Aelysse
[ Lorsque la Rebelle s'rebelle ]
En ce matin de mai, une Giennoise ouvrait ses yeux opales soudainement. Pas que cela fut étonnant, ces réveils agités avaient une certaine redondance. Cependant, l'atmosphère était empreinte d'une telle lourdeur que la jeune femme se prépara à ne pas attendre de cette journée des miracles.
Sur le chemin en direction de l'université, elle leva le bout de son nez et observa le ciel. Il ne faisait à vrai dire ni beau, ni mauvais, mais une menace pesait sur la bourgade ou peut-être même sur le duché. Songeuse, elle traversa la place de la mairie où le silence, le vide et l'obscurité régnaient. "Étrange" se dit-elle. Ce n'était pas courant que les rues soient si désertes. Le bruissement des feuilles d'un arbre, le battement d'ailes d'un pigeon, l'escargot écrasé sous sa chausse. "Beurk" . Elle continua sa route sous le soleil qui s'élevait au dessus de sa tête et put apercevoir le château au loin.
Et tout à coup, des voix, à peine audibles de là où elle se trouvait. Le son s'amplifia plus elle avançait et discerna au bout de quelques secondes, enfin Xalta. Son discours était incompréhensible mais elle ressentie la violence et la haine dans son intonation. Aelysse pressa donc le pas, la main sur sa fidèle dague, le cur battant. Au balcon du château, une femme pas si vilaine à l'attitude des plus méprisantes. Il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre ce qui se tramait. Des brigands, elle en avait vu, côtoyé, aimé assez pour les reconnaitre parmi les badauds. Restant légèrement en recul de la foule, elle jeta un il aux personnes présentes. Tout ceci ne pouvait que lui remémorer les précédentes attaques que le duché avait subi avec ces armées qu'il avait fallu repousser pour retrouver un semblant de paix et de prospérité.
Après plusieurs minutes écoulées, la brune s'aventura parmi les gens et se fraya un chemin afin de se placer non loin de Xalta et de Valeria qui étaient toutes deux sous la dague d'une vulgaire brigande. Ael' adressa un sourire franc aux deux femmes "M'dame de Tronchay, j'décalque lequel ?". Elle haussa un sourcil circonspect devant la brune. Il était étonnant qu'elle puisse croire que le peuple Orléanais puisse faillir sous la menace de pauvres détrousseurs. "Vos paroles ne duperont pas les villageois, nous sommes fiers de ce que nous sommes. Et s'il le faut, nous nous batterons pour les nôtres."
Aelysse reporta son attention sur la greluche perchée et ne put retenir un rire devant son ignorance. "Elle doit pas être très futée celle là. Dommage pour elle, son postérieur est aussi important que son égo. Espérons que le trône ne cède pas..."
Elle nota que les partisans de cette mascarade était tout de même en supériorité numérique, et qu'il ne serait pas très malin de leur chercher des noises. Enfait, elle s'en moquait royalement. Oui c'était bien le mot. La Giennoise plongeait sa main dans sa besace et vérifia sa bourse qui était par coup de chance peu remplie. "Au moins j'ai rien à perdre !". La jeune femme releva la tête et ne pu s'empêcher de renchérir : "Mam'zelle, le fait de vous placer si haut est-il fait pour compenser votre manque de charisme et de courage ? Vous pouvez toujours fouiller mais je doute que vous trouviez ce dont vous avez besoin dans les coffres du château." Elle afficha un sourire satisfait, le duché avait manié les cartes finalement habilement pour que les malpropres ne puissent toucher à ne serait-ce qu'un écus du domaine Orléanais.
En ce matin de mai, une Giennoise ouvrait ses yeux opales soudainement. Pas que cela fut étonnant, ces réveils agités avaient une certaine redondance. Cependant, l'atmosphère était empreinte d'une telle lourdeur que la jeune femme se prépara à ne pas attendre de cette journée des miracles.
Sur le chemin en direction de l'université, elle leva le bout de son nez et observa le ciel. Il ne faisait à vrai dire ni beau, ni mauvais, mais une menace pesait sur la bourgade ou peut-être même sur le duché. Songeuse, elle traversa la place de la mairie où le silence, le vide et l'obscurité régnaient. "Étrange" se dit-elle. Ce n'était pas courant que les rues soient si désertes. Le bruissement des feuilles d'un arbre, le battement d'ailes d'un pigeon, l'escargot écrasé sous sa chausse. "Beurk" . Elle continua sa route sous le soleil qui s'élevait au dessus de sa tête et put apercevoir le château au loin.
Et tout à coup, des voix, à peine audibles de là où elle se trouvait. Le son s'amplifia plus elle avançait et discerna au bout de quelques secondes, enfin Xalta. Son discours était incompréhensible mais elle ressentie la violence et la haine dans son intonation. Aelysse pressa donc le pas, la main sur sa fidèle dague, le cur battant. Au balcon du château, une femme pas si vilaine à l'attitude des plus méprisantes. Il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre ce qui se tramait. Des brigands, elle en avait vu, côtoyé, aimé assez pour les reconnaitre parmi les badauds. Restant légèrement en recul de la foule, elle jeta un il aux personnes présentes. Tout ceci ne pouvait que lui remémorer les précédentes attaques que le duché avait subi avec ces armées qu'il avait fallu repousser pour retrouver un semblant de paix et de prospérité.
Après plusieurs minutes écoulées, la brune s'aventura parmi les gens et se fraya un chemin afin de se placer non loin de Xalta et de Valeria qui étaient toutes deux sous la dague d'une vulgaire brigande. Ael' adressa un sourire franc aux deux femmes "M'dame de Tronchay, j'décalque lequel ?". Elle haussa un sourcil circonspect devant la brune. Il était étonnant qu'elle puisse croire que le peuple Orléanais puisse faillir sous la menace de pauvres détrousseurs. "Vos paroles ne duperont pas les villageois, nous sommes fiers de ce que nous sommes. Et s'il le faut, nous nous batterons pour les nôtres."
Aelysse reporta son attention sur la greluche perchée et ne put retenir un rire devant son ignorance. "Elle doit pas être très futée celle là. Dommage pour elle, son postérieur est aussi important que son égo. Espérons que le trône ne cède pas..."
Elle nota que les partisans de cette mascarade était tout de même en supériorité numérique, et qu'il ne serait pas très malin de leur chercher des noises. Enfait, elle s'en moquait royalement. Oui c'était bien le mot. La Giennoise plongeait sa main dans sa besace et vérifia sa bourse qui était par coup de chance peu remplie. "Au moins j'ai rien à perdre !". La jeune femme releva la tête et ne pu s'empêcher de renchérir : "Mam'zelle, le fait de vous placer si haut est-il fait pour compenser votre manque de charisme et de courage ? Vous pouvez toujours fouiller mais je doute que vous trouviez ce dont vous avez besoin dans les coffres du château." Elle afficha un sourire satisfait, le duché avait manié les cartes finalement habilement pour que les malpropres ne puissent toucher à ne serait-ce qu'un écus du domaine Orléanais.
Désolée j'ai du modifié mon post' vu certaines personnes ont posté pendant que j'étais entrain de rédiger le mien =/