Terwagne_mericourt
J'étais parti(e) pour me trouver, je ne reviens que pour t'aimer... *
Le Berry...
Sentiment étrange et poignant au moment de passer la frontière entre la Bourgogne et ce Duché où ont été écrites les plus nombreuses et plus importantes pages de son existence.
Elle descend de sa monture, pose le pied au sol, attend que son compagnon de route fasse de même, plonge son regard dans ses yeux, pour y puiser une fois encore le courage qu'il parvient à lui insuffler sans un mot, glisse ses doigts dans les siens, hésite à lui dire une fois de plus à quel point elle le remercie de l'avoir menée de Briançon jusqu'ici, d'avoir veillé sur chacun de ses pas. Elle prend ensuite une profonde respiration, lève le pied, l'avance, et... Le temps s'arrête!
Plongée brutale dans le passé...
Première vision de Sancerre, où elle est bien loin de se douter que le destin la ferra poser sa besace de troubadour, acquérir terres, quitter chants et flûte, épouser les responsabilités, la politiques, et tant d'autres choses encore. A ses côtés, Zeltraveller, celui qui la ramène à Montargis pour l'épouser. Celui qui l'a surnommée "Sa Tempête".
Nuages passant dans le ciel, voilant sa vision, brume de chagrin se posant sur ses iris, odeur de fumée et de cendres. Zeltraveller s'en est allé rejoindre les cieux, emporté par le feu.
Visage se penchant sur elle... Visage froid, ressemblant à ces statues de marbre à l'entrée des Cathédrales, que rien ne semble pouvoir émouvoir. Et pourtant, derrière cette carapace, elle se rendrait vite compte que si, sa détresse avait touché cette femme qui se présente à elle comme la Dame de Baugy... Mentaig.
D'autres visages suivent, se mélangeant, dans l'ordre ou le désordre...Bragon, Astaroth, Maleus, Ysabeau, Homme-des-bois, Gallup, Jelubir, Icefly, Maybee, Aryan, PrincesseGeorgette, PrincesseAmélia, Valatar, Maryan. Ces visages devenus piliers de ce qu'elle tenterait de construire, dont certains s'avèreraient solides et irremplaçables, d'autres bien moins, voir leurre.
Et parmi ceux-là, un reste flou... Hugoruth!
Hugo...
Il n'est flou que parce qu'elle s'interdit de le regarder en ouvrant vraiment les yeux. Elle le sait.
Elle est partagée entre son désir fou de le revoir, de ré entendre sa voix, de retrouver son odeur, de se jeter dans ses bras, ne serait-ce que quelques instants, ne serait-ce que pour graver à jamais dans sa mémoire toutes ces choses qu'elle a crues éternelles et dont elle n'a pas suffisamment profité, et sa peur de sentir le gouffre de la nostalgie l'aspirer, lui faire oublier que la vie continue, ailleurs, autrement.
Partagée, oui. Exactement de la même façon qu'elle l'est par rapport à ce retour en Berry.
Elle en rêvait depuis si longtemps de se sentir forte assez pour venir les revoir tous, tous ces amis qu'elle avait quittés pour le suivre en Lyonnais-Dauphiné rejoindre ses nièces et son neveu, elle avait été tellement impatiente de voir arriver la fin de son troisième mandat de Bailli pour pouvoir prendre la route vers eux, enfin, et malgré tout elle avait peur, peur de ne plus pouvoir en repartir ensuite.
Partagée, déchirée... Comme on peut l'être du haut d'une falaise devant l'immensité de l'océan qui vous attire, vous aimante, vous pousse à vous y jeter sans réfléchir, et ce pas qu'on fait vers l'arrière parce qu'on sait que s'y jeter serait s'y perdre à tout jamais.
HUGO... Son LUI !
Celui pour qui elle a quitté tout ce qui avait été sa vie avant leur rencontre. Celui pour qui elle a brisé le coeur de Maleus qu'elle a tant aimé pourtant. Celui devant qui elle s'est sentie si peu de choses, futile et ignorante. Celui qui l'a émerveillée en lui parlant de politique et de l'histoire de ce Duché qu'il aimait tant. Celui pour qui elle a rangé ses chants insouciants et a eu envie de combler ses lacunes, de comprendre, de savoir toutes ces choses dont jamais on ne lui avait parlé. Celui qui a fait naître en elle ce sentiment si neuf, cette envie d'être brillante, intelligente, cultivée, de le rendre fier d'elle. Celui pour qui elle a rangé sa plume et ses vers pour mieux se jeter dans l'étude de toutes ces choses dont elle ne connaissait même pas les bases.
Hugo pour qui elle aurait pu vendre son âme, pour qui elle a perdu tous ses amis de son ancienne vie, les premiers la jugeant et lui tournant le dos, les seconds n'aimant pas ce qu'elle était devenue avec lui.. Hugo dont sa solitude porterait longtemps le prénom quand il la quitterait.
Hugo qui lui manquerait dans son sang et dans sa chair au point qu'elle en arrive à détester cet être qu'elle était et qui n'avait pas su continuer à se faire aimer de lui.
HUGO!
Comme il lui brûle les lèvres, ce prénom, à cet instant précis, alors que son image reste floue pourtant. Alors qu'elle lutte pour ne pas la regarder en face, surtout! Alors qu'elle se débat pour ne plus entendre cette mélodie qu'elle lui avait apprise, celle qui disait "Mon premier et mon second choix, mon rêve d'absolu qui ne tarit pas.."
Un combat, dont elle sait qu'elle sortira brisée, quoi qu'il arrive...
Dans sa tête, deux armées s'affrontent, dans le cliquetis de leurs armes s'entrechoquant avec violence, mais pas assez fort pour faire taire cette fichue chanson! Des troupes rendues folles par leur rage de vaincre, qui n'hésiteront pas à faire couler le sang, ce sang qui bat de plus en plus fort dans ses veines et dans ses tempes à elle. Une lutte sans relâche, avec des coups et des cris, des odeurs, et puis un goût de métal dans sa bouche où elle vient de se mordre la langue pour ne pas hurler. Une guère, dont les opposants hissent les couleurs de deux terres appelées passé et présent. A moins que ça ne soit haine et amour?
Deux uniques larmes naissent au bord de ses cils, et s'écoulent lourdement sur ses joues. Le voile de son regard se dissipe, elle est prête à voir. A LE voir.
Elle n'a pas besoin de lever les yeux, il n'est pas très grand. Son regard croise d'abord son nez.
Ce nez qu'il trouvait trop grand et sur la pointe duquel elle adorait poser le sien. Ce nez qui avait quelque chose de déterminé et de fier. Elle en caresse l'arête, arrive à l'espace entre celui-ci et ses lèvres, ce morceau de peau où chez lui "l'empreinte d'un ange" est si marquée que ça en a quelque chose de profondément troublant.
Ensuite, ses lèvres... Pas très longues, et plutôt fines, si ce n'est ce petit rembourrage si caractéristique au niveau de l'inférieure. Cette faible épaisseur qui lui donne à elle l'envie folle de le mordiller avec douceur, juste pour le faire sourire. Juste pour chasser ce qui le contrarie et ou le plonge dans ses pensées. Et puis, au coin de ses lèvres, il y a ces deux petits traits, un peu courbés, qui descendent vers son menton mais sans le rejoindre, lui donnant ce côté touchant et attendrissant qu'on les clowns tristes.
Son menton... Il est coupé sans l'être. Ce n'est pas un de ces mentons dont elle raffole à la base, tranchés nets. Non, le sien on a l'impression en le suivant du regard, de haut en bas, que cela va être le cas, mais soudain la ligne devient courbe, un peu hésitante, avant de s'achever sur un menton arrondi et légèrement saillant, mis en valeur encore par la petite fossette qui divise en deux la distance le séparant de sa lèvre. Cette petite fossette posée là comme une île au milieu de l'océan, et où elle aime à s'arrêter un instant pour reprendre son souffle au milieu de leurs baisers passionnés.
Enfin, trônant comme deux perles sur le haut de son visage, il y a ses yeux... Ses yeux qui ont quelque chose de touchant dans les doutes qu'on peut y trouver, et d'arrogant dans cette certitude en lui qui le caractérise trop souvent. Ce petit côté prétentieux qu'elle lui avait trouvé la première fois, mais qui au fond n'est qu'une armure comme nous en avons tous. Ses yeux qui ont cette couleur qu'on appelle toujours noisette mais qui elle la faisait penser à celle de certaines feuilles d'automne, avec quelques paillettes dorées dans le fond, quelques touches de vert à peine perceptibles... Un mélange poétique de toutes ces teintes chères à sa saison préférée à elle. Ses yeux où elle aimait tant voir le reflet de son sourire.
Ses yeux dont elle s'était si souvent demandée ce qu'elle aurait pu y lire le jour où il avait décidé de rompre, si il avait eu le courage de le faire comme un homme et non comme un bureaucrate ou un politicien, par simple missive, dans cette attitude qu'elle imagine si proche de celle d'un homme d'affaires réglant une affaire qui ne lui a déjà pris que trop de temps.
Ses yeux... Elle ne parvient plus à les lâcher, et la seule chose qu'elle abandonne alors, c'est la main dans laquelle la sienne a trouvé refuge, courage, force, confiance, pour venir jusqu'ici.
Immédiatement le froid l'envahit, et elle se rend compte du geste qu'elle vient de commettre. Elle ferme les paupières, très vite, très fort, ouvre les lèvres pour lui parler, mais aucun son ne sort, juste ce goût de regrets, de remords, de dégoût d'elle-même.
[* : Jean Jacques Goldman]
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Le Berry...
Sentiment étrange et poignant au moment de passer la frontière entre la Bourgogne et ce Duché où ont été écrites les plus nombreuses et plus importantes pages de son existence.
Elle descend de sa monture, pose le pied au sol, attend que son compagnon de route fasse de même, plonge son regard dans ses yeux, pour y puiser une fois encore le courage qu'il parvient à lui insuffler sans un mot, glisse ses doigts dans les siens, hésite à lui dire une fois de plus à quel point elle le remercie de l'avoir menée de Briançon jusqu'ici, d'avoir veillé sur chacun de ses pas. Elle prend ensuite une profonde respiration, lève le pied, l'avance, et... Le temps s'arrête!
Plongée brutale dans le passé...
Première vision de Sancerre, où elle est bien loin de se douter que le destin la ferra poser sa besace de troubadour, acquérir terres, quitter chants et flûte, épouser les responsabilités, la politiques, et tant d'autres choses encore. A ses côtés, Zeltraveller, celui qui la ramène à Montargis pour l'épouser. Celui qui l'a surnommée "Sa Tempête".
Nuages passant dans le ciel, voilant sa vision, brume de chagrin se posant sur ses iris, odeur de fumée et de cendres. Zeltraveller s'en est allé rejoindre les cieux, emporté par le feu.
Visage se penchant sur elle... Visage froid, ressemblant à ces statues de marbre à l'entrée des Cathédrales, que rien ne semble pouvoir émouvoir. Et pourtant, derrière cette carapace, elle se rendrait vite compte que si, sa détresse avait touché cette femme qui se présente à elle comme la Dame de Baugy... Mentaig.
D'autres visages suivent, se mélangeant, dans l'ordre ou le désordre...Bragon, Astaroth, Maleus, Ysabeau, Homme-des-bois, Gallup, Jelubir, Icefly, Maybee, Aryan, PrincesseGeorgette, PrincesseAmélia, Valatar, Maryan. Ces visages devenus piliers de ce qu'elle tenterait de construire, dont certains s'avèreraient solides et irremplaçables, d'autres bien moins, voir leurre.
Et parmi ceux-là, un reste flou... Hugoruth!
Hugo...
Il n'est flou que parce qu'elle s'interdit de le regarder en ouvrant vraiment les yeux. Elle le sait.
Elle est partagée entre son désir fou de le revoir, de ré entendre sa voix, de retrouver son odeur, de se jeter dans ses bras, ne serait-ce que quelques instants, ne serait-ce que pour graver à jamais dans sa mémoire toutes ces choses qu'elle a crues éternelles et dont elle n'a pas suffisamment profité, et sa peur de sentir le gouffre de la nostalgie l'aspirer, lui faire oublier que la vie continue, ailleurs, autrement.
Partagée, oui. Exactement de la même façon qu'elle l'est par rapport à ce retour en Berry.
Elle en rêvait depuis si longtemps de se sentir forte assez pour venir les revoir tous, tous ces amis qu'elle avait quittés pour le suivre en Lyonnais-Dauphiné rejoindre ses nièces et son neveu, elle avait été tellement impatiente de voir arriver la fin de son troisième mandat de Bailli pour pouvoir prendre la route vers eux, enfin, et malgré tout elle avait peur, peur de ne plus pouvoir en repartir ensuite.
Partagée, déchirée... Comme on peut l'être du haut d'une falaise devant l'immensité de l'océan qui vous attire, vous aimante, vous pousse à vous y jeter sans réfléchir, et ce pas qu'on fait vers l'arrière parce qu'on sait que s'y jeter serait s'y perdre à tout jamais.
HUGO... Son LUI !
Celui pour qui elle a quitté tout ce qui avait été sa vie avant leur rencontre. Celui pour qui elle a brisé le coeur de Maleus qu'elle a tant aimé pourtant. Celui devant qui elle s'est sentie si peu de choses, futile et ignorante. Celui qui l'a émerveillée en lui parlant de politique et de l'histoire de ce Duché qu'il aimait tant. Celui pour qui elle a rangé ses chants insouciants et a eu envie de combler ses lacunes, de comprendre, de savoir toutes ces choses dont jamais on ne lui avait parlé. Celui qui a fait naître en elle ce sentiment si neuf, cette envie d'être brillante, intelligente, cultivée, de le rendre fier d'elle. Celui pour qui elle a rangé sa plume et ses vers pour mieux se jeter dans l'étude de toutes ces choses dont elle ne connaissait même pas les bases.
Hugo pour qui elle aurait pu vendre son âme, pour qui elle a perdu tous ses amis de son ancienne vie, les premiers la jugeant et lui tournant le dos, les seconds n'aimant pas ce qu'elle était devenue avec lui.. Hugo dont sa solitude porterait longtemps le prénom quand il la quitterait.
Hugo qui lui manquerait dans son sang et dans sa chair au point qu'elle en arrive à détester cet être qu'elle était et qui n'avait pas su continuer à se faire aimer de lui.
HUGO!
Comme il lui brûle les lèvres, ce prénom, à cet instant précis, alors que son image reste floue pourtant. Alors qu'elle lutte pour ne pas la regarder en face, surtout! Alors qu'elle se débat pour ne plus entendre cette mélodie qu'elle lui avait apprise, celle qui disait "Mon premier et mon second choix, mon rêve d'absolu qui ne tarit pas.."
Un combat, dont elle sait qu'elle sortira brisée, quoi qu'il arrive...
Dans sa tête, deux armées s'affrontent, dans le cliquetis de leurs armes s'entrechoquant avec violence, mais pas assez fort pour faire taire cette fichue chanson! Des troupes rendues folles par leur rage de vaincre, qui n'hésiteront pas à faire couler le sang, ce sang qui bat de plus en plus fort dans ses veines et dans ses tempes à elle. Une lutte sans relâche, avec des coups et des cris, des odeurs, et puis un goût de métal dans sa bouche où elle vient de se mordre la langue pour ne pas hurler. Une guère, dont les opposants hissent les couleurs de deux terres appelées passé et présent. A moins que ça ne soit haine et amour?
Deux uniques larmes naissent au bord de ses cils, et s'écoulent lourdement sur ses joues. Le voile de son regard se dissipe, elle est prête à voir. A LE voir.
Elle n'a pas besoin de lever les yeux, il n'est pas très grand. Son regard croise d'abord son nez.
Ce nez qu'il trouvait trop grand et sur la pointe duquel elle adorait poser le sien. Ce nez qui avait quelque chose de déterminé et de fier. Elle en caresse l'arête, arrive à l'espace entre celui-ci et ses lèvres, ce morceau de peau où chez lui "l'empreinte d'un ange" est si marquée que ça en a quelque chose de profondément troublant.
Ensuite, ses lèvres... Pas très longues, et plutôt fines, si ce n'est ce petit rembourrage si caractéristique au niveau de l'inférieure. Cette faible épaisseur qui lui donne à elle l'envie folle de le mordiller avec douceur, juste pour le faire sourire. Juste pour chasser ce qui le contrarie et ou le plonge dans ses pensées. Et puis, au coin de ses lèvres, il y a ces deux petits traits, un peu courbés, qui descendent vers son menton mais sans le rejoindre, lui donnant ce côté touchant et attendrissant qu'on les clowns tristes.
Son menton... Il est coupé sans l'être. Ce n'est pas un de ces mentons dont elle raffole à la base, tranchés nets. Non, le sien on a l'impression en le suivant du regard, de haut en bas, que cela va être le cas, mais soudain la ligne devient courbe, un peu hésitante, avant de s'achever sur un menton arrondi et légèrement saillant, mis en valeur encore par la petite fossette qui divise en deux la distance le séparant de sa lèvre. Cette petite fossette posée là comme une île au milieu de l'océan, et où elle aime à s'arrêter un instant pour reprendre son souffle au milieu de leurs baisers passionnés.
Enfin, trônant comme deux perles sur le haut de son visage, il y a ses yeux... Ses yeux qui ont quelque chose de touchant dans les doutes qu'on peut y trouver, et d'arrogant dans cette certitude en lui qui le caractérise trop souvent. Ce petit côté prétentieux qu'elle lui avait trouvé la première fois, mais qui au fond n'est qu'une armure comme nous en avons tous. Ses yeux qui ont cette couleur qu'on appelle toujours noisette mais qui elle la faisait penser à celle de certaines feuilles d'automne, avec quelques paillettes dorées dans le fond, quelques touches de vert à peine perceptibles... Un mélange poétique de toutes ces teintes chères à sa saison préférée à elle. Ses yeux où elle aimait tant voir le reflet de son sourire.
Ses yeux dont elle s'était si souvent demandée ce qu'elle aurait pu y lire le jour où il avait décidé de rompre, si il avait eu le courage de le faire comme un homme et non comme un bureaucrate ou un politicien, par simple missive, dans cette attitude qu'elle imagine si proche de celle d'un homme d'affaires réglant une affaire qui ne lui a déjà pris que trop de temps.
Ses yeux... Elle ne parvient plus à les lâcher, et la seule chose qu'elle abandonne alors, c'est la main dans laquelle la sienne a trouvé refuge, courage, force, confiance, pour venir jusqu'ici.
Immédiatement le froid l'envahit, et elle se rend compte du geste qu'elle vient de commettre. Elle ferme les paupières, très vite, très fort, ouvre les lèvres pour lui parler, mais aucun son ne sort, juste ce goût de regrets, de remords, de dégoût d'elle-même.
[* : Jean Jacques Goldman]
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