Sadnezz
[Les jours suivants...]
Les jours passent et se ressemblent dans le camps, surtout quand une armée pointe le bout de son museau pour épier la troupe qui continue sa petite vie aux abords de la ville. Il faut faire comme si on ne les a pas vu, continuer son petit train train dans la vie communautaire des mercenaires ou de nouvelles têtes sont apparues... Il y a des gosses, puis d'autre personne dont les trognes ne reviennent pas à la Corleone. Vous vous direz: quelle tête lui revient?... C'est pas faux. Sans transition donc, un matin comme les derniers, ou presque.
Deux lettres arrivent par la voie des airs... L'une mauvaise, l'autre mauvaise. Suffit de regarder l'air de Sad à la lecture des deux torchons et on s'écarte de deux pas quand on passe dans son sillage. La première,
Cornecul, une missive des coupeurs de tête.
traduisez une lettre du tribunal, de la joie et de la bonne humeur en perspective. Sad butte sur les premiers mots et jette le reste au feu mourant en grognant. Pas de Laissez-Passer, pas de Laissez-Passer .... Si elle avait du faire la queue dans la grande maison de l'administration pour un LP pour chaque bled que ses poulaines avaient foulé... Ben elle en aurait pas beaucoup vu du paysage. Y'a que la Bretagne qui se foutait des laissez-passer, si on acceptait de cacher..haem, ranger ses armes. Ayant parcouru le territoire sous toute les coutures sauf son mystérieux nord est, Sadnezz Corleone n'était pas vraiment le genre de "voyageuse" à donner dans le chichi des formalités de passage. L'affaire était déjà close dans son esprit, et bien entendu il n'en serait certainement pas de même pour la très chère justice Alençonnaise. Seconde lecture, qui ne lui efface pas la vilaine moue qui a pris possession de son faciès.
Chiabrena, v'la qu'il manquait plus que l'Eroz...
Mhhh...
J'me demandais si t'avais pas peur de te faire poutrer avec ta bande de branquignoles coté camps mercenaire ... Envie de vérifier la chose par moi même, histoire de. Tu m'aimes? Je sais. Nous verrons plus tard, c'est que j'ai des bagages à faire, moi.
Eroz.
Elle réserva au vélin le même sort qu'au premier, marmottant des trucs pas très clairs. Ha, cette impromptue visite ne la réjouissait pas.... Pour chasser la perspective d'un Eroz se pavanant au coin du feu de la troupe avec son numéro de charme à deux écus, elle fit volte face et manda à qui voulait entendre:
Qui vient animer le marché du coin avec moi?
Si les Alençonnais voulaient la voie décamper, ils allaient vite déchanter. Elle se frotta les mains en scrutant les éventuels volontaires. Si on enlevait ceux qui cuvaient, ceux qui baisaient et ceux qui ronflaient, l'en restait pas de masses.
_________________
"Connais-tu l'histoire de la brune devenue chauve blonde? A faire se dresser les cheveux sur la tête... "
Les jours passent et se ressemblent dans le camps, surtout quand une armée pointe le bout de son museau pour épier la troupe qui continue sa petite vie aux abords de la ville. Il faut faire comme si on ne les a pas vu, continuer son petit train train dans la vie communautaire des mercenaires ou de nouvelles têtes sont apparues... Il y a des gosses, puis d'autre personne dont les trognes ne reviennent pas à la Corleone. Vous vous direz: quelle tête lui revient?... C'est pas faux. Sans transition donc, un matin comme les derniers, ou presque.
Deux lettres arrivent par la voie des airs... L'une mauvaise, l'autre mauvaise. Suffit de regarder l'air de Sad à la lecture des deux torchons et on s'écarte de deux pas quand on passe dans son sillage. La première,
Cornecul, une missive des coupeurs de tête.
traduisez une lettre du tribunal, de la joie et de la bonne humeur en perspective. Sad butte sur les premiers mots et jette le reste au feu mourant en grognant. Pas de Laissez-Passer, pas de Laissez-Passer .... Si elle avait du faire la queue dans la grande maison de l'administration pour un LP pour chaque bled que ses poulaines avaient foulé... Ben elle en aurait pas beaucoup vu du paysage. Y'a que la Bretagne qui se foutait des laissez-passer, si on acceptait de cacher..haem, ranger ses armes. Ayant parcouru le territoire sous toute les coutures sauf son mystérieux nord est, Sadnezz Corleone n'était pas vraiment le genre de "voyageuse" à donner dans le chichi des formalités de passage. L'affaire était déjà close dans son esprit, et bien entendu il n'en serait certainement pas de même pour la très chère justice Alençonnaise. Seconde lecture, qui ne lui efface pas la vilaine moue qui a pris possession de son faciès.
Chiabrena, v'la qu'il manquait plus que l'Eroz...
Mhhh...
J'me demandais si t'avais pas peur de te faire poutrer avec ta bande de branquignoles coté camps mercenaire ... Envie de vérifier la chose par moi même, histoire de. Tu m'aimes? Je sais. Nous verrons plus tard, c'est que j'ai des bagages à faire, moi.
Eroz.
Elle réserva au vélin le même sort qu'au premier, marmottant des trucs pas très clairs. Ha, cette impromptue visite ne la réjouissait pas.... Pour chasser la perspective d'un Eroz se pavanant au coin du feu de la troupe avec son numéro de charme à deux écus, elle fit volte face et manda à qui voulait entendre:
Qui vient animer le marché du coin avec moi?
Si les Alençonnais voulaient la voie décamper, ils allaient vite déchanter. Elle se frotta les mains en scrutant les éventuels volontaires. Si on enlevait ceux qui cuvaient, ceux qui baisaient et ceux qui ronflaient, l'en restait pas de masses.
_________________
"Connais-tu l'histoire de la brune devenue chauve blonde? A faire se dresser les cheveux sur la tête... "