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[RP] Chapelle nobiliaire de Bernouville

Vinkolat
- Ne dit-on pas "Pas de nouvelle, bonne nouvelle" ma chère abbesse ?

Perche tendue ...
- Parce que me voilà à présent, tout neuf si j'ose dire, juste un peu en avance sur le convoi de carioles qui me suis.

... perche saisie !
C'est qu'il est grand temps que je vienne vider les caves de ce domaine de tout ce qui les encombre. Car, vois-tu, la rumeur courre qu'elles débordent tant et si bien qu'il serait grand péché de la part de leur suzerain de laisser sans le faire fructifier le fruit du labeur des gens de Bernouville !
Voilà qui financera sans le moindre doute n'importe laquelle de mes envies, et je dois le dire, je me sens d'humeur à caprice, en ces longues et froides journées.


Le contenu des caves valaient sans doute son pesant d'or, mais celui-ci paraitrait d'évidence fort chiche comparé à celui qui contrebalancait la grimace de détresse que l'abbesse afficha en s'imaginant son butin s'envoler sur le charroie de Gisors, son trésor éparpillé pour financer ce qu'elle n'imaginait pas être autre chose qu'une nouvelle orgie !
Vinkolat rit, à gorge déployée. Puis saisit Seriella par le bras pour la faire entrer avec lui dans la chapelle qui se vidait.

Allons, ma ...

Soeur ? Mère ? Brrr ! Non, à chaque fois, ces mots lui donnaient mauvaise conscience !
...chère amie, ne fait pas cette tête-là : je plaisante, tu sais bien que si je fus longtemps trousseur de jupons, jamais je n'en fus détrousseur, et il est trop tard pour prendre cette mauvaise manière pour compenser la perte de l'autre.

Une odeur d'encens, reposante, apaisante, flottait dans la chapelle, reste de la cérémonie qui s'achevait. Décidement, on se bousculait à Bernouville aujourd'hui ! Aristote ne manquerait certainement pas de s'intéresser personnellemement à cette anomalie, ... et l'on pourrait certainement compter sur lui pour que ce qui allait se dérouler sous peu ne se déroule pas sans son intervention.
Non, si je suis venu aujourd'hui, c'est pour, dans cette chapelle, accomplir ce qui aurait du l'être depuis longtemps, et pour cela, j'ai besoin de toi.

Coup d'oeil en direction du parvis, que l'on aperçoit par la porte restée ouverte. Personne ...
Et de Kirah, aussi, sans quoi rien de ce que je m'apprête à faire ne sera possible. Je l'ai convoquée, mais on dirait qu'elle est en retard ...

... vraiment personne !
... de même que les témoins, on dirait !

Il adressa à Seriella un sourire enigmatique...



... qui en dissimulait un autre, hilare, car il savait qu'il avait semé le doute dans l'esprit de l'évêque et que la récolte promettait d'être abondante !
Garance
Garance sourit à l'évocation du "droit chemin" évoqué par Seriella. Etait-il possible que sa vie soit plus calme en étant aristotélicienne?

Et avant d'avoir pu formuler un mot, le souhait de Seriella prit forme humaine. décidemment, la chapelle était un vrai carrefour.

Elle fit un signe de la tête à Vinkolat en lui souriant, ravie de le voir. A ses dires, une autre cérémonie allait prendre place.

Elle les quitta donc discrètement. rejoignant le cortège de ses amis qui s'éloignait.

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Pas de réponse HRP à du RP. "Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! (Breiz24)
Kirah
Divers messages l'attendaient à la sortie de la chapelle et rapidement avait elle pris congé des autres nobles rassemblés là.
D'ailleurs qu'elle n'avait été sa surprise en recevant l'injonction de son suzerain de la rejoindre à la chapelle. Quelle idée lui avait donc resurgit en tete ? Eh bien... elle allait arriver en retard pour sur et ... on était.... mercredi soir maintenant.

En avant toute, monture enfourchée, besace arrimée, robe verte enfilée selon la demande, c'est une duchesse échevelée qui repartit ventre à terre en direction de Bernouville. Laissant partir sa monture à folle vitesse, elle éclata d'un rire joyeux de sentir sur son visage la fraicheur hivernale tandis qu'elle traversais les campagnes gisoriennes.

Quelques peu essouflée, elle arriva à proximité du Couvent, ne lui resterait plus qu'à le contourner et...


Et de Kirah, aussi, sans quoi rien de ce que je m'apprête à faire ne sera possible. Je l'ai convoquée, mais on dirait qu'elle est en retard ... de même que les témoins, on dirait !


Mais ... que ? que mijotait-il encore ? Déjà après le baptème, le coeur battant elle avait craint un instant... et là... il avait l'art d'etre équivoque parfois son grand blond.

Levant les yeux au ciel, avisant le nuage qui semblait perdu là haut, elle murmura à son intention


Oh toi, petit farceur
toi depuis qui selon ton humeur
me fait rougir ou m'esclaffer
m'attrister ou m'emporter
Tu sais ce que je ressens pour lui
Toi qui y a présidé, il y a tant de nuits.
Mais promesse de ne rien attendre je t'ai faite
Au jour le jour, union presque parfaite.
La farce, je sais que tu aimes,
lui, tu sais que je l'aime,
mais sa nature, ne va pas à l'encontre
meme si avec moi, il est depuis notre rencontre.

Ohh et puis sacrelote,
A quoi bon la parlotte,
des liens en plus, à quoi bon
quand si bien nous vivons.

Et puis pourquoi d'ailleurs je te fais ces mauvais vers ? Tu n'en a de toutes manières jamais fait qu'à ta tete. Mais s'il te plait, ne vient pas lui mettre en tete des choses qui ne viendraient pas du fond de lui, de ses envies réelles, de sa nature profonde.
Et si c'est moi qui me trompe, au moins auras tu bien ri !


Prenant alors une courte inspiration, elle passa le bout du nez par la porte de la chapelle, et prenant un air joyeux, surtout en se rappelant la dernière fascétie de leurs fils, ce qui eut pour effet de chasser ses craintes, elle s'exclama :


Il te faut des témoins pour écouter tes confessions maintenant tendre ami ?
Seriella
Les sourcils froncés Seriella se laissa entraîner à l'intérieur de la chapelle.
Voilà qu'il remettait ça, trop d'informations inquiétantes à gérer.
Vider les caves de Bernouville ??? Elle qui accumulait jour après jour ses fameuses eau de vie de prunes, des vieux vins de Bourgogne et même... du chouchen !
Allait-on enfin découvrir la vérité ? Qu'elle n'aimait pas le calva ? Serait-elle chassée du domaine ?

Fini les courses au jupon ? A ces mots une vague de nostalgie l'envahit...
Non ! Elle chassa d'une main imaginaire ces pensées inappropriées.

Et cette annonce...

Septique elle croisa les bras et attendit.
Pas longtemps, Kirah venait de faire irruption. Point de robe blanche en vue mais Kirah aurait bien été capable de se marier en braies et en chausses.
Point de bans proclamés non plus, mais l'évènement était si attendu qu'elle serait capable de contourner le droit canon.

Laissant son regard aller de l'un à l'autre, et prête à tout de la part du bondinet, elle laissa venir la suite des évènements.

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Morkar
- Il suffit en vérité ! Je suis trop vieux pour ces jeux là !

Estienne pénétra dans la chapelle en étant sensiblement en colère, la lettre qu'il avait reçu de la part de son Lige étant tout, sauf claire... Il souffla en entrant et en voyant rassemblés ses suzerains et la chapelière de Bernouville...

- Gisors ! Que tu me dises que je te servirai mieux à Guisancourt, je l'admet, mais que t'annonces ainsi que nous allons devoir vider les caves de Bernouville, je dois dire que tu déraisonnes ! Entends tu ? Les caves ? Es tu devenu complètement fou ? Et mon expérience de faire évoluer mon vin ? Tu t'en fiche ?

Foutredieu ! Me voici point content !

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Vinkolat
Sur le même ton joyeux qu'elle avait utilisé, Vinkolat répondit du tac au tac à son compagne :
- Je ne voudrais pas te manquer de respect, ma tendre, mais il me semble que c'est bien plus en qualité de complice que de témoin que tu tiendras à mes côtés au jour de la Confession, ne crois-tu pas ?

La bonne humeur s'était saisie de la chapelle, semblait-il, ce qui augurait d'une cérémonie à venir des plus agréables ... jusqu'à ce qu'entre Estienne, soufflant comme un soufflet de forge dont le cuir aurait perdu de son étanchéité, ... et fâché comme un Normand privé de liqueurs fermentées.
- Holà, mon bon Morkar !! Trop vieux, tu n'es certes point, si ce n'est pour courrir sous le soleil de plomb de ta jeunesse ! Serait-ce que l'astre divin t'aurait fait bouillir le cervelet pour que tu puisses imaginer un seul instant me voir prêt à piller ainsi les caves d'un lieu consacré ?
Diable, non !


Cette tirade, il l'espérait, rassurerait son ami quant à ses intentions, et peut-être lui remettrait-elle en mémoire que, ... contrairement à sa compagne, ses lubies faisaient rarement d'autre victime que lui-même.
Il reprit son ton badin, et s'adressa à cette Seriella, cette fois :

- Voyons, ma chère Seriella, et si on commençait la cérémonie ? Tu es prête ?

Regard en biais à Kirah ... qui lui sembla moins suspicieuse que ce qu'il avait imaginé face à l'équivocité de ces propos. Curieux ...
Toi aussi ?

A moins que vous ne préfériez descendre dans cette si mystérieuse cave ?


A l'instant où il parla, il se souvint ... et pouffa , se demandant si cette phrase évoquerait chez Seriella le même souvenir !
Seriella
Seriella serra son ex-mari dans ses bras, une vieille habitude puis bafouilla

Heu... je ne pense pas que le moment soit idéal pour descendre à la cave...

Que voulait-il de nouveau l'entraîner dans une cave ? Dans l'absolu pourquoi pas mais.... avec Kirah en plus ?
Et comment pouvait-il croire qu'elle allait célébrer la cérémonie sans publication des bans ? De toutes façons ça n'allait pas il n'y avait qu'un seul témoin...
De plus en plus paumé elle bégaya


Ben... heu...non.... je pense pas que tout soit prêt...
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Kirah
Dis donc toi... tu as déjà mis à mal ma cave... une ne te suffit donc pas ?
Laisse donc en paix Seriella, ... regarde ces rougeurs sur ses joues, tu l'embarrasses, et à dessein surement !


Mieux valait l'impertinence à une réflexion trop intense. Puis peu à peu également, les choses devenaient plus claires pour elle. L'esprit taquin la haut surement, qui avait pour une fois décidé de l'aider et non pas l'ensevelir sous encore plus de brume.

S'approchant alors de Vinkolat, elle lui saisit le bras d'un air équivoque, avant de se tourner vers Seriella.

Allons y donc ! Commencez donc ....Depuis le temps que vous attendez cela, Mere Seriella !
Seriella
Se reprenant, elle se posa face à eux en croisant les bras

Non !

Ce n'est pas à moi de commencer ! A vous donc d'afficher et de déclamer fortement ce que vous avez l'intention de faire !
Devant témoins et tout !

Moi je ne ferais que donner mon accord pour officialiser tout ça dans un second temps.

Depuis le temps... tu as bien raison.

Allez !


Elle releva le regard et fixa le blond Vicomte d'un air interrogatif
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Vinkolat
- Quoi, mais c'est qu'elle m'intéresse cette cave, moi ! Vous savez toute les deux que j'ai toujours aimé les caves, non ? Logique, d'ailleurs, pour une chauve-souris, vous ne trouvez pas ?

Sa mine dépitée aurait attendri le plus froid et dur des coeurs de pierre, mais, hé, ces deux-là, avec l'expérience, étaient à présent immunisées aux effets de ses tours de bateleurs. Enfin, certains seulement de ces tours, pour preuve le rouge carmin des joues de l'abbesse ... et les années écoulées sans que le vent n'éloigne de lui la plume rousse qui lui avait saisi le bras. Et l'équivocité avec laquelle elle fit indiquait, plaisir renouvelé, que nul mouvement d'air n'était à l'ordre du jour.

Il poussa donc plus le loin le jeu, et c'est de fort prenuptiale façon qu'il conduisit Kirah par devant l'autel devant lequel se tenait Seriella.


Curieux ... C'était plutôt agréable ...

songea-t-il, surpris et étrangement serein en son for intérieur, alors qu'ils arrivaient au bout de la travée !
L'heure n'était cependant pas à l'introspection, aussi remit-il cet examen à plus tard ... et tendit le bras pour guider Kirah vers un pupitre placé à quelques pas de l'autel, tandis que de la main l'autre, il invitait l'abbesse à venir se placer à côté de lui.


- Approches donc, Seriella : ta place est à mes côtés, à présent ! Viens et que ce que nous avons si souvent remis débute!!

Puis il ferma rapidement la bouche ... pour se mordre discrètement la lèvre et ainsi s'interdire de rire.
Morkar
Estienne, qui croyait venir pour un mariage, allait assister à un évènement pas moins intéressant et important. Il regretta, sommairement, l'absence de son... de leur fils pour assister à cela. Gabriel était associé de plein droit à cette cérémonie. Morkar le voyait encore courir entre les bancs, pendant que les travaux avançaient sous les ordres de cet intendant despotique qui, par bien des manières, rejoignait en plusieurs point l'hideuse Hildegarde, gardienne de Gisors, harpie furieuse et protectrice de Vinkolat.

- Approches donc, Seriella : ta place est à mes côtés, à présent ! Viens et que ce que nous avons si souvent remis débute!!

Cela débutait enfin, l'avènement de la bonne soeur, de son ex épouse qui l'avait quitter pour le Créateur. Un regard vers l'Héraut de Normandie, Kirah, puis un autre vers Seriella, la Dame-Évêque...

- Témoignons de cela...
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Seriella
Vexée d'être prise au dépourvue et ne voulant pas perdre la face, l'évêque s'approcha en gardant les bras croisés, la moue boudeuse.

Bon c'est pas tout ça, mais il manque un témoin, et moi on ne m'a pas prévenu, j'ai pas eu le temps de me préparer et...

Mais elle se tut. Ca faisait tellement longtemps qu'elle attendait ça en même temps.

Il faudrait quand même un papier officiel pour annoncer ça normalement hein...
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Kirah
Levant une main autoritaire, elle fit taire l'Eveque.

Taratata, Seriella. Je vois là Morkar, Vinkolat, toi, moi.... et.... une troupe d'arsouilles, meme si ceux là sont encore mineurs !

Et oui, c'est qu'entre temps un leger bruit s'était fait entendre et plusieurs petites tetes blondes avaient tour à tour montré le bout de leur nez, qui à la porte de la sacristie, qui à la porte principale de la chapelle.
Continuant comme si de rien n'était, elle souffla aux 3 autres adultes


Faites comme si vous n'aviez rien vu ! Surtout ne les encouragez pas !

Se raclant la gorge, elle regarda tour à tour Seriella puis Vinkolat, plongeant dans le regard de ce dernier, tout à coup bien sérieuse et concentrée, elle lui demanda

Eh bien, vicomte de mon c...., arhem.... Vic... Vinkolat....

Décidément, etre aussi proche d'un autel la perturbait, surtout quand il était présent. Inspirant une longue gorgée d'air, elle reprit

Donc, ... Quels sont les engagements et serments as tu décidés de prendre ce jour en ce lieu envers celle qui t'es proche et connue depuis si longtemps déjà ?
Morkar
Estienne fit un pas en arrière, cherchant à discrètement, mais surement, s'appuyer sur le rebord d'un banc. Certes, il savait ce qu'il se tramait en cette chapelle, mais il savait aussi que dans bien des occasions, Vinkolat usait de méthodes assez peu aristotéliciennes.

Un coup d'oeil vers les recoins de la chapelle le convainquit aussi que ces adultes n'étaient pas bien seuls.

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Vinkolat
Le vicomte de mon coeur, pourtant sous l'influence négative d'une racine cubique terriblement basse du produit des distances entre lui-même et respectivement l'autel, l'amante et la prétresse, planta avec une sérénité non feinte .... et une malice bien dissimulée son regard bleu dans les yeux émeraude de sa dame de coeur. Et la bouche en coeur, d'une voix langoureuse, lui répondit :
- De l'aimer et la chérir toute ma vie ?

Pause, brève, sans se départir de ce sourire auquel il sait qu'elle ne résiste pas. Puis, enfin, la malice se manifestant à force grands gestes dans son regard :
- Oups ! Pardon ! C'est Seriella que tu évoquais, bien entendu !

Sans laisser à son amante le temps de lui répondre, il se tourna vers l'Evêque, pris ses mains dans les siennes et les leva à hauteur d'épaules, - celle de la religieuse, les siennes culminant pas loin du sommet de son crâne.

- Approches-toi, toi aussi, Estienne. Je souhaite que Kirah et toi, ... et vous aussi au besoin, bande de chenapans, sortez de vos cachettes, vous ne verrez rien là où vous êtes ! Je souhaite donc que vous puissiez tous témoigner du fait que je prend ce jour et devant vous, Seriella pour ...

Etait-ce de la panique qu'il voyait briller dans les yeux de la Dame de Bernouville ? Ou ... un autre sentiment qui, à sa connaissance, faisait tête de châpitres dans la liste pourtant restreinte des Péchés Capitaux ?? Mystère. Mais mystérieux était aussi pour lui le chemin qu'avait emprunté la gueuse sur la route d'un éveché, et s'il n'y comprenait goutte, il l'appréciait.

... vassale, et lui confie en fief mes terres de Bernouville, dont cette chapelle vivante et fréquentée par toutes la noblesse normande est le symbole.

Si tu acceptes, bien entendu, Seriella.
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