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Cerbère gardien des Enfers priez pour nous pauvre pécheresse

Deedlitt
Depuis Sainct-Omer, elle avait fait route avec Eoghan, cela lui trottait dans la tête. "Maman est morte". Sur le coup elle était très en colère, comment pouvait-on faire croire de telle ânerie à une si jeune fille. Elle se voyait déjà entrain de passer un savon à Rhan.

Sur le chemin qui menait à Paris, elle n'avait pas prit la peine d'expliquer la situation à Eoghan, enfin cela n'allait pas plus loin que quelques explications sur l'administration du Royaume. Ainsi elle défendait dure comme fer, que nulle chose ne serait véridique si les institutions royales n'en donnaient l'aval. De toute façon cette leçon était bonne à prendre, sans doute cela lui servirait plus tard.

Bercée par le bruit des fers sur le pavé, elle se laissa glisser tranquillement dans un sommeil profond. Profond oui, mais très contrarié. Là, le rêve vint. Doucement et sûrement.

Cataclop, Cataclop, Maman est morte, Cataclop, Cataclop. Elle balance le bénitier sur Rhân. Cataclop, Cataclop tout le monde en rit. Cataclop,Cataclop même lui. C'est à ce moment précis que le rêve lui paru plus étrange d'ailleurs. Cataclop,Cataclop, "Les Orties l'aurait sans doute amusé".
La blancheur du soleil de printemps, Cataclop, Cataclop, "Si vous la faites souffrir, je vous arracherai la gorge" Cataclop, Cataclop les cloches sonnent. Cataclop, Cataclop "Tu seras le Flamand Rose, elle sera le Sanglier de Cornouailles" "et toi tu seras Cerbère".
Cataclop,Cataclop, "L'Emeraude sera notre emblème."
Cataclop, Cataclop, "Je me suis fais mal à la cheville, comment Osmozz a fait pour se tuer? Il ni y a pas de falaise à Troyes."
Cataclop,Cataclop "C'est la malédiction, à chaque fois que l'on sort tes toilettes ni survivent pas."
Cataclop,Cataclop Si tu l'épouses, ne t'inquiète pas je viendrais te chercher sur un cheval blanc". Cataclop,Cataclop , "Tu sais dans la vie il y a les hommes, les femmes et les saucisses."Cataclop,Cataclop "Excusez moi vous trouvez ca normal que le Comte d'Artois ait les clefs de la Diplomatie Champenoise?" Cataclop, Cataclop les cloches sonnes, le couvercle grince.

Réveil en sursaut, tous ses membres sont paralysés l'espace d'une seconde. Elle cherche du regard ou elle est. dehors le jour est encore clair, les rues de Paris enfin. Elle pousse le rideau de velours rouge pour mieux voir. Un regard dans la direction d'Eoghan.


Nous y sommes, le pavé de la Chapelle Sainte-Antoine le Petit.

Puis en descendant de voiture.

Savez vous à quoi est destiné ce lieu mon jeune élève?
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en construction
Eoghan
Le blondinet de treize ans n'avait pas tout compris à ce qu'il venait de se produire. Son amie Eilinn qui après un échange de pleurs avec le Baron de Boiscommun, avait annoncé que sa mère était morte. L'incompréhension avait fait ensuite place à une immense tristesse que de constater que la jeune fleur printanière venait de perdre sa mère, en sus de son père il y a des années de cela. Une orpheline en somme.

Et puis la réaction de la Comtesse de Lille ensuite. C'était sans doute ce qui l'avait le plus troublé. Sa préceptrice n'avait fait lieu d'aucune tristesse ou quelconque chagrin, et il en comprit la cause dans le carrosse. Sa préceptrice lui expliqua avec ferveur, voir dureté, que rien n'était vrai si ce n'était point avalisé par les autorités royales. Bien entendu, le jeune Dénéré-Dongenan en voyant l'état de la Régnante Alençonnaise, ne fit aucune opposition à ses propos, bien qu'en son esprit, il ne comprenait pas comment la mère d'Eilinn aurait pu ne pas être morte même si les autorités royales le certifiaient... Elles n'avaient pas le don de redonner la vie. Ou le Roy l'avait-il peut-être ? Enfin... De toute façon, il n'osait pas poser la moindre question à Deedlitt, se plongeant dans un silence qui se voulait attentif à l'égard de sa préceptrice.

Et le chemin, de Sainct-Omer à Paris, paraissait long... Long. Et encore long. Vraiment trop long.
Et puis la Comtesse s'endormit, plombant encore plus le silence installé, ne faisant place qu'au bruit caillouteux et balancé de la voiture de la Cassel d'Ailhaud qui fonçait sur les routes entre l'Artois & l'Isle de France.

Les yeux verts foncés du jeune Breton s'enfoncèrent dans le vide pendant ce temps-là, les pensées uniquement tournée vers sa comparse de vols de gâteaux, sa correspondante aux missives Languedociennes, son amie quoi. Son seul souhait à l'heure actuelle ? Être auprès d'elle, recueillir ses pensées, sa tristesse, ses doutes, ses blessures. La soutenir, la réconforter, la comprendre. Être son ami. Quoi d'autre, de toute façon ?

Et le temps passa. Secondes. Heures. Minutes. Qu'importe, après tout ?

Puis Paris. Capitale du Royaume, ville aux milles visages, point zéro de la décadence & de la grandeur du Royaume de France. Quelle étrange lieu, tant de paradoxes, trop, sans doute, pour une si jeune âme que celle d'Eoghan.


Nous y sommes, le pavé de la Chapelle Sainte-Antoine le Petit.

Le nom de cette chapelle lui disait quelque chose, sans se rappeler quoi. Pourvu qu'elle ne l'interroge pas à ce sujet.

Savez vous à quoi est destiné ce lieu mon jeune élève?

Nez qui se plisse, contrarié. Le soupir qui se mue dans sa gorge est contenu. Bien entendu, elle lui avait posé la question fatale. S'en était presque à se demander si elle n'avait pas un don surnaturel, ou quelque chose du même acabit.
Signe de nervosité, les mains se triturent sous la cape en lin du jeune adolescent. Ravalement de salive, mémoire enclenchée, lèvres qui s'entrouvrent, hésitantes.


Euh... Ce n'est pas là que se trouve la hérauderie royale ?

À vrai dire, il lui semblait bien que c'était cela tandis qu'ils avançaient vers icelle. Mais par contre, il ne voyait pas tellement le rapport avec la mort de la Melani. Y'en avait-il seulement un ou la Duchesse d'Alençon avait-elle perdu la raison, comme il l'avait cru la première fois qu'il l'avait rencontré en le domaine de son père ?
La tristesse rendait parfois les esprits les plus sains et intelligents totalement fous... Allez savoir.

Eilinn deviendrait-elle folle, elle aussi, comme Deedlitt ?

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Eilinn_melani
"Maman est morte". Oui elle avait prononcé ces terribles mots à Saint Omer, à l'instant ou Rhân était venu la chercher pour la ramener à Boiscommun, auprès du corps sans vie de sa mère. Alors qu'elle aurait voulu savoir, Rhân s'était emmuré dans un mutisme désarmant, et Eilinn s'était retrouvée seule face à ses questions.
Et encore plus seule à regarder la chair embaumée qui lui avait donné la vie, à pleurer sans fin.

"Maman est morte". Et cela avait tellement chamboulé l'enfant, qu'elle avait décidé d'agir follement, sans aucunement réfléchir aux risques, ou si peu, pour savoir. Pourquoi ? Pourquoi lui avait-on arraché sa mère ? La dernière lettre de sa mère mentionnait des problèmes avec son suzerain, et Eilinn avait décidé, du haut de ses 12 ans et de ses 4 pieds et 6 pouces, de lui demander directement ce qu'il en était.

Ainsi, elle avait quitté Boiscommun en pleine nuit, avec Jehanne Elissa, fidèle partenaire de bêtises depuis quelques mois.
Deux chevaux, de la nourriture, et une bonne dose d'inconscience pour arriver finalement à leur but : Paris.

Et elles y étaient arrivées saines et sauves, merci les dés, merci le maitre de jeu et les réussites critiques.
Eilinn était en train d'accrocher les chevaux quand elle vit débouler le carrosse comtal/ducal de Deedlitt de Cassel. Quelle aubaine c'était pour elles ! La Comtesse, qui venait demander des comptes sur la mort de sa mère, à n'en pas douter ! Et cela soulagea l'enfant.
Deedlitt de Cassel serait l'étendard flamboyant qui obtiendrait sans souci des réponses des hérauts, elle était noble, adulte, et Leah lui avait dit que personne ne lui résistait. Alors que deux gamines de douze ans, vêtues de braies, sans signe distinctifs de noblesse, avaient plus de chance de se faire mettre dehors manu militari. Il y avait même l'ours empaillé offert par Oksana aux noces d'Ylalang et Rhan qui trônait dans la chapelle, pour faire peur aux enfants.


Jehanne Elissa ! Regarde ! Nous arrivons au bon moment ! Il suffira de rester en arrière pour entendre les questions et les réponses !

Et de vérifier que les chevaux étaient bien attachés, d'épousseter sa tenue, de prier intérieurement Aristote de ne pas se faire décapiter par son beau-père. Et de savoir enfin la vérité.
Elle prit la languedocienne par la main, emportée par son élan, et fila le train à Deedlitt et Eoghan.

Insconsciente ? Oui, elle l'était totalement. Epuisée également, après une annonce traumatisante, le voyage de retour près d'Orléans, une nuit blanche passée sur la selle d'un cheval. Seule l'adrénaline la faisait encore tenir debout en cet instant, et elle se prit à rêver à une bonne sieste, un bain chaud. Mais cela serait pour plus tard...

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Jehanne_elissa
Quelle folie… Quelle folie. La nuit, une chevauchée, deux jeunes filles nobles, sans escorte. Au début le bruit de la bourse d’écus quelle avait pris soin de prendre « au cas ou » c’était révélée être en réalité une très mauvaise idée : les écus qui s’entrechoquent c’est la mélodie du bonheur pour des brigands. Première frayeur. Et puis le manque de luminosité, cette lune et ces nuages qui ne cessent de se séparer et se retrouver, laissant une visibilité partielle. Deuxième frayeur. Et ces routes, ces routes inconnues ! En Languedoc elle aurait ou chevaucher les yeux fermés, les grands chemins lui étant tous connus après dix ans de vie mais là, cette route entre Paris et Boiscommun elle ne l’avait jamais faite ! Troisième frayeur. Des repères faussées et une confiance donc horriblement malmenée. Et cette peur… cette peur. Ce nœud au ventre qui ne se déloge pas un instants, le bruit des sabots foulant la terre empêchant de guetter tout bruit suspicieux, tout pas inquiétant, toute foulée ennemie, ces silhouettes dont elle ne savait toujours pas si elles étaient issues de son imagination ou non. Un frisson vient de loger de ses reins au creux de sa nuque d'enfant. Quelle folie.

Mais quel soulagement. Quel soulagement d’arriver ! Nuit et journée de chevauchée pour se retrouver en plein Paris. Paris… Sale, puante, bondée, remplie, débordée, insalubre. Mais comme c’ était plus rassurant que des chemins inconnus sous la lumière capricieuse de la lune ! Elles étaient arrivées saines et sauves, c’était déjà ça. L’idée lui traverse l'esprit qu’arriver saine et sauve est une chance de plus de prendre une vilaine correction –peut-être que si elle s’était cassé la jambe on aurait eu plus de mal à la punir ? - mais elle s’enfuit vite, car déjà Eilinn a mis pied à terre et commence a épousseter sa tenue. Légèrement courbatue autant par la chevauchée que par le tension qui n’avait pas épargné ses muscles elle descendit et passa aussi ses mains sur sa tenue, noua a nouveau ses cheveux et se frotta un peu le visage. Y a pas a dire, a part sa cape courte au col de fourrure couleur fauve il n’y avait aucun signe pouvant montrer ses origines. Mis a part sa flamboyante chevelure rousse rien dans l’apparence ne faisait d’elle la Vicomtesse de Cauvisson et encore moins l’héritière de Mapertius. Seul une personne ayant connu son Idole de Mère pouvait savoir d’où elle venait, la ressemblance était apparemment si frappante. Pensive un instant, ses yeux verts se posent sur le bâtiment. La Chapelle Saint Antoine… Ce lieu si marqué par son nom. Son grand père tout d’abord, dont son premier prénom était un hommage, le Goupil, qui avait été Roy d’Armes et sa grand-mère ensuite dont elle portait le prénom en seconde position, y avait été héraut, et son père dont elle portait le prénom au féminin était… Elle n’en sait rien. Mais bon, ceci est une autre vaste histoire. Ses aïeuls, s’ils la regardaient de là-haut, que penseraient-ils en voyant la récipiendaire de leur grandeur vêtue de braies, pas très propre au vu de la chevauchée, et ayant désobéi à toute règle d'éducation et de sécurité pour soutenir une amie face à la mort de sa mère ? S’ils comprenaient l’amitié et l’incompréhension elle pourrait peut-être trouver justice auprès d’eux, par contre, s’ils n’y entendaient rien ils devaient avoir une bien piètre opinion d’elle et… Mais ce n’est pas l’heure aux considérations physiques, familiales, et de justice. La jeune Melani lui attrape la main vivement et la mène vers…

Deedlitt. La Duchesse d’Alençon. Oh mince. Eilinn est-elle devenue folle ? Le galop lui a déplacé quelques neurones ? Si Deedlitt les voit ici, il n’y aucune chance que Rhân ne sache pas l’affaire, aucune chance de discrétion pour éviter la punition. A moins que la Duchesse soit conciliante et compréhensive ? Hum. Dents du bonheur qui viennent attaquer sa lèvre inférieure, habitude laissant apparaître sa nervosité. La rousse de Cassel, elle l’avait vue au baptême de son amie, était une femme forte, exigeante et pieuse. Pour sur elle ne cautionnerait pas leur petite escapade nocturne absolument pas prévue. Oh mince.

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Deedlitt
Faisant quelques pas vers la chapelle, sans vraiment se retourner, elle s'arrêta et écouta la réponse.

Euh... Ce n'est pas là que se trouve la hérauderie royale ?

Elle se retourna et regarda son jeune élève.

C'est précisément cela, l'hérauderie étant l'institution qui consigne, édict, juge et archive ce qui concerne la noblesse du royaume de France. Si Léah est morte, les hérauts le sauront, et son testament aura été soit ouvert, soit l'exécuteur testamentaire sera venu le quérir, quoi qu'il arrive les officiers seront au courant de la vérité.

Puis elle regarda la bâtiment d'oeil perçant.

Deux possibilités, soit c'est un mensonge sans nom, et comptez sur moi pour faire rendre gorge à celui ou celle qui profère de telle inepties. Soit c'est la vérité, et je ne m'en arrêterai pas là.
Vous allez apprendre la ténacité mon cher.


C'est alors qu'elle entendît quelques bruits de pas pressés derrière elle, d'instinct elle se retourna soucieuse de voir ce qui lui arrivait dessus. Enfin façon de parler. Le cheveu noir, de grand yeux bleu, accompagné par une jeune rousse à l'allure distinguée. A les voir de plus près les visages étaient marqués par quelques traces de poussières, les tenues, pas très ajustées. Tout ces indices, laissaient présagés un départ précipité.

Mais avant de tirer de telles conclusions, il convenait de demander ce que les deux compères venaient faire ici. Visiblement sans escorte d'aucune sorte. Serait-il arriver quelque chose à Rhân? Venaient-elles dénoncer la fausse mort d'Yla. On pouvait tout de même lire la surprise sur son visage, ainsi qu'un soupçon de perplexité. Le sourcil levé en était le témoin.

Elles semblaient se diriger vers elle, avec hâte, aussi les interpeller sur leur présence ne serait pas mal venu.


Tiens donc, ma filleule et sa Dame. Bonjour mes demoiselles, puis je savoir ce que vous faites à Paris de si bonne heure et sans escorte?
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en construction
Eilinn_melani
Le Flamand Rose aperçut l'héritière du Cerbère, et les interpella donc. Logique, elle ne pouvait pas laisser baguenauder sa filleule et sa Dame sans réagir. Eilinn, tenant toujours la main de Jehanne Elissa, s'approcha de la Duchesse d'Alençon, et désormais également sa marraine.

Elle se posa donc devant Deedlitt, avec tout l'aplomb donc il était possible alors qu'elle n'avait que 12 ans et que Deedlitt la dépassait d'une bonne tête et demi. Elle avait toujours vécu en retrait, de sa mère, de Jehanne-Elissa depuis qu'elle était devenu sa Dame. Il était maintenant l'heure de s'affirmer un peu. Elle ne savait pas si elle devait ranger la duchesse d'Alençon dans la catégorie "amie ou ennemie", mais elle espérait secrètement que l'amitié qui avait lié sa mère à cette dame ferait pencher la balance en sa faveur. Elle fit une révérence, et garda les yeux baissés.


Marraine, j'espère que vous me pardonnerez ma présence ici, au mépris de ma sécurité et de celle de Jehanne.

Elle releva la tête, et planta ses yeux bleus, qui révélaient son épuisement après sa nuit blanche, son chagrin du deuil encore trop récent, mais aussi sa détermination, dans ceux de la flamando-artéso-alençonnaise.

Mais si vous êtes venue ici pour obtenir des réponses sur la mort de ma mère comme je le présume, je veux également les connaitre.

Il n'y avait rien à rajouter de plus selon Eilinn. Deedlitt ferait les conclusions qu'elle souhaiterait. Eilinn fit néanmoins un signe discret à Eoghan, en guise de salutations.
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Eoghan
Deux possibilités, soit c'est un mensonge sans nom, et comptez sur moi pour faire rendre gorge à celui ou celle qui profère de telle inepties.

Alors étrangement - ou pas - le jeune garçon n'hésita pas une seule seconde à croire la Comtesse de Lille. Bien au contraire, il pensait que cette vérité énoncée était même en dessous de la réalité.

Soit c'est la vérité, et je ne m'en arrêterai pas là.

Bah ça aussi, Eoghan n'aurait pas eu l'idée de penser autrement. Pour la côtoyer de manière régulière, le blondinet savait le caractère pour le moins... têtu et borné de Deedlitt lorsqu'elle avait une idée en tête, qu'elle ne lâchait jamais d'ailleurs.
Bref, sa première découverte de la Chapelle de la célèbre Hérauderie Royale du Royaume de France promettait d'être... mouvementée et animée. C'était même certain.


Vous allez apprendre la ténacité mon cher.

Le Dénéré-Dongenan allait ouvrir la bouche pour demander des précisions sur ce qu'était la ténacité, lorsque comme sa préceptrice, il entendit du bruit derrière eux et se retourna également.
Il ne fut pas bien difficile de reconnaître les deux traqueuses. L'une était une jeune rousse qu'il avait vu il y a peu à Sainct-Omer et qui n'était autre personne que Jehanne Elissa de Volpilhat, et l'autre avec ses cheveux noirs et ses grands yeux bleus ne pouvait être qu'Eilinn Melani, sa jeune amie désormais orpheline.

Eo s'apprêtait à aller à la rencontre de cette dernière, mais il dût freiner son élan en entendant la Duchesse d'Alençon et sa filleule échanger quelques paroles.
Frustré d'être enfermé dans un second rôle et de ne rien pouvoir faire d'autre que d'accompagner la Cassel d'Ailhaud, Eo fit son habituel plissement de nez caractéristique pour illustrer son agacement, et ne répondit que par un léger sourire à Eilinn lorsqu'il perçut le signe qu'elle lui adressa furtivement.

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Deedlitt
Deedlitt regarda Eilinn d'un oeil peu convaincu. Elle croyait donc en la mort de sa mère. Mais ne t'inquiète pas Cerbère, moi je te connais pensa t-elle. Elle commença à prendre le chemin de la chapelle, puis elle adressa un autre regard à la jeune Mélani en marchant

Ma filleule qu'avez vous eu comme information concernant cette mort?

Oui peut-être savait-elle quelque chose, une bonne indication pour savoir à qui s'en prendre à l'avenir.
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en construction
Eilinn_melani
Eilinn reprit sa marche vers l'hérauderie, Jehanne Elissa toujours sur ses talons, aux côtés de la duchesse d'Alençon. Au moins celle-ci ne la renvoyait pas sans ménagement à Boiscommun affronter l'ire de Rhân.

Rien de plus que ce que ne m'a confié mon beau-père... C'est à dire rien. Il s'est plongé dans un profond mutisme après notre départ de Sainct Omer, dont rien n'a su le tirer...
C'est donc pour savoir la vérité que je suis montée sur Paris. Dans sa dernière lettre, maman me confiait qu'elle ne pouvait pas venir me voir parce qu'elle rencontrait des soucis avec son suzerain Llyr Di Maggio. Elle ne m'a pas donné plus de détails concernant ces problèmes.
Je savais que son suzerain œuvrait à l'hérauderie, d'où ma présence ici, afin de lui poser des questions.

Mais j'ose espérer que votre présence en ces lieux, parce que vous êtes noble et adulte, et moi qu'une enfant, me permettra d'avoir les réponses à mes questions.


Voilà, elle confiait à sa marraine qu'elle serait le sésame lui permettant de savoir ce qui s'était produit. Peut-être n'aurait-elle pas du, mais Eilinn ne voyait pas de raison de mentir ou de cacher quoi que ce soit à Deedlitt.
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Deedlitt
Llyr Di Maggio dites vous? Fort bien nous allons donc aller la rencontre du Roy d'Arme et nous verrons ce qu'il a dire sur ce sujet.

Elle continua d'avancer jusqu'à arriver devant les gardes de la chapelle.

Veuillez annoncez Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, Duchesse d'Alençon, Eilinn Melani, Eoghan de Dénéré-Dongenan et Jehanne Elissa Raphaelle de Volpilhat. Nous demandons audience au Roy d'Arme, Llyr Di Maggio.
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en construction
Eilinn_melani
Eilinn manqua se mélanger les pieds en entendant la sentence de Deedlitt. Fallait qu'il soit Roy d'Armes ! Eilinn n'avait pas réellement imaginé cela.
Son beau-père allait donc définitivement lui donner la punition du siècle...

Serrant toujours la main de Jehanne Elissa, Eilinn sentit son estomac se nouer alors que la duchesse d'Alençon annonçait l'arrivée de leur troupe, et sa volonté de rencontrer Montjoye. Peut-être pouvait-elle encore faire demi-tour ?

Allons donc, ce n'était plus le moment, il fallait désormais assumer ses actes et sa fuite.

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Llyr


L'on informa le Cygne qu'une petite troupe comportant notamment la duchesse d'Alençon et des enfants demandait audience auprès de lui.

Au vu des noms, il ne savait que trop du pourquoi de cette audience. Il acquiessa réception et demanda au valet d'alelr quérir le Maréchal Orléans qui plus que maréchal en lui même était l'époux de feue Leah Melani.

dans un soupir, laissant trainer les sombres pensées que les souvenirs de cette journée funeste lui avait laissé, il invita en saluant la petite troupe à s'assoir dans un salon mitoyen où ils seraient en mesure de discuter des événements sans attirer les oreilles et autres questeurs de rumeurs.

Vostre Grasce, Damoiselles et Damoiseaux, je vous baille le salut.
Asseyez vous je vous prie.
J'ai crainte de savoir du pourquoi vous venez ce jour à moi spécialement, mais si vous êtes là c'est je pense pour avoir des réponses à certaines de vos questions.

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Valet héraldique, incarné par Rhân
Le valet revint rapidement, s'inclina rapidement devant la grande dame, les damoiselles et damoiseaux qui l'entouraient puis annonça le résultat de sa commission au roi d'armes:

Le maréchal Orléans n'a pas été vu à la chapelle depuis quelque jours. On le dit sur ses terres.
Jehanne_elissa
Silencieuse, elle avait écouté les échanges. Des noms quelle ne connaissait peu, une annonce ou elle se trouvée mentionnée, et une attente pendant laquelle les mirettes vertes s'étaient posées, à la fois inquisitrices et rassurées sur la Duchesse d'Alençon. Alors elle était de leur côté. Ça, c'était une bonne nouvelle, elle n'allait pas les réprimander et peut-être pas prévenir Rhân ou sa Tante Pol de leur petite échappée nocturne. Et inquisitrices car elle ne comprenait pas, la Goupil, du tout. Eilinn et elle étaient venues ici chercher des réponses et à l'attitude de défi qui émanait de la Duchesse, celle-ci ne semblait pas dans la position de personne ayant de simples questions. Ou alors était-ce peut-être l'effet de l'âge adulte? Les deux filles sur la retenue, la Duchesse adulte plus sûre d'elle... Qu'importe. Elle serre la main d'Eilinn et lui sourit. Elle est là, avec elle, ne la laissera pas.

Et encore moins aller toute seule avec cet homme les menant on ne sait ou! Elle serra a nouveau la main de son amie et tire même un peu pour quelle soit plus proche d'elle. Toujours se méfier des hommes. Et qui sait celui-ci avait peut-être les doubles tares, voire même triples: il était homme, il était français et peut-être même un de ces Bourguignons envers qui on l'avait mise en garde. Alors tout comme la petite troupe elles suivent, mais Eilinn reste a ses côtés.

Un salon mitoyen, elle laisse entrer son amie et se place en retrait. Son regard se pose sur l'homme en face d'elle, cet homme d'un certain âge, cet homme au nom italien quelle a du mal à répéter dans sa petite tête rousse, ce Roy d'Armes. Son grand-père avait été Roy d'Armes. Avait-il lui aussi eu l'occasion d'accueillir une Duchesse dans l'attitude des revendications et une brochette d'enfants au sang noble ayant plein de questions au bout des lèvres? Elle n'en sait rien la petite Goupil. Mais tout ce quelle sait, c'est qu'un poids s'enlève de ses épaules en entendant que la beau-père d'Eilinn n'est pas Paris. Au moins, elles ne se feront pas gronder desuite...

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Eilinn_melani
Ainsi c'était cela l'Hérauderie. Le lieu ou sa mère avait passé tant de temps, l'avait delaissé tant de fois. La chapelle était à la mesure de ce que l'enfant avait imaginé, et elle fut presque prise d'une crainte réverencieuse. Un mélange de faste et de sobriété, entre les parures riches des nobles et l'ambiance des plus studieuses qui régnait.

La troupe fut guidée dans un salon à l'abri des oreilles indiscrètes, et un homme arriva, ne se présentant même pas, sans doute jugeant que c'était inutile au vu de l'habit qu'il arborait. Les yeux d'azur s'écarquillèrent un instant devant ce qui lui semblait être un géant. Comment pouvait-on être si grand par la taille ? Ainsi c'était lui le suzerain de sa mère. Eilinn tenta de graver dans sa mémoire le nom et le visage du Roy d'Armes, pour plus tard.

Elle eut un regard pour Deedlitt, attendant que celle-ci interroge Llyr, Eilinn ne se sentant pas la force de poser une quelconque question. Puis la duchesse d'Alençon était la seule adulte des quatre, la seule pouvant exiger des explications du Roy d'Armes, si cela était possible.
Eilinn, elle, ne ressentait en cet instant que gêne et culpabilité, se demandant comment elle avait osé se présenter à l'Hérauderie. Elle voulait connaitre les réponses à ses questions certes, mais elle avait l'impression de ne pas être en droit de le faire, parce qu'elle n'était qu'une enfant. Les présences de Jehanne Elissa et de Eoghan la rassuraient, ainsi que l'annonce que son beau-père n'était pas encore arrivé à Paris pour lui donner l'engueulade du siècle.

Elle décida de donner toute l'attention nécessaire à ce qui allait suivre, alors qu'elle était épuisée et affamée, se préparant à ces réponses qui pourraient bien changer la vision qu'elle avait de sa mère.

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