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Le Grand jour - 2ème partie

Thibaud de Leibundguth
Formidable, l'épouse était épouse. Il ne restait plus qu'à passer la bague au doigt à Duncan. Enfin, ce n'était pas à lui, mais à Margaux de jouer. Thibaud se retourna de nouveau vers l'autel et prit la dernière alliance, qu'il tendit avec délicatesse en direction de la Blanche. Il valait mieux faire attention de ne pas la faire tomber, cela pouvait porter malheur. En attendant, au tour de la mariée de répéter après lui :

Je te donne cet anneau en symbole et en gage de ma foi constante et de mon amour durable.

Son regard se posa sur l'assemblée, qui contemplait ce spectacle. Elle, ainsi que les deux époux allaient pouvoir bientost festoyer cet heureux évènement.

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Ascalion
Le meilleur moment était arrivé...
La cathédrale était plus silencieuse que jamais, et on pouvait percevoir l'émotion des jeunes mariés tellement elle était intense. Le Seigneur de Steenbecque regarda discrètement autour de lui. Certains avaient sorti les mouchoirs, mais il n'était pas question qu'il les imite. C'est un mariage, pas un enterrement ! Et puis il n'avait pas l'intention de se faire remarquer. Il aurait l'air de quoi à pleurnicher, alors que sa voisine souriait simplement ? Non, les hommes ne pleurent pas aux mariages.

C'est alors que des bruits de pas se firent entendre au fond de la cathédrale. Beh oui, c'était totalement silencieux, du coup on pouvait percevoir le moindre son. Ascalion se retourna discrètement, et cru rêver un instant. On aurait dit le Patriarche, dans un accoutrement plutôt étrange.


Wuggalix ?! s'exclama-t-il en murmurant.

Mais il ne se laissa pas déconcentrer. Il détourna le regard pour le poser à nouveau sur le vicaire. Le moment fut venu d'échanger les alliances..

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zya
Un regard vers Lucie, après avoir surpris ses paroles et la lueur amusée dans ses prunelles et voilà de quoi augmenter un peu plus les rougeurs... Ca et... euh... un autre regard croisé.
Déglutition lente et difficile. Dis donc, Z, serait peut être temps de te ressaisir, non? Et si narrateur et marionnette avaient pu papoter à deux, vous auriez eu une réponse du style "J'voudrais bien, mais j'peux point..."
Enfin, le coup de coude avait fait son effet, au ralenti, et la jeune Comtesse esquissa quelques pas vers l'autel, pour accompagner les futurs époux dans les dernières marches de leur chemin de croix...
Les consentements mutuels sont donnés... Bien... bien...
Et à présent, les voeux de fidélité... Bien... bien...
Et là, les anneaux sont échangés... Bien... b... mais non!!! Ecarquillement des yeux! Han! Mais qu'est ce qu'il fiche, avec la main droite??? Mais pas la droite!!! La gauche!!! Tudieu!!!
Râclement de gorge discret, mais qui s'entendra uniquement de ceux au devant de l'autel... Et le yeux portés sur la main de Wen insiste lourdement sur les paroles qui allaient suivre.

Parce qu'elle ne put résister... De la tradition, que diable! De la tradition!!! Alors, elle marmonna :


Hum... normalement, l'anneau d'argent, il se passe à trois doigts de la main droite de la femme en disant tour à tour "Au nom de Dieu ; puis, d'Aristote ; puis, de Christos". Puis on le glisse enfin à l'annulaire de la main gauche. De la gauche... pas de la droite... Et il est où, le « De cet anneau je vous épouse; de mon corps, je vous honore; de mon bien, je vous doue. » traditionnel qui conclut le passage de l'anneau...

Et un soupir déçu s'échappa de ses lèvres alors que de nouvelles rougeurs apparaissaient, comme elle sentit quelques regards tournés vers elle... Mince, elle avait parlé si fort que tous les témoins, mariés et officiants l'avaient entendu? Elle va finir la journée pivoine, c'est moi qui vous le dit!

Nan mais, faut comprendre... Avec Margaux, elles en ont parlé des heures entières, toutes les trois, de ce mariage... Elles l'ont vécu et revécu des dizaines de fois... Comme Zya avait insisté auprès de sa Muse pour qu'elle respecte au moins cette tradition... Certes, elle n'avait pas abordé avec elle le baiser de paix que l'officiant donne à l'époux qui, à son tour, le donne à l'épouse. Ni du voile rouge tendu au dessus des mariés, après l'échange de voeux, symbolisant la délicatesse avec laquelle les époux devront cacher leur amour qu'Aristote bénit... mais quand même!!! Au moins l'échange d'anneau... siouplé...!

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Krystel Martin
Wuggalix ?!

Krystel se tourna vers son voisin, surprise. Elle se désigna du doigt, l'air de dire : "Qui ? Moi ?" Non, ce devait être une erreur... Jusqu'à preuve du contraire, elle ne ressemblait pas à un patriarche. Elle fronça les sourcils. Il y avait une autre possibilité : qu'il prît Duncan pour son père. Ce pouvait-il que son pauvre voisin ait la berlue ou soit précocement sénile ? Elle allait lui prendre la main et lui expliquer doucement qu'il faisait une erreur, quand elle prit conscience que son voisin regardait derrière eux. Elle se retourna et ouvrit la bouche.


Par tous les saints ! Un mendiant !

Krystel fronça les sourcils. Non... Son voisin ne prenait quand même pas ce type pour un ancien Comte de Flandres, tout de même ! Encore que... Krystel plissa les yeux pour mieux voir. Il avait en effet quelques traits communs avec Duncan, et encore plus avec les souvenirs que gardait la jeune fille du Comte de Valenciennes.

Il est vrai qu'il lui ressemble, mais je ne jurerais pas que c'est lui...

Krystel tourna un visage interrogateur vers son voisin, qui suivait à nouveau la cérémonie. La jeune fille haussa les épaules, puis reprit une position normale. La cérémonie touchait à sa fin. Encore un effort, et les tourtereaux seraient tous deux bagués.

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Joie
Joie suivait la cérémonie avec attention et silencieusement depuis le début... C'est le moment le plus crucial ou les futurs époux vont s'unir pour le meilleur et pour le pire...

Au moment où Duncan va dire oui Joie se tourne en direction de l'entrée... Wuggalix... Wuggalix était là regardant son fils qui allait dire oui, elle se demande ce qui a bien pu lui arriver en voyant l'état de ses vêtements lui qui est toujours très élégamment vêtu...

Assise au fond de la cathédrale elle voit à peine les tètes des futurs époux... En regardant dans leurs directions, elle imagine la tête de Duncan quand il va s'apercevoir que son père et là...


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Margaux.
Main droite ? Il a vraiment dit main droite ? C'est étrange non ? Bon c'est pas vraiment le moment de régler la question ma belle concentre toi sur le moment présent et nous règlerons la question plus tard.

Son attention se recentra alors sur les mots et le regard de son époux tandis que la magnifique alliance était passée à son doigt. Son cœur battait à la chamade, elle était son épouse, enfin ! Enfin... pas encore tout à fait car c'était à présent son tour mais qu'allait-elle faire ? Elle n'avait pas prévu de procéder ainsi et songeait à un rituel bien plus cher à son cœur. Elle n'avait cependant pas pensé un instant que le Vicaire les ferait procéder différemment. Pouvait-elle ainsi prendre la liberté de changer les actes et les mots ?


Hum... normalement, l'anneau d'argent, il se passe à trois doigts de la main droite de la femme en disant tour à tour "Au nom de Dieu ; puis, d'Aristote ; puis, de Christos". Puis on le glisse enfin à l'annulaire de la main gauche. De la gauche... pas de la droite... Et il est où, le « De cet anneau je vous épouse; de mon corps, je vous honore; de mon bien, je vous doue. » traditionnel qui conclut le passage de l'anneau...

Regard échangé avec sa flamande qui dit : Non Cy, je n'ai pas oublié, ne t'en fait pas, cette tradition j'y tiens autant que toi ! Puis le regard se tourne vers le Vicaire... ses joues rosissent à nouveau tandis qu'elle murmure : Monseigneur, nous permettez-vous de faire comme Cyrielle vient de le dire ?

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Thibaud de Leibundguth
Thibaud acquiesça de la teste aux propos de Margaux, lui donnant ainsi son autorisation de faire comme bon il lui semblait.

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Margaux.
Le vicaire acquiesça.

Les deux presque époux se fixèrent un moment les yeux dans les yeux puis Duncan retira l'anneau de la main droite de la blanche certainement à la plus grande surprise des convives. Ils firent donc tel que le dictait le rituel pour le plus grand bonheur de Margaux pour qui ces petites choses avaient beaucoup d'importance... surtout dans un moment tel que celui-ci qu'elle voudrait garder en mémoire toute sa vie.

L'anneau forgé par Aidan glissa donc à l'extrémité du quatrième doigts de sa main droite, puis il fut passé à deux autres doigts de la même main :
Au nom de Dieu, d'Aristote et de Christos.
C'est suite à cela que l'anneau vint enfin rejoindre sa main gauche... là où elle le portera jusqu'à sa mort, en signe d'affection et de fidélité.

De cet anneau je vous épouse; de mon corps, je vous honore; de mon bien, je vous doue.

Margaux rayonnait et ce de plus en plus au fur à mesure des étapes franchies avant de pouvoir enfin être son épouse. C'était à présent à son tour d'agir pour que Duncan devienne son époux devant Aristote et devant leurs proches.

Elle tint à réciter les quelques mots que le Vicaire avait prononcé avant de poursuivre avec le rituel.


Je te donne cet anneau en symbole et en gage de ma foi constante et de mon amour durable.

Ces mots elle ne se contentait pas de les dire à voix haute, ils venaient du fond de son être, de son cœur tout comme ceux qui suivirent. De sa main droite tremblante, elle fit passer l'anneau aux trois doigts de la main droite de Duncan et dit solennellement Au nom de Dieu, d'Aristote et de Christos.

Prenant à présent l'autre main de Duncan et plongeant au passage son regard vert dans le sien, elle lui sourit.
De cet anneau je vous épouse; de mon corps, je vous honore; de mon bien, je vous doue.

Les deux anneaux étaient enfin à la place qui était la leur symboles de l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre.

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Thibaud de Leibundguth
O Dieu Éternel, Créateur et Conservateur de toute l'humanité, Dispensateur de toute grâce spirituelle, Auteur même de la vie éternelle, bénis Tes serviteurs, cet homme et cette femme que nous bénissons en Ton nom ; qu'ils puissent, sans défaillance, accomplir et garder le vœu et l'engagement qu'ils viennent d'échanger mutuellement et dont ces anneaux, donnés et acceptés, sont le symbole et le gage, qu'ils demeurent toujours ensemble, dans la paix et l'amour, parfaits, et qu'ils vivent selon les enseignements de Tes Prophètes.

Thibaud joignit alors les mains droites des deux époux et déclara :

Que les hommes ne séparent point ceux que Dieu a unis. Seigneur Duncan, vous pouvez à présent embrasser la mariée.

Le prêtre regarda l'assemblée alors que le baiser fut échangé. D'une voix claire, il annonça :

Puisque Duncan et Margaux ont consenti d'un commun accord à la vie conjugale, et en ont témoigné devant Dieu et devant cette assemblée, donnant et engageant ainsi leur Foy l'un à l'autre ; ce qu'ils ont confirmé par le don et l'acceptation de l'anneau, et par l'union de leurs mains, nous les déclarons époux et épouse, au nom du Père, d'Aristote et de Christos. Amen.

L'officiant ajouta ensuite cette bénédiction :

Que la Trinité Aristotélicienne, vous protège et vous garde ; que le Seigneur, généreux de Ses faveurs, jette sur vous Son regard, et vous comble d'innombrables bénédictions spirituelles et de grâces, afin que vous viviez fidèlement ensemble en ce monde, et que vous héritiez de la vie éternelle dans le monde à venir. Amen.

Venez à présent. Venez partager le pain de la réconciliation.



Thibaud s'en retourna en direction de l'autel, afin de bénir la coupe de vin ainsi que la bannette d'hosties. Il but une gorgée du délicieux nectar, puis se positionna devant les mariés. Le prêtre leur déposa un morceau de pain dans leur bouche, tout en récitant quelques paroles liturgiques, puis en fit de mesme pour les autres fidèles. Quand tout le monde fut de nouveau à leur place, il poursuivit par une prière :

Prions Sainte Illinda, afin qu'elle bénisse cette union.

Citation:
Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.

Dans les paysages verdoyants…
Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains
pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me
consolent.
Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.


Thibaud se retourna et prit le livre des registres. Il invita les mariés ainsi que leurs témoins à le signer tandis que les cloches se mirent à sonner pour célébrer l'évènement.

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Camille-Agathe
Un applaudissement retentit dans la cathedrale. C'est Camille, debout, qui applaudit à tout rompre. Et quand ses gardiens l'attrapent et la font s'asseoir en lui chuchotant que c'est pas encore le moment, elle répond en murmurant, yeux brillants :

Oui mais il a dit ils vont avoir la vie neternelle, c'est super chouette qui vont jamais été mourru.

Enfin bon, puisque personne n'a l'air de comprendre à quel point cette nouvelle est bonne, elle s'assied sur ses mains et ecoute jusqu'au bout, prière et tout. Et ce n'est que quand tout le monde se leve, et que les cloches retentissent, qu'elle peut enfin laisser sa joie exploser. Pas qu'il soient mariés, comprenez. Ca c'est chouette mais elle s'y attendait. Qu'ils soient immortels en revanche, c'est trop top cool. On la détrompera plus tard, là j'ai pas le coeur à lui gâcher sa joie.

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Thibaud de Leibundguth
Le registre signé, Thibaud y apposa à son tour sa signature, griffonna quelques mots sur un parchemin, puis tendit le certificat de mariage aux époux. Il leur adressa toutes ses félicitations.

Citation:


    Faict le 15 Mars de l'An de Grasce 1458,
    A Brugge,


    Acte de Mariage

    Nous, Thibaud de Leibundguth, Vicaire Archidiocésain de Malines, confirmons et faisons savoir ce qui suit.

    Que les regards scrupuleux et la haine hargneuse retournent en leurs bas-fonds souillés par le miasme déversé par la colère et les joies d'une débauche certaine. Que les mains crochues ne puissent se poser sur ce parchemin, et que nos mots, couchés religieusement, fassent force contre les desseins machiavéliques du Sans Nom. Car l'amour a teinté l'esprit de deux êtres, et en ce glorieux Lundi 15 Mars de l'An de Grasce 1458 se sont unis en la Cathédrale des Flandres, par les liens sacrés du mariage Aristotélicien et sous le regard du Très-Haut, Duncan de Clairambault, Seigneur de Bourbourg et Margaux Éléanore Rozenn-Gwen de Kermellen dicte Merenwen, Dame d'Annaige. Lucie de Castelléo dicte Lulue et Cyrielle Ambre Constance d'Arduilet-Saint Ange dicte Zya ainsi que Aidan de Clairambault et Skal Mirolis, témoins respectifs des époux, pourront en témoigner.

    Cette cérémonie ayant été célébrée par nostre personne, nous ne pouvons que nous réjouir de ce nouveau lien qui unict ces deux Enfants du Très-Haut. En aucune manière il ne pourra être détruit, l'Éternel, par la mort de l'un des époux, étant le seul, capable de couper ce fil de l'idolâtrie. Que l'orgueil des Hommes fuit devant autant de passion déclarée.

    Puisse cette union poursuivre l'Oeuvre du Créateur et combattre les forces obscures du Malin.

    Pax Domini sit semper vobiscum,

    Ad perpetuam rei memoriam,
    Thibaud de Leibundguth
    Vicaire Archidiocésain de Malines



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duncan
C'est qu'il avait été un peu secoué, perdu, troublé (liste non exhaustive) le Seigneur blond lorsqu'on lui dit de recommencer, tout en lui rappelant la tradition.
En même temps, mère décédée, père retenu par les moines, peu de mariages auxquels il avait participé -et la plupart, il était bien jeune- sans compter l'émotion du moment, c'était presque logique qu'il fasse quelque chose de travers, juste dommage que ce soit pour l'échange d'annaux...

Mais grâce à la bienveillance des témoins et de son épouse (que je remercie d'avoir pallier à mes absences), tout rentra dans l'ordre et la cérémonie avait pu poursuivre dans le respect de la tradition.

Émotion de retour lorsque Sa Blanche prononça ses vœux et lui passa la corde au...la bague au doigt, faux pas oublié et le vicaire qui reprend.


Que les hommes ne séparent point ceux que Dieu a unis. Seigneur Duncan, vous pouvez à présent embrasser la mariée.

Voilà un moment attendu, celui du baiser qui était, pour l'époux mais aussi pour plusieurs invités, la preuve d'un amour partagé et scellé -plus visible que l'échange d'annaux, surtout pour ceux du fond. C'est donc avec toute la tendresse qu'il ressentait pour Margaux que Duncan s'approcha, lui releva le menton et lui donna un baiser dont il espérait qu'elle se souvienne longtemps, sans pour autant choquer les enfants...

A peine les lèvres libérées que Thibaut leur remplit la bouche avec un morceau de pain. A cet instant et ayant aperçu le Vicaire s'enfiler une gorgée de vin, le jeune Seigneur fut quelque peu déçu de ne pas avoir gouté lui aussi au breuvage...

S'en suivirent les prières et les applaudissement des invités, comme si c'était un exploit d'officialiser ce qui était, pour lui, en tout cas, une évidence.

Les invités allaient pouvoir quitter la bâtisse, suivis des deux époux.
Lorsque Duncan regarda en direction de la sortie, une vision le surpris. Il mit un instant à le reconnaître mais, même habillé comme un souillon, il reconnaîtrait son père parmi 100 hommes. Le jeune homme ne pu s'empêcher de sortir un "Père !" sur un ton heureux et de façon à ce que chacun l'entende... Son père, qui aurait dû être enfermé avait réussi à venir, le jeune Seigneur en était comblé, même si les vêtement du vieil homme ( ) laissaient paraître qu'il avait rencontré multiples difficultés pour rejoindre la cathédrale...

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