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Le Grand jour - 2ème partie

Krystel Martin
Son voisin venait de le lui confirmer : on allait bientôt passer au banquet. Mais avant cela, il fallait assister à la scène d'échange des anneaux. Elle remercia Ascalion d'un signe de tête, tandis qu'au même moment le Vicaire demandait à tous si l'un d'entre eux s'opposaient au mariage. La jeune fille coula à droite, puis à gauche, un regard plutôt menaçant. Celui - ou celle - qui aurait l'audace d'interrompre le mariage pour des futilités devrait subir le courroux de la demoiselle. Le banquet était en train de refroidir, pas la peine d'en rajouter en plus.

Hormis un malade avec une fluxion de poitrine et un pigeon, nul n'osa interrompre le calme qui s'était emparé du saint lieu.

Je ne le dirais à personne. Mais la prochaine fois que vous voulez me transformer en oreiller, choisissez un lieu... où ça risque moins de choquer l'assistance !

Krystel se tourna vers son voisin et rougit comme une pivoine. Elle trouva cependant suffisamment de contenance pour lui répondre.


C'est fort aimable de votre part.

Après avoir lancé cette réponse totalement inutile (mais polie), la jeune fille reporta quelques instants encore son attention vers les héros du jour. Justement, le frère du marié apportait les anneaux, et... et les mariés s'enfilaient les anneaux à tour de rôle ! Allait-on déjà finir par conclure l'affaire et passer à table ? Krystel en vint à regretter à s'être laissée abuser par la fatigue de la veille et sa faim grandissante. Finalement, un mariage, ce n'était que l'affaire de quelques heures devant un curé. Pas de quoi en faire tout un plat...

Le ventre de la jeune fille se mit à gargouiller de plus belle.

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Thibaud de Leibundguth
Un sourire aux propos de Duncan, puis un geste léger de la teste signifiant une négation. Les deux jeunes gens se devaient de comprendre en quoi le mariage était important, car il ne souhaitait aucunement à ce qu'un dossier de dissolution de mariage tombe entre ses mains. Mesme plus, il en aurait une saincte horreur. La cérémonie touchait bientost à sa fin, il ne restait plus que quelques questions à poser, l'échange des anneaux, quelques propos et ce serait terminé. Thibaud, les mains rejointes, regarda Duncan, et lui demanda :

Seigneur Duncan, voulez-vous prendre cette femme, Dame Margaux, pour épouse légitime, et vivre avec elle selon la loi de Dieu, dans le saint état du mariage ? L'aimerez-vous, la consolerez-vous, l'honorerez-vous, dans la maladie, comme dans la santé, et renonçant à toute autre union, lui resterez-vous fidèle jusqu'à la mort ?

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duncan
Les choses sérieuses commencèrent, le Vicaire s'adressa d'abord à Duncan qui l'écoutait avec une grande attention.
Lorsque Thibaud eut terminé, le Seigneur de Bourbourg pu sentir les regards se poser sur lui, ou alors, c'était les armes des Blanches prêtes à le transpercer en cas de mauvaise réponse ?

Avant de répondre tout haut, il se répondit à lui même.
Seigneur Duncan, voulez-vous prendre cette femme, Dame Margaux, pour épouse légitime, et vivre avec elle selon la loi de Dieu, dans le saint état du mariage ? Il était là pour ça, la réponse était évidente : Oui
L'aimerez-vous Pas trop de soucis pour répondre à celle ci, sinon, il ne l'aurait pas demandé en mariage : Oui
la consolerez-vous Sans aucun doute : Oui
l'honorerez-vous, dans la maladie, comme dans la santé Même s'il ne souhaitait nullement connaître la maladie, il savait qu'il risquait d'être à son chevet pour soigner des blessures de guerre donc : Oui
et renonçant à toute autre union Pas le droit à plusieurs épouses ? Ben... : Oui
lui resterez-vous fidèle jusqu'à la mort ? Malgré les rumeurs qui avaient courues sur lui, son image de jeune coq, il avait toujours été fidèle, maintenant qu'il serait marié, cela serait encore plus vrai : Oui

Bon ben restait plus qu'à répondre de vive voix.
Regard franc au Vicaire, plus tendre pour sa future et d'une voix forte et claire afin que personne ne puisse douter :
OUI, je le veux !

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Thibaud de Leibundguth
Après l'époux, Thibaud posa son regard sur la jeune mariée. D'une voix claire, il lui posa la mesme question :

Dame Margaux, consentez-vous à prendre cet homme, le Sieur Duncan, pour époux légitime, à vivre avec lui selon la loi de Dieu, dans le saint état du mariage ? L'aimerez-vous, le consolerez-vous, l'honorerez-vous, dans la maladie, comme dans la santé, et renonçant à toute autre union, lui resterez-vous fidèle jusqu'à la mort ?

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Guichard
Damnation, se dit Guichard en souriant en coin, voici venu le moment crucial où le Ducan peut un dernière fois être mis en difficultés^^. Pourvu que Margaux ne trébuche pas
Margaux.
[Héhé c'est gracieux une muse ! Ça trébuche jamais !... ça écrase parfois les pieds de son cavalier mais ça trébuche jamais !]

Seigneur Duncan, voulez-vous prendre cette femme, Dame Margaux, pour épouse légitime, et vivre avec elle selon la loi de Dieu, dans le saint état du mariage ? L'aimerez-vous, la consolerez-vous, l'honorerez-vous, dans la maladie, comme dans la santé, et renonçant à toute autre union, lui resterez-vous fidèle jusqu'à la mort ?

OUI, je le veux !

Les prunelles vertes accrochent le regard de Duncan alors qu'il prononce ces mots merveilleux sans trémolos dans la voix. Arrivera-t-elle à faire aussi bien ? Oh ce n'est pas la détermination qui manque, ni la volonté de vivre à ses côtés. C'est surtout qu'avec le mal que se sont donnés les proches pour l'émouvoir... bon ben z'ont réussi quoi !

Dame Margaux, consentez-vous à prendre cet homme, le Sieur Duncan, pour époux légitime, à vivre avec lui selon la loi de Dieu, dans le saint état du mariage ? L'aimerez-vous, le consolerez-vous, l'honorerez-vous, dans la maladie, comme dans la santé, et renonçant à toute autre union, lui resterez-vous fidèle jusqu'à la mort ?

Quelle question ! Bien sûr qu'elle le voulait ! Elle le savait depuis bien longtemps et le moment de l'annoncer à tous... à lui ! qu'elle voulait vivre à ces côtés, l'aimer, le protéger, lui être fidèle jusqu'à ce qu'ils aient vécu tous les jours qu'il leur avait été donné de vivre.

Oui je le veux ! Comme elle s'en doutait, sa voix fut forte, ne recelant l'ombre d'aucun doute mais teinté d'une note d'émotion en accord avec l'étincelle qui allumait alors son regard.

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Thibaud de Leibundguth
Le Vicaire se dégagea de nouveau de l'autel. Il en aura fait des pas, pour sûr. Les deux jeunes gens consentaient à se prendre pour époux, et heureusement, car c'était le but de la cérémonie. Devant Duncan et Margaux, Thibaud leur adressa un sourire, puis tendit sa main pour prendre délicatement la droite de la Blanche afin de la déposer dans celle du Seigneur. Le clerc demanda à Duncan de répéter après lui ces quelques propos :

Moi, Duncan, déclare te prendre, toi Margaux, pour épouse légitime, à partir de ce jour, pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et dans la pauvreté, dans la santé et dans la maladie, pour t'aimer et te chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare, selon le décret de Dieu, et je t'en donne ici ma foi.

Ce n'était pas encore le temps de s'échanger les alliances, qui restaient pour le moment, bien sagement à attendre, sur leur coussin rouge.

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duncan
Une sourire à sa presque tout bientôt épouse lorsqu'elle prononça les quelques mots qu'il avait lui même prononcé avant. Il guettait la larme pour pouvoir l'essuyer mais ce ne serait pas pour tout de suite, Sa Blanche, malgré l'émotion, restait forte et semblait ne pas vouloir craquer avant la fin de la cérémonie.

Lorsque le Vicaire déposa la main de Sa Blanche dans la sienne, Duncan la serra délicatement, n'ayant d'yeux que pour mais gardant une peu d'ouïe pour Thibaud...bah oui, sinon il allait en louper une partie.
Il avait d'ailleurs bien fait, c'était maintenant à lui de répéter après le Vicaire.


Moi, Duncan, Jusque là, facile déclare te prendre, toi Margaux, pour épouse légitime, Regard plus profond, voix plus douce lorsqu'il prononce ces mots à partir de ce jour, pour le meilleur et pour le pire, et surtout pour le meilleur dans la richesse et la pauvreté, Pauvres ? devenir gueux ? Euh...ça va, il est bon gestionnaire dans la santé et la maladie, Heureusement qu'il y à un bon médecin proche d'eux, regard vers Rosa... pour t'aimer et te chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare, pas trop vite pour la séparation quand même, le plus tard sera le mieux selon le décret de Dieu, et je t'en donne ici ma foi. Main serrée un peu plus fort avec l'espoirs que le Seigneur la scelle à jamais.

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rosa
Hé voilà, c'était l'heure de sortir les mouchoirs brodés, le moment le plus émouvant. La Tri-Vicomtesse n'en pouvait plus d'émotion et tâcha de se moucher le plus silencieusement possible, ce qui était tâche périlleuse dans un sanctuaire qui résonnait à outrance...

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Thibaud de Leibundguth
Un léger sourire naquit à l'écoute des propos du Seigneur. La joie émue devait être à son comble en cette Cathédrale. Thibaud regarda la Blanche, afin qu'elle répète à son tour, ces quelques paroles :

Moi, Margaux, déclare te prendre, toi Duncan, pour époux légitime, à partir de ce jour, pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et dans la pauvreté, dans la santé et dans la maladie, pour t'aimer et te chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare, selon le décret de Dieu, et je t'en donne ici ma foi.

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Krystel Martin
Hé voilà, ça y était... Les mouchoirs étaient de sortie. Les invités souriaient bêtement, ou pleuraient comme des madeleines. Krystel, elle, avait un sourire particulièrement idiot. On attendait la réponse de la fiancé, et, avec un peu de chance, la messe serait enfin dite. Et les invités pourraient aller se taper la cloche dans les marais.

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Margaux.
Sa main dans celle de Duncan, les yeux dans les yeux, c'était à son tour à présent de répéter après le Vicaire.

La muse aurait bien voulu écrire ses vœux mais si elle maniait les pinceaux avec doigté, elle était loin d'avoir la même aisance avec les mots. Elle aurait une longue vie pour apprendre au côté de celui qui à ses yeux faisait les plus beaux vers et peut être un jour serait elle meilleure dans ce domaine... si ce n'était pas le cas, elle lui laisserait volontiers la vedette.

Moi, Margaux, déclare te prendre, toi Duncan, pour époux légitime, à partir de ce jour, pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et dans la pauvreté, dans la santé et dans la maladie, pour t'aimer et te chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare, selon le décret de Dieu, et je t'en donne ici ma foi.

Chacun des mots fut pensé et prononcé avec soin. La cérémonie touchait à présent à sa fin et elle brulait chaque instant un peu plus de l'appeler enfin "mon époux". Patience ma muse, patience...

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Thibaud de Leibundguth
On avançait tranquillement, mais sûrement. Duncan et Margaux venaient de prononcer leurs engagements, et il était à présent temps d'échanger les anneaux. Le Vicaire se retourna donc, dans un élan gracieux, puis s'empara d'une des deux alliances, celles-ci ayant été auparavant bénites par ses soins. Son regard de nouveau dans celui du Seigneur, Thibaud la lui donna et l'invita à la passer au quatrième doigt de la main droite de la future épouse tout en lui déclarant :

Avec cet anneau, je t'épouse ; avec mon corps, je t'honore, et je partage avec toi tous mes biens terrestres. Au nom du Seigneur, d'Aristote et de Christos. Amen.

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duncan
Elle avait dit oui, elle avait prononcé ses engagements, tout se passait pour le mieux pour l'instant. Comment pourrait il en être autrement ?
Échange de regards avec Thibaud qui lui tendit l'anneau. Duncan le prit délicatement, l'exercice n'était pas difficile mais avec la nervosité, il n'était pas rare que certains l'échappent et que tout le monde courre après l'alliance pour pouvoir continuer la cérémonie.

Main droite de Sa Muse légèrement levée, regard tendre, léger baissement des yeux pour ne pas louper le doigt, sourire rassurant -il avait trouvé le bon doigt - il fit doucement glisser l'anneau en prononçant les mots dictés par le Vicaire.


Avec cet anneau, je t'épouse L'anneau était glissé, regard profond dans celui de sa femme -oui oui, maintenant, elle l'est ou presque - ; avec mon corps, je t'honore ça, c'était la promesse d'une nuit de noces agitée, et je partage avec toi tous mes biens terrestres le partage, c'était une des principes fondamentaux du mariage. Au nom du Seigneur, d'Aristote et de Christos. Amen. Fort et claire pour qu'il sorte de ses pensées de noces...

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Wuggalix
Run, Run, Run...




Pour sûr la scene valait le détour, l'un des anciens Comtes de Flandres connu pourtant pour sa piété et ses toujours très bonnes relations avec l'Eglise Aristotélicienne, se faisait courser par pas moins de 3 moines dans la campagne flamande...
On aurait put croire un de ses gamins taquins qui tirent sur les les robes du clergé et s'enfuient en courant pour pas se faire tirer l'oreille, mais il n'en était rien... Ohhh ça va, c'était juste un vieux qui essayait de s'échaper (non, pas d'une maison de retraite !) du monastère non loin de Tournai auquel il "se devait de rester pour un temps indéterminé pour raisons médicales".

Il n'y avait pas de canne dans l'coin, pas non plus de petites roulettes sur une chaise, non, il n'y avait que des jambes qui couraient certes pas très vite, mais qui n'étaient poursuivis que par des jambes courant à l'intérieur d'habits pas vraiment fait pour (héhé, il avait calculé son coup l'Patriarche).

Aïe !


Et bim à regarder derrière où en étaient ses poursuivants, le Comte goutta une branche qui manqua de lui couper le souffle, mais ne manqua pas de déchirer son mantel, et le temps de se remettre, "rebim", voila qu'cette fois c'était des ronces qui virent s'accrocher à ses braies et choisirent d'en garder un morceau alors que le Patriarche continuait sa route en grommelant...
Il avait r'trouvé une certaine jeunesse par cette petite course poursuite, mais les moines gagnaient du terrain au fur et à mesure que la flore flamande s'acharnait contre le fugitif... Tant et si bien que l'Patriarche dut jouer sa dernière carte !

La Venise du Nord n'estait plus très loin, et c'est en approchant des remparts de la ville, les moines plus que jamais sur ses pas, qu'il se fendit (avec un sourire difficilement caché) d'un :


"Au secours !"


Il a osé ! Les gardes qui patrouillaient se tournère vers le Comte habillé avec ce qui ressemblait maintenant à des lambeaux de tissus, puis se regardèrent entre eux... Et même si je n'suis pas certain qu'ils ont reconnu l'ancien Comte, il est quasi sûr qu'il se sont demandé pourquoi un tier criait à l'aide alors qu'il estait poursuivit... Par des moines.

Wuggalix le savait, il allait se faire gronder quant il le rattraperaient, mais pour l'heure, ça n'aurait pas esté sérieux de continuer à le poursuivre en les ruelles brugeoises, alors ils se résignèrent, et le Patriarche put continuer sa course jusqu' la Cathédrale...
Plus grand monde sur les marches, l'office avait déjà dut commencer, donc pas le temps de chercher quelques choses de plus élégant à se mettre que ce qu'il portait, et qui ne ressemblait plus vraiment à un ensemble qu'on porte pour une si importante occasion... Groumpf.

Un soupire, plusieurs en fait parce qu'il n'estait plus tout à fait habitué à ce genre de petits exercices le Patriarche.
Son souffle se faisait bruyant et son coeur n'avait jamais aussi rapidement tambouriné sa poitrine (enfin si mais c'est une autre histoire)... Il pousse la porte le plus doucement possible, parce qu'après une entrée fracassante dans la ville, il espérait estre un tout petit peu moins remarqué vu son acoutrement alors qu'il entrait en la Cathédrale flamande.

Les premiers mots que le Comte entendit furent...

"Moi, Duncan,..."

Groumpf, il aurait préféré arrivé un peu avant mais il a décidément esté bien plus délicat que prévu d'échaper aux bienveillantes attentions du clergé flamand... Et là toute la journée de préparatifs, la course avec les moines, les batailles avec les méchantes herbes qui s'acharnaient contre lui et le griffait à chaque pas, tout ça disparaissait, car le Patriarche de Clairambault cogitait...
Ces quelques mots, son fils allait estre marié dans la minute qui allait suivre... Comment vous dire.
A ce moment là la vie du Patriarche (et surtout celle de son fils) défila en un instant dans son esprit, il eut des images qui lui revinrent toutes en même temps, du tout petit Duncan à qui il donnait de la bière en secret, au grand guerrier que l'honneur et l'amour de sa patrie à toujours guidé... Pour sûr ce jour marquait l'avènement d'une époque, et on pouvait voir un "plus tout jeune" au fond de l'édifice, qui soudain releva le menton d'un air de dire, fier qu'il estait :
"Lui, c'est mon fils".

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