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Le Grand jour - 2ème partie

Saian
Hé bien, hé bien, nous y voilà. Le premier mariage du printemps, premier annoncé d'une longue série. Et premier auquel assiste Saian d'ailleurs. Si on lui avait dit un jour qu'il viendrait assister à une union devant Dieu... Il aurait probablement ri. Mais les temps changent et le temps est venu. C'est ainsi qu'accompagné de ses deux brunes, le jeune homme a pris place dans la cathédrale Saint Sauveur, guettant avec les autres invités l'arrivée de la fiancée.

Cette attente permit de bien mettre en évidence la foule qui peuplait alors le saint lieu. Le regard sombre du tournaisien se tourna vers Duncan. Comment vivait-il ses derniers instants de célibat ? Craignait-il de commettre une erreur ? Et Margaux qui n'arrivait pas, s'imaginait-il qu'elle ne paraitrait pas ? D'ailleurs Margaux... Se posait elle ces même questions ?

Si tel était le cas, tout doute fut dissipé à son arrivée, les fiancés radieux comme pas deux, les invités sur leur 31, à l'exception de quelques uns, et un bond dans le présent quand le père Thibaud entame la cérémonie visant à unir les deux blonds par les liens sacrés du mariage. A l'unisson des autres, le brun désormais flamand récite le credo.
Slam Jack
Très occupé à mater les filles, le Baron Noir fut sorti de ses fantasmes par Zya. Il tourna la tête et aperçut effectivement Margaux, à l'entrée de la cathédrale, sans personne pour la mener jusqu'à l'autel. Pas de père, pas de frère, il était probablement le mieux placé pour ce faire.

Slamjack se leva et, dans un mouvement de cape impeccable, la main sur le pommeau de l'épée, rejoignit la future mariée. Il lui tendit la main.


Je vais te montrer le chemin. C'est tout droit. Regarde, là-bas, il y a un beau Seigneur qui t'attend.

D'un charme sans égal, la Dame d'Annaige dégageait une profonde béatitude.

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Margaux.
Immobile à l'entrée tandis qu'une Cap' suggère de manière plus ou moins appuyée à un Baron et Suzerain de surcroit de la mener jusqu'à l'autel. La muse entend mais ne voit pas. Ses yeux ont durant quelques instants cessé de fixer son promis pour parcourir l'intérieur de la cathédrale et apercevoir la Dame des Dames qui a fait le déplacement, nombreuses sont les Blanches à avoir fait le déplacement pour tout dire ! Tout comme les Forces spéciales flamandes d'ailleurs ! Les personnes qui comptent sont là, songe-t-elle, elle qui redoutait que les invités se fassent peu nombreux entre les oublis et les nombreux mariages qui allaient suivre. Margaux eut une pensée pour Achilée et pour Finute qui seraient à sa place très bientôt.

Si le regard passait sur les uns et les autres, le sourire lui ne vacilla jamais et surtout pas quand elle aperçu une toute jeune fille pas loin de se tordre le coup entre Mélusine et Saian.

Puis, le Baron, son suzerain, se tint là devant elle, lui tendant la main qu'elle prit sans attendre.

Je vais te montrer le chemin. C'est tout droit. Regarde, là-bas, il y a un beau Seigneur qui t'attend.

Et c'est un nouveau sourire qui vient ourler ses lèvres, un sourire malicieux de celle qui se souvenait de l'ardeur avec laquelle le Seigneur noir avait tenter d'obtenir, sérieusement ou non la main de la jeune Zya. Aujourd'hui c'est sans broncher qu'il s'était exécuté... surement pour se trouver bien en vue des Damoiselles qui lui étaient encore inconnues. Elle rit intérieurement de ses pensées car en réalité, il n'y avait rien d'étonnant à cela et elle faisait partie des personnes le mieux placées pour le savoir.

Lui montrer le chemin sans pour autant imposer quoi que se soit et enfin lui laisser prendre sa propre route, son envol voilà ce qu'il avait fait pour elle et ce dès son arrivée à Tournai. Aujourd'hui, elle était sa vassale, Dame d'Annaige, preuve de sa confiance et des liens qui les unissaient.

Margaux se laissa donc conduire jusqu'au beau Seigneur à qui elle avait choisi de donner son cœur. Et oui, elle ne parvenait pas longtemps à détacher son regard de sa personne. Que ressentait-il à présent ? Était-il heureux ? soulagé de la voir là ?

Enfin arrivée face au Vicaire, la muse pria et récita le Crédo solennellement et en en pensant chaque mot. La hâte et l'impatience avaient finalement fait place à l'appréciation de ce moment pour en garder le plus de souvenirs et, qui sait, peut être un jour se montrer à la hauteur des attentes d'une fille de leur sang en âge de se marier.

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Krystel Martin
Le mouvement du baron n'avait pas échappé à Krystel. En même temps, il n'avait pas dû échapper à grand monde. Krystel n'était pas spécialement un oeil de lynx et les invités pas non plus complètement aveugles. Le Baron avait suivi les ordres d'une Dame Blanche et emmené sa vassale à l'autel, ce qui faisait sourire bien des gens.

Et tandis que les futurs mariés étaient tous deux devant le Vicaire, celui-ci attaqua le Credo... en français ! Hého mais pourquoi ??? Par pur esprit de contradiction, Krystel l'attaqua... mais en latin (s'il vous plaît !).


Credo in Deum, Dominum Omnipotentem,
Factorem Caeli et Terrae...


Krystel s'arrêta un instant, histoire de réfléchir. C'était quelle déclinaison pour l'enfer ? Et tandis qu'elle réfléchissait fort, très fort, la prière avançait... à tel point que Krystel ne put que conclure :

Amen.

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duncan
Le temps semblait s'être suspendu, plus aucun bruit ne parvenait aux oreilles de Duncan, il était comme dans un autre monde, monde où seul trois personnes étaient présentes : Margaux, lui et Thibaud (bah oui, sans Thibaud pas de mariage alors autant qu'il soit là aussi...).

Il fut sortit de ses songes par une ombre passant devant lui. C'était le baron qui était allé cherché Sa Blanche. Sourire sur les lèvres, le tableau était parfait ou presque, un regard sur les bancs comme s'il cherchait une présence, celle de ses parents... Mère auprès d'Aristote, père souffrant, difficile pour le jeune Seigneur d'être totalement satisfait mais il savait qu'ils étaient près de lui par l'esprit et le cœur.

Il accueillit celle qui deviendrait son épouse avec un regard profond et sincère, un sourire qui en disait long. Il prit sa main, l'accompagna jusqu'à ce qu'elle soit placée face à l'Autel, côté de lui, remercia son Général avant de faire face à l'officiant.

Moment de recueillement et de confession intérieure avant de réciter le crédo d'une voix claire , pensée pour la nuit de noce à venir -ils c'étaient promis qu'elle durerait près d'une semaine, y a de quoi y penser- une autre pour la famille qu'ils voulaient fonder, il n'a jamais été aussi sur de lui qu'en ce jour...

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Thibaud de Leibundguth
Bon élève que tous ces fidèles qui s'étaient réunis en ce jour. Chacun récitait le Crédo Aristotélicien, dans une ambiance sereine et calme. C'était le temps des prières, le commencement d'une liturgie bien ficelée. Thibaud était traditionaliste, certains ajouteront que le clerc pouvait parfois se montrer vieux jeu. Et malgré que les temps changeaient, que les technologies s'amélioraient, que les frontières tentaient à s'agrandir, lui, il ne bougeait aucunement d'un pouce. Car que serait une cérémonie sans une base saine ? Sans des fondations déjà existantes ? Certes, le côté rébarbatif pouvait poser problème, mais les protagonistes n'étaient jamais les mesmes.. d'autres visions, une rencontre intéressante, et une attention toute particulière. Une existence ne se borne jamais à l'ancienneté, car elle avance au grès des heures qui s'écoulent. Pourtant, dans chaque esprit, des souvenirs restent, ce témoignage du passé, qu'on ne pourra jamais enfouir bien longtemps. Mais passons ces simagrées.. les époux étaient bien là et leurs témoins se trouvaient à leur côté. La foule se nourrissait de ce spectacle, et restait en haleine jusqu'à la poursuite de celui-ci. Et il fallait s'y aventurer :

En ce jour bénit de Dieu, en cet instant présent qui nous émerveille, nous ne pouvons que contempler deux êtres qui se baignent dans un amour passionné et sincère. Le Seigneur de Bourbourg, Duncan de Clairambault, a gagné une reconnaissance à la sueur de son front. Paysan puis Artisan, sa générosité le pousse à aider sa communauté. Certes, il n'a pas choisi la guerre des idées *Sourire* et s'est plutost concentré sur celle des hommes, mais ne dit-on pas que celui qui veut la paix, doit préparer la guerre ? Membre de l'OST, son expérience lui vaut d'être promu, et ses idéaux, le conduit à embrasser une armée indépendante en tant que Colonel, dont tout le monde la connaît sous le sigle de FSF. Nombreuses sont ses participations actives en tant que Conseiller Comtal dans diverses charges, et on ne pouvait que comprendre la fierté que sa défunte mère avait pour lui devant une implication telle qu'il a consacré sa vie à celle des autres. Ce que bien sûr, il continue de faire et nous ne pouvons qu'être certain que l'œil maternel veille toujours sur lui. *Signe de la teste à Duncan, puis son regard se posa sur sa promise* Et de l'autre côté, nous avons Margaux, Dame d'Annaige. Une vie tout aussi mouvementée, et dont le sens rejoint celle de son promis. Originaire de Bretagne, ses années d'enfance la conduisent à intégrer un Couvent. Séparée tost de sa famille, elle ne peut en profiter davantage à son retour, la possible avidité d'un homme ayant fait sombré l'existence de Margaux dans une affliction suite aux décès de ses parents. Pourtant, elle ne baisse pas les bras pour autant. Elle quitte son pays natal, et vient s'installer en Flandre, où elle trouve réconfort auprès d'une nouvelle famille. Elle intègre l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Écu Vert et défend depuis les faibles, l'Église et le Roy.

Nous ne pouvons toujours comprendre le Seigneur, car de part Sa volonté, Il a insufflé en nous, Ses Enfants, le sentiment qu'est l'Amour et nous a confié ce libre-arbitre dans nos gestes et nos paroles. Et pourtant, c'est par la force du Très-Haut que Margaux et Duncan se sont rencontrés, d'une coïncidence, nous y voyons plutost un destin qui était déjà tracé, le début d'une histoire que le Divin a souhaité se voir débuter. Les familles de ces deux Hommes n'étaient aucunement en bon terme, et ce fut la politique, le combat pour une chaire municipale qui ouvrit le dialogue, l'espérance. Un rapprochement plutost banal, voir peut être de l'indifférence, mais qui se transforma bien vite en de l'attirance. Sauf que la Créature Sans Nom, cette perfide furie, vint s'immiscer brusquement dans la pensée de Duncan, profitant de sa folle jeunesse pour pervertir son âme, et surtout, son coeur. Mais les enseignements prophétiques ne sont pas que futilités, car après un combat acharné dans la Foy et la Raison, ce Seigneur et cette Dame se sont retrouvés et ont décidé de vivre ensemble, dans l'attente de ce jour où le Tout-Puissant serait présent, pour confirmer par Son représentant la finalité de Son présent passé.

Nous nous remémorons ces souvenirs grasce au regard de ces deux Tournaisiens, mais voyons sur un plan extérieur, certains qui font partie de l'assistance auraient des mots, ou des histoires à nous faire partager. C'est pourquoi, nous appelons à venir témoigner le Baron Slamjack, la Vicomtesse Rosa d'Harlegnan et Cyrielle d'Arduilet-Saint Ange, le Seigneur Skal, Mélusine et Aidan de Clairambault.


La Cathédrale était pourvue d'une sorte de trône, à valeur épiscopal, situé à quelques marches derrière l'autel. Thibaud s'installa donc dans celui-ci, entouré de deux de ses bedeaux, afin d'écouter les allocutions futures.

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Vanartevelde
Le flamand avait suivi Achilée dans la Cathédrale quand elle l'avait rejoint sur place. Discret et profondément admiratif, par la majesté du lieu autant que par la foule innombrable, ses yeux bleu mer démonté courraient sur les tenues magnifiques à ne plus en savoir ou donner de la tête. On pouvait presque lire sur ses lèvres, les "Ah" et les "Oh" muets qui s'y formaient sous tant d'émerveillement. Rarement dans ses souvenirs, il n'y avait eu si belle assemblée, ou alors il devait remonter loin très loin dans sa mémoire. Sa main droite se coulait contre la paume de sa fiancée. Dans quelques jours se serait leur tour. Le barbu écoutait l'annonce du Vicaire et souriait à certaines évocations.

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cassandre_
Elle avait quitté le Poitou avec Ambre pour rejoindre sa mère à Montpensier afin d’accueillir le nouveau petit frère ou la nouvelle petite sœur qui devait arriver. Enfin avant cela, retrouver sa maman qu’elle n’avait pas vu depuis quelques semaines, bien occupée comme souvent. Et puis finalement c’était deux petites sœurs qui venait agrandir la famille. Pas facile de s’y retrouver dans tout cela alors Lulue lui avait annoncé qu’elle resterait à la maison quelques temps. Autant dire que ce fut pour la plus grande joie de Cassandre. Toutefois, elle n’avait pas compris que cela impliquait de devoir voyager encore. Pas que ça lui déplaisait mais là, elle lui avait proposé de partir très loin pour un évènement joyeux et très important, selon ses thermes, où la petite fille ne connaissait personne.

Alors même si ça ne lui ressemblait pas, elle qui était plutôt connue pour avoir la bougeotte, ce jour là, elle colla sa mère. Un petit sourire timide se dessina, lorsqu’elle vit un garçonnet faire de même. Il était plus jeune qu’elle. Et sans attendre, les adultes les mirent tous les deux hors de la pièce prétextant une visite de la grande maison, pendant qu’ils parlaient de choses d’adultes et qu’ils préparaient la mariée. Ma mariée c’est Margaux. Sa maman lui en a beaucoup parlé, comme Cyrielle. Mais c’est la première fois qu’elle les voyait.

Un petit tour de la propriété avec le garçonnet donc, où tous les deux étaient restés bien silencieux. Il faut dire qu’ils ne savaient pas forcément quoi se raconter. Et puis, retour dans la pièce initiale où les trois adultes avaient l’air d’être émus. Cassandre colla à nouveau sa mère et tous se dirigèrent en la cathédrale. L’amie de maman, Merenwen, était vraiment très joli dans une robe rouge et tout le monde la regardait d’une drole de manière, comme ci ils la dévoraient des yeux. Elle devait faire des jalouses.
La fillette se place sur un banc dans les premiers rangs que sa mère lui indica. Elle lui avait expliqué qu’elle était un de ses témoins et qu’elle devait donc être devant avec les mariés et les autres témoins mais que par contre, les enfants ne pouvaient pas y aller. Tandis qu’elle écoutait tout ce qui pouvait se dire, même si elle ne comprenait pas tout, Cassandre se demanda si la mariage de ses parents avaient été le même. Il faudrait qu’elle pose la question à Lulue après la cérémonie.

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Cassandre, 8 ans
Fille d'un magicien et d'un ange noir
Margaux.
Nous nous remémorons ces souvenirs grasce au regard de ces deux Tournaisiens, mais voyons sur un plan extérieur, certains qui font partie de l'assistance auraient des mots, ou des histoires à nous faire partager. C'est pourquoi, nous appelons à venir témoigner le Baron Slamjack, la Vicomtesse Rosa d'Harlegnan et Cyrielle d'Arduilet-Saint Ange, le Seigneur Skal, Mélusine et Aidan de Clairambault.

La parole était à présent à leurs amis, leurs familles, leurs proches et pourtant la cathédrale resta silencieuse, personne ne bougea, ne se leva ni ne prit la parole.
Regard inquiet qui se lève vers le Vicaire puis se tourne vers son promis.
Était-ce une épreuve pour tester leur patience ? La blonde ne se souvenait pas d'une telle chose dans les cérémonies auxquelles elle avait déjà assisté... ou peut être... non ce n'était pas possible, elle ne pouvait y croire... Cela ne pouvait être un moyen de leur montrer leur désaccord quand à ce mariage ! Aucun d'entre eux n'aurait fait les choses ainsi. Alors... s'étaient-ils déjà endormi ? Impossible ! La cérémonie venait de débuter et le Vicaire était loin d'être un homme ennuyeux... encore moins au point d'envoyer quatre personnes auprès de Morphée.

Elle ne pu néanmoins empêcher ses joues de rosirent comme à chaque fois qu'elle se trouvait dans une situation gênante.

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Camille-Agathe
Une situation gênante. Tout à fait mon rayon ! Camille a 4 ans, elle sait pas ce que c'est ,une situation gênante. Mais elle voit la jolie Margaux embêtée, et qui cherche partout les gens que le mossieu en tout beau à appelé. Elle tire sur la manche de Mélusine et chuchote, enfin... comme on chuchote sur scène.. Comme on chuchote à 4 ans. Mais au moins elle essaie !

Tata ! Le mossieu y t'appelle. Allez zou !

Elle se faufile, rapide comme l'éclair, et court tirer sur la manche de Rosa, puis celle de Skal, et Aidan. Les autres, elle les connait pas faut pas pousser.

Pssssssst (super discret) Vonez, lo mossieu y vous appelle et Margaux l'est toute crite. Allez hop !

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rosa
Rosa fut tirée de sa rêverie. Elle songeait à son propre mariage, à son époux, à présent parti rejoindre Aristote. Quelques larmes coulèrent, de joie pour son amie, et de chagrin pour son aimé. Sa manche fut tirée par une petite tornade.

Elle réalisa soudain qu'on l'avait appelée. Un petit blanc, avant qu'elle se lève un peu machinalement et toute rougie, s'avança pour prendre la parole.


Hé bien, vous savez certainement que je connais Margaux depuis trèèès longtemps. Enfin, pas trop...Elle bafouilla, ne voulant pas faire entendre non plus qu'elle avait atteint un âge canonique...D'aussi loin que je me souvienne, elle a toujours été là, amie fidèle, un soutien sans faille, avec qui nous papotions entre filles, nous soutenant dans les moments durs mais avec qui nous avons eu de bons fous rires. Elle est devenue ma Dame d'Atours. Elle a accompli une tâche extraordinaire en mettant de l'ordre dans mon immense garde-robe. Sans ses capacités d'organisation et ses conseils avisés j'aurais été perdue. Elle m'a accompagnée pour mon mariage, et à présent, Aristote soit béni, c'est à son tour.

Elle sourit, malicieuse.A présent, elle va unir sa vie au Seigneur Duncan de Clairambault. Moultes jeunes filles pleurent ce jour, pour ma part je me réjouis.

Faisant mine d'avoir un air sévère.

Jeune homme je vous conseille d'en prendre bien soin, sinon gare à vos fesses! La colère d'une Blonde peut être terrible.

Puis, reprenant son sourire elle alla se rasseoir, faisant un clin d'oeil à son amie.

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Skal
Le vicaire venait de demander aux personnes les plus concernées, si elle voulait s'exprimer une dernière fois avant l'union des mariés.
Les discours c'était pas trop son truc au vicomte de Douai, il préférait les combats en lice ou les entrainements de survis dans les labyrinthe du sud de la forêt de tournai qu'il connaissait comme sa poche du coup. Il attendit un peu pour voir si une personne courageuse allez se dévouer à faire un petit discours mais au lieu de ça un grand silence venait de s'installer dans l'édifice.
Et voila il voyait déjà les remords arrivaient pour le hanter de ne pas avoir fait un discours pour les mariés.
Cependant il fut interrompu dans son pardon avancé par sa petite princesse qui lui tirer la manche. Ah ben voila c'est le signal pour m'obliger à faire un discours. Il allait se lever quand sa suzeraine prit la parole, décidément il ne savait plus quoi penser.
Une fois le discours de Rosa terminé, il se leva et prit la parole

petit raclement de gorge, il parait que sa fait toujours plus sérieux


Je vais commencer par le seigneur Duncan, il a fait l'honneur de me nommer un de ses témoins ce qui me fait énormément plaisir et je suis fier d'être la à ses cotés pour se moment fabuleux.
J'ai appris à connaître Duncan au conseil comtal des Flandres, un homme avec qui on peut facilement travailler, de très bons conseils, une personne avec qui on peut vraiment se sentir en confiance. Une grande complicité est né pendant les mois d'acharnement de travail pour le bien du comté puis peu à peu cette complicité est devenue une amitié forte et solide, enfin j'espère .
Un grand homme et les Flandres se souviendront de lui pendant longtemps.

Puis Dame Margaux que dire de plus? Une femme belle, intelligente, charismatique, forte n'oublions pas qu'elle fait parti de l'ordre des Dames Blanches. Tout ce dont un homme peu rêver.
Vous formez un beau couple, bonne chance pour la suite.


Voila surement un peu trop de courbettes m'enfin c'est une fois dans l'année, ça n'allait pas le tuer, il se rassit et attendit la suite.

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Bataillon: Lions Indomptables (chef de bataillon)
Wonderanny
Inquiète ne voyant aucun visage connu, elle patiente assise dans les derniers bancs pour rejoindre ses prières. Prendre le temps de se remémorer l’évolution de cette jeune femme qui ce jour va prendre époux, se souvenir de leur rencontre, de l’amitié qui naissante a prit de solides racines au cours des années. Ballet incessant d’invités dans l’allée qui continue à emplir de leur flot l’imposant lieu saint. Soudain, quelques visages connus lui apparaissent, quelques grands croisés de ci de là mais surtout ceux des Blanches qui sont venues nombreuses louer le bonheur de la Muse. Rassurée d’être donc enfin bien rendue au bon endroit, le visage se détend, souriant alors à ces diverses connaissances.

Peu à peu, le silence s’installe dans les rangs avant qu’un nouveau mouvement de stupeur ne vienne emplir l’édifice tirant les regards vers son entrée. C’est une Muse parée de rouge, entourée, qui fait alors son entrée au bras d’un homme dont le visage ne lui est pas totalement inconnu. Murmures de la foule présente, sourires affichés en ce jour de liesse. Un clin d’œil discret adressé à son passage.

La belle a l’autel est menée. La main de la belle rejoint celle du futur épousé.
L’émotion est palpable tandis que le crédo résonne. L’assemblée est ces paroles est réunie.
L’heure des témoignages a sonnée, moment croustillant par excellence. La Dame des Dames se redresse un peu plus sur son banc pour être sure de percevoir chaque parole.

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Aidan
La cérémonie du mariage avancé bon train, il faut dire aussi que Thibaud faisait du très bon travail. Aidan était resté silencieux, prêt de son frère en la qualité de témoin et lorsque la mariée était arrivée a l'intérieur il donna un léger coup de coude dans les cotes du petit Duncan. Bah quoi ? Vue la tête qui tiré, sa aurai pas était très étonnant de le voir ce mettre a baver subitement. Pour l'heure, nous en étions au passage des petits discours des témoins des deux personnes les plus importantes actuellement dans cette cathédrale et au passage quelques amis cher a leur cœur. Rosa ainsi que Skal, suzerain puis vassal, passèrent l'un après l'autre. Aidan regarda de droite et de gauche, pour voir si quelques d'autre ce levé, mais apparemment ce n'était pas le cas, il leva les yeux au ciel, prit un grand inspiration et fini par faire un pas sur le coté. Il refila avec grand précaution son petit coffret a Skal avec comme instruction dans prendre grand soin si il voulais pas mourir ,(mais oui c'était une blague, vous en faites pas. Quoi que ...) et Aidan ce dirigea a coté du Diacre Thibaud et regarda l'ensemble des personnes présentes dans la cathédrale. Il déglutit avec un peu de peine, lui qui aimé pas forcement prendre la parole en public, il était servi. Il reprit donc une grande inspiration et débuta.

- Pour tout vous dire, depuis ma naissance dans les rues de Tournai, je ne pense pas avoir passé plus de temps avec une personne que Duncan. Tout petit deja nous etions des plus inséparables. Si vous l'auriez vu a cette époque, un tout petit bonhomme blond avec quelques taches de rousseur par ci et un caractère bien trempé, malgré le corps chétif qu'il avait a l'époque. Aidan sourit en regardant Duncan, puis continua. Bien que nous avons tout fait en même temps, Duncan a toujours etait plus rapidement que moi, pas que je soit simple d'esprit, je dirai plutôt que Duncan avait un appétit dévorant et avait vraiment hâte d'être en haut de l'échelle. Par exemple, lorsque je n'était que simple Caporal dans l'Ost il était deja Sergent, ou encore il était deja maire que j'en était encore a être marchant ambulant. Mais, au lieu d'être complètement jaloux de lui, je lui est prêté main forte et fait quasiment tout ce que je pouvais pour qu'il puisse évoluer comme il le souhaité. Même aujourd'hui il arrive a ce faire mettre le corde au cou avant moi ... hum pardon Margaux. Aidan lâcha un petit rire gêné. Durant toute ces années, Duncan a toujours était la pour moi, comme je l'es était pour lui -du moins je l'espère- et aujourd'hui la seule chose que j'aimerai c'est lui souhaité tout le bonheur du monde dans la nouvelle vie qui va commencé d'ici peu. Bravo petit frère ...

Apres son petit discourt de Duncan, Aidan ce retourna vers Margaux.

- Margaux, malgré le très peu de temps que l'on a passé ensemble tout les deux, je pense te connaitre légèrement.D'un premier temps, tu a était la tante de ma cher Bebonne et lorsqu'elle a apprit que tu était de sa famille, qu'elle n'était plus seule, elle ne parlé plus que toi. Tu lui a fait une très forte impression et elle t'aimai énormément. Aujourd'hui, tu a réussi a capturer le blond le plus recherché du le gente féminine de Tournai et je doit dire que je croyais bien que ce jour n'arriverai jamais. Mais nous y sommes bien. Donc
Margaux Éléanore Rozenn-Gwen de Kermellen, en la qualité de représentant de la famille de Clairambault pour aujourd'hui, je te souhaite la bienvenue en notre famille. Avec espoir que tu t'y plaira.


Une fois terminé, Aidan alla déposé un baiser sur la joue des deux marié, puis il retourna prêt de Skal et verifia si son petit coffret n'avait rien. Bah quoi ? C'est l'une des choses les plus importantes de la cérémonie et Duncan risquait fortement de l'étriper si il les abimés ...
Lulue
Avancée dans l’église, prenant en même temps conscience qu’elle allait se retrouver tout devant, tandis qu'elle désigne une place à Cassandre pour que celle-ci s'y installe.
Le devant de la scène, c’est de loin la place fétiche de la Brune préférant les coins sombres, mais là c’était pour la bonne cause, et puis allez savoir pourquoi, sous son masque froid elle ne pouvait rien refuser à sa Muse.
Coup de chaud lorsqu’elle entend qu’il faut parler devant toute cette assemblée, et la pression redescendit en entendant pas son nom malgré sa qualité de témoin.
Elle accrocha furtivement le regard de Margaux, et en profita pour lui souffler silencieusement un « merci » et un « ne t’inquiète pas », en s’apercevant du silence qui commençait à s’installer.
Eh beh, l’est si intimidant que ça le Vicaire ?
Mouais bon, elle ne faisait pas trop la maligne quand même ayant l’impression de passer à côté d’une partie de son rôle de témoin.
Pas qu’elle n’a pas l’habitude de parler dans une église blindée de monde… Ca y’a pas de souci, elle le faisait à longueur de temps de part sa qualité de Scribe.
C’était justement ça le problème.
Chaque fois qu’elle avait prit la parole ces dernières années, c’était pour des funérailles pour ses Soeurs, étant souvent le premier contact des futures Blanches, alors elle ne voulait guère porter le mauvais œil sur les futurs mariés avec son don de rencontrer la poisse à chaque carrefour.
Enfin tout est relatif puisqu’elle était toujours debout malgré le nombre de fois où elle a pu provoquer la faucheuse, mais tout de même…

C’est vrai qu’elle aurait pu dire raconter des détails insignifiants pour la plupart de l’assemblée, comme le fait qu’elles ont grandit ensembles, aspirant aux mêmes choses.
Qu’elles se sont découvert des passions communes, dont cette branche qui fait si peur à toutes et où elles, au contraire, sont dedans comme des poissons dans l’eau.
Que les trois amies, ont besoin de sentir les deux autres juste à côté, même si elles n’ont pas forcément le temps ou le besoin de se parler ?
Mais Cy le fera peut-être et puis, toutes les histoires ne sont pas à partager, faut être aussi un peu égoïste.

Sourire à la menace de la Vicomtesse à l’encontre de Duncan.
Oh que oui il a intérêt d’en prendre soin et de la rendre heureuse, s’il ne veut pas que les foudres de certaines Blanches s’abattent sur lui.
Parce que l’histoire ne dira pas, qu’il a déjà abattu son joker, seconde chance.
Alors attention Flamant préféré de ces Dames, y’a au moins une Auvergnate qui est prête à te botter le fondement pour te remettre les idées en place si nécessaire.
Et à part ça ?
Elle leur souhaite tout le bonheur du monde pardi !
Mais le dire tout de suite, serait mettre la charrue avant les bœufs, faut qu’ils répondent correctement à la question fatidique avant toute chose, mais encore avant cela, … chuuuuut, c'est tour de la Cap' de parler.

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