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[RP] Chapelle nobiliaire de Bernouville

Seriella
Seriella commença à se dire qu'elle aurait du prévoir quelques petites choses : un coussin pour son postérieur meutri, et un vélin et une plume pour prendre des notes tellement les paroles s'accumulaient.

Peut-Il tout pardonner... C'est une bonne question, et vous vous en doutez, seul Lui a la réponse...

Est-ce que Dieu pardonne les pêchés de ceux qui ne les regrettent pas ? Non certainement. Mais a-t-Il la même analyse que nous sur les faits, certainement pas non plus. Dieu nous connaît plus que nous nous connaissons nous même. Il sait quand nous faisons le mal par méchanceté ou par simple ignorance du bien...

Vous avez volé un cheval enfant pour compenser ce que vous ressentiez comme une injustice... Certes ce n'est pas bien, mais cela mérite-t-il l'enfer lunaire ?

Quand votre mère est tombé malade et a été rappelée par le Très Haut, vous vous décrivez comme une sans-coeur, le Très Haut voit peut être en vous quelqu'un qui préfère aller de l'avant...

Le pardon du Très Haut ne peut être comparé au pardon d'un homme car le Très Haut connaît nos actes et nos pensées, ce que l'on montre comme ce que l'on cache... même ce que l'on se cache à soi-même.


Elle tenta par a suite de se rappeler le reste du discours

Vous avez ensuite pêché régulièrement, comme nous le faisons tous.
C'est intéressant de voir cette relation avec votre frère... Vous avez vous même analysé cette colère que vous avez reporté sur lui, cette haine pour cette injustice que vous avez subi...
Vous avez vous même reconnu vos erreurs et avez fini par lui pardonner et faire votre pénitence toute seule; en oubliant vos différents et en lui tendant la main lorsqu'il en avait besoin...

Je vois là beaucoup de pêchés, dans votre bouche il paraissent mineurs, et vous ne semblez pas les regrettez...

Or vous savez que c'est la le principe de la confession... y a-t-il donc des pêchés que vous regrettez vraiment ?

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Juliette
Juliette écouta attentivement la religieuse et elle sentit que la cardinale était plus clairvoyante qu'elle ne le craignait. Néanmoins, elle sentit que la Cardinale s'impatientait presque et cette impression lui mettait un peu plus la pression.

Mineurs, c'était des péchés mineurs, OH que oui ! Mais les péchés qu'il restait à dire, les plus lourds et conséquents étaient-ils vraiment regrettés ? Elle souffla et se re-crispa. Sa main s'accrochait plus fermement encore sur la robe et plusieurs fois elle ouvrit la bouche comme si elle allait parlait mais aucun son ne sortait. Ce fut après ces longues tentatives qu'un son finit par sortir.


euh... Mot court mais puissant, il marquait ouvertement l'hésitation de la baronne.

c'est à dire... Mot plus long qui semblait indiquer qu'il y aurait une suite dans pas très longtemps.

Je pense et crois qu.... La baronne reprenait enfin ses esprits et s'exprimait. que ce sont en effet des péchés de faibles importances. Néanmoins, je les ai commis et même sans regret, je souhaitai montrer que le Très Haut le sache de façon caché ou non, la plus grande transparence.

Votre question sur le regret m'amène à penser à d'autres évènements et surtout à d'autres actes que j'ai commis consciemment ou inconsciemment.
A vrai dire, elle y avait pensé bien avant et savait pertinemment ce qu'elle dirait ce jour. La phrase de la Cardinal n'avait donc rien déclenché sauf peut-être la solution pour introduire le plus dur. Et ils m'affectent plus par le remord et la honte.

Une pause bien choisie pour réunir et organiser ses pensées.

Je vous ai dit que je n'avais aucune gêne de me mettre nue devant un homme plus âgé que moi. c'est quelque chose d'intime qui ne concerne que deux individus. Il se trouve que ... je regrette encore de m'être mise nue à une certaine époque. Vous savez les décolletés affichés et les regards un peu provocateurs font partis de moi même et ce n'est pas dans le but de déclencher une rencontre ou une relation plus personnelle avec un homme. j'aime être ainsi. Je sais que cela plait et je cherche.

Elle prit sa respiration et se lança.

c'était en Bourgogne à une période où le duché connaissait un duc autoritaire se croyant tout puissant. Il avait fait enfermer toutes les têtes des listes qui se présentaient pour les élections ducales. Il y avait des amis à moi parmi elles.
Avec d'autres bourguignons, nous avions pensé à un plan pour libérer ces personnes injustement enfermées. Nous avions besoin d'une diversion pour que les hommes puissent attaquer libérer les têtes de liste alors qu'ils étaient destinés à la pendaison ou je ne sais quoi d'autres selon le duc en place, ma mémoire me fait défaut pour les détails. Toujours est-il que j'ai moi même pensé le plan pour la diversion : j'ai proposé que les femmes qui se trouvaient dans la résistance et qui étaient volontaires, se dévêtissent et montent à cheval jusqu'à la caserne pour saluer les "bons" soldats. Il y avait la princesse Armoria, à l'époque guère princesse, l'ancienne comtesse d'Artois, Erwyndyll et une amie baronne, Djemilée. Nous avons traversé la ville ainsi sous les regards des gens outrés. Nous n'avions pas dit pourquoi nous faisions cela et je ne suis même pas sûre que cela ait été clairement dit par la suite.
j'ai vu ces regards et j'ai eu honte. j'ai regretté par la suite cet épisode car j'ai eu l'impression d'offenser la morale. Il y avait sûrement une manière plus noble de pouvoir faire diversion.


Cela restait encore mineur comme péché. Il permettait néanmoins à Juliette de se donner le courage de raconter la suite. Quelle était l'idée suivante ? un pincement de lèvre, un rougeur au visage, des mains tendus, cela allait de moins en moins bien. D'une petite voix elle commença :

J'ai péché ... d'a.... d.... de..... "d'adultère." c'était dit mais le mal aise persistait. La peur du jugement commençait. Le Duc d'Evreux ne devait rien savoir de tout ce qui allait se dire maintenant. Les souvenirs s'agitaient dans sa tête. La robe ne l'aidait plus trop alors elle s'en prit à son mouchoir brodé. Ses mains tremblaient presque, s'agitaient sur le mouchoir. j'avais trouvé l'amour auprès d'un diplomate, seigneur dans le Limousin et la Marche, Milamber de Lasteyrie. Un homme droit et sage encore un qui était bien plus âgé que moi. Notre histoire nous avait poussé à imaginer un mariage sans que date ou autre ne soit fixée non plus. Nous y pensions juste. Seulement, lui était encore dans son comté et moi dans mon duché. ce n'est pas une excuse je le sais. Un baron connu pour son amour des femmes était proche de moi et cherchait mes faveurs. Je me suis laissée tenter une fois... puis... deux fois... et autant de fois qu'il nous a été possible de le faire secrètement. Milamber était toujours mon promis. nous arrivions à nous voir lors de nos échanges diplomatiques et en dehors de ceux ci à la fin des journées de travail. Je suis tombée .... enceinte... et ... nous n'étions pas marié. Je me suis inquiétée sur l'identité du père. Milamber est tombé malade et nous craignons que mon ventre ne se voit trop. Nous avons préféré nous marier vite en petit comité pour que rien ne saches quant à ma grossesse et qu'au cas où il trépassait, l'enfant serait reconnu comme légitime à temps.

J'aurais pensé qu'enceinte et mariée aurait calmée mes ardeurs trompeuses mais je me suis trompée moi même et je l'ai revu, revu et revu encore... jusqu'à ce que je prenne conscience que cela ne pouvait pas continuer. Avant de clore la relation avec mon amant, le baron Théognis, j'ai tout raconté à mon époux, à Milamber. Je lui ai tout dit et lui ai juré que je ne recommencerai plus. Je m'attendais à ce qu'il me gifle, à ce qu'il me rejette à ce qu'il me ... tout ce que vous voulez. Il n'a rien fait de tout cela. j'ai eu honte, j'ai eu mal et même si aujourd'hui je considère que c'est du passé, j'aurais préféré qu'il se réagisse plus fermement. Je souffre toujours un peu de cela par la honte, le malaise que cela me procure. J'ai quitté l'amant juste après et n'ai point recommencé cette folie.

Ma fille est née ensuite et peu de temps après mon époux a été victime d'une chute d'une mine en Limousin. Il en est mort. Je me suis retrouvée veuve. J'ai fait mon deuil. Aucun homme depuis 8 ans n'a partagé ma vie intime et pourtant j'en ai eu l'occasion. Les prétendants étaient là. Avec le temps cela dit, j'ai ressenti le besoin d'acoir quelqu'un à mes côtés.

c'est lourd à porter tout ça et j'ai encore beaucoup à dire, cardinale.


Elle soupira regrettant de devoir en passer par là pour s'assurer que ses secrets ne puissent être jamais révélés sous la pression ou sous la fatigue par la suite. Il fallait qu'elle puisse se sentir apaisée pour ne plus sentir la gêne occasionnée par son passé et quelques pensées actuelles.

ce qui est assez ironique dans l'histoire, c'est que j'ai longtemps était jalouse de la proximité qu'avait mon époux avec sa meilleure amie et sa suzeraine, la Duchesse Morgwen. J'ai soupçonné beaucoup de chose et puis cela m'est passé au final.

Et ce n'est pas la seule et unique trahison que j'ai commise. J'avais une très bonne amie que je connaissais depuis longtemps. Nous avions plein d'idées pour le duché de Bourgogne, des idées même extravagantes. Chacun a monté sa liste ducale et nous nous sommes mises d'accord sur la chose suivante : celle qui arrivait après l'autre votait pour la première. Le premier tour des élections, ce fut ma liste qui arriva seconde. L'amie était devant. J'ai été prise de frénésie. Je n'ai pas honoré l'accord, j'étais prise par l'orgueil. j'estimai que parce que j'avais fait plus d'années de politique derrière moi, j'étais en droit de prétendre à plus. Il y a eu un froid, j'ai perdu mon pari. Elle a été élue et j'ai perdu son amitié pendant un bon moment jusqu'à ce que nous nous retrouvions l'une envers l'autre. J'ai honte d'avoir pensé qu'à moi.
Lors des premières élections normandes, j'ai eu la même sensation face à Dunhyll sauf que j'étais dans le cas inverse. Elle était déjà connue en Normandie... je l'ai longtemps détestée, j'ai eu aussi longtemps rancune contre elle et j'ignore si lorsque nous nous recroiserons, j'oublierai. Elle est invitée au mariage en tant que noble de Normandie. J'aimerai avoir la force d'oublier et que la rancune qui sommeille ne se réveille jamais ...


Elle regarda rapidement la cardinale, l'observa doucement. Oui, Juliette savait ce qu'était une confession et était en train de regretter de faire cela pour son futur époux qui dans tous les cas, n'en saurait rien de ses erreurs passées, jamais ! L'Harles se montait la tête et se freinait sur le coup. cela devenait long et elle voulait partir. Juliette ne se sentait pas aidée par elle même. Pourquoi avait-elle fait tout ça !?

Je parlais de rancune... j'ai eu ce sentiment quelques mois avant mon départ de Bourgogne. et ce sentiment m'a poussé à faire une chose un peu malsaine et peu généreuse. Lors de la guerre Bretagne-DR, les duchés hors domaine royal ont répondu présents à l'appel du Roy et ont levé le ban. Baronne, j'ai répondu présente et suis allée guerroyée pour la première fois. Quand j'ai vu le nombre de nobles partis avec les soldats du duché, le nombre de nobles ayant véritablement répondu à la levée de ban et donc à leur devoir de nobles, ... j'ai été envahie par l'écœurement. Nous étions 3 dont 2 étaient déjà engagé dans l'armée. J'ai toujours servi mon duché, et quand je ne pouvais aller guerroyer je donnais, je défendais le duché, je le rendais d'une façon ou d'une autre. cette colère était justifiée ou non, je n'arrive plus à savoir, à me baser sur une pensée rationnelle. Toujours est-il que quand le Domaine royal a enfin envoyé la somme de remboursement à la Bourgogne, je me suis montrée égoïste par rancune. J'étais rancunière parce que j'avais l'impression que j'en faisais trop et que jamais je n'avais en retour la reconnaissance. Je ne parle pas ici de titre ce qui est d'ailleurs en décalé par rapport à ... enfin bref. mais d'un simple merci, d'une reconnaissance nominale. j'ai pris l'argent pour rembourser mes frais. Mon duché était ruiné et sur les 1400 écus que je devais recevoir, je n'ai laissé que 400 écus au duché. Le départ de la Bourgogne était aussi motivée pour ne plus regarder derrière et faire ma vie ailleurs. Je ne me sentais plus utile dans mon duché. C'est seulement quand j'ai annoncé mon départ que certains se sont exprimés vis à vis de moi et se sont dit attristés par mon départ. J'ai regretté mon choix mais le choix était pris et la colère ne cédait pas un seul bout de terrain.

Lorsque je suis arrivée ici et que j'ai, par honnêteté avec certaines de mes colistières, parlé de ce remboursement, on m'a conseillé de n'en parler à personne. Et j'ai suivi, je me tais. Mais à la réflexion, la Normandie devrait être contente que je sois venue ici puisque j'investis sur ces terres. Ceci était une parenthèse.

Maintenant que je vous ai parlé de l'argent que j'ai touché, je vais vous parler de ce qui s'est passé durant la guerre. j'avais déjà utilisé les armes, j'avais déjà blessé des gens pour défendre ma vie ou l'intérêt des personnes défendue. Je l'ai fait par devoir et je me suis déjà retrouvée avec des blessures plutôt légères. La guerre c'est différent et les premiers jours je m'en suis aperçue très vite. j'ai honte de cela et j'ai eu beau rattrapé la chose par la suite, j'ai honte... j'ai suivi les ordres. Nous avons attaqué et au moment où j'ai senti que l'ennemi était trop proche, j'ai paniqué. j'ai fait demi-tour et n'ai pas eu le temps d'éviter le coup qui m'a forcé à rester à l'infirmerie pendant 5 jours ! j'ai fui. c'est une honte ! moi j'ai fui ! je m'en suis tellement mordue les doigts et surtout que mon orgueil en a pris un coup. Lorsqu'il a fallu retourner à la charge, j'étais remplie de colère et de vengeance, colère contre moi-même vengeance par rapport au coup que j'avais pris. Et je n'ai plus jamais fui lors de tous les combats que j'ai mené depuis.


Elle soufflait. Elle parlait beaucoup et commençait à avoir soif. Voilà bien 2 heures qu'elle agitait sa langue avec nervosité. Sa fille était dehors. elle pensa à elle soudainement. Secret, secret... elle ne devait pas savoir pour les écarts de sa mère. Juliette imaginait qu'il était mieux pour sa fille de voir une bonne image de sa mère. Mais peut-être qu'Aliénor n'était pas non plus idiote et qu'elle avait compris ce que voulait dire "confession". Alors plus cela durait, plus elle pouvait se poser des questions. Juliette paniqua et se dit qu'il fallait alors qu'elle se presse à tout dire, que lui pardon lui soit accordé, qu'elle prie, qu'elle soit propre et qu'elle se tienne à carreau jusqu'au mariage. Vite vite, il fallait faire vite ! Un regain de motivation apparu et elle reparti :

[euh je m'arrête là sinon je crois qu'il y en a encore pour 10 pages. la suite dans un prochain post. ]
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Seriella
Seriella entendit plusieurs chevaux arriver et sortit devant la chapelle. Elle serra son étoffe et s'avança au devant de Patsy pour le saluer.

Bonjour mon fils ! Que voilà une belle escorte, voilà le privilège d'être Duc...
Attendons nous encore du monde ou la cérémonie se déroulera entre nous...?

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Aegidius


Le voyage n'avait pas été désagréable et la raison de celui-ci n'en était pas non plus exigeante. Le nouveau Duc élu devait être baptisé conformément aux règles royales et héraldiques pour que le mandat soit reconnu officiellement. Tancarville avait donc saisi l'occasion de venir assister à un tel "événement" dans la vie d'un homme. Et puis Bernouville était proche du fief de certains de ses vieux amis. Ce voyage était donc le bienvenu.

Il arriva visiblement après le futur baptisé au regard de l'escorte présente en dehors de la chapelle. Après un bref salut aux gardes ducaux, il pénétra dans la chapelle pour entendre l'Evêque de Lisieux interroger le nouveau Duc régnant de Normandie.


Attendons nous encore du monde ou la cérémonie se déroulera entre nous...?

Le vieux Duc saisit alors l'occasion de s'annoncer.

Je pense Monseigneur qu'il est probable que d'autres que nous assisterons à la cérémonie, laissons leur encore un peu de temps si vous le permettez, à moins que vos ouailles ne vous attendent? En tout cas bien belle journée pour un baptême n'est-ce pas? Il salua alors l'Evêque de Lisieux, puis se tourna vers le Duc. Quant à toi Patsy je suis heureux pour toi, de ta nomination en tant que Duc, ainsi que de ton entrée en Aristotélicie aussi surprenant que cela puisse paraître.

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Je me vengerai, je vous hais tous, pouêt pouêt la galette !!!
Patsy


Bec Thomas allait répondre, mais une voix bien connue vint le couper dans son élan...Tancarville.
Patsy vit avec joie que le Duc avait répondu à sa demande...


Je vous remercie de vostre présence, Tancarville. Certes cela peut être surprenant mais les gens changent aussi...et puis, il y a de nombreuses raisons à cette entrée dans l'Eglise Aristotélicienne...

Se retournant vers Dame Seriella...

Bonjour à vous, voilà bien longtemps que je ne vous avais vu, c'était sur le domaine de mon suzerain...d'ailleurs cette journée vous donne réponse à certaine de vos interrogation de l'époque.
Je suis bien content de vous revoir...
Pour répondre à vostre question, d'autres personnes doivent venir également, je pense qu'il ne vont pas tarder.

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Kamala


Courir... je passais mes journées à courir...
Courir pour trouver tous les jours et à temps des points d'état essentiels à la bonne marche du Duché...
Courir pour aider à la naissance des nombreux animaux requis par les éleveurs...
Courir pour ne pas rater certains cours à l'université...
Courir pour arriver à l'heure aux cours que je dispensais...
Avec ça, si je ne gardais pas la taille fine et les cuisses musclées encore plusieurs années c'était à n'y rien comprendre.

Et là j'avais encore une bonne raison de courir... pour ne pas arriver en retard au baptême de mon cher suzerain, ce qui aurait été du plus mauvais goût il faut bien l'avouer.

Partie de Honfleur dès l'aube, et après un détour par St Germain de Pasquier afin de suivre l'avancement des travaux entrepris, j'arrivais enfin en vue de Bernouville, mon cheval aussi fatigué que moi, mais heureux d'être arrivés à bon port.

Devant la chapelle, l'évêque de Lisieux accompagnée de mes deux plus chers amis.

*Petite révérence malhabile.*
Monseigneur je vous souhaite le bonjour.
*Gros bisou sur la joue du Duc.*
Aeg que je suis contente de te voir, tu vas bien ?
*Gros bisou sur la joue d'un autre Duc.*
Bonjour mon suzerain, j'espère que je ne suis pas en retard, mais j'ai fait un détour par St Germain pour prendre quelque chose. Mon boulanger est en train de faire des essais et ma fois je trouve que ses brioches fondent sous la langue... Si tu as envie d'y goûter...

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Seriella
Un Duc en amenant un autre, Seriella entendit bientôt la voie d'Aegidius de Tancarville, le 1er Duc de Normandie qu'elle eut connu...

Bien le bonjour mon fils... Nous attendrons alors que tout le monde soit arrivé, n'ayant pas la liste des invités, je vous laisse le soin de me dire quand commencer...

Mes ouailles m'attendent certes, mais qui n'attend pas après un prêtre de nos jours en Normandie ? Peu de monde paraît-il...


Elle se décala entre 2 arbres pour recueillir les rayons du soleil.

Oui belle journée pour un baptême, le Très Haut nous fait don de la lumière solaire ce jour...
Et le baptême du Duc régnant m'étonne certainement moins que certaines autres croyances, votre foi aristotélicienne figurant en bonne place...

D'ailleurs je ne doute pas que vous participerez avec entrain aux prochaines discussions sur la place de l'Eglise en Normandie, si tant est qu'Elle en ait une...


Elle salua ensuite une jeune femme qui se précipita aux cous des Ducs. Si elle l'avait déjà croisée, elle était bien incapable de remettre un nom sur ce visage, elle se contenta donc d'un

Bonjour à vous ma fille, et bienvenue à Bernouville...
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Patsy


Il ne croyait pas si bien dire le duc de Normandie, la dame de St Germain de Pasquier fit son apparition...toujours très protocolaire...

Bien le bonjour, Dame Kamala, je vous remercie mais je n'ai point faim pour l'instant... dit-il avec un réel embarras...

Le duc de Normandie regarda dame Seriella et acquiesça


Ça ne serait tardé, je n'attends plus guère de monde...mais peut être que certains on eut quelques difficultés à venir...
Je vais essayé de ne vous faire perdre vostre temps qui est précieux...et n'ayez crainte que la place de l'Eglise Aristotélicienne en Normandie me préoccupe en tout point...


Bec Thomas guetta l'arrivée de certaines de ses connaissances...

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Kamala


Je ne pouvais m'empêcher de sourire devant l'air ennuyé de Patsy.

Mais ne t'en fais pas, tu as le droit de ne pas avoir faim, et puis juste avant ton baptême je comprend bien que tu aies d'autres soucis en tête que les envies de ton estomac.

Et me penchant vers lui, Mais si tu savais comme tu m'énerve quand tu me vouvoies en public.


Me tournant vers celle qui allait officier sous peu,

Monseigneur, j'espère que vous me pardonnerez ces gestes quelques peu familiers envers nos deux Ducs ici présents.
La très grande amitié qui me lie à eux explique cela.

J'espère que vous ne me tiendrez pas rigueur également de ne pas m'être présentée à vous en premier lieu.
Je me nomme Kamala, Dame de Saint Germain de Pasquier, et j'ai l'honneur d'être non seulement la vassale de Patsy, mais également la bailli de son conseil ducal.

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Morkar
Et le voilà de retour chez lui... Enfin, anciennement chez lui en réalité...

Estienne posa pied au sol, descendant de son cheval et ramenant son chapeau devant lui afin d'en enlever la poussière. Le Monastère de Bernouville continuait à se restaurer, après la tourmente de la guerre, et ressemblait maintenant à un édifice saint, point maintenant à la ruine dans laquelle Morkar s'était un temps installé...

Seriella avait fait un excellent travail, comme toujours. "Déchu" de Bernouville, Morkar avait laissé la place à l'Eveque de Lisieux qui, sans l'ombre d'un doute, devait attendre la patente de Gisors pour officialiser tout cela. Mais le Fief de Bernouville restait aussi fidèle à une tenure, une famille, une méthode. Et les cloches, en ce jour, allaient sonner le baptème du plus important des nobles normands, le premier, le Duc.

En vérité, c'était piteusement que Patsy avait demandé à Morkar d'être son parrain pour la cérémonie. Entre deux portes, vers Rouen, le Duc nouvellement reconnu avait questionné Estienne sur Bernouville, et avait avoué son désir de rejoindre la Foy. Et Morkar allait témoigner...


- Bonjour Ulysse... Toujours en forme, vieille carne !

Naturellement, le cheval ne répondit pas...

- Je suppose que ta maitresse est dans la chapelle... Allez, mange de tout ton saoul, l'herbe d'ici est bien bonne, à ce qu'on dit...

Le cheval secoua sa tête, certainement désespéré de rencontrer encore Morkar, après les misères qu'ils s'étaient fait subir l'un à l'autre. Estienne rentra donc prestement dans la chapelle où nombres de gens étaient là. Il aperçut son filleul ainsi que l'officiante. Il s'approcha du groupe.

- Salutions à vous... Mes respects Madame l'Eveque de Lisieux et néanmoins ex femme...

Il rit...

- Prêt, Vostre Grasce, à repousser toute forme de tentation et l'hérésie du paganisme ?
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Kirah
La lettre avait été si joliment écrite, aucune raison donc de refuser d'accéder à la demande.

Bernouville n'étant pas loin de Neaufles où une profonde crise de mélancolie la retenait, elle décida de faire le trajet et sans plus réfléchir rejoignit la chapelle du lieu.
Deux montures qui ne lui étaient pas inconnues, loin de là, se trouvaient déjà devant l'édifice, d'autres plus loin. En quelques pas rapides, elle se retrouva sur le perron de la chapelle et bientot devant les présents.
D'un sobre signe de tete, elle salua l'assemblée.


Le Bonjour à tous.
Vinkolat
Non, il n'était point sujet à une soudaine crise de foi, - Aristote savait, qui mieux que lui était bien placé pour le savoir !, qu'il était immunisé depuis bien longtemps contre ce genre de maladie.
Non, plus prosaïquement, il avait à faire à Bernouville, une vieille amie à y voir. Or, il se faisait qu'elle officiait : il attendrait donc un peu.
L'assistance était clairsemée, mais combien même Adam, Eve et deux milles générations de leurs descendants se seraient ils retrouvés dans la chapelle, il n'aurait point manqué d'y remarquer la présence de son vieil ami Morkar ...
et moins encore celle de sa moitié, à côté de laquelle il vint prendre place ... après s'être assuré qu'une distance convenable les séparait de l'autel et de son officiante.
Même si elle allait être occupé un moment avec le baptême de Patsy, tenter celle qui ... tentait de les unir devant Aristote depuis si longtemps n'aurait guère été prudent !


... et à toutes !

compléta-t-il, en souriant en coin à la surprise de sa compagne.
Nennya


Nennya était restée dans son lit pendant plusieurs jours, l'épuisement la tenaillait, un accouchement des plus difficiles moralement et physiquement. En ce jour hivernal du 1er décembre 1456, la Blackney reçut une missive de son suzerain, quelques mots pour lui dire qu'il se faisait baptiser dans la chapelle de Bernouville. Sa dame de compagnie lui signifia qu'il serait bon qu'elle sorte, la couleur blanchâtre de son visage annonçait sa mauvaise santé, l'allaitement, les maux de tête l'avaient affaiblit.

Le matin du 2 décembre, elle posa un dernier regard sur son fils Hervald, qui agitait gaiement les mains comme un signe d'au revoir, on ne voyait pas encore la couleur de ses yeux, mais il avait une petite masse de cheveux blonds comme son père.Elle détourna son visage de ce petit être et fila se préparer pour le voyage. Alcalnn était dans le logis de Montgommery, d'un baiser dans le cou elle lui signifia que c'était l'heure de partir.

La litière et la monture des Blackney se rendirent en direction de Bernouville, Nennya était pensive lors de ce périple, quelques mots échangés avec son époux, peut être inquiète de laisser pour la première fois son fils.

Arrivés sur le parvis, Alcalnn donna sa main à sa niania et ils entrèrent dans l'édifice ou il y avait déjà du monde.

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En deuil d'une Normandie perdue
Alcalnn
Il était Père. Il était Mari. Que demander de plus? Alcalnn chevauchait, ravi, a coté de la litière qui transportait sa femme. Sobrement vêtu, mais chaudement pour la saison, il avait comme d'habitude enfilé son pourpoint bleu et noir brodé au deux léopards d'or.

Il y avait déjà du beau monde... Et Ô miracle un revenant était là. Le Grand, l'unique, Sainct Vinkolat!


-Par le juste et l'injuste! Si j'avais pensé a vous voir là Grisors! On m'avait pourtant assuré que vous aviez une maladie terrible qui vous empêchait de voir la lumière du jour.


Il descendit de cheval et aida sa douce à sortir de sa litière. Il salua alors les présents:

-Bien le bonjour a vous!

Au delà du futur baptisé, il y avait Evreux, Brueil, Saint Germain du Pasquier, l'officiante Serriela, et l'incontournable Tancarville.

-Au moins il ne fait pas aussi froid qu'a Sainte Marguerite de Vignats!
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Patsy


La plupart de ses invités étaient là...il manquait deux personnes mais gage qu'il ne s'agisse que d'un retard...

Se retournant vers Seriella...


Je pense que nous pouvons commencer...

Patsy n'était pas homme qui avait la réputation d'être très patient mais il fallait avancer...

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