[RP] Rien ne va plus !

[Sur une route de campagne quelconque...]

Face à ses acolytes, la Lieut'nante se tenait campée sur ses jambes, l'épée nue à la main.

Je suis fière de vous les filles ! Pour des débutantes c'est du bon boulot. Mais je suis sûre que vous pouvez faire mieux. Puis on a eu la chance pour l'instant de ne tomber que sur des pleutres prêts à délier bourse sans oppose la moindre résistance. Si jamais on tombe sur des durs à cuire, je me mets devant, mais je compte sur vous pour assurer mes arrières. D'acc ?

Elle s'interrompit pour poser sur ses disciples de maraude un regard qui se voulait encourageant.

Vous inquiétez pas, j'vous demande pas d'plonger la lame dans la tripaille. On essaiera d's'en sortir proprement, avec le moins de dégâts possible. D'acc ?

Elle fit une nouvelle pause, plus formelle, car ses propos n'admettaient de toute façon aucune réplique.

Donc. Si un malotru ou une péronnelle ose nous tenir tête, on ne l'égorge pas. On n'lui plante pas non plus l'épée dans l'bide. L'idéal dans ce cas-là, c'est d'user du plat de la lame. Voyez la vieille souche là ? Bon. Figurez-vous qu'c'est une trogne.

Avec un élégant mouvement du bassin, d'ailleurs plus esthétique que combattif puisqu'elle savait que ses jours n'étaient pas en danger immédiat, elle pivota en direction de ladite souche, l'épée brandie qu'elle abattit dessus comme expliqué au préalable.

Pan sur la caboche.

Faut pas hésiter à frapper fort. Au pire il ne sera qu'étourdi, ce qui laisse au moins de le temps d'y refoutre un coup sur la tronche. Au mieux il tombera dans les vapes, ce qui nous permet de le délester proprement de ses vilains biens matériels auxquels il ne faut jamais accorder trop d'importance. Avant d'filer. Sont parfois hargneux au réveil.

Des questions ?

Rengainant son épée, elle s'assit sur la souche, trop assommée pour protester.
_________________

Isadora était extrêmement attentive à ce que disait et montrait Simone. Elle ne savait vraiment pas très bien manier l'épée, et en plus elle se sentait plus que vulnérable dans ses guenilles, sans bouclier ni aucun atour défensif. Si elle voulait survivre, il allait falloir qu'elle soit la plus rapide et la plus efficace. Le moindre coup d'épée pouvait lui être fatal.

Après avoir bien enregistré les paroles et gestes de Simone, elle demanda, un peu inquiète :

Je veux bien les laisser en vie, juste les assommer... Mais est-ce que ce n'est pas le risque qu'ils nous poursuivent, deviennent très vindicatifs, et trouvent un moyen sanguinaire de se venger ?

Pourquoi on les tue pas... Ou, au moins, les blesser assez gravement pour qu'ils n'osent pas nous approcher à l'avenir ?

Elle attendit la réponse de Simone avant de commencer à s'entraîner sur un geste qui lui semblait quelque peu... gentillet.
Pourtant elle savait que Simone était une experte en voyages, avec tous les aléas que cela suggéraient, et elle savait que Simone s'était déjà battue maintes fois... Mais elle n'était pas du genre à obéir "bêtement" même une personne qu'elle admirait pour ses qualités indiscutables.

Le brun qui venais de sortir de 4 mois de retraite chez les nonnes avait besoin d'air et s'en était aller de Labrit, petit village remplis de gens comme la plus part des village en fait. Enfin bon le voilà parti sur la route a arpenter les petits chemins Guyenois où il aimais tant chasser.

Après avoir été reconnue à Marmande il repartie sur les chemins entre cette dernière et Agen, pour aller s'exercer. Par une belle journée comme celle ci il ne pensais pas rencontré qui que ce soit et en fait... Un porcinet pas ci un faon par là c'était le début du printemps le moment ou les femelles de toutes espèces mettaient bas et ou d'autre s'accouplaient.

En parlant d'accouplement je vous ai raconter la fois où...

Tout a coup Zouz s'arreta alors sur le chemin il entendais des vois venir de plus loin devant lui. Mais pas une simple voie hein! Une voie qu'il connaissais de loin en tout cas. Il alla derrière un arbre et regarda discrètement. Devant lui 3 jeunes femmes plutôt bien rouler, Il reconnu alors le popotin de sa lieut'nante reconnaissable a des kilomètres par un expert tel que Zouz bien proportionné, assez arrondi parfait quoi! Il resta là un moment le temps que ses braies redescendent calmement.

Puis il s'approcha sourire au coin des lèvres la main sur l'épée quand même sait on jamais qu'elle ai changer de camps ou qu'elle lui en veuille pour quelque chose qu'il ai pu faire sans s'en souvenir.

Il leva l'autre main en faisant des signes restant a distance raisonnable sait on jamais elles étaient trois quand même pas qu'il est peur des femmes hein mais plutôt qu'une femme avec une épée c'est pas ce qu'il y a de plus inoffensif comme le dit le proverbe "femme au couteau, gros bobo".

Simonnnnneeeuuhhhh!! Qu'es tu fou sur ma route la lieutn'ante tu t'es perdu? C'qui donc les petites demoiselles que t'a là?

Regarda un peu les deux autres puis retourna son regard vers la Simone en attendant sa réponse.

Debout bien droite et épée en main, Maddys écoutait attentivement les recommandations de la Lieutenante.

Sourire en coin, elle observait la petite démonstration. Joli coup de bassin. N'importe quel homme serait vite déconcentré à la vue de ce superbe déhanché.

Frapper fort... Elle le fera. Oui de toutes ses forces. Et ensuite pour ce qui est de ''libérer'' la victime de ses trop nombreux effets matériels, ça serait facile.

Des questions? Non, elle en avait pas. Tout ce qu'elle souhaitait c'était de pouvoir enfin mettre en pratique l'enseignement de la fougueuse Lieutenante.

Un voix d'homme ce fit entendre. Maddys se crispa prête à tout, juste au cas...

Elle haussa un sourcil, profondément surprise des interrogations sanguinaires d'Isadora. Pourquoi ne les tuait-on pas ? La question était assez inattendue de sa part pour la désappointer, et elle songea qu'au fond en un an on peut beaucoup changer, et que le sage visage de madone de son amie pouvait n'être qu'eau dormante. En se redressant pour se donner le temps de la réflexion, elle reprit l'air sévère que lui imposait son titre de Lieutenante.

Parce que.

On est pas là pour faire un carnage. Il n'appartient qu'à Dieu de décider du départ de chacun pour un monde meilleur. Il est normal de tuer pour se défendre, pour sa propre survie. En l'occurrence c'est nous qui les attaquons. On ne va pas en plus les buter. Si vraiment ils résistent, tentent de vous tuer, soit. Mais vraiment en dernier recours.

N'ayez crainte, je n'ai encore jamais rencontré qui que ce soit qui cherche un moyen "sanguinaire" de se venger. Le commun des mortels aime mieux s'en remettre aveuglément et stupidement à la justice, et pour cette raison ne revoit jamais la couleur de son argent.

Après une pause destinée à appuyer la force de ses dires, et puisque Maddys, en bon petit soldat, n'avait ni question ni état d'âme, Simone rouvrit la bouche pour poursuivre la leçon. Une voix familière l'en empêcha. De surprise, elle en oublia de refermer la bouche avant de se retourner pour fixer l'intrus. Son cher général, porté disparu depuis plusieurs mois, s'invitait à son cours, la bouche en cœur et les hormones en alerte. Après quelques instants à dévisager l'apparition, elle se tourna de nouveau vers ses élèves. Son expérience du faux témoignage et de la débrouille lui avait appris à composer rapidement et à maîtriser facilement l'expression de son visage. C'est donc d'un air impassible et sur un ton professoral monocorde qu'elle reprit.

Voici qui tombe à pic. Rien de tel qu'un sujet vivant. Vous allez donc vous entraîner sur ce jeune individu mâle en parfaite condition physique. Ainsi vous n'aurez pas peur de lui faire mal. N'ayez de crainte toutefois, vous êtes deux et il est seul, et en cas de besoin je suis là.

Il ne peut pas nous échapper.

Avec un léger sourire candide, elle retourna s'installer sur la souche pour profiter du spectacle.
_________________

L'homme avait dit:

Simonnnnneeeuuhhhh!! Qu'es tu fou sur ma route la lieutn'ante tu t'es perdu? C'qui donc les petites demoiselles que t'a là?

Petites demoiselles?! Maddys rageait presque. Elle foudroya l'intrus d'un regard noir. L'envie de répliquer la démangeait, mais devant la Lieutenante valait mieux se la fermer, de plus qu'ils semblaient se connaitre ces deux là.

Puis comme un cadeau descendant du ciel, la Lieutenante donna l'ordre de s'exercer sur le nouveau venu! Un large sourire se dessina sur les lèvres de la silencieuse élève. L'occasion de répliquer se présentait. Sure d'elle, elle fit volte face, prête à l'affronter. Elle blêmit...

Il était grand. Imposant. Trop... Elle le toisa froidement espérant qu'il ne remarque pas qu'elle tremblait de surprise. Devant lui, elle avait presque l'air d'une enfant. Et dire qu'elle s'était cru forte. Elle comprenait maintenant mieux le pourquoi des ''petites demoiselles''.

Sans quitter l'homme des yeux, elle s'adressa à Simone:

Si je l'assomme, j'aurai droit au contenu de sa bourse?

Maddys épée en main, se répétait en elle même: Le plat de la lame, pas hésiter à frapper fort, refoutre un coup sur la tronche... Elle croisa le regard de l'intrus. Tronche...oué, jolie tronche quand même, dommage de devoir frapper un si beau morceau...

Asendra fallait qu'elle bouge, tout le temps. Pas moyen de la faire tenir tranquille. Alors que la blonde, elle, moins elle en fait, mieux elle se porte. C'est comme ça chacun sa nature. Elle sa nature, c'est je mange, je dors et quand je fais pas l'un ou l'autre je râle.

Et voilà pas qu"elle" avait décidé qu'il fallait reprendre la route.

Boudeuse, Cassis avait grogné quand l'autre toute frétillante de sa super idée de départ l'avait réveillée, lui arrachant les couvertures histoires de la mettre de bon poil. A croire qu'elle aimait la voir râler.

Aller viens, on part!

Partir? ça va ou bien?
On est bien là. Pis ton gars, t'as pas remarqué, mais il a pas pointé son nez.
Ici, n'en a plein des gars, alors moi je bouge pas mes fesses d'ici!

Hop la couverture s'envole et recouvre la blonde qui s'enroule dedans et fait mine de se rendormir.

Comme tu veux, moi j'y vais.

Et la porte claque.

Merde! Elle est vraiment partie!
Mais c'est pas possible d'être aussi con qu'elle!

Ben plus besoin de se lever. Elle sort une papatte délicate du lit, et joue des doigts de pieds. Pas très propres les doigts de pieds d'ailleurs. Mais avec ses bottes pourries, la crasse, elle reste pas toujours dehors.

La Boudeuse bouderait presque plus. La brune partie?
Ma foi... Elle court derrière un fantôme. Alors qu'elle court!

J'ouvre!
Je ferme!
C'est chouette la nature comme elle nous a fait quand même.
J'écarte!
Je serre!
Fascinée par la complexité de ses doigts de pieds, elle traine au lit.

Casssssiiiiiiiiiissssssssss !!

Mirettes qui se lèvent vers le plafond, grognement boudeur pour la forme, heureux pour de vrai.

Elle sait rien faire seule, même pas partir.

Avec une grimace, elle enfile ses pieds crasseux dans ses bottes, passe sa chemise et se lève.

T'es pas partie toi?
Hééé mais c'est quoi ça? t'as besoin de deux épées toi maintenant? Pour mieux te défendre si tu croises un troupeau de brigands sur la route?

A moins que...

Bah oui, deux épées, ça sert à rien. Et Asendra, à part la Boudeuse, elle a personne.

Donne moi là!

Le temps de faire un aller retour au marché, d'acheter l'épée, et elle était encore à poiroter en bas des escaliers de l'auberge. Le temps lui paraissait long surtout avec la grincheuse ! 'tain mais qu'est ce qu'elle fou didiou?!

L'épée plantée dans le planchet de l'auberge, la brune joue avec la garde de l'épée, faisant tapoter ses doigts fin, gracieux et délicats... ou pas sous le regard quelques peu énervé du tavernier! 'fin bref, elle attend, désespérement, jusqu'à voir débarquer la blonde.
Doucement, on se presse pas hein, surtout pas.
Prend ton temps ...
Mais tu vas bouger ton cul oui !

T'es pas partie toi?

Si mais je suis revenue ! mais si tu veux je me barre, m'en fou moi

Han qu'elle est menteuse la gueuse ! Si elle fait chier Cassis pour la trainer partout avec elle c'est qu'y a une raison. Elle peut pas se passer de la chieuse. Allez savoir pourquoi ...

Ah ben enfin, elle remarque l'épée, pas trop tôt ! on se demande qui est la conne !

Donne moi là!

Tu rêve ma belle !
Tu la veut? hein tu la veut ? ben ramène tes fesses ont bouge de là. Raz le cul d'être là, puis on va se poser un peu plus loin, ou on bougera j'sais pas , on verra !

Et Asendra passe la porte de l'auberge après avoir déposée quelques écus sur le comptoir du tavernier. L'épée trainant, laissant un trait gravé dans le planchet. Une besace sur l'épaule, elle se retourne

Bouges tes grosses fesses couillonne ! Si t'avances t'as l'épée, si tu restes là, ben t'auras rien, et tu pourras même pas te payer une auberge !

Et elle se casse laissant Cassis où elle est. Elle en est sur elle va la suivre !

Regarda surpris mais qu'a moitié de la réaction de simone qui envoyais ses soldates sur lui. Le grand général n'avait pas vraiment peur de deux demoiselles qu'avait l'air de commencer a apprendre a se servir d'une épée. Il s'exclama alors pour les décourager a l'intention de simone.

C'est pas grave si je te les abîme un peu?
Si tu les envoie sur moi c'est que tu n'y tiens pas vraiment a tes donzelles d'un côté...

Puis sortant son épée et s'exprimant aux deux demoiselles cette fois ci, il s'avança vers elles.

Je préviens je profite toujours du corps de mes victimes une fois humilier.

Isadora lança un regard sombre sur l'homme. Il allait un peu loin quand même en parlant d'user de leurs corps. Pensait-il vraiment qu'elles se laisseraient faire si facilement.
Certes elle n'était probablement pas très douée avec une épée, mais elle saurait se défendre.

Elle agrippa très fort le manche de son épée, et se lança à l'attaque. Elle essaya de reproduire les mouvements gracieux de Simone, mais le poids de l'épée, et le sol meuble ne lui facilitaient pas la tâche. Elle manqua trébucher, sentit que son coup perdait de sa force au fur et à mesure de la distance parcourut. Et surtout... elle avait l'impression d'être d'une lenteur à faire mourir de rire un escargot.

[Mode modo on] Merci de lire les Règles d'or avec attention et d'étoffer votre post comme écrit avant suppression. Bon jeu, Sad. [Mode modo off]

Toujours installée sur sa souche multifonctionnelle, Simone sourit à Maddys.

Si tu l'assommes, tu peux en faire ce que tu veux. Il est à toi. Mais au risque de me répéter, on ne tue pas.

Puis elle hocha silencieusement la tête à l'adresse de Zouz, le regard noir pour bien lui faire comprendre que si, ça la dérangerait qu'il les abîme, et qu'en ce cas il aurait affaire à elle, dont il savait pertinemment ne jamais pouvoir abuser.

Mais elle commençait à s'impatienter, voyant que ses élèves n'osaient guère passer à l'offensive. Maddys paraissait impressionnée par la carrure du jeune homme, ou par sa gueule d'ange, allez savoir. Fort heureusement, au moment où Simone allait se lever pour les exhorter au combat, Isadora se lança à l'attaque. Au ralenti, certes, mais à l'attaque tout de même. La lieutenante plissa les yeux pour observer tous ses mouvements, qui copiaient les siens en vaguement plus maladroits. Se remémorant ses propres débuts, elle ne put qu'être fière de son amie. Cependant elle craignait que Zouz profitât de son inexpérience pour lui faire mordre la poussière en deux secondes, ce qui risquerait de la décourager définitivement. Aussi adressa-t-elle un signe de tête à Maddys pour l'encourager, puis se campa-t-elle derrière ses protégées, l'épée au poing, le bouclier levé.
_________________