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[Rp] Lorsque les feux embrasent le ciel de mai ...

Lastree
[ A l'heure où décline la lumière ... ]



L’heure était proche … Ils allaient bientôt pouvoir allumer les feux.
Déjà deux grands buchers se dressaient de part et d’autre du vaste cercle imaginaire qu’ils avaient tracé, ils n'attendaient que la flamme d'une torche pour s'animer.

Comme le voulait la tradition, Lastree était allée ramasser des tiges d’aubépine aux petites fleurs immaculées. Ignorant la brûlure que celles-ci infligeaient à ses mains en les griffant, elle avait entreprit de les tresser soigneusement, pour en faire des couronnes à l’attention des femmes qui viendraient tête nue participer à la fête. Son travail était presque achevé et c’est un poème venu du fond des âges qui lui revint en tête pendant qu’elle terminait :


Je suis Mère du Mystère ;
tous lieux, tous temps, toutes saisons sont semblables à moi.
Vous m'avez cherchée dans le vent, parmi les arbres,
dans les fleurs, dans l'herbe,
dans les ruisseaux, parmi les collines,
dans les vagues sur l'océan.

Je suis semblable à la mer,
douce et calme,
violente comme le tonnerre ;
Je suis muable et immuable.
Vous m'avez cherchée dans le chuchotement des ombres,
et J'étais là.
Vous m'avez cherchée sur la cime de la montagne,
et J'étais là.
Tous les peuples des âges,
m'ont cherchée,
m'ont trouvée,
et jamais mon visage n'a changé.
Dans le silence de la nuit ils m'ont appelée,
et Je les ai emmenés, leur donnant mon étreinte.



Elle aimait l'agitation qui entourait les grandes manifestations, et souriait de voir cette fourmilière bien ordonnée vaquer à ses occupations.
Ici les bucherons qui apportaient les derniers troncs coupés l'année précédante dans ce but précis, là les femmes qui s'affairaient autour des grands buffets parés de nappes blanches et amidonnées qui n'attendaient que les victuailles promises pour s'égayer.

Elle leva les yeux vers le ciel et les nuages qui s'amoncelaient à l'Est, l'orage ne serait pas pour ce soir, le vent qui soufflait de l'Océan le poussait vers les terres.

_________________
Lastree
[ ... ]

Dormait-elle?

Cet engourdissement qui la saisissait, l'entraînait sur les pentes herbeuses de la colline de Dagda. Ce sentier elle le connaissait par coeur, il montait doucement jusqu'au sommet, elle l'avait emprunté maintes fois déjà ...

Rêvait-elle?

Ce cavalier qui l'observait du haut de sa monture ...
Il était trop loin pour qu'elle distingue ses yeux, pourtant elle savait où ces derniers se posaient. Scène familière arrachée à sa mémoire vacillante ... Il est la flamme ...

Qui est-il?

Elle voulu lever le bras pour lui faire signe de la rejoindre ... inutile, son corps ne répondait pas, il avançait ... Patience, elle y serait bientôt, pourtant ce sentier lui parraissait interminable ce soir.

Réveilles-toi!


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Ses paupières papillonnèrent ... elle regarda ce qui l'entourait avec hébétude ...
Tout était à sa place à présent, le grand mat de mai était dressé et les villageois du bourg voisin en calaient le pied avec de grosses pierres. Les flambeaux étaient allumés, n'attendant qu'un signe d'elle pour embraser les monticules de bois.

Elle chercha l'officiante de la cérémonie, le soleil commençait à toucher la ligne d'horizon, devrait-elle commencer seule?

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La_renarde
Tagada, tagada, tagada. Chevauchée mouvementée , voilà une semaine qu'elle courrait partout sans trouver le temps du repos bien mérité.
La rouquine avait sillonné la Bretagne de long en large, investiture Ducale, union druidique, coutumes vannetaises et autres évènements, la voilà qui désormais était attendu pour Beltaine une fête avec son histoire et son importance. Pour rien n'au monde, et ceci malgré sa fatigue palpable, elle n'aurait voulu manqué cela. Aussi s'était-elle fait violence pour masquer son état de fatigue avancé.

C'est donc après s'être raffraichit, rosie un peu les joues pour se donner bonne mine, qu'elle retrouva Lastree manifestement bien seule. Ce constat eut le don de lui plomber quelque peu le moral. Il était toujours attristant de s'appercevoir que la populace n'avait cure de son patrimoine. M'enfin soit, si celle-ci n'avait pas envie de faire revivre sa culture tant pis pour elle, ça n'empêcherai pas la jeune femme de le faire pour elle-même.

Aussi s'approcha-t-elle de l'Ovate et la salua un peu maladroitement :


- N'vat... J'vois que t'es en bonne compagnie.

Sourire un peu embarassé, elle évita soigneusement de croiser ses yeux en jetant un regard circulaire sur la place.
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Blanche_
[Jamais deux sans...?]

Humpf !

Elle arrive, a couru, s'en plaint un peu avant de tendre à ses deux amies, car elle les considère comme telles, un sourire gratifiant.
Intention au moins autant louable que celle de célébrer la Sainte Nathan.
Bon, Blanche n'a pas pris le temps de se renseigner. Elle se présente à cette cérémonie, cette évocation druidique sans trop savoir comment tout cela va se dérouler. Mais elle sait qu'elle doit y être, et c'est amplement suffisant.


Mesdames...
Le regard croise les prunelles fatiguées de la rouquine, puis le ventre légèrement plus arrondi de Lastree. Beaucoup de souvenirs qui la submergent, un peu de jalousie, aussi. Comme à chaque fois qu'elle croise un ventre plein quand le sien reste désespérément vide.

Pardon pour le retard. Mais j'étais malade.
La vérité c'est qu'elle avait complètement oublié. Mais comme derrière un mensonge, il y a un peu de vrai, et que c'est la vérité justement qui mérite qu'on en décèle le secret, il faut avouer que c'est précisément parce qu'elle est malade qu'elle a oublié.
Et qu'elle n'est pas malade dans le sens où elle aimerait le croire.
Pas de rhume. Pas de nausée. Sauf quand elle oublie de se couvrir, ou qu'elle mange trop de mollusques.
Des simples absences. Bien plus cruelles, parce qu'insidieuses.


Ça commence ?

C'est bien. On avait à peine remarqué ton impatience, l'étourdie.
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Lastree
[ Que s'allument les feux ...]

Une blonde, une rousse, une brune, nature ce soir offrait le choix ... Trois têtes pareillement dénudées, trois femmes qui représentaient à elle trois un échantillonnage assez représentatif de Breizh ... les pointilleux seraient contents, la proportion était respectée cette fois.

Sourire ... à la fois reconnaissant et sincèrement heureux de les voir au rendez vous.

Elle leva un bras en direction des porteurs de flambeau et ceux-ci s'approchèrent des bûchers pour les embraser. Puis, lentement, elle coiffa les deux têtes d'une couronne d'aubépine confectionnée par ses soins avant d'en ceindre une elle aussi.

Son sourire se posa sur Blanche et elle lui répondit d'une voix posée:


"Oui, ça commence ..."

Elle se tourna alors vers Lallie, sentant sa fatigue malgré les efforts qu'elle faisait pour le cacher mais se garda bien de le lui faire remarquer, par respect pour cette force de caractère qui lui permettait d'être encore debout.
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--Nelson_tonfort


C’était un grand jour pour notre journaliste de choc Nelson Tonfort. Célèbre reporter à la langue bien pendue, notre commentateur de légende s’en allait d’un pas pressé, rejoindre le terrain de tenn… Enfin le… La… Le truc avec de l’herbe mais ce n’est ni un « green », ni un cours à l’angloise.

- Well, well, well déclara la voix assurée de notre héro. L’oreillette m’indique que c’est ici, mais que vois-je ? What (Else, Naisse presto) is this ? Rien, nothing! C’est parfaitement impossible, it’s perfectly impossible (is nothing, Adadas), - NELSON ! On a déjà dis pas de pub dans les commentaires - Well, well, well.

Son porte-voix comme greffé à sa bouche, mieux comme une seconde ouverture buccale, laissait la profonde perplexité du talentueux journaliste, s’épancher.

- Alors nous voilà sur le lieu, « the place » comme dirait mon ami Dubuchon, d’ailleurs Joël si tu nous regarde, kiss, bisou, smile, lovely, je t’adore, souhaite un bon anniversaire à ta femme. Je disais donc que nous étions au cœur de l’évènementiel du moment, voyez comme le cours est bien vert. Le journaliste marque une pause.Ah on me dit dans l’oreillette que c’est une prairie, « a meadow » comme on dit, héhé. Je suis actuellement en compagnie de trois charmantes, « charming », jeunes femmes, young women.

Il s’approche alors de la plus blonde des trois et déclare :

- Je suis Nelson Tonfort, Renvoyé Spécial pour couvrir cet évènement, fantastique, merveilleux, fabulous, médiatique (enfin pas trop), socialement énorme, a big event in the culture bretonne ! C’est fabuleux, vraiment fabulous, j’en ai des palpitations. Ce soir la foule est en délire et j’ai avec moi une spectatrice.

Il reprend son souffle.

- Qu’attendez vous de cet évènement mademoiselle ? What did you expect ? Pensez vous qu’il marquera l’histoire du tennis ? do you think that it will mark the history of tennis? La Bretagne à les yeux rives sur vous ! Brittany in the eyes rivetted on you !

Pour la laisser répondre, il place le porte-voix près de son orifice buccal. Il le regrettera sans doute plus tard, mais pour l’heure il faut bien qu’il fasse son boulot.
--Roland_tiri



Roland Tiri avait traversé le pays pour rejoindre son collègue Nelson Tonfort en direct d'un champ afin de retransmettre à ses amis bretons un grand évènement, un véritable festival pyrotechnique organisé par des personnes aux moeurs typiquement bretonnes.

Il rejoignit son confrère et le salua d'une grande embrassade amicale, après que ce dernier ait interrogé une femme blonde... un bavaroise très certainement!


Salut vieille branche, ca roule? Après les joutes verbales, on s'adonne maintenant aux jutes voyeures hiiiiiiiiiiiin hiiiiiiiiiiiiin hiiiiiiiiiiiiiiiin hiiiiiiiiiiiiin hiiiiiiiiiiiiiiiiin hiiiiiiiiiiiiiiin

Bon aller, commençons la chronique...


Ici Roland Tiri, chroniqueur pour Info Breizh, accompagné de mon estimé confrère Nelson Tonfort!

Je tiens d'abord à saluer mon petit Jean Mimi qui malheureusement n'a pu venir commenter cet évènement avec moi. En effet il a été convié à la dernière minute pour commenter un match de soule à Milan...

Hiiiiiiiiiin hiiiiiiiiiiiin autant dire qu'il va se taper de la Lombarde hiiiiiiiiiiin hiiiiiiiiiiiiin hinnnnnnnnnn un canon de lombarde hiiiiiiiiin hiiiiiiiiiiiiiiin hiiiiiiiiin hum... j'espère que sa femme ne nous écoute pas. hiiiiiiiiiiiin hiiiiiiiiiiiiiiin remarque Nelson, avec ce que je lui ai mis hier elle est pas prête de se lever hiiiiiiiiiiiiiiiiiiin hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin

Alala sacré Jean Mimi, même quand il n'est pas là, il nous fait rire.

Reprenons mon cher Nelson.

Nous nous trouvons donc en direct de... nom d'un Sarrasin je sais même pas où je suis... donc d'un trou paumé où une grande foule du nombre de trois s'est rassemblée afin d'assister à ce colossal festival pyrotechnique organisé par d'après ma fiche de renseignement, trois... donzelles druides?????

Dites donc mon cher Nelson, non pas que je veuille paraître pour un débile, mais c'est quoi une druide?
margot_wolback
[Mais que fait-elle donc là??]


Petite promenade pour... Pour quoi d'ailleurs??
Pas de retour aux sources, tout ça lui est inconnu.
Beltaine ne lui dit rien du tout... Un mot, sans aucun sens...

Sauf qu'elle se trouve dans les parages, attirée par les flammes, par la chaleur...
Et que les silhouettes lui rappellent des visages connus.
Elle qui est arrivée à Vannes par adoption, commence à se sentir franchement tiraillée entre son éducation française et aristotélicienne, et ce rapport particulier à la Nature.

Margot s'approche, curieuse avant tout... Que font-elles là?

Sourire accroché aux lèvres, salut aux trois femmes réunies.

Noz vat.
Désolée de mon ignorance, mais je passais dans le coin, j'ai vu de la lumière, alors je suis entrée.

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Lastree
[ Un petit chant pour se mettre en voix ..]

Lastree sourit à Margot, et s'avança vers elle pour déposer une couronne de fleurs sur la tête de la jeune femme avant de lui murmurer:

"Et tu as bien fait"

Se tournant vers les autres:

"Le soleil vient de terminer sa course et de plonger dans l'Océan pour y attendre le jour, bientôt Céridwen nous éclairera de sa pâle lumière ... célébrons ce moment par le chant..."

Un peu intimidée par l'évènement et peu habituée à chanter devant tous si ce n'est en taverne après un repas bien arrosé, l'ovate commença son chant, d'abord mince ruisseau hésitant, il enfla peu à peu pour trouver le juste lit qu'il devait suivre.

Dame des Fleurs, Vierge de l’été,
Honore notre cercle de ta douce, joyeuse présence.
Nourris nos souhaits, comme tu nourris l’enfant qui grandit en ton sein.
Sois la bienvenue, Dame, bienvenue.
Seigneur des forêts, Faucon de mai,
Cerf impétueux, enveloppe-nous de ta douce et sauvage étreinte ;
Père, frère, guérisseur, amant, ami…

Sacrée est l’union de nos Dame et Seigneur,
De leur union, le jeune Dieu est créé,
Et toute chose prospère.
Puisse cette abondance toucher nos vies,
Que nos buts puissent fleurir, également.


Elle pouvait entendre, ça et là, les voix des quelques villageois, pour la plupart des anciens, qui reprenaient le chant avec elle ...
_________________
Blanche_
[Les blondes vaincront !]

Elles étaient venues. Peu importait, finalement, le nombre de ceux qui se décideraient à quitter leur chaumière, leur maison, leur masure pour certains, leur château pour d'autres.
Blanche, elle, avait quitté une auberge peu reluisante, un coin de repos et paradis pour cloportes et cafards que sa suivante poursuivait avec l'énergie du désespoir. Il ne fallait pas que la Princesse dormît sur un matelas sale.
Elle s'était donc décidée à dormir sur le sol. Le parquet grinçait, et la seule couverture convenable qu'ils avaient n'amenuisait sa dureté. Le mal au dos la prenait dès le matin, mais à la lueur des flammes et le chant de Lastree, elle se faisait de moins en moins présente.

C'était sans doute cela, le réveil. L'ultime instant où le matériel s'estompait de lui même, et où on entrevoyait sans les comprendre des horizons inconnus.
Et elle aimait ça. Se laisser bercer par des mots qui, alignés, pour elle, restaient sans le sens. Le sens avait dépassé les mots. Il ne se trouvait plus derrière ces assemblages mornes de syllabes, de lettres, de boucles et d'ellipses noires. Le sens était devenu réel.

Elle sourit à Margot, ravie de la revoir. Espérant secrètement avoir l'occasion de plus lui parler, et de s'en faire une amie.

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margot_wolback
[Ce que les mots font surgir...]

La voici donc parmi elles... La blonde, la brune, la rousse... Et de nouveau une blonde...
A première vue, pas grand chose de commun. Les idéaux sont différents, les différents peuvent être présents...
Mais ce qui les réunies, elles et les ceux qui sont présents, c'est cette fois en la vie, cette fois en la Nature, qui nous maintient debout.

Lastree s'approche, la voilà couronnée. Les premières fleurs du printemps, synonymes de renouveau, qui embaument à la nuit tombée.
Un sourire de la part de Blanche, souvenir de la première fois où elles se sont parlé, il y a peu de temps. Cette blondeur qui irradie, on ne peut que la suivre, espérant qu'elle dispense ses rayons autour d'elle.

Puis les mots résonnent, montent vers la nuit. Mélodie envoutante.
Et ce qu'ils signifient encore plus. Margot sent ses bras se hérisser, rien qu'aux images qui apparaissent au fond de ses yeux.


Dame des Fleurs, Vierge de l’été,
Honore notre cercle de ta douce, joyeuse présence.
Nourris nos souhaits, comme tu nourris l’enfant qui grandit en ton sein.
Sois la bienvenue, Dame, bienvenue.
Seigneur des forêts, Faucon de mai,
Cerf impétueux, enveloppe-nous de ta douce et sauvage étreinte ;
Père, frère, guérisseur, amant, ami…

Sacrée est l’union de nos Dame et Seigneur,
De leur union, le jeune Dieu est créé,
Et toute chose prospère.
Puisse cette abondance toucher nos vies,
Que nos buts puissent fleurir, également.


Beltaine... Nuit particulière... Nuit féconde... Nuit d'espoir...
Lastree et la vie qui grandit en elle, visible, Lallie, et ce ventre qui ne tardera pas à bomber... Blanche... Margot...
Nuit célébrée par des femmes, mais les hommes du fond de leur cœur ou de leur pensée, les hommes emplissent la nuit de leur absence.


Cerf impétueux, enveloppe-nous de ta douce et sauvage étreinte ;
Père, frère, guérisseur, amant, ami…

Devant les yeux de Margot, l'image d'un homme encapuchonné refuse de s'effacer. L'image d'une nuit ou ils ne seront que l'un et l'autre, l'un à l'autre... Un homme, une femme...
Il l'a choisi, elle l'a aimé. Peu importe leur avenir, le présent est si beau. Elle sait, du fond de ses tripes, que cette nuit aurait du être à eux.
Absent, mais tellement présent dans sa tête, dans son cœur, dans ses rêves.

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Domdom

Confortablement assis sur la fourche d'un vieux chêne , Domdom assistait à la cérémonie qui se déroulait en contrebas d'un oeil curieux, comme un touriste qui assiste à une danse folklorique.

Certes , les druides ne faisaient pas la danse du ventre , mais l'encapuché trouvait un charme, une authenticité dans ces rites , ces mélopées , ces gestes , qui lui donnaient envie d'en savoir plus sur ces pratiques si proches de Mère Nature.

Cependant , il préférait rester à sa place, discret et silencieux , à observer Lastree et les autres officiantes .
Elle lui avait confié son appréhension consernant Beltaine, et bien que béotien en la matière , il semblait au Normand qu'elle s'en sortait très bien.

Il s'étira quelque peu pour assouplir ses muscles endoloris , attendant tranquillement la suite de la cérémonie.

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La_renarde
Le soleil entamait sa dernière course et bientôt il aurait disparu à l’orée des bois. Il était venu le temps de commencer la cérémonie.

Elle avait demandé à son fidèle Rufus de ressortir la bûche de chêne coupé à Samhain qu’ils auraient plaisir à voir crépitée, léchée par le feu purificateur. Par cet acte, ils tourneraient définitivement le dos à la saison sombre pour entamer une nouvelle étape dans le cycle immuable de la vie, un pas de plus vers la lumière.

Le colosse déposa alors la bûche dans le foyer qui avait été préalablement aménagé, puis un regard à Lastree pour lui dire que le moment était enfin venu de commencer la célébration.

- Il est temps.

Avisant un flambeau que son dévoué serviteur s’empressait d’allumer elle déclara à voix haute :

- Ce bois coupé à Samhain sera brûlé ce soir pour qu’ainsi nous laissions derrière nous le froid de l’hiver. C’est le symbole du passage de la saison sombre à la saison claire. Demain, se sera l’été, les semailles, les tontes et les naissances, mais pour l’heure il nous faut dire adieu à ce visage de Nature pour pouvoir accueillir et la chaleur et la vie.

Beltaine, tu es la fête des femmes, des amours et de la vie et en cette occasion nous allumerons ces deux brasiers que voici, qui brûleront trois nuits durant.


Son flambeau désormais allumé, elle le tendit à Lastree afin qu’enfin soit consumé la bûche de Samhain.
_________________
Maeve
Je baille.

Mais c'est où qu'on va, encore ? J'ai pas l'teeeeemps, Anelha !
- Mais c'est vous qui...
- Qui quoi, hein ? Même que je dois préparer mon anniversaire !
- Isol...
- Isolde rien du tout. C'est MON anniversaire, c'est MOA qui-qui l'organise ! Et puis de toute façon, je suis super fatiguée... Il faut que j'aille dormir.
- Demi-tour, donc ?
- Exact !
- ...
- ... Mais c'est où que tu voulais m'emmener ? Chez des amis de Mère ?
- Oh, non, pas cette fois. C'est qu'il y a la fête de Bel... Ble... Enfin un truc druidique, là.
- Beltaine ?
- Oui voilà !
- THE Beltaine ?
- Pourquoi, il y en a plusieurs ?
- Demi-tooooooooour !
, beuglè-je.

"C'est t'y pas vrai" ! J'ai raté Beltaine ! ... Ouais bon, je sais pas ce que c'est. Mais justement ! Il faut que j'apprenne le druidisme, d'abord, parce que Mère et bah elle est Verdruis. Ca non plus je sais pas ce que c'est ; mais c'est ultra important. Presque autant que la préparation de mon anniversaire.
Direction, donc, le forêt.

...


Mademoiselle.
- Hum.
- Psssssst !
- De ?
- Nous sommes arrivées !
- Où ça ? ... Ah oui !


Je secoue ma petite tête. Beltaine, bien sûr !
Je regarde dehors. Rien.
Rien ?


Il faut, je crois, marcher un peu.
- Ah oui, bien sûr. Euh...


Je jette un oeil critique à ma tenue. Bof bof, pour aller dans la bouillasse.
Tant pis, y laveront !
Je saute plein pieds du carosse, puis cours, entrainant ma pauvre suivante, au coeur de la forêt, tandis que la nuit tombe. Y va faire noir... Ce serait parfait pour un cache-cache, ça !
Mais on a pas trop le temps, là. J'aperçois quelques silhouettes, à la lumière d'un feu. On s'approche, pas discrètement.
On dérange ?
Je reconnais aisément Lastree, Lallie et Margot. Oh ! Blanche est là aussi !
Qu'elle est parfaite. Elle vient même aux fêtes druidiques.
Anelha restant en arrière, je m'approche du petit groupe, soudain toute timide devant ces grandes dames que j'admire toutes, sans exception, d'une manière qui leur est propre.
Que d'émotions, en cet instant !

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margot_wolback
Tiens, un feu follet.
Petit sourire à Maeve qui s'approche. Petite fille, mais femme en devenir. Ses yeux trop grands, qui donnent l'impression d'être jugée, pesée, mesurée.
Aussi rousse et flamboyante que sa mère.

Se réchauffer aux brasiers allumés. Se laisser bercer par les mots, par les sons, par la musique inaudible...
Fermer les yeux, revoir ce regard d'onyx qui ne cesse de lui poser la même question...
Puis les ouvrir et découvrir la réalité de la solitude.

Puis sourire, car elle est bien entourée... Chaudes amitiés féminines, chacune à sa façon... Moins éphémères...

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