--Ichiro
[HRP : RP ouvert à tous.]
Ichiro était âgé de 40 ans, un âge respectable pour un serviteur. Depuis ses 16 ans, il avait servi la famille de Mittys, lainé, au village de Kokura. Il avait espéré, avec raison, quavec son âge respectable il pourrait passer une fin de vie tranquille et paisible, sadonner à des plaisirs simples et continuer lapprentissage du jeune Vafenuo.
Mais les rumeurs venant de Nakatsu allait bon train. Depuis la mort de Kumako, la jeune Belsa, unique fille de la famille, vivait de façon trop libre selon son frère jumeau et depuis quelques temps déjà, il avait envoyé quelques hommes qui surveillaient ses déplacements et son comportement.
Le récent départ de Changli, filleul de la jeune femme, ne rassura pas le jeune maître, voyant ainsi sa sur laissée sans surveillance aucune et sans homme pour veiller sur la bonne conduite et la pureté de la jeune femme. Ces peurs se confirmèrent avec les révélations des informateurs qui parlèrent delle de façon critique. On lui rapporta que sa sur voyait un homme et osait contredire dimminents personnages en place publique. Lhonneur de la famille devait être préservé et Belsa recadrée.
Mais le jeune frère ne pouvait pas se déplacer, avec grand regret dailleurs, car il appréciait sa jumelle. Il envoya donc Ichiro, son plus fidèle serviteur, dont il savait quil ressentait de la révulsion au simple mot femme pour surveiller Belsa.
Et cest ainsi quun Ichiro grincheux et grognant arriva à Nakatsu. Pour lui, cétait clairement une sanction injustifiée. Il ne comprenait pas que lui, chef de la maisonnée, soit envoyé sur les routes surveiller une Dame ! Surveiller une femme, une insulte pour un homme de sa culture ! Il avait pourtant conseillé son jeune maître en lui disant quil valait mieux lui trouver un époux respectable qui la remettrait sur le droit chemin.
Mais Vafenuo avait refusé et avait ordonné quil prenne la route le soir même.
Ce quil fit Il arriva ainsi en ce lundi devant la pension tenue par Belsa. Il ne crut pas nécessaire de sannoncer et entra dans la bâtisse appartenant à la famille depuis quelques générations. La tenue de la maison laissait à désirer, la maison familiale était transformée en pension lieu de débauche imagina-t-il et comble de linsolence, on linforma que la maitresse de maison était partie débattre en place publique, il en rougit de honte.
La route avait fait mal à son vieux dos, mais depuis son plus jeune âge il avait appris à refouler toute douleur. Il sassit donc à lentrée, visage sévère et grave, tenant un mot de son maître et attendant limprudente jeune femme.