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Le Grand jour - 2ème partie

Finute
La mariée se faisait attendre et encore moult invités entraient en la Cathédrale. Généralement, c'était toujours ainsi, de quoi inquiéter, mais connaissant Margaux... c'était surement dans la préparation que cela trainait.
Dans tout les cas, la Brune, debout dans la Cathédrale ne connaissait personne, à part un visage qui lui disait vaguement quelqu'un, mais qui ? Telle était sa question. Mis à part cette personne... tous inconnu de visage, de nom, ce serait surement autre chose.

En revanche, à l'entrée, elle reconnue la tête de sa GA, et quelques minutes après celle de l'une de ses sœurs, Alixe. Enfin, elle se sentait un peu moins seule, mais encore fallait-il qu'elles arrivent à se voir.

Sur ce, la mariée réalisait enfin son entrée dans sa belle robe rouge. Le visage de la Brune se dessina en un sourire, avec en prime un regard plus doux. L'aspect Dame Blanche se laissant choir par l'aspect Comtesse. Pas toujours agréable mais il le faut parfois, c'est ainsi jouer la comédie. Or là... elle était heureuse pour la Muse. Ce serait au moins le seul beau jour par rapport aux prochaines semaines.
Et elle allait en profiter seulement durant le mariage, s'obligeant à les quitter ensuite. Malheureusement.

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Melusine34
Perdue de vue la fleur adroitement accrochée dans les cheveux de Camille et ses doutes quant au fait qu’elle s’y maintienne longtemps ; mis de côté son agacement vis-à-vis de l’entrée de Julien, éludée sa surprise et inquiétude à voir si peu de ses sœurs dans l’édifice ou aux abords…Finute, Alixe… … Margaux vient d’entrer ! La Blanche sourit voyant s’avancer derrière la jolie Blonde flamboyante pour une fois ses sœurs d’armes. Enfin ! Elles étaient là… pas qu’elle commençait à s’inquiéter ou à s’impatienter mais ; bref c’est pas là l’important; elles étaient enfin là et Margaux était majestueuse.

Camille toujours dans ses jambes, les yeux écarquillés n’en perdait pas une miette. La brunette la prit dans ses bras et lui murmura quelques mots à l’oreille.

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Gailen
Ils sont enfin partis vers la cathédrale.

Sa mère l'avait rappelé alors qu'il déambulait encore dans les couloir de la demeure, avec la jeune Cassandre. La jeune fille ne parlait pas beaucoup, et Gaïlen aurait voulu être un peu plus grand pour savoir quoi lui dire. Mais il n'a pas beaucoup parlé non plus, se contentant de jouer, à son niveau, le rôle de guide que sa mère lui avait demandé d'endosser.
Lorsque les deux enfants sont revenus dans la pièce principale, c'était pour voir leur maman respective entourant la future mariée, toutes trois plutôt assez émues. Le jeune d'Arduilet s'est demandé un instant ce qui pouvait causer ces émotions aux adultes, et a conclu, fort logiquement pour son jeune âge, que le mariage en était la raison. De là à s'imaginer que lorsque sa maman avait épousé son papa, elle était dans cet état-là, il n'y avait qu'un pas qu'il franchit allègrement.

Pressé qu'il était au début de rejoindre Camille dans l'église, il restait immobile maintenant, des questions le taraudant à la suite de la pensée qu'il venait d'avoir. Combien de fois pouvait-on se marier? Et est-ce que sa maman allait se remarier si la réponse précédente était supérieure à 1? Et si elle se mariait, parce que la réponse d'avant était supérieure à 1, qui épouserait-elle donc? Pourrait-il donner son avis, toujours si la réponse était supérieure à 1, maintenant qu'il était né et savait penser?
Les sourcils froncés face à tant de questionnement, il avait fini par suivre sa mère et ses amies sans broncher. De temps en temps, il jetait un oeil à cette dernière, l'air de dire "Comment donc je vais te poser la question?...".

Mais très vite, ils sont arrivés devant la porte de la cathédrale. Alors, envolées temporairement, les questions. Dedans il y avait probablement Camille avec sa fausse maman, et il avait hâte de pouvoir jouer de nouveau avec elle, même s'il savait qu'une église n'était pas une taverne et que sa mère n'apprécierait pas qu'il "ne tienne pas son rang" comme elle le lui disait parfois.
A l'intérieur, il y a déjà beaucoup de gens. Et tout le monde s'est retourné d'un bloc pour voir la mariée qui venait avec eux. Gaïlen s'est mis à observer les invités avec curiosité, jusqu'à ce qu'il capte le regard de Camille, un peu plus loin devant lui, coincée entre Saian et Mélusine. Un sourire a illuminé son visage et il a levé la main en signe de reconnaissance. Reste à voir maintenant où allait le faire asseoir sa mère...

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Icarionnoste
Mais quel bordel sentimentalo-lubrique. Voilà que la petite fleur entrait, et aussitôt, ressortait.

-« Vais encore me faire engueuler ce soir …

Secoue la tête négativement, croise le regard du petit Gailen qui passe par là, lui tire la langue pour lui foutre la trouille. Enfin … Sans réelle conviction, pas la tête à ça, le gosse va juste croire que le Flamoc’ tente de lui montrer ses amygdales.
Range le matériel linguistique, continue son inspection zieutale. Fait le tour, gentiment, l’air de rien, histoire de reconnaître quelques têtes …
Bon, y’a les habituels Flamands qu’il salue d’un geste aussi bref que poli de la tête.
Sinon personne …

Alors qu’il s’apprête à baisser les yeux, histoire de compter les carreaux pour passer le temps, une dame dans l’allée centrale l’interloque. Non, elle ne lui parle pas. Mais son visage … défection alors … il l’a déjà vu …
Impossible de savoir quand, ni où, ni dans quelle situation, c’était en tout les cas, y’a un sacré bout de temps.


Demande à son voisin, un touriste semble-t-il de qui il peut s’agir, évidemment le type ne sait pas … Le Flamoc’ cherche alors une tête au sang bleu, sont souvent bien renseignés ceux là. Une dame lui tourne le dos sur le banc d’en face.

-« Excusez gente dame, je suis navré de vous déranger, mais … connaitriez-vous la dame dans l’allée centrale.

Montre du doigt (rah le malpoli) la dame qui le chiffonne …

-« C’est Angélique de la Rochefoucauld. »

Ah …

Tronche dubitative du Flamoc’ … connaît pas vraiment les titrailles et les fiefs attribués.

Excusez d’insister gente dame, mais pour la pauvre geusaille que je suis, n’a-t-elle pas un surnom ? un diminutif.

La gente dame se retourne, inspectant le Flamoc’ de haut en bas, un air de dédain et en même temps d’envie parcours son regard, tudieu … il va subir un droit de cuisage le malheureux …

En effet, les … gueux, l’appelle Finute. »

Remerciements assez prompts, « Finute … Finute … » Ca lui parle … « Finute … Fi … Fi … », « fifi !! » Mimizan, la Gascogne ! Les genoux de Papa, les genoux de Maman, (alternance parentale doués quand même les vieux !) il y a si longtemps … des années, des années et des années …
Ouvre de grands yeux, effaré par cette découverte … Et fixe du cyan de ses rétines et avec acharnement, celle qui a connu le gosse Icar.

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"On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal." - Machiavel
Camille-Agathe
Si vous demandez à Camille ce que Mélusine lui a soufflé à l'oreille, elle vous dira que c'est un socret, d'abord.
Excusez-là, elle ne fait pas encore bien la différence entre chuchoter pour ne pas déranger l'assistance, et chuchoter parce que c'est confidentiel. Pourtant, elle devrait avoir la puce à l'oreille, la petiote, parce que ce que vient de lui chuchoter Mélusine n'a aucune raison valable d'être tenu secret.


Patience, ma chérie, bientôt tu pourras aller embrasser Margaux et Duncan, mais pour l'instant tu restes sage et silencieuse.

Ah ouais tu parles d'un secret. L'enfant hoche la tête, bien décidée à obéir et à être une enfant modèle. Deux secondes plus tard, ce farceur de Harry Stote lui offre sur un plateau la plus difficile à résister de toutes les tentations.

Gailen.

Elle s'apprête à bondir vers lui, pour lui raconter que a y est elle a cacran, que a y est elle grimpe sur les chaises sans qu'on l'aide, tout plein de choses passionnantes, quoi... quand il lui sourit, et lui fait un petit signe discret. Elan coupé net, tué dans l'oeuf et tout ça, elle décide d'imiter son chef, qui sait tout mieux qu'elle. Joues roses de plaisir de le voir et d'effort pour se retenir de le montrer, elle lui offre son sourire le plus éclatant et lève la main bien moins discrètement que lui, mais au moins, en silence. Les mariés pourront remercier Gailen plus tard. Tirant sur la manche de Mélusine pour attirer son attention sur son copain/chef, elle ne le quitte plus des yeux.

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Thibaud de Leibundguth
De là où il était, le Vicaire pouvait contempler l'ensemble des fidèles qui s'étaient réunis en ce jour afin de partager un moment important dans la vie de deux personnes, deux êtres humains qui allaient s'unir devant le regard attentionné du Seigneur. Thibaud pouvait y apercevoir un monde fou, et les gueux ne se comptaient que sur les doigts de deux mains. Les invités paraissaient être de bonne situation, une classe noble à n'en pas douter, une raison pour se concentrer afin de leur fournir une cérémonie décente et reconnaissante : à la fois pour les protagonistes principaux et pour tout ce qui tournait autour. Des gamins se saluaient et faisaient triste mine, des adultes discutaient entre eux dans l'attente de l'arrivée de la mariée, et d'autres priaient, peut être pour que leur existence leur paraisse moins misérable.

Le marié trépignait d'impatience. Mesme s'il ne le laissait pas paraître quand le regard ecclésiastique croisait le sien, Thibaud émettait cette hypothèse, car devant l'autel lors d'un mariage, deux personnes étaient des plus recommandées. Imaginer à ce que la mariée n'arrive pas au bon moment, cela pouvait faire naître de nombreuses rumeurs. Autre amant, une fille de joie, ou un stress qu'elle ne supportait plus à porter sur les épaules ? Pas le cas aujourd'hui, car ces vilaines paroles s'envolèrent de son esprit dés lors où Margaux apparut au loin, dans sa sublime robe de couleur pourpre. Ah le rouge, teinte des vêtements des Cardinaux, en l'espace d'une seconde, il s'imaginait flotter dedans. Il secoua la teste, et un sourire vint se former sur ses lèvres tandis que la Dame traversait le couloir de la nef pour rejoindre son promis.

Thibaud tapa dans ses mains, un claquement toutes les quatre secondes, pour en tout en faire trois. Signification spéciale ? Oh oui, en quelque sorte, sa Trinité Aristotélicienne : "Au nom de Dieu, d'Aristote et de Christos". Les regards vinrent se poser sur lui et virent sa silhouette ouvrir les bras sur les côtés, laissant ses manches flotter au grès des courants d'air. Sa voix se porta dans tout l'édifice :




Gloria Deum, et Aristotelem, et Christum.
Sicut erat in principio et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen.
Introibo ad altare Dei.
Ad Deum qui laetificat juventutem meam.
Adjutorium nostrum in nomine Domini.
Qui fecit coelum et terram.


Ses mains se rejoignirent, ses yeux se fermèrent, et un cantique sortit de sa bouche. Le silence revint à nouveau.

Gratus mihi venis. Soyez les Bienvenus Enfants du Saint Père, Frères et Sœurs de nostre Sainte Mère l'Église, en la Cathédrale Saint-Sauveur. En ce Lundi 15 Mars de l'An de Grasce 1458, deux êtres ont décidé de s'unir devant vous et sous le regard du Divin, en se promettant amour et fidélité : Duncan, Seigneur de Bourbourg et Margaux, Dame d'Annaige. L'Amour est un cadeau du Ciel dont la finalité est le mariage, mais leur choix ne fut pas pris à la légère, et dans Sa plus grande Sagesse, le Seigneur a insufflé en leurs cœurs une passion indissociable et éternelle. Et pour débuter cette cérémonie en toute pureté, demandons au Très-Haut de nous pardonner pour les fautes que nous avons récemment commises, et reconnaissons que nous sommes des pécheurs. Oremus !


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Camille-Agathe
Il est beau, le mossieu qui parle. Il est bien habillé. Mais pourquoi il parle une langue bizarre des fois, tata ? Et pourquoi il vo quo jo dise que on est des pêcheurs ? Moi j'aime po le poisson, et toi tu cravaille aux malades et tonton non plus il pêche pas !

Voilà quelques une des nombreuses remarques et questions qui traversent l'esprit vif et curieux de ma choupette. Mais heureusement pour elle, sa gardienne, l'homme d'église et les deux mariés, elle ne dit rien.

Vous étonnez pas, en revanche, de la voir poser ses deux mains l'une sur l'autre sur sa bouche.

Elle essaie de retenir les questions qui veulent sortir.

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Agatha
[ Arrivée d'une Limousine en Flandres…]


L’ écume recouvrait la robe de Cinnamone, son pas se faisait de plus en plus lourd et fébrile…Cela faisait des jours qu’elle galopait sans relache sans aucun ménagement de la part de sa maîtresse…
Pourtant elle ne fuyait pas, pas cette fois…Et l’événement qui la faisait prendre hate était d’un ordre on ne peut plus joyeux…
Le temps pressait et pas question de ralentir la cadence… Cependant il était necessaire de faire quelques haltes pour reprendre des forces et reposer sa monture de temps à autre.
Le limousin était bien loin, ça n’était pas la porte à côté les Flandres…
Mais pour la Muse, elle avait tenu à faire le voyage et être présente même si cette présence se ferait discrete. Il était fort probable qu’elle ne connaitrait grand monde, à part bien évidemment les membres de l’Ordre, mais pour une fois, Agatha n’était pas inquiète…

Elle était enfin arrivée en vue des remparts de la capitale de Flandres, il fallait maintenant montrer patte blanche et trouver au plus vide une auberge decente pour se débarbouiller et mettre une tenue plus appropriée et surtout moins poussièreuse. Ensuite trouver le chemin de la cathédrale où se déroulerait la cérémonie…Sans doute ce qui lui poserait le moins de difficulté…

Sur la Grand Place qui débordait de vie à cet instant de la journée, les oriflammes claquaient au vent et donnaient l’impression de veiller sur les étales des marchands d’étoffes et des drapiers qui avaient investi une bonne partie du pavé et laissaient à vrai dire peu de place à tout autre commerce.
Les façades de briques en escalier et les bâtiments qui encadraient l’endroit étaient d’une rare beauté. Jamais la limousine n’aurait pu imaginer arriver dans pareil lieu, pourtant, elle en avait traversé des capitales…
Les cannaux qui croisaient la ville et rejoignaient la mer, chariaient une multitude de bateaux à voile qui déchageaient sur les quais grouillant d’activités,toutes sortes denrées …
Agatha était très impressionnée et en prenait plus les mirettes…

C’est dans le quartier des dentellières, qu’elle finit par s’arreter pour prendre une chambrée dans un petit hotel.
La Cap et Lucie devaient déjà être là, rien de moins étonnant puisqu’elle étaient toutes deux temoins… Mélusine ne devait pas être bien loin non plus, elle était chez elle en Flandres et n’avait qu’à faire un saut de puce pour assister aux noces…Quant aux autres sœurs, elle ne savait pas…elle aurait la surprise sans doute…

L'auberge semblait tout à fait convenable fallait juste qu'elle arriva à se faire comprendre pour obtenir ce dont elle avait besoin…Des bribes des conversations qui arrivaient jusqu'à elle, lui laissaient entendre que cela n'allait pas être une mince affaire, le dialecte lui semblant bien étrange…
Il fallait cependant qu'elle se lance…Elle s'approcha doond d'une jeune dame qui se trouvait derrière un comptoire de bois sombre et avant d'ouvrir la bouche s'inclina poliment…

Bonjour à vous…Heu…Vous parlez françois ?

Hallo Dame…Ja ja, ik spreek een beetje Frans…Je parle un peu… U wilt?


Agatha était malgré tout un peu soulager et même si elle comprennait pas tout, l’aubergiste semblait ma foi assez accueillante…

Avez vous une chambre s’il vous plait ?

Een kamer ? Ja ja geen probleem ... Ik rijd ...


La jeune femme prit une clé et s’avança vers la limousine lui faisant signe de la suivre, ce qu’elle fit sans discuter. La chambre était plutôt coquette et possédée une cheminée et le matériel necessaire pour allumer un feu…
Sur une petite commode, une vasque, un pichet d’eau et une petit serviette…C’était parfait…

Merci beaucoup…

Agatha esquissa un sourire tout en balayant la piéce du regard…

Ho ! dites ? J’ai un service à vous demander…

Agatha posa son paquetage sur le lit et en sorti une robe qui avait été bien malmenée par le voyage…

Vous pouvez faire quelque chose pour ?

Inquiète, agatha regarda la brunette qui écarquillait déjà les yeux devant le tas de chiffons présenté…

Humm…Ja ja … Geef me je jurk heb ik ...

Elle se saisit de la robe et sourit…

Ne t’inquiète pas dame, elle sera comme neuve…





zya
[De l'hostel à l'autel, il n'y a plus qu'un pas à franchir!]


Et voilà. Les retrouvailles étaient finies. Enfin, plus que bien entamées. Et dehors, le bruit des passants s'estompaient, preuve, s'il en était, que l'on n'en attendait plus qu'une.
Le rappel des enfants fut vite fait et les trois Dames s'en furent, accompagnées de la "nounou" du jour du Lionceau, et de deux bambins en mal d'être reconnus.
Le parvis est vite atteint. Les dernières recommandations d'usage sont faites
"Regarde devant toi. Ne tremble pas. Dis un "oui" haut et fort. Mais biensûr, qu'il t'aime! Non, tu ne fais pas de conneries. Allez, va te faire passer la corde au cou, ma belle! Qui te mène à l'autel??? Quoi??? Y a personne??? Attends donc voir un peu!!!"

Détour vers Baile :

Tu peux peut être te placer côté mariée, non? Et fais gaffe, le Lionceau que voici a une bonne am... *capter le signe et le retour du signe, qui font froncer un instant les sourcils, capter Melusine juste à côté* ... amie dans la salle. Il risque fort de vouloir s'éclipser, garde-le à l'oeil... Alors, va peut être te mettre du côté de Mélusine, ca t'évitera bien des déboires, je présume... la demoiselle en question étant juste à côté...

Puis, aux témoins de rejoindre l'avant de la scène, précédant une mariée esseulée sur le parvis. Un arrêt soudain de Cyrielle qui murmure à Lucie un

Continue, j'arrive...

Puis, le Chevalier fait quelques pas de côté, pour se planter devant le Baron noir.

Baron... quel... plaisir... de vous revoir. Il me semble qu'une Dame, là bas, dans le fond, a besoin d'être menée à l'autel... En tant que son Suzerain, vous me semblez tout indiqué pour parader à ses côtés... n'est-il pas?

Arquer un sourcil et faire comprendre au Baron qu'il devrait vite se bouger les miches, s'il ne voulait pas avoir sur le dos un Capitaine d'Ordre Royal en rogne, qui le lui ferait payer.
Et c'est pile ce moment que prit l'officiant pour débuter le service pastoral. Inclinant la tête face au FSF, le témoin rejoignit sa place afin que la mariée fasse son entrée, se retournant pour voir si Slam se lèverait et rendrait honneur à celle qui fut plus qu'une amie, pour lui...

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Ascalion
[Désolé du retard, j'avais noté l'évènement lors de son annonce mais ça m'était totalement sorti de la tête]

Ascalion n'aurait pas manqué un tel évènement (ben quoi, j'suis en retard mais mon perso est très ponctuel ^^) ! Duncan était son parrain, et il était de son devoir d'assister à la cérémonie de mariage.
Ainsi donc, peu après les évènements turbulents du château de Bruges, Ascalion se rendit à la Cathédrale Saint Sauveur, avec une toute nouvelle cape noire et un chapeau flambant neuf, qu'il avait mit pour l'occasion. A son entrée, il ôta son chapeau pour saluer les quelques personnes qu'il connaissait. Et il y en avait pas mal : Rosa à qui il fit remarquer son élégance, Skal qu'il félicita pour son accoutrement, Melusine, Icarionnoste qu'il salua le plus rapidement possible, Krystel, Slamjack qu'il salua de la tête et du regard, de loin, et bien d'autres. Il y avait également beaucoup de personnes qui lui étaient étrangères, et qui venaient certainement d'une autre terre. Il s'empressa en dernier d'aller saluer Duncan, avant que celui-ci ne soit plus disponible.


Je vous souhaite du bonheur aussi longtemps que cela est possible, mon parrain, lui dit-il en lui serrant chaleureusement la main.

Ascalion regarda ensuite les rangs, à la recherche d'une place. Il remarqua que l'endroit était rempli de femmes très élégantes, et il ne tarda pas à rougir légèrement. Il se racla la gorge, rajusta ses vêtements et alla s'asseoir dans les 1ers rangs, à côté de Krystel.


Euuh... Votre chapeau, il vaudrait mieux que vous l'enleviez, lui fit-il remarquer à voix basse, ne voulant pas perturber le léger silence régnant dans la cathédrale.

Il pouffa de rire devant son regard, puis tourna la tête vers l'autel pour écouter attentivement la messe.
Achilée
Fichus préparatif de mariage… Achilée arrivait en retard, en courant, et légèrement inquiète à l’idée de chuter. Son mariage à elle aurait bientôt lieu et elle eut une pensée pour Margaux, la Dame blanche qu’elle connaissait peu mais dont Mel lui parlait souvent. Un mariage d’une telle importance avait du nécessiter une organisation sans faille, et représenter une somme de travail considérable. Cette pensée la ramena à ses propres préoccupations et c’est l’esprit perdu dans les détails de sa réception qu’elle sauta par-dessus une flaque. Son pied glissa et ce n’est que par un effort intense et désespéré qu’elle retrouva son équilibre. Elle s’arrêta, posa la main sur son cœur comme si ce geste pouvait en apaiser les battements désordonnés.Elle reprit son souffle. Il n'aurait plus manqué quelle se couvre de boue pour ce mariage. N'eut été son retard, cette idée l'aurait faite sourire.
Van devait l’attendre sur le parvis.. Cette idée était plutôt de celle qui la poussaient en avant pourtant elle se maitrisa et arriva en marchant, les pommettes encore rouge de sa course. Elle l’observa un instant : il se tenait droit dans son habit des grandes occasions. Elle avait bien fait de mettre sa robe bleue. Elle glissa sa main dans la sienne.

Spoiler:
 

Minj Lifde excusez moi pour ce retard
Y allons nous ?


C’est ensemble et un peu en retard donc à cause d’elle que les deux futurs mariés, entèrent discrètement dans la cathédrale.
Krystel Martin
Krystel était excédée. Une sale bête lui avait fait dessus... Sale bête ! En plus, elle avait mis la main dessus. Elle vit alors arriver Ascalion, qui s'installa près d'elle. Visiblement, quelque chose l'intriguait...

Euuh... Votre chapeau, il vaudrait mieux que vous l'enleviez.

Ah. Ouais. La jeune fille lui lança un regard noir, ce qui eut pour effet de le faire pouffer de rire. Rougissant d'indignation, forcément légitime, la jeune fille haussa les épaules et grogna :


Ils devraient interdire les cathédrales aux oiseaux, ça éviterait les incidents fâcheux.

La jeune fille finit néanmoins par sortir un mouchoir des replis de sa robe, ôta délicatement son chapeau, sans faire tressaillir ses macarons, et essuya du mieux qu'elle pût la fiente de pigeon qui salissait son bibi. Puis, elle le revissa sur la tête et... considéra un instant son mouchoir souillé. Elle pensa le donner aux mendiants, à la sortie de la messe. Après tout, le mouchoir était de qualité. Oui mais... elle n'allait quand même pas donner quelque chose dont personne ne voudrait, quand même ?!

Au final, elle le déposa discrètement sous le banc. Comment ? Fort simple. Elle le fit tomber "par accident", et le poussa discrètement du pied.

Krystel se tourna à nouveau vers son voisin, et lui fit cette fois-ci son plus beau sourire.


Hé bien. Voilà une cérémonie qui s'annonce fort belle.

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Agatha
L’aubergiste avait été parfaite et quelques instants plus tard, alors que l’apprentie avait fait peau neuve, elle revint frapper à la porte de la chambrée…Entre ses mains, la robe était comme neuve…Un sourire étira les lèvres de la blonde et sa poitrine se souleva en un soupir de soulagement…

Merci beaucoup…Je vous dois une fière chandelle…

Une chandelle ? een kaars ? Niet niet !


Agatha était une peu confuse mais amusée en même temps…

Ho ! Non… je veux juste dire que je vous suis très reconnaissante…
Je dois me rendre au mariage d’une amie…
Merci encore…


Green probleen…

La jeune femme prit congé et laissa Agatha se préparer…Elle devait maintenant se hater car la cérémonie allait sans doute être sur le point de commencer…
Le bleu sombre de sa robe contrastait avec la blancheur de sa peau et la blondeur de ses cheveux, coiffés en une lourde natte, retenue par un catogan de la même couleur…Point trop de décolté mais un joli biais doré qui soulignait le dessous des seins ainsi dans la bordure des manches…Sa cape attachait par une broche arborait l’écu vert de l’Ordre…Un peu d’essence de jasmin à la naissance du cou et la voilà fin prête.

La Cathédrale n’était pas trop loin, elle allait pouvoir y aller à pied… Heureusement le temps était clément en cette fin d’hiver, même en cette capitale septentrionale où souvent le froid y était bien plus rigoureux et les hivers bien plus longs que dans son limousin où déjà les premières floraisons apparaissaient.

Devant le parvis déjà bon nombre d’invités se pressaient afin d’obtenir, sans doute, une place de choix à l’interieure de l’édifice…Tant bien que mal Agatha essayait d’apercevoir un visage connu…Une Dame de rouge vêtue qui aurait pu être la mariée…Installée sur la plus haute des marches, presque sur la pointe des pieds, elle plaça ses mains en visère pour mieux observer les mouvements de foule qui lui arrivaient de la place…Alors qu’elle tentait de ne point se faire bousculer et de ne point perdre l’équilibre, un cortége attira son attention…

Mais oui, c’était bien elles, la rouge mariée et …Zya…Lucie…Baile ! Bien évidemment…
Trop de monde sur ce parvis, trop de monde qui s’interpose entre la limousine et l’héroïne du jour…Arff…Elle ne voit plus rien…

Au grand dépit d’Agatha, le cortége passa devant elle sans même la voir…Le mieux c’était donc qu’elle se faufila dans l’église et qu’elle tente une approche vers l’hotel…Humm c’était pas gagné…
Il fallait peut-être essayer d’attirer l’attention…Hé mais Mélusine était là aussi…Elle devait vraiment se rapprocher…

Psss…Psss…Mellll…Psss…

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Thibaud de Leibundguth
Il y avait foule en cet édifice, beaucoup de péchés à confesser. Le Vicaire posa son regard sur cette assemblée et constata bien rapidement que l'Ordre Royal de la mariée était bien représenté. Quelques écussons marquaient l'appartenance à ce groupe, et de toute manière, s'il ne se trompait pas, les témoins faisaient partie de cette confrérie. Thibaud n'avait jamais rien compris à ces regroupements, mais bon, cela devait sans doute être comme un Ordre Religieux avec moins de contraintes. On lui avait annoncé il y a quelques jours que l'Écu Vert protégeait l'Église, donc rien qu'à entendre cela, c'était parfait, au moins, si un gueux avait l'audace de venir se jeter sur le clerc, il serait rapidement défendu avec force, courage et ferveur. On se sentait plus en sécurité ainsi. Sa main se tendit légèrement et tout en englobant la foule, le prêtre s'écria à l'attention des fidèles :

Misereatur tui omnipotens Deus, et dimissis peccatis tuis, perducat te ad vitam aeternam. [Que le Dieu Tout-Puissant vous fasse miséricorde, qu'il pardonne tous vos péchés et vous conduise à la vie éternelle.] Amen.

D'une seule voix, clamons nostre Amour que nous vouons au Très-Haut, et remercions Le pour le regard attentionné qu'Il posera sur ces deux êtres unissant leur existence pour ne faire qu'une. Récitons le Crédo Aristotélicien, prière universelle de nostre Saincte et Puissante Église Aristotélicienne.

    Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

    Et en Aristote, son Prophète,
    Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    Envoyé pour enseigner la Sagesse
    Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep,
    Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

    Je crois en l'Action Divine,
    En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
    En la Communion des Saints,
    En la Rémission des péchés,
    En la Vie Eternelle.

    Amen.

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Ascalion
Ils devraient interdire les cathédrales aux oiseaux, ça éviterait les incidents fâcheux.

Il est vrai que maintenant, Ascalion n'arrêtait pas de regarder au dessus de lui. Ce qui n'était pas forcément une bonne idée, puisqu'il exposait ainsi son visage...


Estimez-vous heureuse d'avoir eu un chapeau à ce moment là. Je ferai peut-être mieux de remettre le mien.

Il mit son chapeau qu'il tenait jusqu'alors dans sa main, alors que Krystel essuyait le sien. Le jeune homme ne put d'ailleurs s'empêcher de faire un petite grimace.
Le nettoyage de la cathédrale ne devait pas être très joyeux avec ces oiseaux.

Grillant sa voisine se débarrasser discrètement de son mouchoir, il lui retourna son sourire, à la limite du rire.

Hé bien. Voilà une cérémonie qui s'annonce fort belle.


Oui, si les piafs ne s'approchent pas trop des mariés.


Puis, la cérémonie commença bel et bien. En bon élève, il récita en choeur le Crédo Aristotélicien, jetant de temps à autres des coups d'oeil pour voir si tout le monde suivait, ou parfois regardant Duncan et sa fiancée. Tout deux avaient le sourire, ce qui contenta Ascalion et le fit sourire légèrement, sans qu'il s'en rende compte vraiment.
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