplis d'admiration le firent se retourner et là...Son corps, son esprit, tout se détendit en lui, seul un sourire, presque niais, se dessina sur son visage.

Radieuse, lumineuse, plus belle que jamais, voilà comment il la voyait.
Guerrier au cœur tendre, parfois dur et parfois doux, la vie n'est pas faite que de malheurs la preuve en ce jour.

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