polgara2009
[Dans la nuit du 24 au 25 septembre : en route pour Calais]
Après une longue route au cur de la nuit, les soldats de l'armée de Maya, qui à pieds qui à cheval, arrivèrent enfin en vue des remparts de la ville de Calais. Profitant des quelques heures quils leur restaient avant le levé du soleil, ils sactivèrent tous à linstallation du campement, suffisamment loin des remparts pour ne pas être à portée de tirs des archers ennemis. Une fois leurs instructions reçues, chaque soldats vaqua à ses occupations. La plupart prirent un peu de repos, la journée qui sannonçait marquerait le début des hostilités avec Calais.
Polgara, une fois sa tente montée, senroula dans une couverture et sinstalla près du feu. Lautomne nétait plus très loin et les nuits étaient à présent bien fraîches. La jeune femme ne put rien avaler et ne parvint pas à trouver le sommeil. Elle repensait sans cesse aux paroles de Roman, son fiancé. Aux aveux des actes monstrueux, quil avait commis par le passé, et qui motivaient son départ du Comté. Il aurait pourtant mieux valu quelle se concentre sur les évènements à venir, Calais était bien protégée et les prochains combats sannonçaient rudes. Mais, chagrin et colère ramenaient inlassablement ses pensées vers celui qui venait de lui briser le cur.
[Dans la journée du 25 septembre : début des hostilités]
En fin de matinée, une fois que tous eurent pris un peu de repos, le campement sactiva. Des soldats sattaquèrent à linstallation des engins de sièges qui permettraient au bout dun certains temps de percer les remparts ennemis. Dautres surveillaient lactivité Calaisiènne afin déviter toutes surprises tandis que les officiers établissaient les futurs stratégies employées. Une fois que tout fût prêt, le rassemblement fût sonné et les directives données. Le bombardement des remparts de la ville débutèrent alors. Les murs étaient bien épais, il faudrait du temps pour les fragiliser. Des cris provinrent de la ville atténués par le bruits assourdissants de la pierre contre la pierre. Quelques affrontements eurent lieux mais rien de concluant. Les Calaisiens étant bien à labri derrière leur fortification, il faudrait attendre quune brèche se forme pour quun assaut puisse être lancé.
Polgara, qui participait à sa première bataille, regardait tout cela dun il distrait. Elle ne parvenait pas à chasser ses préoccupations de ses pensées. La nuit tombée, elle ne trouva pas le sommeil malgré la tisane au vertu apaisante que lui donna Feff. Afin de soccuper lesprit, elle se porta volontaire pour les rondes de surveillance autour du campement.
[Le 26 septembre : seconde attaque]
Ce jour là, le martèlement continu des remparts porta enfin ses fruits, une petite brèche fut ouverte dans la muraille Calaisienne. Le son des trompettes retentit alors, lheure de combattre était enfin arrivée. Les soldats Artésiens se lancèrent à lassaut de la ville, essayant de pénétrer son enceinte. Dautres, profitant de la confusion générale, tentèrent daccéder aux remparts à laide déchelles, afin dabattre les archers qui sy tenaient et daccéder à la ville. Polgara avait suivit le groupe de soldats qui sétaient précipités vers la brèche. Son épée dans une main, son bouclier dans lautre, elle engagea le combat avec lun des hommes qui leur bloquait laccès à la ville. Elle para les attaques de son opposant et enchaîna plusieurs coups, mais ne parvint pas à le toucher. Lhomme dût reculer, sous le nombre des soldats Artésiens qui continuaient daffluer, et se trouva alors hors de porter de la jeune femme. Lhomme, aux prises avec plusieurs adversaires, fût ensuite mortellement touché. Son cri dagonie se perdit au milieu du brouhaha ambiant produit par l'entrechoquement des épées, les vociférations des combattants et les cris de souffrance des blessés. Pol tentait de poursuivre son avancée lorsquune femme fondit sur elle. La jeune Azincourtoise bloqua lattaque de justesse et attaqua à son tour. Un long duel sensuivit durant lequel aucune des deux combattantes ne prirent lavantage puis, un long cri déchirant se fit entendre. Un Artésien était tombé des remparts, un des siens était blessé. Toute la colère quelle gardait en elle depuis quelques jours explosa alors. Elle enchaîna coups de taille et coups destoc avec fureur, ne laissant aucune chance à son adversaire. Cette dernière, débordée par lavalanche de coups, ne fût pas assez rapide quand Pol, se décalant d'un pas sur le côté, vint enfoncer sa lame dans son flan. Après que Polgara eut retirer son épée, la femme tituba sur quelques mètres puis seffondra. Pol essuya le sang qui recouvrait sa lame sur les vêtements de la femme et repartit à lassaut. Mais, les Calaisiens parvinrent bientôt à enrayer lattaque Artésienne et les repoussèrent hors de leur lignes. Les combats cessèrent donc et, chaque camps vint ramasser les corps de ses combattants. La nuit s'annonçait longue pour le personnel médical, plusieurs soldats, aux blessures plus ou moins graves, nécessitant de nombreux soins.
De retour au campement, Polgara se mit en quête de ses frères d'armes et amis afin de s'assurer qu'ils n'avaient rien. Puis, épuisée par l'intensité des combats et ses récentes nuits d'insomnie, elle rejoignit sa tente où elle s'effondra à bout de force. Cette nuit là, elle dormit quelques heures mais, son sommeil fût agités d'affreux cauchemars. Après un duel acharné, Roman, la bouche déformée par un affreux rictus, lui transperçait le ventre de son épée. Elle se réveilla, au beau milieu de la nuit, en sueur, la bouche encore ouverte sur un long cri d'angoisse. Réalisant que ce n'était qu'un rêve, elle se leva et sortit se changer les idées dans la fraîcheur de la nuit.
[Le 27 septembre : Trêve dominicale]
Un soleil radieux accompagna le réveil des troupes Artésiennes en ce jour de trêve dominicale. La journée serait dédiée au recueillement et au repos, tout le monde ayant besoin de se remettre des durs combats de la veille. Certains allèrent s'enquérir de l'état de leur amis blessé, d'autres se regroupèrent pour une partie de ramponneau, tandis que d'autres priaient Aristote afin qu'il guide leur bras guerrier lors des affrontements futurs. Polgara, qui avait peu dormi, profita à l'aube, d'une baignade relaxante dans une rivière voisine, qu'elle avait découverte lors de sa promenade nocturne. Elle assista à la messe et pria pour le rétablissement de ses frères d'armes blessés. Après un repas frugal, elle rejoignit Loulou qui lui avait proposé un petit entraînement, dans l'optique de lui changer les idées. Pol, même si elle ne retrouva pas le sourire, apprécia ce moment passé en compagnie de son ami. Elle ressentait toujours une vive douleur au fond de son cur mais pensait un peu moins souvent au responsable de son chagrin. Un peu apaisée, elle parvint à dormir un peu durant l'après midi puis, à son réveil, se joignit à un groupe de soldat, les regardant jouer aux cartes.
La nuit tomba rapidement, elle prépara son équipements pour le lendemain, jour de reprise des combats, puis s'endormit d'un sommeil sans rêve.
Après une longue route au cur de la nuit, les soldats de l'armée de Maya, qui à pieds qui à cheval, arrivèrent enfin en vue des remparts de la ville de Calais. Profitant des quelques heures quils leur restaient avant le levé du soleil, ils sactivèrent tous à linstallation du campement, suffisamment loin des remparts pour ne pas être à portée de tirs des archers ennemis. Une fois leurs instructions reçues, chaque soldats vaqua à ses occupations. La plupart prirent un peu de repos, la journée qui sannonçait marquerait le début des hostilités avec Calais.
Polgara, une fois sa tente montée, senroula dans une couverture et sinstalla près du feu. Lautomne nétait plus très loin et les nuits étaient à présent bien fraîches. La jeune femme ne put rien avaler et ne parvint pas à trouver le sommeil. Elle repensait sans cesse aux paroles de Roman, son fiancé. Aux aveux des actes monstrueux, quil avait commis par le passé, et qui motivaient son départ du Comté. Il aurait pourtant mieux valu quelle se concentre sur les évènements à venir, Calais était bien protégée et les prochains combats sannonçaient rudes. Mais, chagrin et colère ramenaient inlassablement ses pensées vers celui qui venait de lui briser le cur.
[Dans la journée du 25 septembre : début des hostilités]
En fin de matinée, une fois que tous eurent pris un peu de repos, le campement sactiva. Des soldats sattaquèrent à linstallation des engins de sièges qui permettraient au bout dun certains temps de percer les remparts ennemis. Dautres surveillaient lactivité Calaisiènne afin déviter toutes surprises tandis que les officiers établissaient les futurs stratégies employées. Une fois que tout fût prêt, le rassemblement fût sonné et les directives données. Le bombardement des remparts de la ville débutèrent alors. Les murs étaient bien épais, il faudrait du temps pour les fragiliser. Des cris provinrent de la ville atténués par le bruits assourdissants de la pierre contre la pierre. Quelques affrontements eurent lieux mais rien de concluant. Les Calaisiens étant bien à labri derrière leur fortification, il faudrait attendre quune brèche se forme pour quun assaut puisse être lancé.
Polgara, qui participait à sa première bataille, regardait tout cela dun il distrait. Elle ne parvenait pas à chasser ses préoccupations de ses pensées. La nuit tombée, elle ne trouva pas le sommeil malgré la tisane au vertu apaisante que lui donna Feff. Afin de soccuper lesprit, elle se porta volontaire pour les rondes de surveillance autour du campement.
[Le 26 septembre : seconde attaque]
Ce jour là, le martèlement continu des remparts porta enfin ses fruits, une petite brèche fut ouverte dans la muraille Calaisienne. Le son des trompettes retentit alors, lheure de combattre était enfin arrivée. Les soldats Artésiens se lancèrent à lassaut de la ville, essayant de pénétrer son enceinte. Dautres, profitant de la confusion générale, tentèrent daccéder aux remparts à laide déchelles, afin dabattre les archers qui sy tenaient et daccéder à la ville. Polgara avait suivit le groupe de soldats qui sétaient précipités vers la brèche. Son épée dans une main, son bouclier dans lautre, elle engagea le combat avec lun des hommes qui leur bloquait laccès à la ville. Elle para les attaques de son opposant et enchaîna plusieurs coups, mais ne parvint pas à le toucher. Lhomme dût reculer, sous le nombre des soldats Artésiens qui continuaient daffluer, et se trouva alors hors de porter de la jeune femme. Lhomme, aux prises avec plusieurs adversaires, fût ensuite mortellement touché. Son cri dagonie se perdit au milieu du brouhaha ambiant produit par l'entrechoquement des épées, les vociférations des combattants et les cris de souffrance des blessés. Pol tentait de poursuivre son avancée lorsquune femme fondit sur elle. La jeune Azincourtoise bloqua lattaque de justesse et attaqua à son tour. Un long duel sensuivit durant lequel aucune des deux combattantes ne prirent lavantage puis, un long cri déchirant se fit entendre. Un Artésien était tombé des remparts, un des siens était blessé. Toute la colère quelle gardait en elle depuis quelques jours explosa alors. Elle enchaîna coups de taille et coups destoc avec fureur, ne laissant aucune chance à son adversaire. Cette dernière, débordée par lavalanche de coups, ne fût pas assez rapide quand Pol, se décalant d'un pas sur le côté, vint enfoncer sa lame dans son flan. Après que Polgara eut retirer son épée, la femme tituba sur quelques mètres puis seffondra. Pol essuya le sang qui recouvrait sa lame sur les vêtements de la femme et repartit à lassaut. Mais, les Calaisiens parvinrent bientôt à enrayer lattaque Artésienne et les repoussèrent hors de leur lignes. Les combats cessèrent donc et, chaque camps vint ramasser les corps de ses combattants. La nuit s'annonçait longue pour le personnel médical, plusieurs soldats, aux blessures plus ou moins graves, nécessitant de nombreux soins.
De retour au campement, Polgara se mit en quête de ses frères d'armes et amis afin de s'assurer qu'ils n'avaient rien. Puis, épuisée par l'intensité des combats et ses récentes nuits d'insomnie, elle rejoignit sa tente où elle s'effondra à bout de force. Cette nuit là, elle dormit quelques heures mais, son sommeil fût agités d'affreux cauchemars. Après un duel acharné, Roman, la bouche déformée par un affreux rictus, lui transperçait le ventre de son épée. Elle se réveilla, au beau milieu de la nuit, en sueur, la bouche encore ouverte sur un long cri d'angoisse. Réalisant que ce n'était qu'un rêve, elle se leva et sortit se changer les idées dans la fraîcheur de la nuit.
[Le 27 septembre : Trêve dominicale]
Un soleil radieux accompagna le réveil des troupes Artésiennes en ce jour de trêve dominicale. La journée serait dédiée au recueillement et au repos, tout le monde ayant besoin de se remettre des durs combats de la veille. Certains allèrent s'enquérir de l'état de leur amis blessé, d'autres se regroupèrent pour une partie de ramponneau, tandis que d'autres priaient Aristote afin qu'il guide leur bras guerrier lors des affrontements futurs. Polgara, qui avait peu dormi, profita à l'aube, d'une baignade relaxante dans une rivière voisine, qu'elle avait découverte lors de sa promenade nocturne. Elle assista à la messe et pria pour le rétablissement de ses frères d'armes blessés. Après un repas frugal, elle rejoignit Loulou qui lui avait proposé un petit entraînement, dans l'optique de lui changer les idées. Pol, même si elle ne retrouva pas le sourire, apprécia ce moment passé en compagnie de son ami. Elle ressentait toujours une vive douleur au fond de son cur mais pensait un peu moins souvent au responsable de son chagrin. Un peu apaisée, elle parvint à dormir un peu durant l'après midi puis, à son réveil, se joignit à un groupe de soldat, les regardant jouer aux cartes.
La nuit tomba rapidement, elle prépara son équipements pour le lendemain, jour de reprise des combats, puis s'endormit d'un sommeil sans rêve.