Baptême du premier navire orlénais (Gien)

Jmorelle

Le bateau coule! Elle entendait ces mots au loin, dans son sommeil, sans pour autant se réveiller. Puis l'eau glaciale. Ouvrir la porte de la cabine des passagers, sortir de là en vitesse. Et la poignée qui tourne à vide... Ju était coincée, faite comme un rat. Quelle ironie, elle qui ne s'aventurait jamais dans l'eau ou sur l'eau ne sachant pas nager...

Peut-être était-ce la fin? L'eau s'infiltrait par les moindres brèches. Très rapidement, la cabine fut remplie. Ju avait beau taper de toutes ses forces, personne ne l'entendait. Peut-être étaient-ils déjà tous sorti du foncet?

Quelques mètres... Et le temps qui passe. Puis les centimètres qui se comptent à l'unité... Et de moins en moins d'air. Puis plus que de l'eau... C'était la fin...

Ju coulait avec le bateau. Elle ferma les yeux, pensant à ces deux êtres chers... si chers à son coeur...
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Manoir des artistes

--Ebene

Mais il se passe quoi? pourquoi le bateau il se casse complètement? Et maîtresse? Maîtreeeeeeeeesssseeeeeeeeeee (ne touche pas à maîtressssseeeee)! Sors de lààààààààààààà

Grattage contre la porte... Et l'eau qui monte... Sors viiiiiiiiteeeeeeeeee!

Je remonte car l'eau a envahi le bateau, et les planches se détachent! Et je saute dans l'eau!

Ohhhhhhh la cabine aussi se disloquent! Maîtresse! Maîtresseeeeeeeeeee tu couleessssss!

Vite vite je plonge dans l'eau je bouge les pattes et je la choppe par la robe entre mes crocs. Allez accroche toi! Je bats des pattes en gardant la tête hors de l'eau comme j'ai appris, et on va vers la côte! Là y a comme une petite plage! Ouaf ouaf... C'est qu'elle est un peu lourde quand même... Courage! On y est bientôt!

J'arrive sur la plage, tu me lâches, je me secoue pour me sécher et je me rapproche de toi. Je te donne un coup de museau en jappant "mouuuuuu". Allez bouge maîtresse, c'est pas drôle tu me fais peur... Ah une léchouille sur le visage ça te réveille toujours... On va essayer... Rien...

Maîtresse... Maîtresse... aaaaaaouuuuuuuuuhhhhhhhhhh!

Lyll

Lyll nageait de plus en plus loin, essayant de repérer des clapotis fait par des bras et elle espérait que les poissons ne s'étaient pas regroupés pour une représentation de gym aquatique qui l'aurait mise sur la mauvaise route.
Tout à sa nage, elle entendit néanmoins d'autres plongeons qui venaient de derrière elle mais aussi de devant. Elle prit la décision de faire du surplace quelques secondes pour vérifier ce qui se passait autour d'elle. Elle vit quelque chose de volumineux, qu'elle n'avait pas remarqué plus tôt, s'enfoncer dans l'eau, puis une personne nager vers la rive, un chien tirant une masse, une autre personne nager à sa suite vers la masse qui s'enfonçait dans l'eau...

Un chien ? Norf d'norf !!!! Ebène ! Mais... norf ! L'Valrose ! Ju, Sebbe, Eli !

Bon, Ju avait l'air d'être entre de bonnes gencives, un passager ou une passagère avait rejoind la rive, quelqu'un n'était pas loin d'elle et une personne se noyait à deux brasses d'elle. Mais combien étaient-ils sur ce foncet ?! Elle était sûre pour 4 personnes, dont un clandestin, mais y avait-il eût de nouveaux passagers depuis le départ à Gien ?

Toute chose en son temps, de toute façon elle n'avait que 2 bras et ne pourrait ramener qu'une eprsonne à la fois. L'urgence allait vers la personne qui se noyait. Lyll repartit, une brasse, puis deux puis...

Norf l'a disparue !!!

Elle retint sa respiration et plongea là où elle avait vu la personne pour la dernière fois. Après plusieurs aller-retour à la surface, elle attrapa un vêtement habité. Elle tira de toutes ses forces, et malgré le poids mort que représente une personne dans les vapes, l'eau permettait d'alléger la masse. Elle remonta finalement le passager à la surface et prit quelques secondes pour le regarder.

Norf d'norf ! Eli !

Lyll passa un bras sous les aisselles d'Eli et commença sa traversée jusqu'à la rive. Elle allait moins vite qu'à l'aller, mai au moins elle avançait et gardait la tête d'Eli au-dessus de l'eau.
En remontant elle croisa Ninouchka, qu'elle ne rconnut pas de suite et à qui elle adressa un :

C'bon, j'en ai récupéré une, j'ai vu qu'un aut' passager n'était pas loin derrière, j'sais s'il ou elle sait nager et surtout, j'sais pas combien ils étaient. C'qui est sûr, c'est qu'2 sont d'jà sur la rive !

Bien sûr, elle avait prononcé toute cette tirade entre plusieurs brassées et respirations puis avait continuer son chemin espérant que là-bas, sur la rive, des personnes étaient arrivées pour aider les rescapés.
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Elisel

Elisel entendait des cris provenant de la rive, des bruits. Impossible de signaler sa présence, trop occupée à se maintenir la tête hors de l'eau. Elle ne voyait quasiment rien, la lune éclairait faiblement des ombres qui flottaient à la surface. Est-ce que tout le monde était sorti???

Des aboiements, des bruits de nage à côté d'elle... Elle tâta comme elle pouvait autour d'elle, essaya de trouver quelque chose à quoi se raccrocher, rien...
Des battements de jambes, de bras, tout ce qu'elle pouvait pour réussir à respirer, ne pas couler, ne pas avaler.

Et la voilà tousser, à se débattre pour recracher l'eau du fleuve, à s'enfoncer, en avaler à nouveau, dans un cercle vicieux, où au fur et à mesure l'eau montait de plus en plus, ou elle arrivait à se maintenir de moins en moins, c'est selon le référentiel...
Elle ne tenait plus. Elle entendait les bruits, de plus en plus près, mais n'en pouvait plus, avala une dernière goulée et sombra...
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Ninouchka

Avancer, ne pas penser, ne pas perdre le cap ... se diriger sur les bruits qui hantaient cette nuit sinistre.

Ninou entendait le bateau se tordre sous les coups de boutoir du vent pour finalement se déchirer dans un grand fracas quand la Loire se décida à participer à cette mise à mort.

D'un coup elle fut prise dans un mouvement de houle qui la fit reculer de plusieurs longueurs.

Elle avait avalé de l'eau, avait été ballotée par les vagues pendant quelques secondes et elle essayait de retrouver son souffle quand elle heurta un morceau de bois auquel était agrippé un corps inerte. Elle ne put identifier la personne ni l'intercepter et dut le voir continuer à dériver sans pouvoir rien faire. Elle en pleurait de rage et ses larmes se mêlaient aux eaux du fleuve.

Sur son côté droit, elle aperçut une forme qui nageait et se dirigeait vers la rive. C'était donc qu'il y avait des survivants ! Cela lui redonna courage et elle reprit sa route au milieu de la Loire.
Puis ce furent des jappements ... non elle ne se trompait pas ! C'était Ebène ça ! Une grosse voix de chien, un chien qui nage ... c'était le Terre-neuve de Ju à n'en pas douter ! Elle aussi serait sauve ? Ninou finit par apercevoir le chien. Il tirait un corps vers la rive ... un corps qui ne bougeait pas, un corps qu'elle ne pouvait reconnaître dans la nuit sombre.
La pleine lune avait quitté le ciel depuis plusieurs jours déjà et les nuages avaient achevé de rendre inopérant le petit quartier qui restait !

Son sang se glaça à ce spectacle. Elle fut tentée de suivre le chien pour savoir ... au moins pour savoir ... mais il fallait continuer son chemin vers les restes du bateau. D'autres attendaient sans doute.

Encore une fois, elle reprit sa trajectoire, encore une fois elle plongea pour nager sous l'eau à l'abri des remous et des déchets, encore une fois elle refit surface et se trouva nez à nez avec Lyll.

Celle-ci maintenait Elisel la tête hors de l'eau et Ninou sentit son coeur chavirer en voyant son amie, apparemment sans vie, blême, les yeux clos sur on ne savait quelle vision.

Elle tenta de rester sur place pendant que Lyll lui expliquait qu'il y avait encore quelqu'un qui avait besoin d'aide.

J'y vais lui dit Ninou. Avant de quitter Lyll et son précieux fardeau, elle ne put s'empêcher de déposer un baiser sur le front d'Eli.

Puis elle repartit dans la nuit noire.

Un choc ... un autre, et un autre, et encore un autre ...

A ce moment, les nuages s'écartèrent et la faible lueur dispensée par le morceau de lune permit à Ninou de se rendre compte de l'étendue des dégâts. C'était hallucinant !

Elle se trouvait en plein milieu d'un tas de planches et de débris de toutes sortes qui dansaient sur l'eau à hauteur de ses yeux. Un morceau plus gros que les autres arrivait droit sur elle ... elle plongea pour l'éviter et juste avant de disparaître sous l'eau elle aperçut une forme humaine agrippée à une planche.

Quand elle refit surface, elle chercha ce qu'elle venait de voir ... oui il y avait quelqu'un là un peu plus loin. Evitant les écueils comme elle pouvait elle se dirigea vers le naufragé.

C'était le capitaine du bateau ! Il ne criait pas, n'avait pas l'air de chercher de l'aide, ne bougeait pas non plus ... Tout en s'approchant de lui, elle espéra qu'il était simplement choqué, épuisé ... que rien d'irrémédiable n'était arrivé.

Un peu avant de l'atteindre, comme il n'avait pas l'air conscient de sa présence et pour ne pas le surprendre, elle l'appela :

Messire Sebbe ! Tenez bon ! Vous n'êtes plus seul ...

Elle attendait une réponse, un mouvement, n'importe quoi qui lui permettrait d'être rassurée.

Aurae

Le soleil printanier donnait ses dernières lettres de noblesse de la journée pendant qu'Aurae finissait quelques arrangements de massifs. Le chancelier avait prévu de passer au port, afin d 'avoir quelques nouvelles du bateau. Une fois ses outils rangés, il prit son cheval direction le port...

Isli était bien en poste et lui confirma que le bateau avait quelques peines à avancer. Apparemment, Sebbe avait demandé à accoster, manœuvre au combien délicate vu l'état d'avancement du port de Blois... Quoi qu'il en soit, Islington saurait guider le capitaine. Aurae décida donc de rentrer se reposer un peu de sa longue journée et, enfin passer un peu de temps avec sa femme...

Ouverture de porte... Vide... Vide... Vide... Tiens personne à la maison, étonnant... Soit, Lyll devait avoir du travail à la boucherie. Petit diner et le Chancelier s'installa à son bureau pour travailler quelques textes...

La lumière avait encore une fois perdu son combat, laissant place à cette étrange noirceur où tout était permis... Un tantinet inquiet de ne voir sa femme arriver, Aurae sortit et prit la direction de la boucherie...

La vue du pont était imprenable, mais un détail perturba le chancelier, il ne semblait pas y avoir de bateau amarré aux quais... Avançant un peu plus vers la ville, il entendit le bruit d'un cheval au galop... Et bien il est bien pressé celui là, va savoir, peut-être un brigand. Aurae décida de se mettre en travers du chemin pour un petit contrôle de routine. Après le cavalier sans tête, nous avons le droit au cavalier sans corps... Serait ce une nouvelle technique de furtivité... Il faut croire que non, même pas de souris dans une manche... De toute façon, ils étaient mouillés... Étrange mon cher Wat...heu... mais ... on dirait les vêtements de Lyll, reconnaissable par la patte d'Ysabeau et cette façon si berrichonne de faire des habits. Avec ce noir, il n'avait même pas reconnu le cheval de sa douce, pourtant ce couill... n'arrêtait pas de le pousser avec sa tête...

Bon faisons le point, recueillons nos informations... Lyll n'a plus son cheval c'est donc qu'elle n'est plus à la boucherie. Ensuite, ses habits mouillés, le seul endroit où elle pourrait se trouver semble être le port près de sa barque... Sûrement un code pour dire "ramène moi des vêtements secs, je suis bêtement tombé à l'eau en voulant aller pêcher". Aurae n'avait plus envie de faire marche arrière, il se dirigea donc vers le port, tant pis il lui prêterait ses vêtements et se débrouillerait pour marcher caché par le cheval...

Il y avait plus de bruit que d'habitude autour du fleuve, l'eau semblait agitée. C'était réellement la soirée de l'étrange. Aurae accéléra le pas craignant une mauvaise surprise... Arrivant sur la berge plusieurs personnes semblaient nager... Non ils ne nageaient pas mais tiraient des noyés...

Horreur... Sans hésiter, Aurae se mit à l'eau et vit droit devant, à quelques mètres, Lyll qui secourait une personne... Mais que s'est-il donc passé ??? Un concours de bain de minuit... Des planches de bois et autres morceaux de bois brisés passèrent devant lui...

Non !!! Le Valrose !! Coulé !! L'équipage est en détresse !!!

Aurae se dépêcha de rejoindre Lyll pour l'aider à mettre sur la berge la victime...

Je suis là Lyll ! Laisse moi t'aider !!

Il passa une main sous le bras de ce qui semblait ressembler à Eli... pas le temps de réfléchir, il fallait lui redonner vie... En quelques mouvements de brasse, Elisel était déposée sur la berge, mais semblait inconsciente.

Aide moi Lyll mettons la sur le côté, je vais lui taper sur le dos pour faire sortir le trop plein d'eau.

Pour garantir l'effet, Aurae sortit une décoction de sa besace à vocation vomitive, l'odeur déclencherait sûrement les spasmes recherchés...

Le chancelier s'exécuta, agitant la mixture devant le nez d'Eli tout en lui tapant sur le dos... Plus qu'à attendre le résultat...
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Seigneur de la Herpinière
Chancelier d'Orléans

Elisel

Kof... Kof... Kof... Hhhhhrrrrg... Kof... Kof... Kof...

Elisel sentit qu'on lui tapait dans le dos, assez fortement quand même. Elle voulut râler contre ce traitement, comme à son habitude, mais quelque chose obstruait tout, l'empêchait de respirer.
Elle ouvrit de grands yeux affolés dans un instant de panique, se rappela en un éclair ce qui venait de se passer, où elle était, le naufrage du Valrose, la noyade, et une nouvelle tape dans le dos la ramena à la réalité.

Elisel toussa, recracha ce qu'elle pouvait, essaya d'aspirer une goulée d'air et une odeur infecte lui arriva dans les narines, déclenchant de nouvelles crispations, la forçant à régurgiter tout ce qu'elle avait pu avaler peu de temps avant.
Les yeux devenus vitreux, totalement concentrée sur sa douleur, ses poumons en feu, l'estomac retourné, tentant d'avaler de l'air et de chasser tout le liquide qui lui restait, elle finit au bout d'un moment par se rouler en boule, pantelante, frissonnant de froid dans ses vêtements humides.

Elle agita une main flageolante pour repousser le flacon qui s'agitait devant son nez, encore secouée de spasmes, puis ferma les yeux pour essayer de se retenir.
Enlevez-moi... cette horreur...
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Baptême du premier navire orlénais (Gien)

--Ouvriers_du_port_de_gien

Depuis quelques jours les hommes s'activent, ils ont fini tous les travaux, passés les derniers couches de peintures sur le navire, les femmes ont fini de travailler sur le pavillon Valrose qui flottera dés mercredi sur le foncet.

Le navire a été préparé avec toutes les précautions nécessaires, c'est qu'ils y tiennent à leur bateau, ils sont fiers de leur travail. Une lueur de fierté brille dans les yeux de ces charpentiers, des menuisiers,..etc.

Ils ont nettoyé les quais de bors de Loire, le port de Gien est propre comme un sou neuf, ils ont accroché sur des guirlandes pour donner un aspect festif et joyeux. Les enfants courent un peu partout ils ont hâte de voir tout le beau monde venir assister à ce baptême qui sera officié par le diacre Juprelle.

Des cordons de sécurité ont été placés pour que la foule puisse laisser libre passage aux personnalités qui ont répondu présentes pour cette cérémonie.
Les commentaires vont bon train sur le futur nom du foncet mais aussi sur les noms du parrain ou de la marraine.

Voilà, tout est prêt, il n'y a plus qu'à attendre.

Sebbe

Sebbe ne sortait plus guère de son bureau... si ce n'est pour ronchonner un peu de ci de là... Mais l'événement était attendu... depuis bien longtemps. Même si l'entreprise avait pris du retard, enfin tout était finalisé... enfin presque.

La famille Valrose montrait une nouvelle fois son attachement au Duché d'Orléans et à la ville de Gien. Plus de huit milles écus ont été nécessaires pour sortir ce premier navire. Ainsi Sebbe regarda par la fenêtre, la vue sur la Loire était imprenable et magnifique... De la vigie on pouvait même distinguer Orléans au loin par temps clair.

Tout avait l'air d'être pret.
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Juprelle

juprelle arriva a l endroit ou allait avoir lieu la découverte,la bénédiction et le bapteme du premier navire giennois.
Jup avait amené sa besace avec ses instruments de travail pour la bénédiction.
il regarda partout et sourit,c était un magnifique endroit!!il vit une tete connue et s approcha de Sebbe

,bonsoir monseigneur,comment allez vous?un grand jour pour vous et tout le duché
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Sebbe

Sebbe avait appercu l'officiant arrivé, il alla le rejoindre tout en regardant de droite et de gauche ce qu'il se passait.

Bonsoir, je vous remercie de vous être déplacé pour cet événement.

Maniant le geste à la parole il indiqua le chemin à suivre... une petite estrade a côté du foncet qui n'était pas encore à l'eau...

Vous pouvez débuter quand bon vous semble... Les discours se feront par la suite si cela ne vous dérange pas.
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Xalta

Elle arrive d'un pas rapide, sur les quais de Gien, il y a quelques jours Sebbe lui a montré le navire, aujourd'hui elle vient assister au baptême du foncet.

Il y a du monde au dela des cordons, pres du bateau elle aperçoit son filleul de diacre Juprelle et Sebbe de Valrose. Elle s'approche des deux hommes, les bise tous deux, prend de leur nouvelle. Admire le port à nouveau, plus de caisses de poissons qui trainent, plus de cordages au sol. La place est nette.

Elle se place pas trop loin, espérant qu'on l'oublierait pour les discours.
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Juprelle

jup sourit a monseigneur et prit sa fiole d eau bénite et la vida dans son petit ostensoire puis dit

bien nous sommes ici pour un grand jour pour notre duché,pour la ville de Gien et également et je dirais meme surtout pour la famille Valrose.
la bénédiction et le bapteme du premier navire giennois,quel honneur pour moi,allons y

juprelle monta sur l estrade et dit en regardant le navire qui attendait amarré au quai,il fit signe aux matelots d enlever le drap de soie qui cachait le nom du navire et laissa apparaitre le nom du bateau:"le Valrose", juprelle dit

voici donc le nom de notre permier navire,"le Valrose" ce nom est tres approprié attrait a la famille de ses constructeurs.

juprelle aspergea le bateau d eau bénite en faisant en grand signe de croix devant le bateau et dit

je te baptise donc "le Valrose",je te béni au nom de christos et d aristote,amen.
que dieu veille sur toi et sur tes passagers ainsi que sur ton personnel,que dieu t aide a accomplir tes missions et que tu reviennes toujours ici a quai entier et que tes passagers soient sains et saufs.
je te souhaite une longue et belle vie sur nos fleuves,que dieu t accompagne partout ou tu iras

juprelle sourit et descendit de l estrade
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Aegidia

Aegidia était venu pour le premier Baptême d'un navire, elle avait pris son cheval Vif-argent qui lui avait permis d'arriver à temps.Elle avait emmené avec elle la petite Orléane car elle n'avait pas confiance en la nounou .

Elle avait trouver une écurie près du port pour mettre son cheval .

Maintenant elle se déplaçait d'un pas rapide, pour admirer le travail des ouvriers de Gien , en portant la petite.
C'était en effet un beau bateau .Elle vit Xalta et se dirigeât vers elle et saluât Messire Sebbe .
Elle fût un peu surprise par le nom du navire .Car généralement on donnait un prénom féminin aux navires.

Elisel

Le voyage avait été rapide jusqu'à Gien, enfin le plus rapide possible depuis l'annonce communiquée par le Duc Sebbe de Valrose. Aucun incident de parcours à déplorer, à part des chausses percées qu'il avait fallu changer rapidement. Heureusement qu'elle avait pris une paire de rechange, au cas où...
Enfin, elle avait pu admirer au petit matin le bateau encore sur cale qui attendait la bénédiction du diacre, le nom encore caché par un tissu, l'estrade à côté pour accueillir ceux qui discourraient.

Au fur et à mesure, les quais se remplirent de passants, de simples curieux ou de gens qui avaient fait le déplacement juste pour cet évènement. Positionnée à un endroit d'où elle pouvait tout voir, Elisel ne perdit rien du début de la cérémonie, et put lire les lettres une fois découvertes. Le Valrose. Pourquoi en aurait-il été autrement...?

Elle ne savait pas ce qui était d'usage, pour un baptême de bateau, mais elle applaudit, saluant sa venue dans ce monde.
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Sebbe

Et voila, le bateau était baptisé... aussi Sebbe fit signe de mettre le navire a flot. Les derniers ouvriers s'activèrent... et dans un vacarme "Le Valrose" gouta à sa destinée. Le pavillon fut haussé... Moment d'émotion, partagé par les quelques personnes quia vaient fait le déplacement.

sebbe alla remercier Juprelle, et fit signe à Xalta de s'avancer.
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Juprelle

juprelle était fort ému et sourit au seigneur de valrose puis regarda la mise a l eau du bateau et applaudit ce magnifique moment historique.
le premier bateau orléanais était a l eau et bientot allait pouvoir faire des missions importantes pour la famille du constructeur et du duché
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Cissi

Une grande émotion avait envahi les personnes présentes durant le discours de Juprelle. Personne ne parlait, et les enfants, habituellement remuant, regardaient le bateau avec étonnement...

Lorsque le nom fut enfin dévoilé, tout le monde applaudit. Cissi se joignit à eux et eut un petit pincement de fierté d'être giennoise. Elle regarda Sebbe en souriant et salua en pensée son investissement et sa constance.

Le bateau était majestueux, grandiose... il représentait le dur labeur d'Orléanais et la fierté du duché. Bientôt, d'autres seraient construits.

Tout le monde attendait la suite. Les enfants commençaient à s'impatienter, croyant que les applaudissements annonçaient la fin du rassemblement, puis un craquement se fit entendre et tout doucement le navire commença à bouger... à glisser sur les rondins de bois pour entrer un peu plus rapidement dans l'eau.

Retenu par ses amarres, le batiment de bois ondula au rythme des flots et se maintint. Certains des ouvriers qui avaient retenu leur souffle, lachèrent bruyamment un soupir de soulagement et un sourire s'afficha sur leur lèvres.

D'un même mouvement, les têtes se tournèrent vers Sebbe et le gouverneur.
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Epouse comblée d'Alyosus
Intendante de l'Ost

Aurae

Le Chancelier était enfin de retour de son périple berrichon afin d'y rencontrer leur nouveau Duc. Pour un retour en tout cas, celui ci était vraiment des plus joyeux... En effet, le Premier bateau Orléanais allait être mis à l'eau...

Avant cela, le foncet devait d'être baptisé... Et c'est solennellement par le diacre Juprelle que cela fut fait...

Un grand sourire s'afficha sur le visage d'Aurae quand, sous l'effort des ouvriers, le navire fut mis à l'eau...

Sebbe semblait faire signe à Xalta de s'avancer pour ajouter quelques mots.
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Seigneur de la Herpinière
Chancelier d'Orléans

Xalta

Elle écoute le diacre , qui baptise un peu promptement , elle pensait qu'il ferait durer le plaisir mais non.

Moment d'intense émotion quand le navire dans une superbe gerbe qui éclabousse les quais pénètre dans l'eau, il tangue avant de se stabiliser.

Elle contemple le navire qui flotte, pendant quelques instants elle retient sa respiration, il flotte, oui c'est bon ..pas de cri d'alarme pour dire qu'il prend l'eau. Tout va bien, ce premier navire est une réussite. Voilà que Sebbe lui fait signe, quoi un discours? ..oh ben non elle qui comptait y échapper , elle hésite: elle se la joue Sebbe ou G.rom (cf inauguration du port de Gien XD). Heureusement, elle avait prévu le coup et a préparé un petit discours.

Citation:

Orléanaises, Orléanais, Giennoises, Giennois, mes dames, mes sires
En 1200 points je vais vous dire pourquoi en ce jour je suis fière d'être orléanaise et giennoise...

elle s'arrête et regarde avec un grand sourire les visages qui affichent une mine perplexe, déjà on voit un air résigné se répandre.

Non je vais vous épargner, et point de long discours. Je suis heureuse aujourd'hui de voir le premier navire giennois
et donc orléanais prendre l'eau....
Ce navire fait la fierté de tous, il a demandé beaucoup d'amour, d'attentions, de travail, d'investissement que ce soit en temps et en argent.

Un certain nombre d'ouvriers, de charpentiers ont collaboré activement à sa construction sous l'égide de Sebbe de Valrose qui a été le maître d'oeuvre aidé
en cela par toute sa famille, ce qui explique pourquoi ce foncet porte fièrement le nom de ceux qui en sont les armateurs.

Je souhaite de tout coeur que ce navire soit à la mesure des espoirs que tous y ont placé et qu'il sera le premier d'une flotte qui portera la fierté du duché au-delà de nos frontières et de tous ceux qui contribuent à cette renommée.

Elle s'arrête, sourit, espère que son discours ne les a pas tous endormi.
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Cissi

Une salve d'applaudissements retentit à nouveau mais fut accompagnée cette fois de hourra! et de chapeaux jetés en l'air...

Tout le monde s'approcha du bord du quai en se disant certainement qu'on permettrait de visiter le navire et que dans ce cas, ils seraient parmi les premiers à passer le ponton...

Cissi ferma les yeux, consciente de vivre là un moment historique pour le duché et voulait l'imprimer dans sa mémoire. Elle espérait pouvoir un jour prendre le bateau et visiter des contrées lointaines dont certains voyageurs apportaient des histoires qui faisaient réver.
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Epouse comblée d'Alyosus
Intendante de l'Ost

Gigi560

Gigi arrive à grands pas, just'à temps pour écouter le discours de son amie.
Elle s'approche donc du bord du quai, voit avec émerveillement le bateau déjà mis à l'eau.
Les yeux grands ouverts, elle ne peut s'empêcher de laisser échapper des
hannnnnn qu'il est beau! voitttttttttt il est magnifique !
Elle va saluer Cissi, Juprelle, Messire Sebbe, les quelques personnes qu'elle ne connait pas, et ne peut s'empêcher de se placer devant les ouvriers, qui, grâce à eux, ce projet n'aurait jamais abouti et les applaudit de leur travail effectué.
Bravo Messieurs, dur labeur mais je pense que vous devez être fort satisfaits du résultat.
Elle rejoint Xalta, qui, son discours terminé, lui dévoile le nom du bateau.
Gigi lui dit regrettait d'avoir loupé le baptême.
Elle retourne au bord, osant rêver, et espérer pouvoir un jour monter dedans pour partir avec son tendre amour et voyager au fil de l'eau et découvrir d'autres lieux sous un angle différent.
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Balthazar!

Balthazar! jetait des pétales de rose sur le passage du gouverneur.

Elisel

Elisel retint son souffle quand le chef du port fit signe aux ouvriers pour que les cales soient enlevées, et que le bateau commença à glisser jusqu'à l'eau.
Coulera, coulera pas, coulera...... pas!
Il tangua bien un peu au moment du choc avec la surface, mais se stabilisa rapidement, juste le temps que le fleuve reprenne son cours normal, et accepte cet intrus dans ses eaux, caressant ensuite la coque avec guère plus de vaguelettes qu'une autre embarcation.
Elle reprit enfin son souffle, sourit et applaudit l'instant, faisant silence juste le temps du discours de Xalta, avant d'applaudir à nouveau. Elle avait bien remarqué sa tête quand Sebbe l'appela, mais finalement, c'était parfait. Bref, concis, avec l'essentiel.

Restait maintenant à savoir qui allait monter à bord... Car il y allait bien y avoir des navigateurs, maintenant! Qui oserait embarquer pour le premier voyage, l'essai? Qui allait se rendre compte si le calfatage avait bien été fait, ou..."Voie d'eau côté jardin!" - ah non, oups, pas la bonne référence... - Qui savait nager assez bien pour braver les courants traitres de la Loire en cas d'accident...?
Elisel, imaginant les pires hypothèses? Noooooon, jamais...!

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Jmorelle

Il était un petit navireeee il était un petit navireeeee qui n'avait ja-ja-jamais navigué, qui n'avait ja-ja-jamais navigué ohé ohééééééééééééééééé

Elle avait eu cette chanson dans la tête durant tout le trajet, chantant à tue-tête pendant que la pauvre Eli se bouchait les oreilles.

Eh bien voilà qui était chose faite! Le foncet flottait à présent sur l'eau. Ju s'approcha du bord pour mieux regarder. Pas trop non plus, il ne faudrait pas qu'on s'amuse à la pousser alors qu'elle ne flottait pas elle...
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Manoir des artistes

Sebbe

Voila, le Gouverneur avait parlé, les gens s'émerveillait devant "le valrose". sebbe s'approcha pour prononcer quelques mots.

Je vous remercie tout d'abord, vous tous d'être présent en ce lieu... j'aurais pu citer le nom de chaque personne ayant travaillée pour le Port pendant sa construction, ou pendant la construction de ce foncet. J'ai marqué tous les noms, mais afin d'écourter votre attente, je vais simplement les remercier par ce simple mot : Merci.

Bon, ceci étant dit, le premier trajet de ce navire est déjà programmé. nous partirons demain pour tours et reviendrons je l'espère dans la soirée ou au petit matin, avant la messe. Le départ sera donné ici même et j'essayerai de mener le navire comme il se doit.

J'espere que ce nouvel outil sera profitable à Gien et au Duché... et comment dire... Le Port Valrose prend désormais commande si vous désirez acquérir votre foncet.

voila, quelques mots, mais cela n'était guère utile de répéter encore et encore les mêmes choses. Aussi sebbe s'éloigna quelque peu, laissant la place si jamais une autre personne voulait prendre la parole.
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Liloute

Liloute avait vu l’affiche, ca y était, le tout premier bateau Giennois allait voguer sur l’eau jusqu’à des horizons inconnus… Elle avait vu de loin la construction du port, elle avait aussi assisté dans l’ombre, à sa piètre inauguration, mais elle était partie avant la fin des discours, pour son propre compte… Le plus important pour elle était de découvrir son duché afin de parfaire sa formation. Mais pour rien au monde, elle n’aurait laissé passer un tel événement… Voir de ses propres yeux un navire avec ses voiles et ses mâts sans doute plus haut qu’elle ne l’imaginait encore…

En arrivant elle vit les officiels parmi la foule et elle salua de loin Xalta, Elisel Cissi et son époux. Un sourire au lèvre en voyant Sebbe et surtout en repensant à la bêtise qu’elle avait sortit sur les Paires de France à Naluria.

Le ciel était clair et le soleil renvoyait ses rayons sur le Loire qui semblait briller de mille feux… Oui, c’était une belle journée pour une bénédiction et pour mettre ce novice à l’eau.
En entendant le discours du diacre, elle haussa les épaules machinalement en secouant la tête…

Baptiser un bateau?? Moui pourquoi pas… Le bénir soit mais le baptiser… Enfin le nommer et le baptiser sont deux choses bien différentes à mon sens… Passons…

Elle reprit le fils de la cérémonie en laissant ses pensées derrière elle. Une fois le nom du cargo dévoilé elle applaudit…

Elle retint son souffle pour la mise à l’eau, petit moment de stress général, car c’était sans doute l’étape la plus périlleuse. Dans de grands craquements de bois, le bateau se mit en branle, s’avançant doucement mais surement vers le fleuve…

Elle se laissa submerger par l’émotion du moment, tout le travail déployé par les ouvriers pouvait en un instant se réduire à néant…
Mais il n’en fut rien…
Après quelques minutes pesante, le foncet flottait bel et bien sur l’eau…

Elle applaudit encore et se laissa hypnotiser en regardant le mât bouger au grès des vagues du Loire, se prenant déjà à rêver de voyage, de pays inconnus, de docks remplient d’hommes fort chargeant et déchargeant de nouvelles marchandises…

La voix du gouverneur la sortie de ses songes et elle entendit son discours.

1200 points?? Euh…

Elle se décomposa en entendant ces paroles, mais se prit à rire toute seule en voyant la moue maligne de Xalta…

Ah lala je la reconnais bien là! Petite farceuse va!

Puis en écoutant la suite de son élocution, elle sourit… Un brin de fierté d’être Orléanaise et aussi Giennoise se lisait sur son visage, et elle pensait déjà à tout ce qu’elle pourrait raconter à son homologue… Dès qu’elle l’aurait retrouvé évidemment!

Sebbe en tant que chef de port dit aussi quelques mots… Quelques mots qui avait piqué au vif la curiosité naturelle de Liloute… Le premier voyage était programmé… Et ils allaient partir dès le lendemain….

Nous??? Hum… Mais qui nous??

Elle sourit jusqu’aux oreilles quand celui-ci leur dit de passer commande pour avoir son propre rafiau, elle qui aurait déjà bien du mal à s’acheter une robe pour son mariage qui aurait sans doute lieu un jour, alors tout un bateau rien que pour elle, en voilà une drôle d’idée!

Néanmoins, elle l’applaudit comme il se doit, et se demanda si elle pourrait enfin faire une visite plus approfondie de l’objet fétiche du jour…
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Ella

Ella avait assisté à toute l'inauguration du "Valrose". La cérémonie se déroulait parfaitement. Le premier bateau d'Orléans, le premier bateau qu'elle voyait de sa vie.

Elle se dit que c'était vraiment un événement qui valait la peine de se déplacer. Elle avait été gestionnaire des chefs de ports et voyait aujourd'hui le résultat de tous ces efforts, ces fortes sommes d'écus déployées pour la mise en route de ce bateau. Orléans agrandissait ses horizons en ce jour béni.

Elle s'avança pour aller se noyer dans la foule et aller saluer ses amis.

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Xalta

Voilà discours terminé, elle balaie du regard la foule présente, Sebbe à son tour dit quelques mots, elle se demande si le chancelier Aurae qui représente sa grasce Bourguignon de Sorel prendra à son tour la parole.

Ce serait des plus logiques. Son regard se tourne à nouveau vers le foncet. Sebbe a invité des personnes à venir prendre place dans le navire pour un petit voyage jusqu'à Tours, elle aurait bien aimé se joindre à eux pour ce voyage inaugural, mais elle est bloquée ici dans le duché, ce sera pour une prochaine fois.
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Elisel

Dernier petit discours de Sebbe, pour confirmer qu'il y aura bien des voyageurs. Et Elisel qui regarde le foncet, anxieuse, mais avide de découverte en même temps.
Elle ne sait pas nager, mais le bateau parait solide, tout de même. Et Sebbe sera le capitaine. Il ne monterait pas s'il y avait danger...
Elle partait bien toute seule en barque sur le lac de Blois, sans personne autour, elle pouvait peut-être réussir à monter avec plusieurs sur une embarcation plus grande, au milieu d'un fleuve avec du courant? Rien que d'y penser, elle frissonnait, mais l'attrait de l'inconnu...

Il fallait qu'elle en parle au Capitaine. Peut-être avait-il déjà une liste de passagers, ou pas...
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Jmorelle

Une invitation? Et hop... Rien ne la retenait, alors s'embarquer pour ce premier voyage... Ca serait une belle expérience. Et elle saurait vite si elle avait le mal de mer.
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Manoir des artistes

Sebbe

Voilà voilà... sebbe accompagné de son épouse pris la direction du foncet et attendit quelques volontaires... Elisel et Jmorelle arrivèrent et montèrent également... Cela était suffisant pour sebbe, il ne désirait pas surcharger le navire pour ce voyage... surtout qu'au retour il sera alourdi par quelques cargaisons.

Aussi il proposa a Jmorelle de devenir son premier membre d'équipage, demande accéptée, tout allait pour le mieux. Amarres larguées, ils n'entendraient pas le discours probables d'Aurae, mais rien ne valait l'ivresse de ce premier voyage... Un nouveau jouet en quelques sortes.
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Ursus

Ursus, un peu déçu de ne pas pouvoir assister à la cérémonie se rendit au planétarium de l'Université. Il emprunta, une grande lunette astronomique au directeur du laboratoire, et revint au port. Quelques instants après il l'installa la lunette dans haut de la vigie. Il put alors admirer, avec une convoitise bien compréhensible, le premier navire orléanais qui filait sur l'eau.

Bravo Gien! Bravo les gars, bon travail!
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Lyll

Lyll, qui revenait de Sancerre, arriva juste à temps pour faire signe de la main aux passagers du foncet. Au moins, le navire n'avait pas coulé !
Elle regarda dans la foule et alla retrouver Aurae pour le prévenir de son arrivée, et donc, de leur départ imminent vers Blois.
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.alexandre.

Pendant ce temps à Tours

Le Duc Alexandre se trouvait à Tours depuis quelques jours, il y était partit acheter du fer pour finaliser le port d'Orléans.
Lors des dernières réunion de coordination auxquelles il avait participé avant de partir, il avait convenu avec le Duc Sebbe qu'il embarquerait volontiers sur le bateau si ce dernier s'avançait jusqu'à Tours pour son voyage inaugural.
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Sebbe

]Sur la Loire

Larguer les amarres...

Cela avait donc été le premier ordre donné sur "Le valrose". La direction était assez simple... suivre le courant jusque Tours ou Alexandre de Chéroy attendait le foncet depuis quelques temps.
Les débuts furent assez stressants. Et le foncet dépassa péniblement Orléans à la nuit tombée... Avant de prendre sa vitesse de croisière et d'arriver à Tours en début de l'après midi suivant son départ.

Il fallut attendre l'autorisation du Chef de Port pour accoster afin d"'embarquer le fils de Fauville et son chargement. Les manoeuvres faites... et hop... direction Gien...

Malheureusement le vent s'était levé et n'aidait en rien à remonter le courant...
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.alexandre.

op het schip

Finalement le Valrose avait relié Gien à Tours. Et à en juger le nombre de pigeons annonçant son retard, ce ne fut pas sans peine. Mais le Duc Alexandre était bien plus impatient de tester la navigation que de rentrer à Orléans. Aussi, il avait de toutes façons choisi d'attendre Sebbe.

Le bateau tentait maintenant de remonter la Loire vers Orléans. Durant la matinée, il avait semblé au Duc que le foncet passait devant le château de Blois. Orléans ne devrait plus être bien loin maintenant.

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Jmorelle

Larguez les amarres!

Elle s'était retrouvée sur le bateau, une corde entre les mains... Une invitation, puis une demande de servir d'équipage... Et qu'allait-elle faire à présent? Ah, peut-être tirer sur la corde, ou la tendre... Tant qu'elle ne s'approchait pas trop du bord, ça pouvait encore aller.

Elle écoutait les ordres et les explications au fur et à mesure. Peut-être aurait-elle le pied marin avant d'avoir dompté l'eau.

La Touraine était à présent loin derrière. Ils naviguaient sur les eaux orléanaises. De là, la terre semblait irréelle et si petite. Blois, Orléans... Peut-être bientôt Gien, si le temps et les vents étaient cléments avec eux.
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Manoir des artistes

Elisel

Se prélasser à la poupe d'un bateau, ne rien faire que regarder le paysage, les rives qui défilent lentement, les friselis le long de la coque, le murmure de l'eau qui glisse autour. Fermer les yeux, lever la tête et se contenter de sentir le soleil qui chauffe, bien à l'abri, hors du passage des manoeuvres.

La descente de la Loire s'était déroulée sans incident, bien qu'un peu plus lente que prévue. L'accostage fut des plus doux, car Elisel se réveilla quand le bateau était déjà à quai. Une envie de sauter à terre pour se dégourdir un peu les jambes et voir la capitale tourangelle lui prit, envie vite réfrénée en voyant que déjà les amarres étaient détachées, la passerelle remontée, les cordes lovées. A moins de faire un saut pour se retrouver sur le quai ou plus probablement dans l'eau, la visite de Tours serait pour un prochain voyage, à pied, à cheval ou en bateau à voiles...

Et le voyage du retour s'amorça doucement, le foncet profitant de la rare brise qui soufflait vers l'amont, baissant les voiles dès vent contraire, et Elisel accoudée au bastingage qui regardait défiler dans l'autre sens les vilages qui se succédaient sur le bord de la Loire.
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Jmorelle

Et on tire sur la corde... Elle soufflait comme une forcenée, quand son regard se posa sur Eli, qui se prélassait au soleil. Ju se releva, mit ses mains sur les hanches, et la toisa du regard...

Et m'dame la baronne, elle viendrait pas aider son amie qui se tue à la tâche? Non? Pfff j'aurai pas du accepter d'être second du capitaine moi...

Elle se retourna vers Sebbe...

Dis capitaine, tu veux pas prendre un peu plus de monde dans ton équipage? Parce que bon euh... C'est pas que je veux me plaindre mais... Quelques muscles en plus, je dirai pas non pour hisser la grand voile... A ce train là on ne sera jamais rentré avant la nuit.

Le vent se levait, c'était peut-être bien le moment de sortir toutes les voiles, mais toute seule, impossible...
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Manoir des artistes

Elisel

Une voix qui l'apostrophait, et Elisel rouvrit les yeux avec un sourire en se tournant vers son amie.

Mais m'dame le Second, je ne voulais pas te gêner dans tes mouvements... Tu semblais tellement absorbée par ta tâche. Je croyais que tu voulais te changer les idées. Rien de tel, non? Et puis, si tu veux des muscles, je ne suis malheureusement pas en mesure de t'aider je crois...

Elle fit mine de gonfler son biceps, ramenant son poing vers son visage, puis tâta avec son index la vague bosselette qui s'était formée.

Il te faut des hommes, je crois! conclut-elle avec un grand sourire. Mais je peux souffler dans la voilure, si tu veux!
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Xalta

Vigie du port de Gien

Elle est montée tout au haut de la tour, elle scrute l'horizon à la recherhe d'une voilure, elle plisse les yeux, met une met au-dessus de ceux-ci pour atténuer l'éblouissement.

Rien. Elle note dans son carnet comme Sebbe lui a bien expliqué

Pas loin de 5h de l'après midi vu le soleil et pas un bateau en vue.

Elle soupire et reste un moment à contempler la campagne giennoise et orléanaise qui s'étire sous ses yeux.
Elle envie ceux qui ont pu grimper sur le foncet et naviguer.
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Jmorelle

Vas-y souffle poulette!

Et Ju de hisser les voiles... Juste avant que les vents contraires ne viennent perturber le cheminement du foncet. Le bateau stoppa, puis commença à reculer... Peu importe les voiles qu'elle tendait, le bateau n'en faisait qu'à sa tête. Elle lança au capitaine...

Ohéééé ohéééééééé capitaine (abandonnéééééééééé), on recule! il faut virer de bord! Ou larguer le foc! Ou je sais pas quoi, mais il faut faire quelque chose, sinon on ne dépassera jamais le port de Blois!

Elle qui comptait reprendre la route assez rapidement, c'était raté...
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Manoir des artistes

Elisel

Elisel commença à souffler au signal de son amie pendant qu'elle tendait les voiles. Enfin, soufflait est un bien grand mot... Elle arrivait à peine à respirer tellement le ridicule de la situation l'amusait, et n'exhalait qu'un faible soupir quand elle pouvait.
Heureusement, il y avait peu de passagers, et elle espérait bien que cette partie du court voyage, qui se transformait finalement en grand périple, ne dépasserait pas les plats bords du bateau.

Et voilà que le vent se levait, dans la mauvaise direction!!! Elle se précipita vers les cordages, Ju paraissant un peu trop seule pour tirer sur tous en même temps, et commença à essayer de baisser les voiles pour réduire la prise au vent, tirant à contre-sens de son amie, toujours un sourire aux lèvres.

Elle n'était pas très inquiète, au pire ils redescendraient le courant, et largueraient à nouveau les amarres à Tours, et elle pourrait enfin faire la visite de la capitale!

Capitaine, quand tu prévoyais un retour pour la messe du dimanche matin, il aurait fallu nous prévenir que c'était dimanche prochain!!
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Sebbe

[Et le vent soufflait...]

Pas moyen... a contre courant, sans vent... ou plutôt avec un vent contraire, Sebbe avait beau se démener et chercher des solutions, rien n'y faisait. Aussi il écoutait les remarques de son seul et unique membre d'équipage...

Malheureusement il ne pouvait prendre plus d'un seul et unique malheureux matelot... il décidea donc de trouver quelqu'un de plus fort... Mais cela n'avait pas donné de meilleur résultat. Aussi il envoya un pigeon à Blois, demandant au port encore en construction de se tenir pret à un éventuel accostage...

Rien ne servait de s'obstiner... Autant débarquer là... La navigation... quelle aventure.
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Aurae

Aurae aurait vraiment aimé faire un tour avec le Valrose, la première est toujours émouvant... L'instauration de la nouvelle grille , l'avait forcé à rentrer au plus vite pour faire régner la Justice dans son beau village...

Une fois le premier dossier pour esclavagisme prêt à instruire, le Seigneur de le Herpinière s'apprêtait à faire un petit coup d'entretien au Jardin d'Aspasie, quand en passant le Pont Royal, il aperçu un navire... Étrange... Au loin on dirait les armes du Valrose... Ne devait-il pas être rentré pour la messe... ?? N'empêche, il n'a pas l'air d'avancer bien vite, peut-être était ce dû au forte bourrasque de vent... ???

Quoi qu'il en soit, Aurae s'en alla soigner son jardin et passera sans doute au port par après. Peut être Isli avait-il plus d'information...
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Seigneur de la Herpinière
Chancelier d'Orléans

Sebbe

[Sur le pont]

Sebbe désespérait de voir ce vent ... Aussi il en profita pour aller en cale et vérifier l'arrimage de la précieuse cargaison. Tout avait l'air en ordre, il commença à remonter lorsqu'un bruit suspect l'interpella.

Le duc regarda alors d'ou cela venait... il vit une masse bouger. Il eut beau appeler, personne ne répondit... se rapprocha et vit un homme... il l'attrapa par le col pour l'amener à la lumière. il reconnu danmac, cet homme d'Eglise accusé de révolte à Gien.

Ainsi ce malotru avait espérer profiter du Valrose pour fuir la justice ducale... inadmissible. Se servir du travail de toute une famille pour s'enfuir, tel un rat, cela ne pouvait que mettre sebbe dans une colère noire. Encore heureux que le Capitiane avait décidé d'écourter l'arrêt Tourangeau.

Tout cela pour dire que le clandestin fut monter sur le Pont et jeter par dessus bord à cout de botte. Quelques instants avant de s'amarrer aux quais blésois afin de permettre aux passagers qui le désiraient de rejoindre le plancher des vaches.
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Elisel

Et voilà... Pourquoi n'avait-elle pas débarqué à Blois quand elle l'avait pu...?

[Un peu plus tôt]
Le vent ne tournait toujours pas et les passagers attendaient, passant le temps comme ils pouvaient. Une petite animation égaya le séjour quand le Capitaine sortit furieux de la cale, poussant devant lui un bonhomme qu'Elisel n'avait jamais vu. Et qu'elle n'aperçut finalement qu'un instant, avant de le voir faire un plongeon tout habillé dans la Loire, sûrement encore un peu fraîche à cette époque.

La Chambellan curieuse suivit jusqu'au bastingage pour vérifier qu'il ne coulait pas, quand bien même elle n'aurait pas pu l'aider à remonter... Et en relevant la tête, elle aperçut un chantier de construction : Blois!! Les quais étaient déjà construits, les bâtiments commençaient à être bâtis, le port avançait!

Amarres attachées, elle hésita à descendre. Revoir un peu son village... Oui mais elle devait faire un tour à Montargis aussi, récupérer des pigments... Et puis Ju ne descendait pas non plus, elles avaient commencé le voyage ensemble et décidé de le continuer pareillement, donc... Restons embarquées!

Elle regarda avec un soupir la passerelle qui se relevait pour la nuit, les cordes qui étaient à nouveau détachées, et en avant pour continuer vaille que vaille le trajet jusque Gien au clair de lune. Ne pouvait-on pas casser le mât et s'en servir de perche? A quatre penchés dessus, cela fonctionnerait peut-être...

Elle était en pleine contemplation du bateau pour trouver comment construire des rames quand le pont vibra sous ses pieds, et qu'elle tomba à la renverse. Le pont penchait, penchait... Qu'est-ce qui se passait?? Défaut de manoeuvre?? Naviguer de nuit, mauvaise idée!!

Réveillez-vous!!!

Elle n'eut le temps de crier que ces quelques mots, avant de passer par dessus le bastingage, tête la première dans l'eau. Le même chemin que le clandestin, quelques heures plus tôt. Ironie de la situation...
Elle ne savait pas nager, elle n'avait pas arrêté de se le répéter! Pourquoi avait-elle mis le pied sur ce bateau??!! Elle aurait dû écouter sa première intuition! Se contenter de regarder de loin! Attrait de la nouveauté, ça lui faisait une belle jambe maintenant! Pourquoi n'avait-elle pas débarqué à Blois quand elle l'avait pu??

Elisel lutta quelques moments dans l'eau, mais nulle lumière sur les rives, tout le monde était endormi. Elle entendait à ses côtés de grands bruits d'eau, les autres sûrement qui s'échappaient du foncet qui sombrait, qui se débattaient aussi. Du moins elle l'espérait, elle ne voyait rien et préférait garder son souffle plutôt que d'appeler.

Elle aurait dû apprendre à nager il y a longtemps... Elle était si fatiguée de lutter pour garder la tête hors de l'eau... Si fatiguée...

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Lyll

Lyll, qui s'était levée bien avant le soleil, ou plutôt pas couchée du tout, pour rattrapper son retard à la boucherie, s'était décidée à prendre HueCadet pour rejoindre plus rapidement le village et son échoppe.
En pleine nuit, sans vraiment de lumière, Lyll avait beaucoup de malà se diriger et se dit qu'elle allait laisser libre cours à son canasson, il l'améènerait bien quelque part.
Elle évita de justesse quelques branches d'arbres, elle sentit qu'elle n'était plus sur le sentier mais plutôt dans de l'herbe, et après quelques instants, elle entendit le bruit typique de l'eau. HueCadet avait décidé d'aller se rafraîchir !

Préférant ne pas le brusquer au risque de se retrouver tous les deux à l'eau, elle le laissa se baisser et boire. c'est alors qu'elle entendit quelqu'un crier :

Réveillez-vous!!!

Elle se retourna, mais, après quelques secondes, elle réalisa que le son ne venait pas de derrière mais de devant.

Norf d'norf... J'ai des halucinations sonores maint'nant ?! Les habitants sont derrière moi... pas d'vant... j'connais personne qu'habite sur l'eau...

A peine eût-elle le temps de penser qu'elle entendit un gros "plouf". Même HueCadet releva la tête et tendit ses oreilles, dans la direction de la Loire. Lyll se trouva rassurer, elle n'était pas folle, elle savait les animaux doués d'une ouïe fine et si le canasson indiquait l'eau, c'est que c'était dans l'eau.
Lyll sauta du cheval et se rapprocha à tâtons du bord de l'eau en criant :

Y a que'qu'un ????????

Rien, aucun son, juste des "claps, claps" qui s'atténuèrent.

Lyll se tourna vers la ville, mais aucune lumière en vue. Elle était bonne nageuse, mais la nuit, dur de se diriger et de là à retrouver quelqu'un...
Elle tenta quand même le tout pour le tout, elle retira ses vêtements et se retrouva en sous vêtements. elle réfléchit vite et bien, elle prit ses braies, les trempa dans l'eau et les remit sur le dos de HueCadet en ayant prit soin de les attacher. Elle s'adressa à son cheval comme on s'adresse à un chien, sans savoir si ça marcherait.

R'tourne à la maison, fais c'que tu veux mais réveille Aurae !!!!

Lyll donna un coup sur le flanc de l'animal qui s'en alla au galop. Bon point, il allait dans la bonne direction ! Elle espérait qu'Aurae reconnaisse les braies, la marque de fabrique d'Ysabeau devrait lui sauter aux yeux et le mouillé devrait lui indiquer qu'il y a un problème près de l'eau... enfin, espérons déjà que HueCadet réussisse.

Elle hurla quand même à la cantonnade "A L'AIIIIIIIIDDDDDDEEEEEEE UN HOMME A LA MER !!!!!!!!!!" puis plongea dans l'eau en essayant de se diriger tant bien que mal vers le son du "plouf".
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Ninouchka

Ninouchka était de garde sur les remparts de Blois. La nuit était calme, assez froide encore pour la saison. Elle avait croisé les miliciens de la ville une ou deux fois déjà. Leur groupe et celui des maréchaux avaient pour habitude d'échanger leurs impressions, leurs inquiétudes quelquefois ou même simplement des nouvelles lorsqu'ils se croisaient. Rarement ils s'étaient rassemblés pour se rendre ensemble en un point qui leur semblait dangereux.
Mais parfois ils s'arrêtaient le temps de partager un gâteau fait par l'une ou l'autre épouse attentionnée ou pour prendre une bière ensemble les nuits de grand froid ... mais ... chuuttttttt ... ça il ne fallait pas le crier trop fort !

Toujours est-il que cette nuit-là, après avoir rencontré la milice deux fois, Ninou emmena son groupe de l'autre côté de la Loire, histoire de voir si tout se passait bien par-là aussi. Le jardin d'Aspasie était désert la nuit et pouvait abriter des malandrins.

Quand elle vit une grande forme sombre sur l'eau, elle ne réagit pas tout de suite. Elle avait entendu parler du bateau qui avait accosté tant bien que mal dans l'ébauche du port de Blois. Elle se dit qu'ils avaient sans doute préféré s'amarrer au large pour éviter d'être projetés sur les travaux du port en pleine nuit.

S'adressant à ses compagnons elle dit :

On repassera par ici au lever du soleil ! Nous verrons un bateau de près !

Elle n'avait pas fini sa phrase que la forme sur l'eau avait nettement diminué et qu'il lui semblait entendre des bruits bizarres. Quelqu'un aurait-il commis la folie de plonger en pleine nuit ? Ou alors un endormi qui a oublié qu'il était sur un bateau ? Mais cela n'expliquait pas cette masse qui diminuait de minute en minute.
En même temps, elle s'aperçut qu'un cavalier s'était dangereusement approché des berges. Elle pesta se disant que c'était tout en même temps !

Le bateau coulait à n'en point douter mais le cri ... était-il un effet de son imagination? Elle fit taire ceux qui l'accompagnaient.
Tendant l'oreille, elle distingua nettement des bruits anormaux et même ce qui ressemblait à des cris étouffés.

Il y a quelque chose qui ne va pas au bateau ! Il y a des gens à l'eau ! Allez en ville ! Vite ! Allez chercher du secours ! Moi je plonge, je sais nager !

Avant de se jeter à l'eau, elle regarda du côté du cavalier mais il n'y avait plus de cheval ... seulement un bruit de plongeon dans la Loire. Avec un peu de chance, ils seraient déjà deux pour venir en aide aux gens du bateau.

En quelques instants elle s'était débarassée des vêtements inutiles et encombrants, elle avait escaladé la rambarde du pont et elle avait plongé dans le fleuve.

Quand elle revint à la surface, elle était suffoquante, prise par le froid, et lui fallut quelques instants pour s'orienter dans la nuit. Heureusement les naufragés faisaient du bruit et ... tout à coup Ninou réalisa ... les naufragés !!! les naufragés !!! il y avait deux de ses amies sur ce bateau !!!

Elle se mit à nager avec toute la puissance qu'elle pouvait déployer dans l'eau, se contraignant au calme, essayant de ne penser qu'à avancer le plus vite possible.

Sebbe

[Port de Blois]

Les vents n'avaient cesser de souffler... Sebbe avait invité ceux qui le désiraient à descendre, mais nul n'avait envie de le faire.

il sentait bien que c'était risqué de reprendre la route... le bateau avait ete abimé lors de la précédente manoeuvre... Le vent toujours le vent... et l'installation portuaire qui n'etait pas terminée... Ces éléments n'avaient nullement aider. Mais il reprit la route, l'on lui soufflait de le faire... il décidea de suivre l'avis général... s'il avait su...

Toute la nuit il oeuvra pour remonter le courant... atteindre la capitale. rien n'y faisait. Au petit matin il revint sur sa décision initiale... laisser le bateau a quai a Blois, faire réparer la petite avarie et rentrer à pied.

Une bourrasque plus forte... un quai non terminé... des tentatives d'éviter l'accrochage... des récifs... et la coque s'entrouvrit...

En quelques instants tout le monde fut à l'eau... Sebbe vit Alexandre se faire emporter par le courant... une partie de la coque le suivait... Les autres s'étaient accrocher à des planches...

Il fit de meme, essayant de rejoindre le reste des passagers... A quelques longueurs se trouvait Elisel se debattant...

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Ella

Ella avait passée la journée bien plaisamment sans se faire trop remarquée. Elle était bien heureuse d'avoir été invitée sur le bateau.

Soudain, elle entendit : "A L'AIIIIIIIIDDDDDDEEEEEEE UN HOMME A LA MER !!!!!!!!!!" .

Puis tout se déroula en l’espace d’un éclair.

Citation:

... et la coque s'entrouvrit...

En quelques instants tout le monde fut à l'eau... Sebbe vit Alexandre se faire emporter par le courant... une partie de la coque le suivait... Les autres s'étaient accrochés à des planches...

Il fit de même, essayant de rejoindre le reste des passagers... A quelques longueurs se trouvait Elisel se débattant...

Ella se retrouva à l’eau isolée complètement des autres passagers. Quel drame s’abattait sur eux? Elle ne réalisait pas trop encore. Des vies étaient en péril, des cris venant de toutes parts. Elle essayait de nager mais sa houppelande la desservait dans ses efforts. Elle réussit à s’en dégager non sans mal. Puis comme elle était bien entrainée, elle nagea vers la berge. Elle se sentait déroutée par les récents événements. Elle gagna la berge, elle cherchait les autres passagers… Personne autour d’elle?

Elle scruta la nuit pour découvrir ce qui se passait…ses yeux ne pouvait pas très bien voir, des cris, des pleurs de désespoir lui parvenaient. Elle se demandait ce qu’elle pourrait bien faire?
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Jmorelle

Manoir des artistes

--Ebene

Lyll

Elisel

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Ninouchka

Aurae

Seigneur de la Herpinière
Chancelier d'Orléans

Elisel

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Baptême du premier navire orlénais (Gien)