pnj
Lescalier fut rapidement descendu
Il voulait réfléchir calmement à ce que pouvais bien faire ceux quil devait rencontrer
Il déambulait désormais dans le labyrinthe des galeries. Il ne savait quelle décision prendre
Mais ce quil craignait linquiété au plus haut point
il était contrarier
Son plan allait échouer et il se devait de réagir rapidement et fortement
Il ne se laisserait pas mener ainsi par un homme un seul
une explication devait avoir lieu, et elle aurait lieu, que ce soit ici au domaine ou bien là bas
Il sarrêta un instant dans ces galeries qui se ressemblaient toutes
des dizaines de portes donnaient sur ce couloir aux milles bras
Ayant repris son souffle et profitant de la fraicheur du sous sol, il repris sa marche
Il se trouva bientôt devant la porte de ce qui servait de réfectoire
Il ferait peut être bien de sy arrêter un instant, des bruits de voix s'élevaient de derrière la porte
Il resta là un moment...réfléchissant ce qu'il allait devoir faire...La réponse lui vint rapidement... Ce vêtement bleu nuit lui convient parfaitement
léger et souple à la fois
et discret de part sa couleur
Il allait partir.
Un regard perdu se fixa sur le couloir
un bruit de pas au loin résonnait
Le Maistre certainement...Il nétait pas parti longtemps après lui
A moins que ce soit la patrouille...
Passant en revue ses armes, il était en état de partir
Il ne lui restait plus quà avertir le Maistre de son départ pour quelques temps dans les contré du royaume
Il resterait bien entendu à son service dans le cas où il lappellerait
Les galeries toujours fraîches lavait réveillé
Il venait de faire son choix
Il tourna les talons, et remonta les escaliers
Il devait trouver le Furet ou bien Neuf pour les avertir de son rapide départ
pnj
Rentré de sa visite à lOpalescente, il navait échangé aucun mot avec la Sarrasine
la déception pour elle semblait immense
Il avait peur de la suite, mais il savait à quoi sattendre dès les prémices du projets
le voilà au-dedans
Les uns appels son secours, les autres ses armes
Il avait traversé la salle du bal sans un mot, et sans même écouter les paroles de la Sarrasine leur indiquant de se séparer, il sétait diriger vers le rideau dissimulant lescalier
il déambulait donc dans les galeries sans véritable but
Il réfléchissait
Il bouillonnait devant son dilemme
il navait pas peur de la mort, il était lui un même un de ses semeurs
Mais il avait peur du terrible choix quil devrait bientôt faire
il serait prêt à le faire si on lui demandait, il le savait
Mais une certaine hésitation résistait encore dans son fort intérieur
il lui fallait détruire ce sentiment de culpabilité quil pourrait avoir
Il sarrêta un instant
resta là
sans un mot
des bruits se firent entendre, des gens passèrent devant lui
il ne broncha pas
quelque chose se préparait
un nouveau départ, une nouvelle mission leur serait donnée
Il alla se réfugier dans le réfectoire pour échapper à cette effervescence oppressante
.Il bouillonnait au plus profond de lui-même
Il sassoupit un instant la tête dans les bras
De curieux songes vinrent troubler son sommeil
Des êtres noirs, un ricanement sinistre
des diables dansant autours dune femme morte et sanguinolente
Une fumée épaisse sembla formé un rideau devant la scène
puis il aperçut un visage quil connaissait bien
il bougeait sur son banc
des grognements sourds accompagnés sa respiration saccadée
des gouttes de sueurs perlaient à son front
La danse diabolique continuait
Il se vit lever une main, un poignard en main, du sang de toute part
Un corps restait inanimé sur un sol poussiéreux
Il souvre
Le sol se révèle être une boue opaque et épaisse
Une puanteur sen dégage
Soudain un passage se forme
un chemin recouvert dune herbe verdoyante
Il le suit
il sent sur lui posé des yeux
une présence dans son dos
il ne peut continuer à avancer de la sorte
il se retourne
rien
Le noir complet
il se tient désormais le noir le plus complet
Une voix se fait entendre
Le néant
le néant
Il ne peut y échapper
Il se plaque les mains sur les oreilles
tout reste noir
La voix semble désormais sortir de sa tête même
son esprit semble résonner
soudain il se sent tomber
il tombe, il tombe
Rien pour se rattraper
La chute est longue
rien pour se rattraper
Il ouvre les yeux
Il se trouve toujours dans le réfectoire
il observe autour de lui...Il semble comme groggy
Il reprend peut à peu ses esprits
des images de son curieux rêve lui reviennent
Il tente de se lever
Cela se fait péniblement
Le voilà debout, mais chancelant
la sueur lui coule toujours sur le front, elle lui pique les yeux
Il passe sa manche pour lessuyer
Son regard est sombre
les yeux semblant perdus dans un monde lointain
Transe démoniaque
Un sentiment nouveau le gagne
il ne sait doù cela peut bien venir
une haine inégalée jusque là
Il porte la main à son poignard
la main se lève, larme dun violent geste vient se planter dans le bois de la table
Le bruit est sec
il le retire
en marmonnant quelques mots.
Le sang
ma vengeance contre ce monde est venue
le sang coulera
Comme aveuglé, il se dirige vers la porte du réfectoire, il louvre dun grand geste
envahit dune haine farouche
il a besoin de faire couler le sang
peut importe que cela soit dinnocent ou autres
pour lui, cela na plus dimportance
la violence semble couler dans ses veines
gagnent chacun de ses membres
Le voilà dans les galeries
il ny a plus personne
le départ aura sûrement était donné pensa-t-il
Il traversa les appartements privés et monta les marches de lescalier
Il ouvrit la porte
un sourire se dessina
Il reprenait peu à peu ses esprits
Mais son rêve lavait interloqué, il se devait daller trouver le mage
il saurait répondre à ses questions
la magie noir
un sacrifice quil navait encore jamais osé faire
son âme serait alors à jamais à cet homme
Il ne pourrait sen débarrasser que par la mort dun autre
il devait tuer un innocent
pas un ennemi
un simple humain, un simple passant
un honnête devait perdre la vie de ses mains pour quil se délivre
Sortilège du malin, il le savait
il le savait responsable de son combat intérieur
Il sarrête pose ses mains sur la porte
son front vint se poser en leur centre
il reste là figé un instant
puis, se remet en ordre de marche
le regard fiévreux a laissé place à un regard décidé
celui dun homme qui à prit sa décision
qui sait ce quil doit faire
Il referme la porte
Il traversa la grande salle du bal en quelques pas...il sortit...
---fromFRsoeur marie
Course à pas lents et mesurés. Mesure du temps qui passe. Passage obligé par ces couloirs sombres et malodorants, irrespirables presque. Presque sortie d'affaire, du moins Marie l'espère. Espoir renforcé par l'absence de toute trace humaine ou animale. Mal?
*A croire qu'ils sont tous partis, me laissant seule dans leur repaire...*
Marie ne va pas s'en plaindre, mais elle ne comprend pas trop cet empressement à la rendre captive pour finalement la laisser là, sans explication aucune. Aucun doute, les couloirs s'enchainent et la lumière se fait plus distincte. Distinctement, elle voit la sortie en haut de l'escalier. Marche après marche, marcher toujours calmement et sur ses gardes. Garde du poignard en main, juste au cas où...
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C'est le lot des mal-aimées de se raccrocher des heures voire des jours à des bouts de phrases écervelées
A. d'Ozan