Harpege
se tiendront ici les cours RP correspondant aux cours IG de l'université du Rouergue. Pour ne pas trop désorganiser le topic, je souhaite que seuls les profs faisant cours ig postent leurs cours rp. Et que seuls les élèves inscrits au cours ig posent des questions dans le cours correspondant. Ah oui, et Clochette je veux bien qu'elle traine dans mes cours
Harpège avait choisi la salle la plus ensoleillée, celle sous le cadran solaire. Elle pourrait profiter des grandes baies, et en été ouvrir les fenêtres pour laisser le soleil réchauffer la pièce.
trois élèves seulement ce matin là. Linoa qu'elle ne connaissait pas bien, Halbert qu'elle n'avait jamais vu, et Brann. Peu de monde, mais de qualité, enfin faut espérer. Les fenêtres étaient fermées sur un printemps tardif et un temps gris. Elle débuta son cours.
Citation:
La naissance de Rodez
C'était en février 1457. Toni_Montana était coms, et moi son bailli. Ce qu'on pouvait rire à cette époque, les conseils étaient joyeux, malgré les difficultés . Pas comme ceux de maintenant, viles, veules et lâches.
Bref, la difficulté du moment était la baisse de fréquentation des mines, qui ne remplissaient plus à 60 mineurs comme avant. Le conseil avait décidé de faire un tour du Rouergue pour motiver les mineurs. En revenant de Millau, nous avons campé à Rodez. Et là nous nous sommes aperçu que le nud de Rodez permettait d'aller indifféremment dans les trois mines. L'idée faisait son petit bonhomme de chemin, nous avions placé un soldat sur le nud pour le sécuriser, et formions doucettement des équipes de mineurs qui devaient aller sur le nud, les lances de l'ost se préparaient à rejoindre le soldat pour assurer leur sécurité.
Le 6 février, pigeon affolé du soldat (j'ai oublié son nom), une ville était apparue pendant la nuit. Une ville, peuplée de gosses, 200 il y en avait. Et rien pour les nourrir. Pas de tribun pour les aider. Marché totalement vide. On a mandaté le soldat avec des pains, les maires ont envoyé des MA. Le lendemain le marché se remplissait, on est tous allé aider.
Mais 200 gosses ça a été trop lourd, on en a perdu 120 . Rodez est construite sur un cimetière. Nous n'avons pas eu le temps de les pleurer, ces gamins. Les élections se profilaient. 7 jours après l'érection de la ville. Sauf qu'en 7 jours il est difficile de former un paysan qui puisse devenir maire. Et parmi les nouveaux habitants, ceux venus à pied, aucun n'avait un mois de présence en Rouergue lui permettant, selon le coutumier, de se présenter à une élection. Non seulement il a fallu aider les gamins survivants, mais en plus trouver un maire. Et défendre au conseil le droit à une dérogation Les discussions furent animées, mais trop longues et au bout de 7 jours il n'y avait pas de maire.
On a recommencé. Dérogations pour les élections, guide des gamins, approvisionnement du marché sans aucun artisan et peu de champs. Dire que l'on a tenu Rodez à bout de bras est un euphémisme. Finalement, le 20 février, Michaella fut mairesse. Elle venait de l'est, je ne sais plus. Elle était super pour animer, elle dansait sur le bar en taverne, héhé.
Et tout doucement, avec l'aide du comté, avec une mairesse dynamique et enjouée, avec la complicité des autres maires, Rodez s'est élevée. Heureusement que la ville avait une belle position, à un carrefour. Marchands et aventuriers de tout poil s'y sont arrêtés, c'était une ville très animée, bien que pauvre, sans champs, sans artisans .
C'était en février 1457. Toni_Montana était coms, et moi son bailli. Ce qu'on pouvait rire à cette époque, les conseils étaient joyeux, malgré les difficultés . Pas comme ceux de maintenant, viles, veules et lâches.
Bref, la difficulté du moment était la baisse de fréquentation des mines, qui ne remplissaient plus à 60 mineurs comme avant. Le conseil avait décidé de faire un tour du Rouergue pour motiver les mineurs. En revenant de Millau, nous avons campé à Rodez. Et là nous nous sommes aperçu que le nud de Rodez permettait d'aller indifféremment dans les trois mines. L'idée faisait son petit bonhomme de chemin, nous avions placé un soldat sur le nud pour le sécuriser, et formions doucettement des équipes de mineurs qui devaient aller sur le nud, les lances de l'ost se préparaient à rejoindre le soldat pour assurer leur sécurité.
Le 6 février, pigeon affolé du soldat (j'ai oublié son nom), une ville était apparue pendant la nuit. Une ville, peuplée de gosses, 200 il y en avait. Et rien pour les nourrir. Pas de tribun pour les aider. Marché totalement vide. On a mandaté le soldat avec des pains, les maires ont envoyé des MA. Le lendemain le marché se remplissait, on est tous allé aider.
Mais 200 gosses ça a été trop lourd, on en a perdu 120 . Rodez est construite sur un cimetière. Nous n'avons pas eu le temps de les pleurer, ces gamins. Les élections se profilaient. 7 jours après l'érection de la ville. Sauf qu'en 7 jours il est difficile de former un paysan qui puisse devenir maire. Et parmi les nouveaux habitants, ceux venus à pied, aucun n'avait un mois de présence en Rouergue lui permettant, selon le coutumier, de se présenter à une élection. Non seulement il a fallu aider les gamins survivants, mais en plus trouver un maire. Et défendre au conseil le droit à une dérogation Les discussions furent animées, mais trop longues et au bout de 7 jours il n'y avait pas de maire.
On a recommencé. Dérogations pour les élections, guide des gamins, approvisionnement du marché sans aucun artisan et peu de champs. Dire que l'on a tenu Rodez à bout de bras est un euphémisme. Finalement, le 20 février, Michaella fut mairesse. Elle venait de l'est, je ne sais plus. Elle était super pour animer, elle dansait sur le bar en taverne, héhé.
Et tout doucement, avec l'aide du comté, avec une mairesse dynamique et enjouée, avec la complicité des autres maires, Rodez s'est élevée. Heureusement que la ville avait une belle position, à un carrefour. Marchands et aventuriers de tout poil s'y sont arrêtés, c'était une ville très animée, bien que pauvre, sans champs, sans artisans .