Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] Funérailles familiales à Moulins

Apolonie
Pas loin. La douleur masquée par le visage qu’elle se façonne. Mercenaire en expérience douloureuse. Savoir ne rien montrer, ne pas en rajouter. Une amie, un filleul, une fillette croisée rapidement en souk organisé dans une taverne montpensieroise. L’chemin n’est pas long à faire de la mairie à l’église. Et pourtant le pas étire les secondes, comme si l’envie manquait. Et il est bien vrai qu’elle n’est pas ravie, doux euphémisme, de se rendre dans l’édifice aristotélicien. Les raisons en sont diverses et variées. Tandis que le gravier roule sous les bottes de la brunette, les souvenirs défilent dans la caboche.

Un voyage. Une envie de fuir Bourbon, il y a des mois qui semblent des lustres. Une arrivée à Moulins d’une jeune fille timide, rougissante, les doigts plein d’un miel offert par une montluçonnaise attentive. Le vouvoiement en parole caractérisée. L’offrande en acceptation communiée entre la bourbonnaise et la Maltaverne. Un contexte difficile… Un amour naissant contrarié par un frère en colère… Sentinelles en recherche avide, situation acceptée en dialogue concerté. Et une brunette au milieu de tout ça qui se rend au mariage du couple d’amis. Amoureux, ils avaient été le réceptacle des confidences de la jeune ambassadrice.

Se souvient de Marty fouillant les registres de Moulins pour savoir qui faisait battre le cœur d’Apolonie. Mativa derrière lui qui savait déjà que c’était le beau Willen qui attirait le rose sur les joues pleines et lisses. Et puis le retour à Bourbon, pour mieux revenir. Investir dans deux champs, s’installer près d’eux, partager leur quotidien. Avoir à peine le temps de glisser quelques miettes dans le cou de celle qui deviendra duchesse consort, que déjà elle doit partir. Un voyage d’un mois, à Vendôme. Y découvrir les combats, sans les vivre. Y découvrir une autre facette de la vie dans le royaume. Et au retour, recueillir le dernier souffle de son vicomte. Une vision du monde qui s’efface, une bannière aux couleurs du clan qui flotte derrière elle désormais. Et toujours le couple qui la soutient, présent. Mativa qui lui confie un secret… Une grossesse. Une demande…

Marraine. Elle sera la marraine de leur enfant. Ils se quittent sur une promesse. Apolonie doit revenir vite, juste quelques jours en Provence normalement. Le voyage s’éternisera… Une rencontre improbable en transformation progressive. Un amour charnel en maturité annoncée. Bireli ou comment Apolonie devient Apo. De chemins en pavés, de routes en mairies, le suivre, trouver une famille, une Lune, une voie. Trouver un idéal, une façon d’vivre qui lui correspond. Les nouvelles s’espacent. Le couple ducal en souvenir poignant qui ravive la douleur d’une brunette endeuillée. Shura, Modjo, Etolus, Phaleg, Clélie, Melkio… En caillots de douleur flottant le long du sang qui s’écoule par une première blessure… Ouverte par une épée auvergnate. Un plaisir de te croiser Kory… Rage couplée au chagrin, une envie de meurtre réalisée. Rejoindre une armée dont le nom fait encore trembler alors qu’elle n’est plus. Zoko ad Eternam. Et piller, massacrer, torturer… Perdre un compagnon, gagner une convalescence. Un mois et demi dans une roulotte au soleil de Gascogne.

De quoi réfléchir… La violence, les cris, la mort. Aristote qui l’a renvoyée dans ce corps meurtri qu’elle exècre aujourd’hui. Voir la vie autrement. Regretter parfois la mort. Se perdre. Se retrouver dans les bras d’un Andalou qui soigne les blessures de l’âme tandis qu’Hiji soigne la cicatrice en zébrure perpétuelle sur son ventre. Un pigeon à l’accent moulinois qui un matin de juillet se pose sur les marches où elle déjeune. Un sourire qui se fait sur les lèvres séchées par la poussière des routes et les potions médicinales. Une naissance en espoir retrouvé, la route qui se trace devant elle. A quelques jours d’une guérison prévisible, savoir où aller pour se ressourcer. Sa terre se rappelle à elle, une promotion qui la lie. Consul du Bourbonnais-Auvergne pour remercier un travail de l’ombre, discret mais efficace, elle le sait. Faire reconnaitre son duché, partout, le renseigner, aussi.

Une fois l’accord du médecin obtenu, filer dans le vent, entrainant les siens dans son sillage. Vous verrez, Moulins, les volcans, le calme, la vie, l’Auvergne. Vous apprendrez à aimer autant que moi cette terre dont je suis issue. L’arrivée en retrouvailles chaleureuses… Pots de miel pour la duchesse, un de chaque coin qu’elle a visité… Et de l’alcool pour son duc. Apprendre la naissance de jumeaux fugueurs. Sourire en se disant que l’môme elle en f’ra quelqu’un d’bien. A son anoblissement lui offrir sa première dague. Et puis un pari perdu, devient Maire. Une voyageuse mal embouchée en bourgmestre avide de savoir. Un duc en aide attentionnée… Et la perte.

Elle ne dit rien Apolonie. Elle reste calme. Une main qui serre la sienne parfois. Un regard sévère pour empêcher les gens de ressasser les souvenirs devenus douloureux. Aider l’aiguille du temps à faire se tourner la page. Et puis d’autres choses qui viennent troubler la belle. Une confiance remise en question. Ne plus savoir si elle doit se sentir auvergnate au final. Choix en balance… Ne pas perdre le fil cependant. Et tandis que sous la rivière de cheveux bruns démêlés pour l’occasion les pensées fusent et se partagent la place aux souvenirs, elle se rend compte que déjà les bottes foulent le parvis d’une église déjà remplie.

Le geste instinctif porte la main au médail…. Ah oui mais non. Sa médaille de baptême, elle l’a jetée de dépit dans une taverne poitevine quand un pigeon lui a appris la mort de son parrain. Le décès du Duc de Mauriac a scellé un rapport à Aristote déjà fragilisé par les départs successifs… Le sourcil se fronce à peine. Elle entre quand même dans l’intimité fraiche de la bâtisse, et d’un pas qu’elle veut léger, glissant, elle s’approche furtivement des cercueils. Pas un mot, à peine une caresse de l’iris sur le bois, et elle se tourne vers le veuf, le père, l’ami. Nulle nécessité de parler. Il sait. Comme elle ressent. L’amitié en renforcement constant. Le soutien, il le sait acquis. Un signe de tête discret, et elle file à l’arrière, s’adosse à un pilier. Observe l’assemblée. Azur voilé aujourd’hui qui se pose sur les têtes connues et reconnues. Triste occasion.

Elle suivra du fond de l’église la cérémonie. S’éclipsera dans l’ombre quand l’heure sera venue. Retournera à sa mairie se noyer dans les parchemins. Zieutera d’un œil mauvais l’armée moisie qui stationne à ses portes. Laissera une chance au duché de lui renouveler sa confiance. Pensera à autre chose qu’à la mort. Pour encore 20 jours. Parce qu’ainsi va la vie qu’à la mort elle conduit. Et Apolonie l’a compris, ceux pour qui la faucheuse n’est pas passée doivent la poursuivre. En cela, elle aidera Marty. Pour le reste… On verra…

_________________
Co-fondatrice avec Amberle du fan club de Constant Corteis.
49moi
Voilà deux jours que Faustine faisait route vers Moulins. Elle avait croisé en taverne à Thiers, Modsognir, le parrain de Garanhir. Ils avaient fait connaissance et au détour d'une conversation, il lui apprit que les funérailles étaient éminentes. Ils ont fait route ensemble de Thiers à Moulins.

Faustine, encore bien jeune en ce monde, entra timidement dans l'église de Moulins. Beaucoup de monde y était déjà entré ... Elle reconnut Heliette et Apolonie, qu'elle avait déjà croisées autrefois. Le reste de l'assemblée lui était totalement inconnu. Elle hésita et s'avança d'un pas lourd. Lourd de souvenirs, de bons moments partagés aux côtés de Mativa, de l'inquiétude au moment de la fugue des enfants, de douleur, de peine partagées à l'annonce de leurs décès ... Elle reconnut Marty de dos, s’avança vers lui et lui dit :

Je tenais à être présente en ce jour. Si je puis faire quelque chose pour vous aider, rappelez vous de moi. Puisse le Très Haut vous soutenir et vous offrir des jours plus heureux.

Faustine se glissa dans une rangée, fit la génuflexion , ainsi que le signe de croix. Elle pria un instant debout avant de s’asseoir et d’attendre que l’office commence.
Bettym
Le glas retentissait dans tout le village. Appel à la messe, appel funeste qui rappelait de très mauvais souvenirs à l'ancienne maréchale. Retour en arrière difficile.

Ce fut le pas lent, la mine défaite mais essayant de masquer son chagrin, qu'elle se dirigea vers l'Eglise Saint Xavier. La gorge nouée, elle imaginait fort aisément la peine qui accablait son filleul. Une famille décimée, d'un coup un seul ; Mativa sa filleule si pleine de joie s'en était allée avec ses deux petits monstres, Sauvadina la fluette, la coquette et Garanhir, le petit homme guerrier. Deux adorables bambins qui ne pouvaient s'empêcher de se chamailler.

Arrivée sur le parvis de l'Eglise, elle chercha des yeux Marty et Arroman. Elle trouva son filleul entouré de tant de personnes mais pas le neveu de Mativa. Elle s'avança doucement dans l'allée centrale, fit un signe de tête à Apolonie qui était restée près de la porte. Elle savait combien elle aussi devait souffrir en se remémorant ses alliances passées même si elles n'étaient pas officielles...

Plus elle s'approchait des cercueils, plus elle se sentait mal. Marty était des plus fébriles à qui savait le voir mais tout comme elle, il essayait de faire bonne figure. Eclater en sanglots n'aurait servi à rien, se morfondre ne les ramènerait pas non plus. Seule attitude devant un tel événement, rester digne et la tête haute.

Elle n'aimait pas les enterrements mais qui aimait ça. Elle n'aimait pas non plus toutes les politesses qui étaient faites durant ces noires cérémonies. Tout ce qu'elle trouva à dire à son filleul après l'avoir embrassé sur le front, comme le ferait une mère à son enfant qui vient de se faire mal...


Tu vas bien ? Tu tiens le coup ? lui chuchota-t-elle.

Malgré la réponse qu'il lui donnerait, elle savait qu'il mentirait car ils étaient comme cela. En dehors de quelques soupirs, personne ne devait savoir à quel point ils souffraient.
Modsognir
Modsognir était rentré de Bretagne avec sa douce compagne. Il avait prévenu presque tous ses amis resté dans le duché de son retour sauf Mativa. Il voulait lui faire la surprise de son retour en terre Bourbonnaise Auvergnate, la voir en taverne. Tant de larmes de joie passé à ces retrouvailles, tant de taquineries de ne pas l’avoir prévenu. Le plus doux et merveilleux retour chez soi, vers son duché, vers ses amis, qu’on puisse rêver. Et voir son filleul, le petit Garanhir, l’mome comme disait sa marraine. Il se souviendrait du jour qu’elle lui demanda à être le parrain de son enfant. Elle savait combien cette proposition le touchait, sa Force Verte comme il aimait lui dire. Toujours prêt à se chamailler avec elle mais toujours prêt à se soutenir surtout. Et l’mome….un môme qui grandissait bien vite, qui n’allait pas tarder à tâter de l’épée. Doux moments en taverne avec cette petite famille. La sœur qui embêtait le frère, la mère qui tentait de se faire entendre, instant de vie normale, instant de nostalgie.

Il apprit la funeste nouvelle des décès dans son village. Aucune réaction, figé, le regard vide, les joues creuses. Rien ne sortait de lui, pas de sons, pas de larmes, aucun frisson. Le temps semblait s’être arrêté. Il s’était posé à terre, levant les yeux au ciel, voir ce que les nuages pouvaient lui dire. Une goutte de pluie tomba sur son visage, coulant sur lui. Il revit passer tous les moments passés avec elle avec leur rencontre au Castel. Un verre, des chamailleries, des confidences, de la politique avec en point commun la tendresse.

Une missive, un écrit de son ami, ami de longue date, ami là en toute circonstances. Il la lu……le 11…..je serais là se dit il. Il prit son baluchon, quelques affaires et partit en direction du nord. Montbrison, Thiers, Montpensier….le chemin lui semblait long jusqu’à atteindre sa destination, loin de son amie, loin de son filleul, loin de ce qui était comme une famille pour lui. Les villages passés lui montrait la gentillesse des personnes envers sa force verte. Thiers, village de l’amie de Mativa, village de Faustine. Rencontre en taverne, instant d’émotion. Ils décidèrent de faire route ensemble jusqu’à Moulins. Elle qui devait devenir la gouvernantes des enfants, était en peine de la perte de son amie et des enfants. Message à Marty de la part de Kaitlyne de toute l’affection qu’elle lui porte et de son soutien. Tant de personnes les connaissaient….

Le voyage se passait, sans avoir besoin de parler, instant de solitude sur les routes jusqu’à Thiers. Instant de penser à la douleur de Marty, homme de courage et de sympathie. Dure vie pour cet ami, entouré de ses amis sans nul doute mais face à cela on se sent bien souvent seul. La route de Thiers à Moulins était plus heureuse, accompagné, le chemin semblait plus rapide. Ils apprenaient à se connaître.

Ils arrivèrent devant les portes de la ville. Une armée était présente. Il leva les yeux au ciel souriant à cette loi martiale. Il s’avança dans les ruelles du village, fit un détour pour passer devant la maison puis alla rejoindre l’église. Déjà du monde était arrivé. Il vit Marty entouré de bien du monde témoignant de leur compassion. Il ira le voir plus tard se dit il et entra dans l’église. Il avança solennellement dans la nef, vit les cercueils devant l’autel. Sa gorge le serra, les jambes se faisaient de plus en plus tremblotantes. Il se posa devant les 3 cercueils posant deux roses blanches sur chacun d’elle de sa part et de Pyrotess. Sa main glissa sur chacun d’eux, son cœur se refermant d’un coup. Il leva ses yeux vers la croix aristotélicienne, soupira puis fit demi tour pour aller s’asseoir. Il vit Apolonie à l’entrée de l’église, esquissa un sourire content de la revoir même s’il aurait préféré une autre raison.

_________________
Val1
Val1 avait appris par plusieurs personnes la triste nouvelle. Il était évidemment sous le coup. Il connaissait Mativa et Marty, mais pas les enfants, n'ayan jamais pu aller à Moulins directement, pour cause de mandat de maréchaussée.

Il arriva donc à Moulins à l'Eglise et entra. Il vit rapidement des têtes connues, Apolonie, Modsognir, Clothilde, il salua rapidement les gens et s'assit, il espérait pouvoir dire deux mos de condoléances à Marty à la fin de la cérémonie.

_________________
Vice Grand Ambassadeur de France
Secrétaire d'Etat du BA
Ambassadeur royal pour l'Aragon et la Castille
Consul du duché
Ambassadeur en Flandres
(bannière en construction)
Tiadriel
Tiadriel avait appris la triste nouvelle depuis plusieurs jours déjà. Elle était restée sans voix en parcourant l'annonce de la tragédie sur le panneau d'affichage de son village. Elle appréciait beaucoup Marty et tenait à se rendre aux obsèques. Elle avait dû batailler ferme pour que son époux accepte qu'elle fasse le trajet jusqu'à Moulins. Mais à force de persuasion et après lui avoir promis qu’elle serait très prudente, pour elle et pour le petit être qu’elle portait en son sein, elle avait réussi à obtenir ce qu’elle demandait.

Elle avait donc préparé son voyage et loué une carriole. Inuki, son fidèle compagnon à quatre pattes, ferait aussi parti du voyage. Il ne prenait, presque, pas de place.
Elle voyagea pendant trois jours, faisant halte en ville, pour arriver à temps.

A peine arrivée à Moulins, elle se rendit à l’auberge, y loua une chambre pour la nuit, se changea du plus rapidement qu’elle le put et se rendit à l’église.
En chemin, elle laissa son regard vagabonder distraitement sur les différentes échoppes, laissant les souvenirs de ses précédents voyages revenir à son esprit. Elle se ressaisit en apercevant l’église. Elle se tenait là, fièrement devant elle. Bâtisse inébranlable…

La jeune femme fit une courte pause, délogea discrètement le bébé qui s’était mis dans une position inconfortable pour sa mère et s’avança lentement vers le parvis. Marty était là, la mine sombre.
Pourtant, c’est le souvenir du jour de son mariage avec Mativa qui revient à l’esprit de la jeune femme. Souvenir d’un jour heureux, souvenir du jour où elle avait rencontré Mativa pour la première fois…


[Parvis de Saint-Xavier]

Marty semblait ailleurs, mais la chose était plus que compréhensible. Tiadriel se demanda un instant ce qu’elle pourrait bien lui dire… Les banalités d’usage lui semblaient plus que de trop…
Elle lui sourit simplement tristement, ne trouvant rien d’autre à dire et sentant de toute manière que toute tentative se solderait par un échec. Les mots resteraient coincés au fond de sa gorge qui venait de se serrer.

Après cet échange silencieux, elle entra lentement dans l’église.


[Eglise Saint-Xavier]

Elle se signa puis elle s’avança jusqu’aux trois cercueils, disposés devant l’autel. Un nouveau pincement au cœur l’étreignit. Les volontés d’Aristote était parfois difficilement compréhensibles…
Elle déposa un lys blanc sur chaque cercueil avait d’aller s’asseoir, essuyant discrètement les larmes qui avaient perlé aux coins de ses yeux.

_________________
Asturion
Asturion avait la route de Clermont a Moulin pour venir rendre un dernier homage a sa marraine, et a ses enfants, fruit de son amour avec le Duc de Billy.

Il avait de la peine de la savoir partie, rapelée par le tres haut, mais il pensait aussi a son mari qui avait perdu sa famille.

En entrant dans l'eglise il se signa rapidement avant d'aller le rejoindre. Il était deja tres entouré. Il se freya rapidement un passage jusqu'a lui.


Marty, je suis de tout coeur avec toi en ce jour si pénible. Je me tiens a tes cotés pour pleurer ma maraine, et vos enfants. Si je puis t'etre d'une aide quelquonque, n'hésite pas.
_________________
Martymcfly
[Parvis de l'église Saint-Xavier... Venues appréciées... Réaliser que c'est la fin.]

Je vais aller me recueuillir avant l'arrivée du curé. Prenez grand soin de vous...

Hochement de tête. Lady pénètre dans l'église et laisse Marty accueillir les personnes qui lui offraient leur soutien. Le parvis devenait noir de monde...

Le jeune Jason qu'il avait croisé dans son enfance était venu. Le Baron de Vissac s'adressa au Duc.


Votre Grâce, c'est une grande perte pour vous, et pour nous. Acceptez mes sincères condoléances.

Il devait savoir ce qu'était la solitude, le jeune orphelin. Le Duc de Billy lui sourit faiblement.

Votre présence est un réconfort messire Baron, merci d'être venu. La perte d'êtres chers est toujours difficile à surmonter, mais la foi en le Très Haut nous aide.

Puis ce fut au tour de Clothilde d'arriver. Les yeux de Marty devinrent humides subitement. Elle avait fait le voyage depuis Murat, cela le touchait énormément. Après une révérence de circonstance elle lui murmura.

Vostre Grasce...
Marty, mon ami... les mots sont bien vains en pareille circonstance, mais sache que je prie le Très-Haut de t'aider à surmonter cette douloureuse épreuve, et de prendre auprès de lui ceux qui te sont si chers...
Et... si tu as besoin de quoi que ce soit... n'hésite surtout pas.


Il acquiesça à sa proposition.

Ma chère Porte Parole, j'ai surtout besoin d'être entouré, et c'est le cas, grâce au Ciel. Que tu viennes jusqu'ici me touche beaucoup. Mativa et les enfants auraient été comblés de te revoir. Savoir ton amitié me plait. Il lui sourit doucement. Nous attendons encore le Curé qui doit avoir fort à faire.

Marty lui indiqua un rang près du sien où elle pourrait s'installer. Il n'osa demander des nouvelles du Seigneur de Laveissière car il le savait malade et soigné par les meilleurs médicastres du monastère de Murat. Il espérait que tout irait pour le mieux.

Après l'arrivée de Clo, un autre membre de la Chancellerie posa le pied sur le parvis. Le compagnon de sa filleule... qui n'était pas avec lui. Etrange. Il avait été là pour son mariage, le voilà pour les funérailles. Triste événement...


Toutes mes condoléances Messire, puissiez-vous trouver la paix dans le soutient que nous vous offrons aujourd’hui, de ma part et de celle de votre filleule, Ina.

Légère grimace ducale avant de répondre.

Consul Chrys, votre présence m'honore et honore ce lieu. Merci pour vous bons mots. Peu à peu ils apaisent la peine qui demeure mienne. Ma filleule n'est pas avec vous ? Je m'inquiète un peu de n'avoir de ses nouvelles. J'ai l'impression qu'Aurillac devient de plus en plus loin maintenant... Ina me manque.

Il s'inclina alors qu'une main vint se poser sur celle de Marty. Juste quelques mots... Les enterrements avaient le charme de voir se réunir tous ceux qui avaient compté pour elle. Pour lui aussi. Natafael avait fait le voyage depuis Aurillac elle aussi. Le Duc sourit, lui faisant un léger signe de tête avant qu'elle n'aille s'asseoir à l'intérieur.

Une autre de leurs amies, venue de plus près, était là, ce qui réjouissait un peu plus le coeur de Marty. Évidemment tout ce monde aurait voulu se retrouver pour une autre circonstance que celle-ci...


Votre Grâce... c'est une bien douloureuse épreuve que vous envoie Aristote en vous ôtant ceux qui vous sont chers... Pardonnez-moi... les mots me manquent pour exprimer la peine que je ressens. Je prends part à votre douleur et vous prie d'accepter mes condoléances.

Le Duc de Billy sentit une boule dans sa gorge se nouer. Il savait la proximité entre Helliette et Mativa. Liées par le miel bien sûr, dont sa défunte épouse raffolait.

Merci Helliette. C'est très dur en effet. Nous aurions du avoir d'autres occasions de nous revoir, et j'aurai préféré d'ailleurs. J'espère qu'Unan va bien.

Elle s'inclina puis entra dans la bâtisse qui se remplissait au fur et à mesure des arrivées. C'est là que les cloches se mirent à tinter. Minlawa les faisait sonner de façon à ce que le village entende ce glas. Funeste musique dans le ciel moulinois...

Elle était venue elle aussi. Elle avait réussi à sortir la tête de ses livres de comptes. Pas une parole échangée. Un regard, un faible sourire, un signe de tête... Cela suffisait à comprendre la douleur que l'on pouvait ressentir. Elle avait été témoin de leur amour naissant, là voilà témoin de la fin. Une marraine éplorée qu'elle était devenue à présent. Orvalounette comme il aimait à l'appeler. Sa présence ici le fit sourire intérieurement. S'était-elle assagie ? Pas besoin d'en dire plus.

Une autre marraine éplorée arriva. La sienne. La leur. Bettym. Baiser sur le front accompagné de sourire réconfortant.


Tu vas bien ? Tu tiens le coup ?

Il ne put se retenir de la prendre dans ses bras.

C'est dur marraine... Mais la foi me porte. J'essaie de penser à autre chose, de faire autre chose. Mais, ils me manquent... terriblement.

Marty savait que Bettym avait du ressentir ce même sentiment. Il se souvint de l'enterrement de son parrain. Triste souvenir...

Il la serra contre lui et la remercia d'être là. Elle se dirigea vers l'intérieur de l'église.

Une caravane venue du sud du Duché semblait arriver. Un Vice Chambellan bien accompagné.
Un parrain redevenu ami.
C'était ainsi.

Faustine se tenait près de lui et vint dire quelques mots au Duc. Révérence...


Je tenais à être présente en ce jour. Si je puis faire quelque chose pour vous aider, rappelez vous de moi. Puisse le Très Haut vous soutenir et vous offrir des jours plus heureux.

La boule dans sa gorge sortit enfin et quelques larmes coulèrent sur son visage, rapidement essuyées.

Faustine... Pardonnez moi de ne vous avoir prévenu de la date. J'ai été fort pris et fort ému, mais fort soutenu. Merci. Je me souviendrai de vous bien sûr. Il est dommage que nous n'ayons pas eu le temps de plus nous connaître plus. Sans Mativa nous ne nous serions jamais rencontrés. Je garde foi en l'avenir.

Elle prit alors place dans l'église.

D'autres arrivées qui lui réchauffaient un peu le coeur. Leurs présences atténuaient sa peine et allaient l'aider à surmonter la douloureuse épreuve qui se présentait à lui.

Son Chambellan était venu. Décidément... c'était une réunion de la Chancellerie ?! Trois consuls, un Vice-Chambellan, des ambassadeurs... Ils devaient se souvenir de leur passage à la Diplomatie. Mativa avait été attachée en Normandie quelques mois, Marty en Savoie, un peu plus longtemps.Il gardait ses attaches plus profondes à la Prévôté et la présence de maréchaux et de douaniers lui remontait le moral. Tia était venue de Montbrisson, bien arrondie. Il lui fit un petit signe de tête alors qu'elle entrait dans l'église.

Même le Duc régnant avait fait le déplacement depuis la capitale.


Marty, je suis de tout coeur avec toi en ce jour si pénible. Je me tiens a tes cotés pour pleurer ma maraine, et vos enfants. Si je puis t'etre d'une aide quelquonque, n'hésite pas.

Ce n'était pas le moment de parler de choses qui allaient contrarier Sa Grâce Asturion. Il aurait de ses nouvelles prochainement...

Merci d'être venu Asturion. Je sais l'emploi du temps surchargé d'un Duc. Pour le moment j'ai surtout besoin de repos avant de me tourner vers l'avenir... Le premier rang t'attend, une place est toujours réservée au Duc régnant.

D'autres allaient sans doute arriver... Et le principal acteur de cette cérémonie était bien attendu... Il devait être pendu aux cordes qui animaient les cloches de Saint-Xavier...

Marty soupira...


Père...
_________________
Arwendell
Arwendell arriva à l'Église en courant ,après avoir entendu le glas raisonner.
Elle ne savait pas trop si sa place étai dans cette église mais elle étai venue uniquement pour Marty.
Arrivée en bas du parvis , elle monta les marches en essayant de reprendre son souffle .
La cérémonie n'avait pas encore commencée,l'Église étai noire de monde.
N'osant chercher Marty pour ne rien perturbé,elle s'assit au dernier banc en se disant qu'elle aurait tout le temps de lui présenter ses condoléances après la cérémonie .
Elle resta là presque paralyser par la vue de ces trois cercueils recouvert de roses blanches.
Laplubeltulipe
Tulipe arriva a l'église et vit Arwen qui était là. L'église etait pleine de monde et n'osa aprocher pour chercher son parrain .

Elle était attristé par la nouvelle qu'elle avait appris lors de son voyage, elle essuya une furtive larme et alla vers son amie.
Opheliane
Elle est rarement entrée dans une église. Une ou deux fois, elle a réussi à passer le pas de la porte. Pour des amis chers. Jamais par contre elle n'est allée aussi loin. A croire qu'elle n'est plus tout à fait elle-même. Bref...

Elle s'avance tout doucement et va s'asseoir discrètement sans passer par la case cercueil. Plus rien à perdre. Un peu comme une devise depuis quelques temps. Pourtant elle n'arrive pas à perdre ce qu'elle voudrait vraiment. En même temps, avec son régime actuel, elle ne tiendra pas bien longtemps et c'est tant mieux.

Elle parlera à Marty quand elle en aura le temps. De toutes façons, avec les gens qui vont déjà défiler devant son nez, il aura bien besoin d'en avoir une de moins tout de suite.

Bon ... et le prêtre, il fait quoi ? Elle sait pourquoi ça n'a jamais été son truc les cérémonies aristotéliciennes...


_________________
Ninjaturtel
Tout les jours n'étaient pas rose dans une vie... Ninja avait eu maintes fois l'occasion de le savoir, de le découvrir, de le redécouvrir...

Cette fois ci, encore un décès... Pas d'une personne de sa famille, en même temps sa famille était bien réduite... Mais d'une amie.
Charmante dame, souriante, amusante, il se rappelle encore des rencontres en taverne et autre... toujours la joie de vivre, et ce fut toujours une agréable et charmante compagnie...

Pour ses enfants, il ne se rappelle que de la petite... Vu en taverne, vu a la cérémonie d'allégeance, une petite fille toute mignonne qui voulait déjà être toute grande. Il ne savait pas ce qui s'était passé, mais son cœur était tout attristé...

C'est ainsi, qu'a dos de Médor, la masamune a la ceinture du coté droite, son épée blasonné aux couleurs de Glénat du coté gauche, ils avancèrent tout les quatre en direction de Moulins.
Habit de deuil, d'un noir profond et rien d'extravagant, il arriva alors a l'église, laissant Médor seul dehors.

Il entre doucement, voit qu'il y a déjà quelque personne, ceux qui croiseront sont regard auront une légère salutation de la tête, avec une mine attristé, puis il avance vers Marty. Il a du voir beaucoup de personne l'approcher... Il arriva alors puis d'une petit voix il dit :


Mes condoléances Marty...
Je suis peiné de ce qui t'arrive et t'adresse mes condoléances une nouvelle fois.

Puisse t'elle trouvé le repos et veiller sur toi a jamais.

Le cœur serré, il appréciait beaucoup Mativa, et un peu la petite qu'il avait connu il y a peu, malheureusement le garçon il ne l'avait jamais rencontré.
C'est ainsi, qu'après avoir finit l'échange de parole avec Marty, il ira prendre une place derrière, attendant le début de la cérémonie...

_________________
Lanfeust86
Lanfeust arriva aux funérailles de Mativa et de ses enfants, il l'avait connu et apprécié du temps qu'elle fut porte parole et il avait été fort coqié d'apprendre sa disparition. Il avait prié à l'Eglise de Clermont pour son âme et celle de ses enfants...Et puis les nouvelles concernant Apolonie étaient tout aussi grave, un grand consul s'était fait tué par Jardin, un vrai traître au BA. Lanfeust avait honte de faire partie de la Coba qui se trouvait ainsi entâché par la traîtrise de cet homme. Des soldats de cette armée préféraient soutenir un traître plutôt que leur duché alors qu'ils avaient prononcés un serment...Il chassa ces pensées en voyant le duc Marty et se dirigea vers lui.

Bonjour votre grâce, veuillez accepter toutes mes condoléances pour votre épouse et vos enfants. J'en ai été fort attristé connaissant votre épouse. Sachez que j'ai prié pour eux le Très Haut.
_________________
Grid
La marche est lente et le cœur lourd sur le chemin de l'église de Moulins. Longue avancée silencieuse aux côtés de sa tendre Lilou sous le glas funeste.
Essayer de se faire au vide laissé par la perte de son amie et de ses deux bambins. Souffrir en se souvenant des bons moments passés en sa compagnie, des batailles verbales incessantes qui ponctuaient leurs soirées en taverne, d'un voyage atypique ou d'une leçon d'équitation... Des gamineries de la Sauvageonne qui restait parfois accrochée à ses braies de long moment... Des âneries de Garanhir qui réussissait toujours à trouver une chope de bière ici ou là encore pleine pour se la vider... Il est encore trop tôt, trop tôt pour que ces souvenirs arrivent à lui faire étirer ses lèvres en sourire...

Le regard dans le vide, la tête plongée dans ses souvenirs douloureux, il se laisse plus ou moins guider par sa belle, celle qu'il aime, qui avait su lui apporter un réconfort qui lui était indispensable ces derniers jours...

Arrivée sur le parvis. Marty est là, recevant les condoléances de nombreuses personnes plus ou moins connues par le tavernier... Le couple se présente à son tour devant leur ami.
Main qui se veut réconfortante qui se pose sur l'épaule du Duc...


Marty... Je pense deviner à quel point toutes paroles, si aimables soient-elles, sont inutiles en pareil moment... Mais sache que moi et Lilou, sommes là pour te soutenir...

Les lèvres s'étirent en un semblant de sourire... Pas sûr que ça ressemble à ce qu'il voulait à la base...

Après ce bref échange, il se dirige enfin vers le grande porte de l'église pour enfin y pénétrer. Sentir son cœur se serrer à la vue des trois cercueils...
Détourner le regard en se laissant guider, ne sachant trop où s'installer... Patienter ensuite en attendant la venue du Père Minlawa, qui décidément, doit aimer se faire désirer...
Thelilou
L'atmosphère de cette journée était lourde... Et ce n'est pas le temps qui la rendait ainsi. Dès le matin, dès son réveil, supporter un nœud au ventre et une boule qui ne cesse de grossir dans la gorge. S'éveiller en se disant qu'aujourd'hui, c'est le dernier Adieu que l'on pourra adresser à une mère et ses deux enfants. Mativa, Sauvadinna et Garanhir étaient partis trop tôt, tout le monde en convenait. Mais comment combler ce vide qu'ils allaient laisser dans le cœur de ceux qui les avaient connu? Comment faire pour que les souvenirs remontant à la surface cessent d'être douloureux?

Un silence de plomb régnait durant leur marche. Le moindre mot aurait pu briser le peu d'équilibre qui maintenait les larmes dans les yeux de Lilou. Se concentrer sur leur chemin. Les guider, plus ou moins. Marcher à côté de lui, qu'elle aime tant, mais pourtant son cœur n'est pas en joie. Regarder Grid, et sentir la boule nichée tout au fond de son ventre s'alourdir un peu plus, alors que ses pensées s'envolent vers Marty. Aucun geste ou aucun mot ne pourrait apaiser le cœur d'un mari et d'un père meurtri. Seul le temps guérit ce genre de blessure. Imaginer perdre Grid et secouer la tête pour ne plus y penser. Ne pas trouver de souvenirs réconfortants, ayant sans cesse la vision de son amie et des deux bambins devant les yeux. Leur périple dans le BA, leur naissance improvisée... Une Duchesse toujours aussi têtue, et qui lui manquerait... La demande de cette dernière que d'être la marraine d'une sauvageonne. Une gamine qui lui saute sur les genoux, venant se réfugier dans son cou suite à une mauvaise blague de son frère...

Une nuée de tristesse l'envahit à nouveau, alors que leurs pas se font par automatisme. Puis elle fut sortit de sa torpeur par l'arrivée devant l'Eglise. Elle entendit les mots de Grid qui lui rappelèrent que son chagrin n'était rien comparé à celui de son ami. Tout était dit, et pourtant si peu. Mais que faire pour apporter un instant de répit dans un coeur blessé? Incapable d'ouvrir la bouche, et pourtant elle aurait aimé tellement dire. Lilou posa doucement une main sur le bras de Marty. Geste qu'elle voulait doux, dans l'espoir de lui signifier sa présence, même si ce n'était qu'une maigre consolation...

L'entrée, suivit d'une vision à laquelle on est jamais préparé. Trois cercueils recouverts de roses. Une Eglise noire de monde, et pourtant, Lilou ne remarque personne, l'esprit ailleurs, l'être en deuil. Épaules qui se tassent alors que son cœur proteste. Une attente qui se fait longue, et pourtant le temps parait si dérisoire...

See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)