Rhân
[Suite d'une Fugue enfantine]
Et sur le champ, il partit à Paris sur les traces d'Eilinn et de Jehanne-Elissa, bien décidé à les ramener au plus vite à Boiscommun...
Et en effet il avait fait au galop le chemin séparant Boiscommun de la capitale, ne s'arrêtant nulle part et crevant l'un de ses meilleurs chevaux qui arriva complètement épuisé dans les faubourgs de l'antique cité des Parisii alors que la circulation forçait le baron à ralentir, voir à s'arrêter à mesure qu"il entrait dans les rues encombrées par les passants et les charretiers, les travaux et autres processions qui encombraient la chaussée.
Il avait ainsi réussi à combler la majeure partie de l'avance que les jeunes filles avaient prise en partant si tôt le matin. Et nulle part sur la route il n'avait vu leur trace. Ni aucune trace suspecte. Il fallait espérer qu'elles ne soient pas restées baguenaudés sur le chemin, soit perdues, soit autour d'un gâteau dans une auberge ou un château du voisinage. dans ce cas, elle seraient encore derrière lui et celà compliquerait la tâche pour les retrouver. Il n'avait pas pris la peine en effet de demander aux gens s'ils avaient vus deux jeunes filles à cheval passer il y a quelques heures. D'une cela l'aurait considérablement ralenti et deuxième, elles avaient pu passer par un autre chemin, ou n'être aperçues de personne surtout qu'elles avaient circulé à une heure où tout honnête homme était au creux de son lit à se reposer des efforts de la journée.
Eilinn avait indiqué l'hérauderie sur ce mot. d'un côté c'était certainement l'un des seuls endroits de Paris que la petite connaissait. Ou du moins dont elle avait entendue parler puisqu'il ne lui semblait pas qu'elle ait un jour accompagné son épouse ou lui-même jusque dans la capitale. C'est donc vers les locaux de la hérauderie royale qu'il connaissait fort bien et donc il connaissait le chemin pour y arriver directement et sans trop d'encombres ce qui était un autre avantage de poids face aux jeunes filles qui se perdraient certainement dans la cité et perdraient du même coup peut-être quelques heures précieuses d'avance sur lui-même.
Le vicomte entra d'un pas lourd et assuré dans la chapelle héradique, bien décidé à retrouver les deux jeunes fugueuses. D'une voix forte, il appela sourdement, faisant résonner les voutes de l'édifice.
Eilinn !
_________________
Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Et sur le champ, il partit à Paris sur les traces d'Eilinn et de Jehanne-Elissa, bien décidé à les ramener au plus vite à Boiscommun...
Et en effet il avait fait au galop le chemin séparant Boiscommun de la capitale, ne s'arrêtant nulle part et crevant l'un de ses meilleurs chevaux qui arriva complètement épuisé dans les faubourgs de l'antique cité des Parisii alors que la circulation forçait le baron à ralentir, voir à s'arrêter à mesure qu"il entrait dans les rues encombrées par les passants et les charretiers, les travaux et autres processions qui encombraient la chaussée.
Il avait ainsi réussi à combler la majeure partie de l'avance que les jeunes filles avaient prise en partant si tôt le matin. Et nulle part sur la route il n'avait vu leur trace. Ni aucune trace suspecte. Il fallait espérer qu'elles ne soient pas restées baguenaudés sur le chemin, soit perdues, soit autour d'un gâteau dans une auberge ou un château du voisinage. dans ce cas, elle seraient encore derrière lui et celà compliquerait la tâche pour les retrouver. Il n'avait pas pris la peine en effet de demander aux gens s'ils avaient vus deux jeunes filles à cheval passer il y a quelques heures. D'une cela l'aurait considérablement ralenti et deuxième, elles avaient pu passer par un autre chemin, ou n'être aperçues de personne surtout qu'elles avaient circulé à une heure où tout honnête homme était au creux de son lit à se reposer des efforts de la journée.
Eilinn avait indiqué l'hérauderie sur ce mot. d'un côté c'était certainement l'un des seuls endroits de Paris que la petite connaissait. Ou du moins dont elle avait entendue parler puisqu'il ne lui semblait pas qu'elle ait un jour accompagné son épouse ou lui-même jusque dans la capitale. C'est donc vers les locaux de la hérauderie royale qu'il connaissait fort bien et donc il connaissait le chemin pour y arriver directement et sans trop d'encombres ce qui était un autre avantage de poids face aux jeunes filles qui se perdraient certainement dans la cité et perdraient du même coup peut-être quelques heures précieuses d'avance sur lui-même.
Le vicomte entra d'un pas lourd et assuré dans la chapelle héradique, bien décidé à retrouver les deux jeunes fugueuses. D'une voix forte, il appela sourdement, faisant résonner les voutes de l'édifice.
Eilinn !
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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort