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[RP] Si près et pourtant...

Alwyn
Bon... S'il le faut vraiment... Jurez moi de faire... le plus vite... possible...

Alwyn sourit doucement, il savait ce que ca faisait....

Je le promet.

Ma chemise?!

Lisbelle se redressa brusquement et cria. Alwyn préfera ne pas bouger alors que le chien se redressais aussi. Il attendis quelques instant qu'elle se rallonge et posa doucement sa main sur l'épaule de la jeune femme.

Rassurez vous, je ne serai pas trop long.

Il retira rapidement la chemise, la plia aussi rapidement et la déposa sur la poitrine de Lisbelle pour attennuer sa gêne. Il défit les premières suture aussi doucement qu'il put. Il s'appretait a les retirer de toutes les blessures mais se ravisa puisque les seuls qui l'inquietait vraiment était la longue estafilade sur le bras et la marque profonde au ventre. Les deux blessures semblait saines mais il mis quand même un peu de lavande dessus, on est jamais trop prudent... Il prit l'aiguille et posa la pointe sur les lèvres de la blessure au ventre qui avait recommencée a saigner doucement.

Bon, accrochez vous et essayez de ne pas trop bouger. J'y vais.

Il commenca le travail, déroulant le protocole dans sa tête. Relever légèrement les bords de la plaie, passer l'aiguille d'un coup sec, pareil pour l'autre coté, faire le noeud, reprendre un autre point. Il continua ainsi jusqu'a avoir fini. Il avait travaillé juste assez lentement pour être sur que les point tiennent bien, aussi la suture des deux plaies dura moins de cinq minutes. Une fois finin il soupira et s'assit quelques instant.
Lisbelle
"Allez, ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Dans quelques temps, tu en riras, de cette situation."

Oui, la petite blonde essayait de se persuader mentalement que ce qui allait suivre n'était pas si terrible que ça. Après tout, bien des personnes s'étaient vues recousues, et elles n'en étaient pas mortes. Alors elle devait juste s'armer d'un zeste de patience, d'un brin de courage et endurer. Et il lui avait promis de ne pas mettre trop de temps pour opérer. Non, elle n'avait pas à paniquer. Seulement pour la chemise. Là oui, elle pouvait s'inquiéter. Elle n'avait jamais ôté son vêtement devant personne, et il avait fallu qu'elle soit blessée justement au ventre... Enfin ça aurait pu être pire, qu'aurais-t-elle fait si elle avait reçu un coup d'épée au niveau du fessier?

Elle se laissa faire, toujours aussi gênée de devoir compter sur lui pour pouvoir bouger. Et encore plus lorsqu'il dut lui retirer lui-même la chemise. Rapidement, oubliant la douleur, elle se cacha la poitrine de ses mains, le rouge aux joues. De plus, il l'avait déjà vue... il n'avait pu la coudre une première fois sans la dévêtir de moitié, et rien que cela emplissait d'avantage la gêne de devoir se montrer dans cette tenue face à cet inconnu.
Et encore, l'alcool atténuait légèrement l'embarras ressenti. D'ailleurs la blondinette aurait bien voulu en reprendre, de ce chouchenn. D'une part parce que ce n'était vraiment pas mauvais, et d'autre part parce qu'elle pourrait peut-être boire suffisamment pour passer dans un état second et finir par oublier tout ceci.
Mais non, plus de chouchenn. Elle reçut sa chemise dont elle s'empressa de s'en couvrir le buste, prête à mordre le tissu lorsque l'aiguille rentrerait dans la chair. La peur prit le dessus sur la honte, et elle saisit le tissu entre ses dents fournissant moult efforts pour ne pas hurler alors que l'opération venait de commencer. Le pire moment de toute sa vie...
Il fallait qu'elle pense à autre chose... Angoulême... Non, pas bon, quelque chose qui ne lui rappelle pas des souvenirs de ce genre... Les futures retrouvailles avec sa sœur. Oui, voilà, Sorianne. Elle allait penser à son futur mariage.
"Quelle robe vais-je mettre? Rhaaa Seigneur que ça fait mal!! Non non, penser au mariage. Il pourrait se dépêcher?! Le prêtre serait-il messire Forth? C'est pas bientôt fini?"


Les pensées se succédaient, et la petite blonde serrait les dents sur la chemise, les yeux plissés au maximum tant la douleur était insupportable. Seulement quelques minutes s'étaient déroulées depuis le début de l'opération, mais il lui semblait que des heures s'étaient écoulées.
Et enfin, enfin! le dénommé Alwyn se redressa, pour s'installer sur le siège qu'il occupait lorsqu'il la veillait. Lisbelle laissa quelques secondes passer sans bouger, de peur que si elle ouvre les yeux, il recommencerait à piquer. Puis enfin elle tenta d'ouvrir un œil, le palpitant battant à tout rompre, et demanda d'une toute petite voix :


C'est... fini?

Et subitement une autre question s'imposa à son esprit. Question dont elle chercha de suite la réponse.

Va-t-il rester des... marques?
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Alwyn
C'est... fini? Va-t-il rester des... marques?

Oui, rassurez vous, je n'ai plus qu'à faire le bandage. Les marques? he bien, oui, il en restera. Ce sera Une ligne fine sur le bras et quelque chose d'un peu plus large au niveau du ventre, mais rien de bien méchant...

Alwyn soupira et raviva le feu. Puis il prit les bandages Et entreprit d'envelopper le corps de la jeune femme. Doucement, les bandages filaient sous ses doigts. Parfois, il soulevait légèremment Lisbelle pour faire un tour. Ainsi rapidement son bras et son ventre furent entièremment recouvert par l'immaculé blanc des bandages. Après ca,, il sortit un second et remplit les deux de chouchenn.

Allez, pour nous remettre de nos émotions....

Il lui fit lentement boire son verre avant de boire le sien. Il regarda par une fenetre, la lune se levait lentement. Alwyn se leva, mit la barre a la porte et se posa quelques instant devant la fenetre, emporté par la nostalgie. Il repensa a la vie qu'il aurait pu vivre, maudissant le destin qui toute sa vie lui aura rit au nez. Il se retourna et regarda vers le lit où se trouvait Lisbelle, se demandant ce qui allait se passer, si le destin allait encore s'amuser à écarter les gens qu'il appréciait... Le feu crépitait doucement, projetant une lueur rouge orangé sur chaque chose et chaque être dans la pièce. Les flammes aspirèrent son regard quelques instant. Finallement il reussit à s'arracher à sa contemplation et sortit une nouvelle chemise qu'il apporta et mis a Lisbelle, prenant de même celle souillée de sang pour la poszer un peu plus loin.

Voilà, c'est qu'il ne faudrait pas prendre froid... Ce serait idiot de mourir d'une pneumonie alors que vous avez survecu a une attaque...

Il sourit doucement à Lisbelle.
Lisbelle
Donc elle aurait des cicatrices. Lisbelle poussa un petit soupir. Elle ne comptait plus le nombre de gens croisés qui arboraient fièrement les marques de leurs combats passés, témoignages visuels de leur nature combattive. Et donc elle ferait partie de cette caste, alors qu'elle n'avait jamais porté une arme blanche de toute sa vie.
Enfin... si cela ne se voyait pas trop encore...

Elle se laissa faire alors qu'il lui mit les bandages, gardant la chemise souillée de sang bien contre sa poitrine, grimaçant lorsqu'il la souleva pour faire passer la bande derrière son dos. Le plus dur était fait, il ne lui restait plus qu'à guérir. Avec un peu de chance, cela arriverait rapidement, et elle pourrait reprendre la route bientôt. De plus, elle craignait de se prendre un procès si on apprenait qu'elle avait franchi les frontières de la Bretagne sans laisser passer. Enfin bon, elle n'avait pas prévu de se faire attaquer par une armée Normande et de devoir rester plus longtemps que prévu à Fougères.

Cherchant à mettre ses tracas de côté, elle accepta le deuxième verre de chouchenn. L'alcool amenuisait la douleur, alors pourquoi s'en priver.
Puis alors qu'il semblait se perdre dans des pensées qui ne concernaient que lui, la blondinette ferma les yeux et chercha à se reposer. La boisson commençait à lui tourner la tête, aussi elle se laissa doucement aller à la torpeur qui prenait petit à petit possession de son être. Les souffrances se calmaient lentement, et la petite blonde en oublia même qu'elle était à moitié dévêtue. Jusqu'au moment où elle fut de nouveau ramenée à la réalité. Elle rouvrit les yeux et les posa sur la chemise qu'Alwyn tenait à la main, et le rouge aux joues refit surface. Elle enfila le plus rapidement qu'elle put le vêtement, et une fois allongée de nouveau, elle reprit ses deux anneaux en main. Il était hors de question qu'elle les perde.

La blondinette adressa un petit sourire au jeune homme, et voulut le remercier pour ce qu'il avait fait pour elle.


Vous m'avez... sauvé la vie. Je vous en... remercie sincèrement.

Et comme elle avait envie d'en savoir un peu plus sur lui, le questionna sur l'histoire qu'il lui avait narrée quelques minutes auparavant.

Vous aimez... Fougères? Vous y avez revu... vos amis?
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Alwyn
Vous m'avez... sauvé la vie. Je vous en... remercie sincèrement.

Bof, ce n'était rien... je pense que n'importe qui aiderait une mourante sur la route... personne ne mérite de mourir comme ça, anonymement, tué pour quelques pièces d'or, autant dire pour rien...

Vous aimez... Fougères? Vous y avez revu... vos amis?

Oui, Fougères est une belle ville, je m'y plait. Mais ce sont toujours les mêmes personnes que l'on croise à la halle... la vie de ce village tient à une poignée de personne. Pour mes amis....

Alwyn marqua un temps, emporté à nouveau dans ses souvenirs.

Non, je ne les ais pas encore revus. Mais il m'ont déjà écrit. pour m'apprendre le décès d'Alrune....

Il se tut, la gorge serrée, les yeux embués et le regard dans le vague. Il essaya d'articuler des précisions mais fut incapable de parler. Puis il se souvint de ses pensées de quelques minutes, et laissa échapper un rire amer.
Lisbelle
Mourir pour quelques pièces d'or? Pensait-il qu'elle avait été attaquée par quelques malandrins assoiffés de richesse? Il est vrai qu'elle ne possédait quasiment rien dans sa bourse, mais c'était un choix de sa part, et non parce qu'elle avait rencontré des bandits sur sa route. Et à bien y réfléchir, elle aurait préféré cela que de croiser cette armée.
Mais elle ne répondit rien, et continua d'écouter, tout en luttant contre le sommeil qui venait la quérir.


Je suis... désolée pour votre... amie.

Elle ne savait que trop la douleur de la perte d'un être cher, et le remord de ne pas avoir été présent pour ses derniers instants. A son tour elle replongea dans son passé, se revoyant au bord du lac d'Angoulême, la lettre lui apprenant le décès de Tad entre les mains. Tad... Il aurait été heureux de la savoir en Bretagne, lui qui était un pur breton.
Un doux sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle pensait à son ami qui lui avait promis de lui faire des crêpes une fois qu'ils auraient mis les pieds sur le sol Breizh. Dès qu'elle pourrait se lever, elle demanderait la recette, et en ferait, en l'honneur de Tad!

Mais à cette heure, elle ne put rien faire d'autre que de fermer les yeux, et de se laisser emporter par Morphée. Elle était épuisée, et au moins, lorsqu'elle était plongée dans le monde des songes, les souffrances étaient mises de côté. Elle fuyait une fois de plus, franchissant la barrière du monde des rêves. Et peut-être que lorsqu'elle se réveillerait, elle se rendrait compte que tout ceci n'était qu'un simple cauchemar. Peut-être...

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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Alwyn
Je suis... désolée pour votre... amie.

Alwyn réfléchit quelque instant à quoi repondre, le temps qu'il trouve, Lisbelle dormait déjà. Il sourit, se leva sans bruit, sortit une couverture et couvrit la jeune femme.

Bonne nuit.

L'homme s'assit devant le feu et se réchauffa un peu. Il sourit, songeant au temps qu'il avait passé sans voir personne d'autre que son medecin. Il se leva, prit sa mandoline dans son sac et joua doucement. Il laissait ses doigts aller sur les cordes, sans vraiment penser à ce qu'il jouait. Il pensa à Lisbelle, car finalement il la connaissait peu. Il ne savait même pas d'où elle venait. En fait il ne savait que son nom... Il rit doucement en se disant que finalement s'aurait pu etre elle qui avait agressé un passant et qu'il pourrait être en danger. Il songea aux traits de la jeune femme et esseya de deviner son âge, Il pouvait lui donner une vingtaine d'année, maximum. Il sourit et regarda vers l'endormie, se rendant finalement compte qu'elle était assez belle, malgré la paleur du a la faiblesse et les balafres diverses et variées... Il sortit de cette douce torpeur en s'apercevant que, instinctivement ses doigts jouait une lente sérénade sur les cordes. Alwyn rougit et posa la mandoline à coté de lui.

Abruti en mal d'amour...

Il se leva, posa la mandoline sur la table et se chercha un endroit ou dormir. N'ayant aucun autre lit chez lui, il se rabattit sur une paire de chaise et un coussin. Il s'endormit lentement, gardant l'image de Lisbelle en tête.
Lisbelle
Et elle dormait. Pendant un long moment, comme si elle avait accumulé une fatigue impressionnante.
Le jour se leva, et seul Croktou fit de même, pour chercher à sortir. Il avait vu que la jeune blonde ne risquait rien, aussi il passa son temps à l'extérieur, quand l'homme était de sortie, ou il traînait dans ses pattes lorsqu'il était chez lui. Mais jamais il ne quitta la maison de vue. Il était le protecteur de la jeune fille, et ne voulait pas encore une fois manquer à son devoir. Alors quand la nuit tombait, il se mit de nouveau au pied du lit, et suivait des yeux le propriétaire de la maison.
Et une nouvelle nuit arriva, éloignant tous les soucis quotidiens pendant un temps. Et Lisbelle dormait toujours. Sa respiration était régulière, le cœur battait à un rythme soutenu. Elle dormait, tout simplement.
Jusqu'au lendemain.
Le soleil chassa l'astre de nuit pour étendre ses faibles rayons sur le village, un de ses multiples bras traversa la fenêtre pour venir jouer dans les yeux de la jeune blonde. Celle-ci ouvrit lentement les paupières, et chercha à se redresser, lorsqu'une douleur à l'abdomen l'en empêcha. Elle se rappela alors de tout. L'attaque, l'inconnu, les soins. Elle tourna le visage vers le reste de la maison, et vit Alwyn endormi sur deux chaises. Aussitôt elle culpabilisa. A cause d'elle, il devait passer des nuits très peu confortables... Elle se promit alors de lui offrir quelque chose en retour, lorsqu'elle serait de nouveau capable de bouger sans avoir peur que les plaies ne se rouvrent. C'était quand même la moindre des choses qu'elle pouvait faire pour le remercier.
En attendant, elle devait patienter, prendre son mal en patience et prier pour qu'elle puisse rapidement poser le pied à terre.
Et c'est ainsi que les jours passèrent, lentement, où la petite blonde était toujours dépendante de son protecteur. Mais à mesure que les journées défilaient, l'état de santé de la blondinette allait en s'améliorant.
Elle pouvait à présent bouger sans trop de peine, et se redresser, en faisant attention aux fils qui n'avaient pas encore été enlevés, sans aucune aide.

Et enfin, enfin! Le fameux jour où elle put poser les deux pieds sur le sol arriva. Sous deux paires de mirettes, la blondinette s'était retrouvée assise sur le lit, les pieds sur le sol. Elle prit une profonde inspiration, fit une grimace en portant la main à son ventre, et tenta de se lever en prenant appui sur le bord du lit. Tout d'abord la démarche se fit incertaine, et au fur et à mesure qu'elle avançait, claudiquant légèrement, le port se fit plus droit, et les pas plus rapides. Elle avait voulu marcher du lit jusqu'à la table, et arrivée au meuble, elle se retourna pour adresser un grand sourire au chien et à l'homme.
Elle pouvait de nouveau marcher!

Bien entendu, il était hors de question qu'elle reprenne la route dans son état. Mais elle n'avait qu'une hâte pour le moment, sentir le vent sur son visage. Pouvoir de nouveau se retrouver à l'extérieur, et ne plus se trouver coincée dans un lit.

La matinée venait de commencer, et Lisbelle se tenait près de la fenêtre, à regarder le village s'éveiller doucement. Elle observait les gens qui partaient travailler, certains portant panier sous le bras, d'autres parés de leur tenue de mineur, d'autres encore affichant la mine de ceux qui ont des responsabilités administratives.
En entendant du bruit dans son dos, la petite blonde se retourna, pour voir Alwyn qui s'apprêtait à sortir. Elle avança lentement vers lui, ne forçant pas trop sur la jambe qui avait légèrement souffert de sa mésaventure.


Puis-je sortir moi aussi? Je pense être capable de me débrouiller seule dans la ville, à présent... Elle lui adressa un petit sourire timide, espérant qu'il ne verrait pas de mal à ce qu'elle voit enfin le soleil autrement qu'à travers une vitre. Peut-être pourrais-je vous accompagner, si cela ne vous gêne pas, bien entendu. Vous me montreriez votre ville, qu'en pensez-vous?

Elle espérait sincèrement qu'il répondrait par la positive. De toute façon, si elle devait sortir, elle ne pourrait rentrer qu'après lui, ne possédant pas la clé de la maison. Alors autant qu'il lui serve de guide...
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Alwyn
Alwyn avait observé les progrès de Lisbelle, et il était heureux qu'elle réussisse à remarcher si vite. un jour qu'il sortait avec un sac de grain, elle vint le voir.

Puis-je sortir moi aussi? Je pense être capable de me débrouiller seule dans la ville, à présent... Peut-être pourrais-je vous accompagner, si cela ne vous gêne pas, bien entendu. Vous me montreriez votre ville, qu'en pensez-vous?

Il grimaca un peu, elle était encore trop faible à son gout, et puis, le champ n'était pas tout près, et puis le terrain n'était pas facile... en fait il avait prit ce qui restait...

He bien...

Il soupira, cedant au doux sourire qu'elle présentait.

C'est d'accord, mais méfiez vous quand même, vous êtes encore faible...

Il ouvrit la porte, la laissa sortir, sortit et referma dérrière lui et se mit à marcher assez lentement, pour qu'elle puisse suivre.

Par contre nous ne traverserons pas felger outre mesure, au contraire, nous allez passer par le lac et longer la forêt. Alors attendez vous à un peu de sport parfois.

Il reflechit un peu aux chemins les plus plats et les plus direct, et finit par estimer le temps de marche a une grosse demi-heure.
Lisbelle
Il répondit par l'affirmative, et la petite blonde afficha un air plus que ravie sur son visage. De toute façon, il aurait dit non, elle serait sortie par la fenêtre! Elle avait une telle envie de voir le jour, de pouvoir parcourir des kilomètres en découvrant ce village, qu'elle aurait tout fait pour y arriver! Rester enfermée allait finir par la rendre folle, elle qui passait généralement le plus clair de son temps à l'extérieur. Combien d'heures elle avait passée près de la Charentes, à Angoulême?

Vous verrez, je ne vous ralentirai pas! Je vous le promets!

Et la blondinette se hâta en boitillant pour prendre son châle, et retourna près de la porte, déclarant qu'elle était prête.
Évidemment le chien ne resta pas en arrière, et fut le premier à sortir de la petite maison.
Une fois la porte franchit, Lisbelle ferma les yeux et tourna son visage en direction du soleil, appréciant la douce caresse de ses rayons sur sa peau. Elle se sentait revivre! Il n'y avait vraiment rien de mieux que de se promener, surtout lorsque le temps était plus que clément.
Les beaux jours étaient arrivés, et bien qu'un petit vent subsistait, l'astre solaire se montrait beaucoup moins timide qu'il ne l'avait été.

Elle rouvrit les yeux en sentant la truffe de Croktou contre sa cuisse, et posa sa main sur sa grosse tête, pour ensuite commencer à marcher, suivant Alwyn.


Le lac? La forêt? J'adore les lacs! Il faudra vraiment que j'aille le voir un jour! Cela me rappelle le jour où j'ai voulu apprendre à nager avec les poissons, quand ma barque avait rendu l'âme!

A ce souvenir, la jeune fille se mit à rire franchement, et s'arrêta subitement, venant de se rendre compte d'une chose.

Au fait... Où allons-nous?
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Alwyn
Nous nous rendons a mon champ, à une demi-heure de marche environ.

Il sourit à Lisbelle et se mit en marche, se calquant sur le rythme de la blonde. En chemin vers le lac, il se rendit compte que finalement il en savait très peu sur Lisbelle, et il entama la conversation.

Alors dites moi, d'où venez vous ? Qui êtes vous ?
Lisbelle
Qui elle était? Une simple paysanne, vagabondant de village en village à la recherche d'un endroit qui saurait lui plaire. Voilà qui résumait bien la jeune blonde. Mais peut-être qu'il s'attendait à en savoir un peu plus. Elle décida de lui raconter certaines choses, sans tout détailler, bien entendu. Alors, tout en marchant à une vitesse qu'elle n'espérait pas trop lente, elle commença.

J'habite Angoulême, dans le Périgord-Angoumois. Mais originaire de Varennes, en Champagne. Je suis ce que l'on peut appeler une vagabonde, puisque je ne reste jamais bien longtemps au même endroit. -Un petit sourire naquit sur ses lèvres, puis elle ajouta- Et non, je n'ai jamais brigandé de ma vie. Je préfère le préciser car bon nombre de gens pensent que vagabondage rime avec brigandage.

Elle émit un petit rire, et regarda son chien s'éloigner un peu au devant. Puis elle reprit.

Je voulais me rendre à Bayeux, rejoindre ma sœur. Elle doit se marier d'ici quelques temps, et je voulais que l'on parle de son futur mariage. Mais comme je suis très tête en l'air... eh bien j'ai complètement mis de côté le fait que la Normandie ne laisse entrer personne en ses murs. Pas sans laisser passer préalablement acquis du moins. Et donc j'ai fait la connaissance de quelques soldats normands, qui m'ont laissée quelques petits souvenirs. Et ce qu'il y a d'ironique dans cette histoire, c'est que j'ai remarqué que le prévôt m'avait bien donné le laisser passer, mais après que vous m'ayez retrouvée. Donc je suis la bienvenue chez eux, même morte.

Un autre rire accompagna ses mots, et elle leva le visage en direction du jeune homme.

Dites-moi, avez-vous reçu des nouvelles de ma sœur? Je sais que les missives mettent quelques jours à arriver, mais Bayeux n'est qu'à deux journées de marche de Fougères...
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Alwyn
Alwyn affichait un sourire beat, le rire cristallin de Lisbelle résonnant dans sa tête. heureusement après quelques minutes une petite voix lui souffla qu'il avait l'air d'un parfait idiot comme ca... Reprenant une attitude nor male il écouta avec attention la seconde partie du récit.

Bouarf, les normands ont jamais été réputés pour leur intelligence de toute façon. y'a ptet des exeptions mais bon... globalement...

Nouveau rire, nouveau sourire jusqu'au oreille, en version niais... Il se reprit plus vite que la dernière fois mais quand même, fallait qu'il se surveille maintenant...

Dites-moi, avez-vous reçu des nouvelles de ma sœur? Je sais que les missives mettent quelques jours à arriver, mais Bayeux n'est qu'à deux journées de marche de Fougères...

He bien non, je n'ai aucune nouvelle... Et point de croix n'est pas encore revenu, alors je ne saurai dire si la lettre est arrivée a bon port ou non...

Il sourit gentiment à Lisbelle.

Si jamais il n'avais recu la lettre je pourrait vous accompagner jusqu'a bayeux si vous le souhaitez.
Lisbelle
Aucune nouvelle donc... La petite blonde baissa les yeux dont le regard se voila. C'était inquiétant. Elle aurait juré que Sorianne aurait au moins envoyé une réponse sitôt la nouvelle de sa sœur blessée apprise, si elle n'aurait pas été jusqu'à Fougères pour prendre des nouvelles de sa cadette.
Mais Lisbelle se reprit bien vite. Après tout, ce ne faisait que quelques jours qu'elle était en ce village, peut-être recevrait-elle des nouvelles de son aînée très prochainement. Ou peut-être que l'oiseau n'était pas arrivé à bon port, ou peut-être... Oui, il pouvait y avoir de nombreuses raisons à son silence.
La blondinette essaya de s'auto-persuader de la normalité de la non réponse, et redressa le visage, tentant de retrouver son sourire. Et la dernière phrase du jeune homme l'aida grandement.


Vous voudriez m'accompagner? Ce serait avec grand plaisir! Il est toujours bien plus plaisant de voyager avec des gens que l'on apprécie. dit-elle en adressant un grand sourire à Alwyn. Mais je crois qu'il vaudrait mieux que nous demandions un laisser passer bien avant le départ, ce serait plus prudent. Nouveau petit rire qui ponctua la phrase. Après tout, il valait mieux prendre la mésaventure sous le signe de la rigolade, même si les marques allaient rester. Mais cela ne vous ennuie pas d'aller dans un comté où les gens ne sont que partiellement intelligents?^^
Et dire que Sorianne ne m'avait compté que du bien de cet endroit... Je crains de ne pas partager son enthousiasme!


Et à mesure qu'ils parlaient, ils avançaient en direction du champs. La vitesse était modérée, même si la petite blonde avait promis de ne pas le ralentir. Parfois on fait des promesses que l'on ne peut tenir, après tout. Et enfin, après un bon petit moment, des gerbes de blés s'étendant à perte de vue.
Lisbelle aperçut un arbre non loin du champs, et s'y dirigea pour s'installer à l'ombre du grand végétal. Elle ne voulait pas vraiment le montrer, mais elle était épuisée!


Je vais vous attendre un peu ici, j'ai quelques lettres à écrire. Faites ce que vous avez à faire, je ne bouge pas. lui fit-elle en ramenant sa besace sur ses genoux.
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Alwyn
Alwyn sourit à Lisbelle et se mit au travail, Il retira quelques herbes qui trainaient. Courbé au soleil, il transpirait a grosse goutte. Le vant les yeux vers le soleil, il aperçut une ombre qui se dirigeait par ici. L'homme leva la main, sortit un sifflet et souffla trois fois, produisant trois appels stridents. L'ombre vira sur l'aile et Point de Croix, le pigeon, se posa sur le bras de son maitre. Il portait un tube accroché à la patte. Alwyn le défit prestement et lu la lettre en diagonale.



Sieur,

Je n'ai eu cette dépêche que ce jour, aussi je prends mes affaires et fait route dès l'instant pour rejoindre Lisbelle. J'espère qu'elle se porte mieux qu'il n'y a quelques jours... Malheureusement j'ai une funeste nouvelle à lui apprendre, qui je le souhaite, n'attentera pas à ses jours.

Puisse-t-elle trouver la guérison.

Vous remerciant,
Cordialement,
Colhomban d'Eusébius


Il ne savait pas qui était colhomban d'Eusébius mais il semblait connaitre Lisbelle, au moins la lettre avait trouvé destinataire... Ce qui l'inquiétait plus était la " funeste nouvelle " mise en question... Il décida que cela n'était pas ses affaires et qu'elle devait savoir; Il lui parlerait donc du contenu de cette lettre... tout de suite en fait...

Il siffla rapidement et le pigeon se posa sur son épaule. Alwyn rejoint Lisbelle tout sourire.


Bonnes nouvelles! j'ai reçu une missive d'un messire Colhomban d'Eusébius, si vous connaissez. Il souhaite bon rétablissement, et se met en route dès aujourd'hui. Mais je vous laisse lire vous même.

Son sourire s'effaçait alors qu'il tendait la lettre à Lisbelle, Alwyn anticipait sa réaction, et il ne la prévoyait pas bonne...
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