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En route depuis la Provence, à la recherche d'une contrée accueillante et pleine d'aventures, les coquillards avancent d'Est en Ouest.

[RP] Coquilles en vadrouille : le voyage - Part 2

Suniva


[Arrivée à Castelnaudary... Souvenirs, souvenirs... ]

Le petit convoi avait quitté Carcassonne pour rejoindre Castelnaudary, entrant ainsi dans le Comté de Toulouse.
Suniva avait les rênes de la chariotte en main. Rixende, la tête posée sur l'épaule de la jeune normande, prenait un peu de repos. Il fallait bien que la petite tornade s'apaise de temps en temps pour mieux repartir ensuite !

Suniva se laissait aller au balancement de l'attelage et se remémorait un épisode qui aujourd'hui la faisait sourire mais qui en son temps, l'avait mise hors d'elle. Des ancêtres vikings, une enfance normande et la fin de son adolescence sur les routes des Royaumes lui avait forgé le caractère... Mais pour l'heure, elle rêvassait, les yeux posés sans la voir sur la crinière du cheval toujours sans nom qui tirait vaillamment depuis longtemps déjà, la carriole.

Un constat d'abandon, un départ seule de Montpellier pour tenter de rattraper la groupe, un repos au bord du chemin et un réveil désappointé : on lui avait tout pris durant son sommeil. Suniva se remémora son arrivée sur la place de Béziers, l'apparition de la charette avec pour conducteur la jeune fille endormie près d'elle...

Gloussement. C'est qu'elle était en colère ce matin là... Pauvre Rixende, la seule encore vaillante au bout du chemin. Les trois hommes et la demi-portion cuvaient au fond de la charrette, avachis et ronflants au milieu des bagages... Ca avait été la fête !

Le cheval ralentit soudain de lui même au abord des remparts de Castelnaudary. Suniva bouscula Rixende doucement, jetta un oeil vers l'arrière. Des ronflements sonores accueillirent son regard courroucé Soupira.

" - Rix... Rixende ! Réveille-toi ! Nous sommes arrivés... Tu m'aides à réveiller nos pochtrons ? Je me demande comment ils peuvent boire autant... Ils ne verront rien du voyage ! Dis tu te souviens de Béziers ? J'ai pas envie de me perdre encore moi..."


Bonjour Toulouse ! Ce RP est ouvert à tous ceux qui seront sur le chemin des coquillards. Ils ne font que passer en Toulouse mais ça n'empêche pas l'envie de jouer et d'inter-agir au passage. ... Selon les règles habituelles du RP, bien entendu.

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Anyza
Un petit pas, un autre. Quelle lente avancée !
Anyza se retourna pour regarder la petite fille d'un an qui peinait à la suivre. Un panier sous le bras, elles s'apprêtaient à aller couper du bois pour la reconstruction de l'église, et passer la journée dans la forêt. Ainsi, un couteau, une petite miche de pain, quelques tranches de jambon fumé et du fromage emplissaient la petite panière.
Elle raffermit sa prise sur Alycia qui ralentissait, et la tira doucement en avant. La petite aux cheveux châtains bouclés gémit, puis se tut au regard courroucé de sa mère. Pas de rigolade avec elle.

Aux portes de la ville, une charrette menée par un cheval fatigué. Anyza s'approche, mais ne reconnait la dame qui tient les rennes, ni celle qui la regarde d'un air endormi.

Bonjour !
Je vous souhaite la bienvenue à Castelnaudary...

Elle hésita, se présenter, pas se présenter ? Son humeur morose la bloqua un instant, mais se bonnes manières prirent le dessus.

Je m'appelle Anyza, et voici ma fille, Alycia.

Elle ramena celle-ci devant elle, lui rajusta son écharpe de laine grossière, et poursuivit :

Allez vous rester longtemps parmi nous ?
Suniva
Suniva allait se moquer de l'air endormi de Rixende quand une voix amicale l'apostropha, leur souhaitant la bienvenue...
Se tournant vers la jeune femme, elle avisa la petite fille, nota le panier et sourit, effaçant d'un coup les traces de fatigue qui marquaient ses traits.

Bonjour !
Je vous souhaite la bienvenue à Castelnaudary...

" - Bonjorn, Dame. Bonjorn Damoiselle !"

Suniva passa les rênes à sa voisine, profitant du geste pour la bousculer encore une fois et laissant échapper un gloussement moqueur, descendit de la carriole pour aller au devant des deux villageoises.

Je m'appelle Anyza, et voici ma fille, Alycia.

" - Je suis Suniva et voici Rixende, ma presque belle-soeur. Si vous jetez un oeil dans notre charrette, vous y verrez trois endormis... "

Laisse échapper un rire clair et ses prunelles noisettes pétillantes de gaieté, continue...

" - Il y a Edwald, Noncodolei et Artacoquillus... Tous trois pochtrons confirmés et vous les voyez là ? Ils se préparent pour leur prochaine beuverie, les marauds ! "

Suniva ne put s'empêcher de caresser la joue douce de la petite fille que sa mère ramenait devant elle...

Allez vous rester longtemps parmi nous ?

" - Et bien nous comptons nous reposer une journée dans votre village puis nous reprendrons la route vers l'Ouest. Etes-vous habitante de Castelnaudary depuis longtemps ? Sans doute pourrez-vous nous aider à trouver une auberge accueillante ?"

Le sourire engageant avait retrouvé sa place sur la face réjouie de la jeune voyageuse. Elle était ravie de l'accueil et savait le montrer...
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Rixende
Rixende faisait plus ou moins style de dormir sur l'épaule de Suniva. De temps à autre les chahuts de la charrette la faisait ouvrir les yeux, qui se refermaient tout aussi vite quelques minutes plus tard.
Un léger bruits la réveille une bonne fois pour toute et ses les yeux bien ouverts qu'elle fixe Suniva.

Non, non je ne dormais pas c'est pas vrai...
Hein quoi?
Réveiller nos pochtrons, mais de quoi tu parles?

Elle zieute alors derrière elle. A ce même moment sa frangine la bouscule une nouvelle fois casant sans demander son avis à rixende les rênes dans ses mains.
La petite Normande rumine et lâche les rênes avant de descendre de la chariotte.
Léger hochement de tête envers la dame et la petite et voila notre Normande partit tenter de tirer quelque chose de sa fratrie.

Psssssssssssstttttttt, Nonco, Ed, et même Artha, serait temps de revenir à la vie, sans quoi j'ai bien peur que Suni finisse par faire vilain.

Une seconde d'attente, deux secondes d'attentes sans est trop.

Debout les coquillards, y'en a marre maintenant.
Ed, y'a le feu.
Nonco, on a kidnappé Rixe.
Artha, euh nan rien.

Debout j'ai dit.

Voila qu'elle hurlait comme jamais sans se soucier une seule seconde de ce que la dame et sa fille allez penser de ces drôles de voyageurs.
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Noncolodei
Il rêvait encore, le même rêve que d'habitude, il semblait le continuer de jours en jours : il était dans la même piscine de bière, avec des gobelets de vin chaud qui flottaient, et ses amis autour de lui. Il était proche de Rixende, et Ed ne disait rien là dessus. Il était heureux.

Tout à coup, ses yeux s'ouvrirent, faisant disparaitre son rêve. Il venait d'entendre que Rixende avait disparut...

Encore couché, il saisit son épée, criant :

"Rixe !? Nom d'un tonneau d'vin ! Où est l'maudit malfr..."

Cela fut rapidement suivit d'un prodigieux BONK mais qui ne venait cette fois pas de la bouche de l'homme, mais plutôt du contact fort peu douillet entre sa tête et un partie de bois de la carriole qui fut provoqué par une envie de se redresser.

Noncolodei se retrouva scotché au plancher de la charrette aussi vite qu'il s'était réveillé, visiblement évanoui...
Rixende
Elle avait certes hurlé mais aussi employé les expressions qui font mouche. Pour preuve Nonco, venait de se réveiller braillant à la mort quelque chose qui ressemblait à un touchez pas à ma Rixe ou je vous tue.
Sauf qu'il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'il était à nouveau allonger dans la chariotte.
Alors là, pour faire mouche elle avait fait mouche la Rixe.
Déconcerté elle porte sa main à sa tête, ose un léger regard vers Suniva, avant de hocher la tête imperceptiblement.
Et maintenant qu'allait elle faire? Et maintenant que serait sa vie?

Elle remonte alors dans la chariotte et s'agenouille au côté de Noncolodei.
Patience était de mise, elle l'avait bien compris.

Nonco, humm, si Ed me vois ainsi, ça va encore faire des histoires.
Tu ne tes pas fait trop mal j'espère.
Allez Nonco, vient on va faire un tour histoire de te faire décuver plus vite ou désassommer plus vite.
Nonco, sampambleu, tu peux pas faire attention ralala.

Elle s'approche de lui, au même moment où un léger grognement suivit d'un mouvement de Ed, lui parvint.
Elle se relève alors tout en tenant fermement la main de Noncolodei, et en chuchotant.
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Noncolodei
Il était reparti au pays des rêves, bien que le rêve soit tout de même un peu douloureux au niveau de la tête... Il n'était pas évanoui, juste fortement assommé, l'alcool aidant...

Il sentit le souffle de Rixende contre son visage, se réveilla tout doucement et entendit ce qu'elle disait.

Ses yeux s'ouvrirent lentement sur une Rixende qui était penchée sur lui. Il marmonna :

"Rixe ? Mais... Keskeutufélà ? T'étais pas enlevée ?"

Il se laissa tirer par Rixende, qui le mit debout, tout gentiment.

Tu es quand même très gentille, hein, ma Rixend...

Il se fit couper par un regard insistant de Rixe vers la carriole. Il se retourna quelque peu et vit que Ed gigotait. Il se reprit avec agacement :

Heuuuum... Vouheu zêteuh tout de mêmeuh très gentilleuh, Dameuh Rixendeuh ! Merci-heu beaucoup !

Il en avait marre de cacher son attachement à Rixende à Ed, il devrait lui en parler le plus tôt possible. Se tenant encore la tête, il fit quelques pas avec Rixe, pour finir plus ou moins frais. L'alcool ne faisait plus grand effet, il était désormais plutôt blindé contre la gueule de bois, mais il avait un grosse bosse sur le front.

Il se retourna alors vers les remparts de la ville, et dit :

"Ha ! On est à Castel Naurard... heu.... Naruur... heu... Nogarry ?"

Il aperçut alors la dame et la petite fille qui semblaient bien sympathiques. Il remercia Rixende en lui caressant la main, salua Suni et salua les deux femmes...heu enfin, la femme et sa fille semblait-il :

"Bien le bonjorn Mesdames heum... Jolie petite fille que vous avez là... Heum..."

Il fit un grand sourire, puis s'appuya sur la charrette, estimant qu'il ne pourrait rien dire de fort constructif, laissant parler Suniva.
Anyza
La dame qui tient les renes lui répond, se présente. Petit salut de tête, puis aux chahuts qui prennent place à l'arrière de la cariole, sourit doucement. La dame se penche alors, et caresse la joue d'Alycia. Sourcils qui se froncent chez la mère, puis le sourire revient.

- Et bien nous comptons nous reposer une journée dans votre village puis nous reprendrons la route vers l'Ouest. Etes-vous habitante de Castelnaudary depuis longtemps ? Sans doute pourrez-vous nous aider à trouver une auberge accueillante ?

- Oui, je suis bien Chaurienne. Allez voir l'auberge de dame Antinnaele, "La Rose des vents". Elle vous y accueillera de bon coeur.
Vous trouverez facilement, c'est non-loin de la grand place.


Elle montra une ruelle pour s'y rendre, puis posa son regard sur un sieur, un des trois compagnons dont avait parlé dame Suniva, qui émerga de la charette et s'écria en regardant la ville :

- Ha ! On est à Castel Naurard... heu.... Naruur... heu... Nogarry ?

Puis il aperçut la dame et sa fille, et bredouilla quelques compliments.

- Merci bien, je vous préésente ma fille Alycia, je suis pour ma part Anyza.
Et oui, nous sommes bien à Castelnaudary.


Puis elle s'adressa à dame Suniva.

- Eh bien, je vais vous laisser découvrir la ville... Je suis sure que vous trouverez auberge et confort à votre goût.
Peut-être à une prochaine fois !

Et elle salua la petite compagnie, reprit la main d'Alycia qui babilla des joyeux sons incompréhensibles, et reprit son chemin.
Suniva

Suniva avait rentré la tête dans les épaules aux hurlements de Rixende. A l'évidence son exemple était suivi et la p'tite tornade employait les grands moyens. Cela eut pour but de réveiller uniquement Nonco et c'est une sorte de mort-vivant bégayant qui sortit de la charrette au risque d'effrayer les deux charmantes habitantes du cru.
Quant aux deux autres sacs à vin, même le feu ne les aurait pas sorti de leur rêves éthyliques...

" - Pardonnez Dame... J'espère que votre enfançonne n'a point trop peur. Les réveils sont difficiles quand la veille on a trop gouté aux spécialités liquides des régions traversées..."

Suniva un peu gênée, tentait d'excuser ses compagnons. Elle sourit et remercia Anyza pour les indications données et prit congé

- Eh bien, je vais vous laisser découvrir la ville... Je suis sure que vous trouverez auberge et confort à votre goût.
Peut-être à une prochaine fois !

" - Grand merci à vous Dame Anyza. Je vous souhaite la bonne journée et qu'Aristote vous garde !"

Une journée agréable passée à Castelnaudary, chacun vaquant à diverses occupations, essentiellement chopinesques pour la plupart des voyageurs... Puis les coquillards repartirent sur les chemins, direction Ouest, les filles à la direction de la carriole et les hommes cuvant à l'arrière, au milieu des paquets.
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