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[RP] Devant les remparts de CALAIS - Campagne Calaisienne - Septembre 1457

Gavroche
Au petit matin, un gamin, haut comme trois pommes, s'avança au pied des ramparts, fier et espiègle comme un Gavroche...

Il prit une grande inspiration, et se mit à chanter :


Il est tombé, ma foiiiiiiiiiiiiiiiiii....
C'est la faute à l'Artoiiiiiiiiiiiiiiiis !
Le nez dans le méannnnnnnnndre....
C'est la faute aux Fl.....

Aïe !


Il ne pu finir sa phrase qu'une taloche d'une brute épaisse vint le stopper net !

- Qu'est-ce tu chantes là, toi? Tu veux te faire zigouiller?
- Bin, m'sieur, non ! Pour sûr, c'est l'père Knockando qui m'a dit d'venir ici chanter ça...
- Le père Knockando? Et pourquoi il vient pas chanter lui même ce pouilleux? Trop honte?
- Euh... j'crois pas m'sieur... l'père Knockando a passé l'arme à gauche...


Un rictus s'afficha sur le visage de la brute épaisse... vraissemblablement ravi de cette nouvelle

- Ah, ouaih... cette pourriture est donc crévée?
- Ouaih, m'sieur, vrai de vrai ! Mais il s'est battu comme un lion (des Flandres ), ils se sont mis à 3 pour l'avoir, ouah, quelle bataille !
- Ouaih... au moins, il ne nous cassera plus les co***** avec ses boniements celui-là !


Le gamin, agile comme un singe, échappa à la brute, et tout en courant vers l'entrée de la ville, il chanta de plus belle, en évitant tous ces soldats qui essayaient vainement de l'attrapper :

Il est tombé, ma foiiiiiiiiiiiiiiiiii....
C'est la faute à l'Artoiiiiiiiiiiiiiiiis !
Le nez dans le méannnnnnnnndre....
C'est la faute aux Flannnnnnnndres.....

Vive la
liberté !!!! Vive Calais la lib...

On n'entendit pas la fin, le gamin s'éloignant en courant...
leberserker
Leberserker arriva dans la tente médicale et vit la doctoresse Nefi qui courrait en tout sens,il vit également Jengax,couché sur une paillasse.Il interpella Nefi.

Dame Nefi,un aspirant se trouve dehors et a besoin de soins immédiats,si vous voulez je peux m'occuper des blessés pendant votre absence même si je ne peux pas faire autre chose que les faire boire et leur fournir les premiers soins.

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Gagner toutes vos batailles n’est par la meilleure chose , l’excellence suprême consiste à gagner sans combattre.

Sun tzu


MayaII
Maya était hystérique contre Nain , pleurant, hurlant de tout son être...

Quand Dark arriva , elle ne la vit même pas et ne l'entendait encore moins ...

A L'AIDE ... À L'AIDE ...

Rien ne pouvait l'arrêter, Maya était sous le choc complètement débousolée, désarmée...

Elle ne voulait pas lâcher Nain .....

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Darkangelfly
Maya écoute moi et va chercher Nefi je m' occupe de lui ne t 'en fait pas , on va le sauver ton n' amoureux allez file vite !!

Dark' comprenait très bien mais ils perdaient du temps , elle continuait a comprimer la plaie

Allez file !

Elle regardait un brancard passé au loin et dessus une silhouette qu' elle connaissait que trop bien , son coeur se serra et sa gorge se noua , au bord des larmes elle se mordit la lèvre avec force presque jusqu' au sang pour ne pas verser de larmes devant Maya et reprit

Plus on attend plus il perd de sang vas y et file !
Celdric
[Pendant l'assaut]

Troisième jour de combats...peut être plus. Il ne les comptait plus.

Et à l'aube de chaque jour nouveau, une nouvelle tache de sang sur son armure, de nouvelles dentelures sur son épée et de nouvelles bosses sur son bouclier. Et chaque matin, une nouvelle tête à son tableau de chasse : Calaisiens, Hollandais et Flamands.
Il en était venu à se croire invincible, protégé du danger par la main puissante du Très Haut, un dieu du champ de bataille... un peu comme Smurf, mais dans un tout autre registre.

Et puis ce siège s'éternisait, et il s'impatientait. Il s'impatientait de revoir son beau village natal, et les visages de ses amis.

Aussi ce jour là, monta-t-il au combat avec trop d'assurance et pas assez d'entrain... erreur à ne pas commettre, erreur fatale. Jeté corps et âme dans la mêlée il sabra de droite et de gauche, et eu la net impression d'avoir raccourci d'une tête un certain calaisien qu'il avait maintes fois aperçut au chateau... Knockando... ou quelque chose comme ça.

A un moment, le diacre croisa une connaissance : le neveu d'un confrère auquel il avait fournit une épée pas plus tard que la veille. D'un grand geste de la main il le héla.


- Alors l'ami, elle coupe bien, cette la.....aaaargh...

Un éclaire pourpre scintilla devant ses yeux tandis qu'une brulure acide lui déchirait les entrailles. Les gros doigts noueux s'engourdirent et laissèrent tomber à terre épée et bouclier. Des deux mains, il tata son ventre : une grande écharde de fer écarlate pointait hors de son corps. Tandis qu'il tentait de s'en saisir, reflexe futile et inconscient, elle se retira avec un grincement... nouveau déchirement, puis cette sensation de froid dans son dos.

Tel un arbre qu'on abat, le colosse tomba à genoux puis tourna sur lui même. La tête heurta le bouclier et sonna, comme on sonne la cloche d'une église. Dans un brouillard, il vit un soldat étranger lui lancer un regard hargneux comme on assène le coup de grâce puis s'éloigner vers d'autres méfaits.


- Ainsi soit-il, murmura Celdric.

Tandis que son regard se voilait des visions fugaces se succédèrent, de personnes qu'il avait aimé, ou perdu, ou qu'il allait perdre, maintenant... Puis il vit le sourire espiègle de Dark...


- Je suis en règle, Aristote. Ouvres grand les portes de ton paradis!

Je crois en l'Eglise Aristotélicienne, une et Indivisible
Je crois en...


Et il s'évanouit tandis que Sainte Kyrène, dans sa vision , lui faisait de grands signes de la main.
polgara2009
[Le 29 septembre : Un bien triste jour pour les Azincourtois]
 
A leur réveil, les troupes Artésiennes découvrirent un ciel teinté de rouge de bien mauvais augure. Certains adressèrent une prière à Aristote afin de le supplier d’épargner les leurs, pensant qu’aujourd’hui beaucoup de sang serait versé.
Polgara s’acclimatait petit à petit à la vie du camps. Les tours de garde, les instructions, l’entretient de son équipement et les rapports de mission faisaient à présent partit intégrante de son quotidien. En ce qui concernait les combats, l’appréhension des premiers temps avait laissé place à une légère assurance confortée pour l’instant par des duels nuls ou victorieux. Mais, elle savait parfaitement que le vent pouvait tourner à chaque instant. Afin de bien garder les pieds sur terre, elle utilisait à bon escient la crainte qui la tenaillait avant chaque assaut.
Depuis deux nuits, Pol dormait mieux, la fatigue des combats aidant. Afin de rester concentrée sur les affrontements qui se déroulaient à Calais, elle essayait de ne plus penser à Roman et à la réalité de ses aveux.
Tant qu’elle était occupée, elle parvenait plus ou moins à enfouir sa peine et sa colère au plus profond d’elle même. L’heure était aux armes, elle réfléchirait à la situation une fois que le calme serait revenu.
Dans la journée, l’ordre de charger la cité fût donné. Les solides soldats Artésiens se ruèrent, avec hargne, sur les défenseurs Calaisiens qui jusqu’alors résistaient avec succès, malgré des pertes sévères.
Pol, tombée nez à nez avec un Calaisien, se mit en garde, jaugeant son adversaire. L’homme n’était pas bien épais mais mieux valait ne pas se fier aux apparences. Plusieurs entailles étaient visible sur son corps, l'homme était blessé. Avançant sur son opposant, la jeune Artésienne enchaîna divers coups que l’homme para avec difficulté. Visiblement, Pol avait à faire à un artisan et non pas à un homme habitué aux maniements des armes. Mais, sa motivation était grande, et bien qu’il manquait de technique, et qu'il fût affaibli, il combattait avec ferveur. Afin de déstabiliser son adversaire, la jeune femme changeait souvent le rythme de ses attaques nombreuses et variées. L'homme déjà faible, s'essouffla rapidement et ses gestes se firent de moins en moins précis. Pol, sur une fente avant, toucha l'homme au niveau du foie. Celui-ci, lâcha son épée, puis posa sa main sur la blessure. Il regarda la soldate puis, le bras levé, fît quelques pas dans sa direction. Pol se recula pour rester hors d'atteinte et le regarda s'écrouler.
Bientôt la retraite fût sonnée, les Artésiens se retranchèrent vers leur campement.
Alors qu'elle retournait au campement, Pol vit, sur le sol, le corps inerte d'un colosse. Son sang se figea alors dans ses veines, non...ce ne pouvait être lui. Se précipitant vers le corps, elle reconnu Celdric, le Diacre d'Azincourt. Dans l'incapacité de le transporter vers la tente médicale à cause de son poids, Pol appela à l'aide.


UN HOMME A TERRE, VITE UN BRANCARD! AIDEZ-MOI!!!

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leberserker
Leberserker arriva en courant près de Celdric et Dark trainant un brancard dèrriere lui.Il hésita en voyant sa carrure.

euh...Dark,comment on va faire pour le porter?

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Gagner toutes vos batailles n’est par la meilleure chose , l’excellence suprême consiste à gagner sans combattre.

Sun tzu


Darkangelfly
[post a supprimer dorénavant je me mêlerais que de mes affaires à bon entendeur Salut! ]
polgara2009
[29 septembre : Une évacuation difficile]

Peu de temps après que Polgara appela à l'aide, Dark l'a rejoignit auprès de Celdric. Il n'allait pas fort, il fallait agir vite. Un soldat Peronnais arriva bientôt transportant un brancard.
Alors que l'homme se demandait comment ils allaient s'y prendre pour soulever le colosse, Dark leur proposa une solution.


Oui, allons-y, il ne faut pas traîner.

Une fois les trois soldats en position, Dark s'occupant des épaules et les deux autres tenant chacun un pied, ils essayèrent de soulever le blessé. Mais, le corps du colossale diacre ne bougea pas d'un pouce.

Arf, non, ça marche pas. Il pèse une tonne

Pol réfléchit rapidement au problème. La partie la plus lourde étant sans aucun doute le tronc...Peut être si l'un d'entre eux soulevait le bassin.....

Pol regarda le soldat à côté d'elle.

Heu....et si..et si tu lui soulevait le bassin, pendant que Dark s'occupe des épaules et moi des pieds....peut être ce serait plus facile.

Les trois soldats y mirent toutes leur force et parvinrent finalement à le déposer en douceur sur le brancard.
Ils le transportèrent ensuite jusqu'à la tente médicale où ils le confièrent à Nefi.
N'étant plus d'aucune utilité, Pol, à bout de force, rejoignit sa tente pour y prendre du repos.
Ses dernières pensées, avant de sombrer dans le sommeil allèrent à Celdric. Elle espérait qu'il s'en sortirait.

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Nefi
les jours se suivaient de combat en soin, de soin en combat sans relâche, comme un automate nefi magnait l'épée autant que le bistouri, dormant peu et tenant cependant par la force des nerfs et le miracle de ses plantes...

sans cesse les brancards affluaient sous la tente, respectant toujours le même rituel, elle savait que feff et pegas dans leur coin de tente assuraient les soins aussi, surveillant les blessés des jours précédent également. Ils avaient bien eu quelques pertes, restant un moment prés des agonisants pour ne pas les laisser partir seul rejoindre aristote, d'autre avaient perdu un membre et à leur façon, pleurs, haine ou désespoir en faisaient péniblement le deuil. d'autres moins atteints se remettraient vite si l'infection ne venait pas de ses doigts putride et nauséabond les agripper avec sa gourmandise légendaire des plaies toute fraîches.

le 28 septembre,


elle finissait des soins lors que le jeune soldat leberserker apparut prés d'elle avec sur un brancard le soldat jengax. celui ci lui proposa son aide qu 'elle accepta avec grande joie tant elle manquait de bras.

merci de ton aide soldat, va de l'autre coté de la tente et présente toi à l'infirmier feff de ma part il te dira quoi faire pour lui venir en aide. mais en attendant reste prés de moi tu m assisteras pour les soins de ce soldat.

sans perdre de temps elle lui tendit une blouse propre et lui désigna un baquet d'eau propre pour se laver les mains. et lui expliqua ce qu elle attendait de lui. puis elle commença les soins du peronnais recousant la plaie de son ventre après avoir réparé les dégâts interne autant que possible puis pansait la blessure. Par chance c'était plus spectaculaire que grave mais il avait perdu beaucoup de sang. elle vérifia les nombreuse contusion, s'assurant qu 'aucun membres n'étaient cassés puis donnant un pot d'onguent au jeune aspirant prés d'elle.

peux tu appliquer ceci sur toute les zones bleutées qu'il a, et lui faire boire une tasse de ce breuvage qui est dans la marmite sur le feu là-bas. en partant elle lui indiqua un chaudron resté au chaud et alimenter sans cesse.



face au rempart le 29


birgit en mains, un masque figé sur le visage et l'esprit vide de toute pensées, elle répondit une fois de plus à l'ordre d'assaut, les hommes de sa lance derrière elle. Se battre encore et toujours, fendre l'air de sa lame si tranchante et rencontrer l'obstacle d'un corps, défendre sa vie et celle de ses compagnons au prix de celle des autres, ses autres tous n'avaient pas toujours été leurs ennemies, certain avait même combattu à ses cotés à une époque pas si lointaine. mais ne pas penser, non ne surtout pas penser à cette folie meurtrière, à la traîtrise des uns, la bêtise des autres, et l'honneur coulant de partout comme une rivière de sang, ce sang qui la couvrait à longueur de journée celui de ses ennemies, puis celui des siens lorsque une fois de plus elle devait le soir venue réparer les dégâts de cette folie meurtrière... mais combattre encore et encore... puis rentrer épuisé, compter les morts, recoudre, amputer, panser, et encore recommencer...

nain lui fut amené, suivit de prés par mayaii et dark, il était sévèrement touché et sans perdre de temps elle lui prodigua les soins expliquant à mayaii les soins et les risque de la blessure de son amoureux. elle manquait de personnel soignant et impliquait les proches des soldats blessaient pour qu ils se rendent utile en veillant qui leur amis, fiancés ou époux... mais déjà on lui apportait péniblement celdric, l'un des combattants de sa lance, et d'autre suivait encore... elle voyait la tout ses amis défilé alors qu'elle entière et debout malgré les combats acharné continuait à faire son possible pour les remettre sur pieds priant sans relâche aristote de lui accorder son soutien et de garder sa main sur.

tiens bon celdric, crois pas que tu vas nous abandonner comme ça, c'est pas encore l'heure de rejoindre aristote.

mais encore et toujours, la danse du scalpel de l'aiguille et de la charpie reprit inlassablement..

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Celdric
[HRP/ Vous en faites pas, le RP est bon. je voulais juste pouvoir participer, sachant que je n'avais pas la possibilité de poster de toute la journée ^^ /HRP]


Dans les méandres brumeux de sa consciences flanchante, Celdric entendait vaguement un lointain brouhaha.

LA déchirure était toujours là... donc il n'était pas encore arrivé au Paradis Solaire, car à en croire les personnes bien informées on est totalement remit à neuf à l'entrée...

Visiblement, le lien ténu qui unissait son âme à son enveloppe charnel n'était pas encore tranché. Sa volonté le rattachait à la terre... à son corps... à sa vie.Mais pourquoi? Pourquoi...? Il devait le savoir.

Avec un choc presque physique, il sentit sa conscience réintégrer son corps avec la violence d'un boulet de bombarde s'enfonçant dans un pan de muraille. Il ouvrit la bouche comme un noyé qui refait surface, à la recherche de la moindre goulée d'air, et inspira profondément.

Avec la conscience de son corps revint la conscience de la souffrance...et la souffrance était atroce. Les yeux toujours fermés, il se sentit manipulés et trainé de ci de là... Et il voulu hurler sa douleur et sa décéption. Mais aucun son de ne voulait sortir de ses lèvres.

Enfin un douce sensation ; Une légère chaleur sur ce gouffre béant dans ses entraille... une pression dans laquelle on sentait, à travers la douleur, une intention bienveillante. Il se sentit voler... mais seul sa tête était soulevée et atterit sur un oreiller chaud et doux.

Le diacre entrouvrit difficilement les yeux, ne sachant trop quel archange du Très Haut il allait découvrir à son chevet. C'était bien un archange, mais pas celui qu'il attendait. Un ange de chaire et de sang, un ange de la terre, mais un ange malgré tout.

Il sourit à Darkangel et parvint a articuler difficilement quelques mots...


- Tout doux...fi...fille. Tout doux... Ce n'est point aujourd'hui...que...tu hériteras...

S'étant permit de revenir à la vie avec une pique d'ironie, sa conscience flancha à nouveau et sa tête roula sur le coté... mais avec un doux sourire aux lèvres, non pas de résignation mais d'assurance.
Jehanne66
Jehanne oscillait entre des journées plutôt calmes et d'autres plus furieuses.
Cette nuit, elle avait frappé à bras raccourcis sur bon nombre de têtes.
Elle attendait, anxieuse, pour savoir si ceux qu'elle connaissait s'en étaient bien sortis...
C'est toujours difficile de voir tomber les personnes qu'elle avait rencontré, même parmi le camp adversaire !!!!
D'où l'intérêt de ne pas trop fricoter avec l'ennemi...
Elle avait proposé la veille, de partager son sanglier avec un certain Nico, qu'elle vit tomber sous les coups de Loulou !

Elle ne pouvait décemment le sauver...
Décidément, que la guerre pouvait être dure à vivre !!!

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Eteladricc
30 Septembre

Le soir du combat, Eteladric était exité d'aller se battre, plein d'énergie, assoiffé de cette adrénaline qui lui envahit le corps losqu'il est sur le champ de bataille.
On lui avait ordonné d'être sur une ligne d'attaque, accompagné de Dark', son épouse. Il en était heureux. Deux jours qu'il avait été mit de côté, il allait enfin pouvoir se battre.
L'assault était enfin donné! Des cris de guerre, des hurlement de rage fusaient partout autour de lui.
Trois soldats se tenaient devant eux. Il vit dark' charger ver les deux de gauche, plus entoushiaste que jamais. Il avanca vers celui a droite.
Il commenca par l'attaquer avant qu'il puisse faire quoi que ce soit. Ne pas laisser de chance a l'adversaire, ne pas lui laisser de répit, ne pas laisser voir une ouverture. La force et la ferveur des coups oubliga le soldat ennemi de se reculer de quelques mètres, surpris de cet énergie.
Ce dernier le regardait pas d'un air étonné, mais en souriant. Un sourire moqueur, malicieux. C'est a ce moment qu'Eteladric comprit qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas....mais il le réalisa trop tard.
Une douleur horrible transpersa sa poitrine. Il regarda son torse et vit le bout d'une lame sortir un peu plus bas que sa clavicule droite. Pendant son combat, un lâche c'était faufilé derriere lui, lui plantant son épée dans le dos. Il lui donna un grand coup de pied sur la colonne pour retirer l'épée et le projetta par terre.
Eteladric était étendu par terre, la respiration laborieuse. Chaque inspiration était une torture. Il était étourdi, il voyait floue. Il voyait l'ombre de sa femme qui se battait. En tout ca, c'est ce qu'il croyait.
Il nomma sans force sa femme et sa fille
: Dark.... méli....
La noirceur s'épaissisait, la douleur s'éffacait peu a peu. Il avait froid... il avait tant sommeil... Dormir... Oui, ici, a l'instant... Une si bonne idée... Il ferma les yeux et se laissa aller a son repos... peut être le dernier...
Darkangelfly
[le 29 ]

Dark' avait aidée Maya et Nain de son mieux après avoir appelé encore à l' aide des hommes étaient arrivés près du couple pour les aider et elle reprit la direction du camps en soupirant .

Mais son mari était là et ses frères aussi tous allaient bien , elle avait entendu en souriant de l' exploit d 'Orick , le reste de la journée se déroula à aller voire les amis blessés et les réconforter , mais aussi à prendre du repos et de nouveau parer les armes .

[le 30]

De nouveau leur du combat avait sonné , ils se mirent en marche, Dark' auprès de son époux le regardant sans cesse , lui souriant avec tendresse .
Un peu plus loin les combattant attendait , Dark' se précipita ne laissant pas de répis aux assaillant , laissant son amour en arrière face à un autre combattant .

Dans la fureur du combat elle n' hésita pas cette fois à en affronter plusieurs .
Les coups pleuvaient le premier adversaire tomba face contre terre , sa lame enfoncé dans le torse quand elle fit volte face assaillit de toute part par un groupe plus nombreux qu' elle ne le pensait .

Rapidement elle fit volte face devant sa rage un autre s 'enfuit et elle resta face à un soldat .
Elle s 'élança de nouveau et terrassa celle qui l' affrontait , dans son élan les coups s 'abattaient tous plus rageur les uns que les autres .

C 'est hors d 'haleine que Dark' s ' arrêta un instant , elle cherchait des yeux son mari chéri avec un immense sourire , elle savait qu' il l' avait regardé et qu' il devait être fier d 'elle .

Mais devant ses yeux il n' y avait personne , elle marcha un peu revenant sur ses pas là où elle l' avait laissé , mais personne juste un corps au sol .

Sa vue se brouilla et son souffle se coupa , elle s 'avance tremblante ne voulant y croire .
Elle laisse alors tomber son épée sur le sol et son bouclier , se jetant à genoux près de lui , retira le casque espérant encore se tromper ... Mais elle vit ces beaux cheveux blond et son si beau visage .

Elle voulait hurler , crier , appeler à l' aide mais aucun son ne sortait , elle ne pouvait que serrer fort dans ses bras son aimé .
Elle tremblait et pour la première fois , elle craquait là au milieu du champs de bataille et fondait en larme .

Son époux dans ses bras elle faisait rempart de son corps


Je t 'en supplie ... tient bon .. on va te sauver ... Ne meurt pas pitié ... Je t 'aime ......

Elle le berçait là doucement , couvrant son visage de baisers tendre , il était toute sa vie et on allait la priver de son amour .
Mais elle ne laisserait pas faire , elle releva la tête encore étourdit et chercha du regard un brancard .
Stilicon
La tente qui servait d'infirmerie se remplissait de jour en jour. Stilicon observaient toutes ces agitations, tous ces cris et pleurs. Il était immobile dans un lit de fortune, seul ses yeux bougeaient et regardé tout, sans comprendre, et cela le fatiguait. Il ne dormait que par intermittence, une heure voire moins. Puis il se réveillait, souffrant de tout son corps, et les oreilles remplies de bruits ; c'était l'enfer. Des bribes de ce qui se passait sur le champs de bataille lui parvenaient, il avait appri pour la blessure de Nain et sa conséquence sur Maya, il avait entendu parler de l'exploit d'Orik et de l'effondrement d'Eteladric, et aussi de la prise de Cambrai par Maya.
Mais tout au fond de lui, il avait de nouveaux désirs. Qu'importe ce qui se passait, il avait failli à son but, à sa redemption, il n'était plus qu'un bout de chair figé et que tout le monde plaignait. Il n'en avait rien à faire de la pitié.
Il aurait voulu sortir en héros, il avait perdu l'occasion, et il ressortirait en martyr et plus amoindri que s'il avait succombé à ses blessures. Il se detestait, il detestait ces soigneurs, il destestait tous autour de lui, mais leur cachant cette folie, il souriait sans cesse comme s'il était devenu bête dû à sa chute.

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