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[RP]Une allegeance expresse pour la 12 ! Une !

Erikdejosseliniere
Le Duc écoutait les paroles de Nebisa comme enfaçon écoutant sa mère grand raconter des contes d'autrefois, comme ouailles en messe, comme papa dans maman. Non ! Le duc n'ecoutait point, il buvait les paroles de la Maréchale, il les avalait, les déglutissait, les sirotait.

Interieurement, tout à sa fascination héraudiesque -laquelle etait pour lui une découverte permanente, puisqu'il en oubliait les conventions aussitot entendues-, se répétait interieurement :

Oui, voila ! Unissons-nous à cet homme... Par les liens sacrés de la vassalité... Allez, dis-moi donc oui, Snell, et qu'on aille enfin boire.

Le bougre était tellement raidit par l'émotion et concentré sur sa tache qu'il ne fit guere le rapprochement qu'il eut fallu -rappelons à toutes fins utiles que le Pair ne s'etait encore jamais marié-, qu'il laissa échapper, à la fin du laius Nebisesque et oubliant jusqu'aux fondements meme de tout serment d'allegeance :


Alors Snell ! Le babaorum aussi, puisqu'on te le demande !

A bien y réfléchir, quoi qu'un peu tard, il ne s'en souvenait point, du babaorum, mais si c'était la Malemort qui le demandait...
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Duc de Corbigny
Snell
Snell resta silencieux un instant, la tête baissée de manière que plusieurs auraient dit solennel. Mais plusieurs auraient tort. Il revoyait plus partir la petit tête blonde suivie d'un véloce valet. Ce qu'il détestait ce Forrest. Comme tous, il savait bien qu'il était inutile de s'en prendre au messager, mais lorsque les messages vous arrachent le coeur à chaque coup, la haine s'installe en automatisme.

C'est donc un regain de contrôle qui s'opérait dans le bouillant Borgne de Bourgogne. Il lui fallu un long moment pour s'assurer de ne pas ruiner sa propre cérémonie. Il avait investit trop de travail pour tout balancer pour cause de l'absence d'une invitée. Aussi importante soit-elle.

Réprimant un soupire il leva la tête et regarda le tri-duc-et-peut-être-enfin-finalement-oui-je-peux-presque-y-goûter-suzerain. Ce dernier semblait attendre quelque chose. Snell regarda la presque-mais-pas-tout-à-fait-revenante à leurs côtés. Elle le fixait également de façon expectative. C'était à lui de parler! Mais que dire? Qu'avait dit la Malemort mal-morte? Ah oui! Ça lui revenait!


Euh... oui je le veux... je jure de faire honneur au tri-duc et de ne pas lui laisser d'infamie. Je la garderai toute pour moi... déjà que ce n'est pas facile d'en avoir, hein, je ne partagerai pas c'est certain! Ahem. Oui, donc... obsequium, auxilium et consilium... babaorum, aquarium, laudanum et petitbonum...alea jacta est!

Le Borgne hésita, jeta un oeil, son seul et donc tout un sacrifice, vers Naluria, puisqu'il se souvenait alors de ce qu'elle lui avait dit à propos de cette cérémonie. Il regarda ensuite Nebisa, incertain.

Euh... on doit s'embrasser, là?
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Erikdejosseliniere
Lundi : Poutou, poutou, poutou, poutou ! Viens ici mon poutou !

Qu'avait-il ouï, le Corbigny, mes aïeux... ?

Euh... On doit s'embrasser, là?

Ces quelques mots avait eu un effet dévastateur sur le je-sais-plus-trop-du coup-si-je-veux-bien-devenir-suzerain, une sorte d'aterrissage en catastrophe, ou, pire, comme si une cigogne moyen courrier avait du se poser sans visibilité sur une étendue d'eau, son aile gauche ayant été victime d'une panne de réacteur. En clair et sans brouillard, Erik était entré en phase de perplexité profonde et de dégout non moins. Embrasser un gars, mais qu'elle était donc cette nouvelle lubie de son ami. Déjà qu'il fautait lourdement (et sans protection angloyse) ! Voila que le Pair découvrait, devant témoin, qu'il fonctionnait à cheval et à boeuf -rappelons à nos jeunes amis que le système du moteur à vapeur ne fut découvert que bien plus tard-. Ce souvenant, fort vaguement derriere le voile empruné de son esprit alcoolisé, qu'on lui avait déjà imposé quelque chose de semblable, vers la mitan de l'année passée, la réponse fut aussi instinctive que cinglante :

Ah ben, non ! Ca va pas recommencer, ces histoires ! Navré, mais ça sera sans moi... Je veux bien jurer tous les Aquariums et autres avancesitèunum qu'il faudra mais pas de Bisum !

Croisant les bras et relevant le menton à la maniere d'un Duce d'operette singeant les mimiques d'un gamin mal embouché, la Pair nous faisait donc un gros caprice...
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Duc de Corbigny
Nebisa
Que c'est beau une cérémonie d'octroi de vassalité décidemment ! Et l'instant de fébrilité ou vient l'évocation du baiser vassalique... Là dessus elle ne peut que hocher la tête...

Messires, pour sceller vostre serment respectif, que le poids des mots qu'elles viennent de prononcer soit matérialiser, joignez chastement vos lèvres d'un baiser vassalique... Ou sinon, optez pour l'accolade, plus virile mais moins émouvante, et étreignez vous virilement mais toujours dans le sens héraldique...

Et la Malemort de préparer la patente qu'elle remet au nouveau seigneur...

nebisa a écrit:
Citation:
Par la présente, Nous Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Maréchal d'Armes de France, faisons acte de la demande de Erik de Josseliniere, Duc de Corbigny, quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur ses terres deCorbigny Sise au fief nommé Moulins-Engilbert, à Messire Snell.

Apres recherches héraldiques dument enterinées, le Fief de Moulins-Engilbert est bien seigneurie du Duché de Corbigny.

Après consultations des armoriaux, il est apparu que les seigneurs du Moulins-Engilbert portent traditionnellement :de gueules à la croix ancrée d'or, soit, après dessin :




Pour complèter le présent dossier, voici une lettre manuscrite de Messire Erik de Josseliniere, Duc de Corbigny, attestant de la volonté de cession d'une seigneurie à Messire snell:


Citation:
Nous, Erik de Josseliniere, Duc de Corbigny, Pair de France, certifie avoir prit connaissance de l'addendum sur les seigneuries et être en possession de toute ma conscience, souhaite faire de Messire Snell dict "Le Borgne de Bourgogne", mon vassal en lui octroyant la verte Seigneurie de Moulins-Engilbert, située sur les terres de mon Duché de Corbigny, en Bourgogne.

Fait à Mortagne le 26 Janvier 1457.

Erik de Josseliniere,
Duc de Corbigny,
Pair de France.



Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux réglements Héraldiques et nous certifions, avoir été le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l'octroyant et l'octroyé.

Faict le 28eme jour du Mois de Janvier 1457 sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie.





Citation:





















Ceci, Seigneur de Moulins-Engilbert, pour attester de cette cérémonie et vos armes à arborer avec fierté.

Et page bis de s'approcher pour présenter l'écu de gueules flamboyant



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Naluria
Ca y est ! Ca avait commencé. Naluria suivit la cérémonie avec attention, elle n'avait jamais vu Marche offcier. Elle fut contente de voir la complicité entre le futur vassal et son éventuel suzerain, de même elle voyait une autre façon d'officier. L'office la plus spectaculaire à laquelle elle avait pu assister était celle en Languedoc. La cérémonie avait été entièrement en Oc, de là elle avait décidé d'en apprendre cette douce langue duc Sud.

Le moment du baiser vassalique était assurément attendu par tous tant la gaité de la surprise en taverne pa l'annonce de Marie avait été plaisante. Le suzerain et le vassal faisaient rire la jeune femme par leurs propos et leurs comportements. Un enfant n'aurait pas fait mieux pour ne pas manger la soupe de la cuisinière ou pour montrer à ses parents qu'il n'avait que faire de ses cours de latin. Elle tentait de se retenir de rire tant la scène était comique, mais ce fut le contreseing de Marche qui pu la calmer, c'était un moment important, Snell devenait dès lors le vassal du Duc Erik.

Elle se promis d'aller féliciter Snell dès lors qu'il aurait pris son rôle de vassal en appréciant son blason.

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Snell
Jusqu’à la toute fin, Snell s’était attendu au pire. Il avait refusé d’y croire complètement. La malédiction attirerait un quelconque catastrophe pour tout interrompre, il en était convaincu. Un ouragan, une tornade, des éclairs divins, un rocher de catapulte, une inondation ou quelque chose de semblable.

Quelle ne fut pas la surprise de Snell de constater que dernier obstacle sur son long chemin de croix vers une seigneurie serait son propre suzerain refusant de le bisouiller ! Il en faudrait plus pour arrêter l’infâme Borgne de Bourgogne !

Il se leva subitement.


Ah non ! On ne viendra pas me dire que la cérémonie est caduque pour cause d’un bisou raté !

Sur ce, il saisit le visage de son enfin-oui-oui-là-c’est-officiel-suzerain à deux mains et l’attira à lui pour enfin sceller la fameuse cérémonie par un retentissant baiser sonore.

Et voilà ! C’est fait !

Il relâcha son suzerain aussi soudainement qu’il l’avait saisit, se tourna vers l’officiante héraldique et lui donna également un gros poutou, mais cette fois sur la joue.

Je vous remercie de tout cœur, Comtesse.

Le Borgne accepta alors les documents et l’écu des pages et se tourna vers l’assemblée, les exhibant fièrement.

La malédiction de Sémur est morte !
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Mariealice
Toujours dans son coin, le fou rire de Marie ne s'était pas calmé, empiré plutôt. Les larmes coulaient de ses joues, laissant des traces humides sur la peau.

A chaque fois qu'elle espérait reprendre souffle, la tête de l'un, les dires de l'autre la faisaient se plier en deux.

Enfin la fameuse malédiction dont elle entendait parler depuis qu'elle avait rejoint le cortège était oubliée. Snell était désormais Seigneur bourguignon.

Attrapant un verre de prune au passage, elle le leva.


AU SEIGNEUR DE MOULINS-ENGILBERT.

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Gaborn
Grâce à Dieu, il avait fini par réchapper aux bras d'Erik. C'est pas que le geste le dérangeait... non... c'était pas ça... c'était surtout une question d'odeur... Oh, la prune ca sentait bon, l'alcool de prune aussi... mais l'haleine vinassée... et bien, moins... bien moins !
Quoiqu'il en soit, le pas si frêle Gaborn avait reculé de plusieurs pas, se plaçant non loin de Marie, à sa droite pour être exact et précis.
Il la vie rire aux larmes, se plier avec plus ou moins d'élégance, quoiqu'à un moment il avait vu une fort belle naissance de gorge...

Quoiqu'il en soit, après le baiser, il porta le toast à son tour


AU SEIGNEUR DE MOULINS-ENGILBERT.
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banniere en cours de confection par mon épouse, mais voici le blason :
Erikdejosseliniere
BeuuuarcK...!

Fut le seul mot ducal parachevant immédiatement le geste buco-dento-lingual de son ami et néammoins désormais-oui, enfin-j'y crois pas-c'est fait, lequel, oui, vous avez bien lu, avait donc mis la langue, prenant certainement le Pair pour sa femme, une belle, sa maitresse ; se vengeant, certainement, du départ imprévu d'une certaine princesse sur le pauvre Corbigny qui n'en demandait point temps... Beau joueur, cependant, l'Erik en roc ,risquant le kapout du rogue borgne, dégaine sa claque sur le fondement du vassal au moment où celui-ci poutoune la Neb' en vrac, ne se privant de lui décocher :

Alors : Heureuse la balafre ?

Partant dans la foulée, et à l'unissons de Marie-Alice, dans un franc éclat de rire jovial et comblé d'en avoir enfin terminé et avec la malédiction sémuroise et avec la cérémonie. Mais l'Erik n'oublie pas ses hôtes et ajoute, comme s'il était besoin de le rappeler :

C'est pas le tout, les aminches, mais c'est qu'il m'a donné soif, le bécoteur ! Servez-vous, festoyons, c'est la maison qui régale !

D'aucun trouverons ces derniers mots fort déplacés dans la bouche d'un Duc pairifié, mais l'est comme ça, le dukaillon, pas bégueule, sauf lorsqu'il gueule.

Et pis, puisque vous semblez insister, pas qu'il le mérite, mais bon... A MOULIN-ENGILBERT !

Un clin d'oeil vers son Snellounet en prime.
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Duc de Corbigny
Naluria
Alors qu'elle s'était à peu près calmé les deux compères repartirent dans les bêtises et les rires des autres n'aidant pas, elle se mit à rire aussi.

Un verre de prune pris au passage adoucierait sûrement les rires ainsi tous levèrent leur verre en honneur à Snell.

Au Seigneur de Moulin-Engilbert.

Puis s'approchant un peu plus du vassal elle lui délivra plus bas :
Félicitation Messire Snell, puisse la noblesse ne pas changer votre bonne humeur. Pour toutes questions, je pense quevous êtes bien entouré.

Elle sourit puis bu lentement la prune.
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