Russocarine
Pendant que les collégiants rangeaient leurs affaires dans leur chambrée, Russo était allée prendre l'air. Pouah, certains des élèves, les filles surtout, étaient terribles. Comment leur enseignerait elle les affaires militaires, elle n'en avait pas la moindre idée, mais cela ne valait pas la peine de se poser la question. D'ici que ce soit son tour d'enseigner, les précieuses auraient été soit dressées, soit renvoyées dans leurs foyers.
En attendant, donc, Russo prenait l'air accompagnée de son chien Cracotte. Dire que la bretonne avait oser comparer ce beau chien de chasse baveux et massif à un roquet de compagnie, talqué, tondu et pomponné....
Trouvant une branche, Russo la lança
Va chercher, Cracotte, Va !!
Cracotte, qui était un chien de chasse, pas un bouffeur de bois, regarda placidement la branche voler, puis tomber. Tout ça sans s'arrêter de baver un seul instant. Russo retourna chercher la branche, et recommença la manoeuvre.
Va chercher, Cracotte, Va !!
Cette fois, le chien avait compris, il suivit le trajet de la branche, la poursuivit en aboyant, et là où elle tomba au sol, il se mit à gratter, gratter, gratter. Il gratta jusqu'à ressortir le museau plein de terre, une taupe dans la gueule. En bon chien bien dressé, il déposa son trophée aux pieds de sa maitresse, qui lui caressa la tête, et l'autorisa à bouffer la taupe. La taupe étant bien trop petite pour en faire des manteaux, cela n'intéressait pas Russo.
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En attendant, donc, Russo prenait l'air accompagnée de son chien Cracotte. Dire que la bretonne avait oser comparer ce beau chien de chasse baveux et massif à un roquet de compagnie, talqué, tondu et pomponné....
Trouvant une branche, Russo la lança
Va chercher, Cracotte, Va !!
Cracotte, qui était un chien de chasse, pas un bouffeur de bois, regarda placidement la branche voler, puis tomber. Tout ça sans s'arrêter de baver un seul instant. Russo retourna chercher la branche, et recommença la manoeuvre.
Va chercher, Cracotte, Va !!
Cette fois, le chien avait compris, il suivit le trajet de la branche, la poursuivit en aboyant, et là où elle tomba au sol, il se mit à gratter, gratter, gratter. Il gratta jusqu'à ressortir le museau plein de terre, une taupe dans la gueule. En bon chien bien dressé, il déposa son trophée aux pieds de sa maitresse, qui lui caressa la tête, et l'autorisa à bouffer la taupe. La taupe étant bien trop petite pour en faire des manteaux, cela n'intéressait pas Russo.
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