Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >>

[RP] Devant les remparts de CALAIS - Campagne Calaisienne - Septembre 1457

Leportel62
Depuis trois jours, Lou se tenait un peu à l'écart en rentrant des combats. Il observait les mêmes rituels, donnant à manger à mascotte et pensant sans cesse à son chou et à sa fille.

Il savait qu'elle venait le rejoindre et cela ne l'enchantait guére de la voir combattre. Il fallait à tout prix que Calais tombe avant son arrivée. Pas qu'il n'avait pas confiance en ses qualités d'épeîstes mais des plus chevronnés qu'elle étaient déjà tombés sous les coups des calaisiens.

Durant ces trois jours, il alla au combat la haine au ventre. Poutrant tout ce qui se présentait devant lui. La lame de son épée balayait sans cesse l'air rencontrant parfois une tête, un ventre, des jambes où un bras.

Une odeur de sang empestait l'air. Ce sang qui jaillissait de partout aussi bien des ennemis que des amis. Malgré ses combats, il apercevait parfois l'un des leurs tomber. Des râles et des sanglots se faisient entendre. Les brancardiers courraient partout. Aucun moment de répit. Impossible de porter secours. Un ennemi tombait, un autre arrivait.

A chaque fois qu'un artésien s'écroulait devant l'ennemi, il redoublait de rage et frappait de plus en plus fort. Il repensait aux longues heures d'entraînement au fort d'Azin où il s'acharnait sur ce guignol de mannequin qui encaissait les coups sans rien dire. Des guignols, il en voyait plein ici mais ceux-ci répondaient. Ils hurlaient et criaient quand sa lame pénétrait leur chair.

Lou se demandait bien comment il pouvait être aussi méchant, poutrant des gens en série lui qui était d'une grande tendresse avec son chou et sa fille. En combattant, il les sentait prés de lui et chaque coup d'épée donné, le rapprochait d'elles.

Lors des instants de répit, il aurait bien été voir ses amis blessés à l'infirmerie mais il se retenait. Il avait honte d'être là, encore entier, alors que certains étaient méchamment blessés. Il se tenait au courant en questionnant certains soldats qui passaient à proximité de sa tente. Il avait été néanmoins apporter son soutien à Maya laquelle avait vu Nain tomber devant elle. Il imaginait la douleur que cela pouvait représenter.

La dernière nuit ne fut qu'un bain de sang. Il me semble bien que nous étions encore plus haineux de jour en jour à force de voir tomber les nôtres. Un vrai carnage eut lieu et de nombreux calaisiens jonchérent le sol, agonisant et sanguinolant. Aucune pitié, il fallait que Calais tombe.

Ce fut avec une énorme satisfaction du devoir accompli que la ville fut prise. Il n'était pas blessé. Longtemps, il avait râlé, comme à son habitude d'ailleurs, de n'avoir personne à poutrer mais là il avait été servi. De nombreuses personnes étaient tombées sous ses coups et tout ça à cause de traîtres artésiens. Il n'était pas certain d'avoir poutré que des soldats. Certains tenaient leur épée comme s'ils enfournaient du pain ou taillaient un costume. De pauvres bougres endoctrinés par des meneurs complétement débiles.

La ville était reprise mais les combats étaient-ils terminés pour autant? L'Artois restait maître des lieux mais ses soldats avaient payé un lourd tribu.

Les combats étant terminés, il regagna le campement. De nouveau, il pensa à sa famille. Chou arrivait demain et il était doublement heureux. Elle n'aurait peut-être pas à combattre et elle serait de nouveau prés de lui.

Il regarda le ciel, remerciant Aristote d'être toujours là et eut une derniére pensée pour Johanna.....

_________________
leberserker
Leberserker ne savait pas qu'il participait au dernier assaut sur Calais,et il chargea une fois de plus en ne sachant pas que ce jour allait changer sa vie.

Il monta sur les remparts à la suite des ses camarades artésiens et engagea le combat contre un homme armé d'une bonne épée.Il était du même niveau que Leberserker à l'escrime et le combat fût ardu,au moment oû l'homme allait lui envoyer un coup d'estoc,il fit un saut en arrière.L'homme fût entrainé en avant par le poids de son arme et Leberserker en profita pour lui enfoncer son épée à travers le corps.Ce ne fût que quand le soldat l'agrippa au col avant de s'effondrer que Leberserker le reconnut.

C'était un jeune homme du nom de Ciarg qu'il avait rencontré en taverne,il croyait dur comme fer à ses idéaux et il finissait ainsi,mort pour rien,baignant dans son sang au milieu des clameurs de la bataille.Leberserker eut un élan de détresse pour ce soldat,si jeune,emporté par la guerre.

Mais il finit par revenir à la réalité et chargea un homme armé d'un bâton.Lorsque Leberserker leva son épée en l'air,il se protegea de son arme,mais le coup fut si fort que le gourdin fût brisé en deux,et son propriétaire s'effondra dans un flot de sang.

ni une ni deux,il attaqua une femme qui,après un duel acharné,l'assomma du plat de son épée.

lorsqu'il revint à lui la première chose qu'il se dit fût"j'ai tué".

_________________
Gagner toutes vos batailles n’est par la meilleure chose , l’excellence suprême consiste à gagner sans combattre.

Sun tzu


polgara2009
[30 septembre: La prise de Calais]

Cela faisait maintenant cinq jours que les troupes Artésiennes assiégeaient la ville de Calais. A l'aube du sixième jour, rien ne laissait présager ce qui allait arriver.

Après une longue nuit de repos, Polgara se prépara pour une nouvelle journée de combats. Alors que les catapultes poursuivaient inlassablement leur activité destructrice, elle passa rapidement à la tente médicale pour prendre des nouvelles de Celdric. Elle parcourut la tente à la recherche du diacre. Les médecins et autres personnels soignants s'activaient de-ci de-là, changeant un pansement, nettoyant une blessure, administrant remèdes et autres breuvages aux vertus apaisantes quand ils n'amputaient pas un membre devenu inutile. Le spectacle de ses malheureux sur leur lit d'hôpital, remplit Pol d'une intense colère. Il fallait que cela cesse. Au chevet de Celdric, elle remarqua l'immense bandage qui lui entourait le ventre. Le malheureux était inconscient, il avait perdu beaucoup de sang. Mais, par elle ne savait qu'elle miracle, il était en vie. La jeune femme lui prit la main et lui murmura.


Ça va aller Cel, Aristote veille sur toi.

Les médecins semblant fort occupés, elle n'osa pas les déranger pour connaître leur avis sur l'état du diacre d'Azincourt. Après avoir appliqué une légère pression sur la main gigantesque du colosse en signe d'encouragement, la jeune femme s'en alla, l'heure du rassemblement des troupes ne devant plus tarder.

Alors que Pol sortait à peine de la tente médicale, un bruit détonnant se répercuta dans toute la campagne avoisinante. Tous les regards se tournèrent vers la ville, une grande partie des remparts venait de s'effondrer. Aristote avait enfin entendu leurs prières. Les soldats lancèrent de toute part des cris enthousiastes et se rassemblèrent rapidement. Le chef de l'armée motiva ses troupes et donna ses instructions. La stratégie était simple, charger, charger et charger encore!!! Frappant leur épée contre leur bouclier, les soldats crièrent en cœur la devise Artésienne.

ARTOIS REND TOI QUE NENNI MA FOI!!!

Les soldats se répartirent par section puis l'assaut fût donné. Tout en courant, Polgara brandissait son bouclier devant elle afin de se protéger des flèches que tiraient les archers ennemis. Arrivé à proximité des ruines des défenses Calaisiennes, les combats débutèrent. Les lames Artésiennes et Flamandes assurèrent leur macabre mission; tailladant, perçant, démembrant et décapitant tout Calaisien qui passait à proximité, dégageant ainsi l'accès à la cité. Dans l'enceinte de la ville, les affrontements s'intensifièrent. Alors que Polgara livrait un duel acharné contre un colossal Breton, un soldat allié le transperça de sa lame. Pol regarda l'homme s'effondrer puis poursuivit son avancée. Une femme vint à sa rencontre, elle croisèrent habilement le fer jusqu'à ce qu'un cavalier Péronnais lui tranche la tête. Pol, choquée de voir l'appendice rebondir sur le sol, tempêta contre le soldat Artésien.

Non mais oh, j'suis assez grande pour m'débrouiller toute seule. Vous avez qu'à vous trouver un adversaire plutôt que d'prendre celui des autres.

Décidément, on ne la laisserait pas se battre aujourd'hui.

Bien plus tard, les insurgés maîtrisés, les combats cessèrent. Les affrontements du jour avaient été des plus féroces, les corps sans vie des Calaisiens jonchant les rues de Calais, en témoignaient. Après près d'une semaine de lutte, les troupes Artésienne avaient enfin le contrôle de la ville.
Alors que des patrouilles de soldats parcourraient les rues pour s'assurer du maintient de l'ordre, certains aidèrent à l'évacuation des blessés vers la tente médicale, tandis que d'autres enterrèrent les dépouilles des vaincus.
Dans la soirée, de nombreux soldats se rassemblèrent en taverne pour fêter la victoire et trinquer en l'honneur de leur compagnons absents, blessés ou tombés au combat. La tension, si palpable tout au long de la journée, était enfin retombée.
Polgara, après quelques verres, retourna au campement où, épuisée, elle sombra dans un sommeil sans rêve. La paix revenue, il serait bientôt temps pour elle et ses compagnons de rentrer chez eux. Plus rien alors n'éloigneraient ses pensées de celui qu'elle avait aimé et qu'elle aimait encore au plus profond d'elle même. Il lui faudrait, malgré la douleur, réfléchir à la situation et prendre une décision. Mais, qu'écoutera-t-elle, son cœur ou sa raison?

_________________

Celdric
Pendant un moment, dont il ne pourrait dire s'il dura une demi-journée ou une semaine... le diacre lutta et erra dans les méandres du labyrinthe fiévreux de l'agonie. La douleur omniprésente de ses entrailles le rappelait à la dure réalité de ce bas monde, et souvent la tentation était grande de céder aux voix de sirène des Archanges, de se laisser plonger dans la béatitude et de s'envoler vers se lieu où ne subsiste nulle horreur et nul mal, sous le regard bienveillant du Très Haut. Mais à chaque fois, une main effleurait sa main ou une voix caressait son oreille, et il entendait son nom prononcé avec l'appréhension qui fait trembler la voix de ceux qui craignent de voir partir une personne chère.

Et ce combat durait entre la douleur qui le repoussait vers la mort douce et paisible, et l'amour et l'amitié qui le rappelaient parmi les siens.

Finalement, une rumeur persistante, qui enflait telle la houle un jour de tempête, parvint à fixer son attention défaillante. Insensiblement il tendit l'oreille...

- Calais est tombé!... Vive l'Artois!... Calais est enfin libre!

Il entrouvrit péniblement les yeux. C'était donc fini? Le sang artésien cesserait de couler sur le sol artésien? Il jeta un coup d'oeil alentour. Les blessés étaient légion, et certains aussi mal en point que lui même. Il aperçut la silhouette de la médicastre, Nefi, dont la démarche se devinait chancelante sous le poids de la fatigue, et il sut qu'il lui devait la vie. A elle et à tous les autres, qui l'avaient trainé ici, qui l'avaient entouré de leur amour comme d'un bouclier pour le préserver de la mort, ou qui avaient soigné sa plaie.

Il baissa d'ailleurs les yeux vers son ventre et contempla bêtement l'énorme bandage... Puis sourit.

- Au moins on ne pourra pas m'accuser d'avoir voulu me planquer... par ma foi. Ceci dit... il serait peut être malvenu de me lever juste à la fin des combats... Paressons encore un peu dans ce lit inconfortable.

A cet instant, le diacre se rendit compte qu'il risquait de paresser encore longtemps, ici, loin de son village et de ses amis, et il regretta de ne pas s'être laissé mourir.

- Plus d'un mois à Calais...pourquoi, Aristote? Pourquoi?! ^^
Mungaud
[05 octobre 1457 - La fuite de Mungaud]

Mungaud avait préparait son baluchon pour rentrer sur Azincourt. La médicastre avait fait du bon boulot et soigné sa blessure. Enfin il pouvait repartir dans son village rejoindre sa Belle Callima. Il repensait à tous leurs projets de baptême, mariage et grand voyage.

Oui il partirait avec elle là-bas en Galice. Il était heureux et voulait partager une dernière fois son bonheur avec les soldats encore mobilisés à Calais.

Dans cette taverne maudite, il essayait d'oublier ces derniers jours. Il ofrait des tournées aux clients, riait et chantait son Amour.

Il était tard dans cette nuit brumeuse. Il longeait le port, quand devant lui apparu la traitresse, l'infamie personnifiée Nadjine, un couteau à la main.


Je viens terminer ce que j'avais commencé

Surpris, il resta figé et ne vit que le mal et les flammes de l'enfer dans ses yeux. Il n'avait pas eu le temps de se défendre et senti la lame le transpercer. Dans un rire ignoble, Nadjine s'enfuya.

Titubant, Mungaud réussit à retirer le couteau et serrer la plaie ouverte. Il entendait du bruit dans les ruelles. Elle revenait avec ses complices. Se dissimulant derrière des caisses sur le quai, il alla se cacher dans la cale d'un bateau.

Sans arme, le corps encore fragile de ses blessures, son corps se vidait de son sang. Il s'évanouit au fond de son trou, l'air humide et empestée par l'odeur des rats....

_________________
Ombeline
[est-ce qu'il serait possible qu'un des adm nous replace ce RP dans la partie de l'Ost d'origine, merci d'avance^^]

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)