Alcoatl
Alco s'éveille d'un long sommeil,
La brume enveloppe son corps,
La lumière est sans pareille,
Que de ses souvenirs la rage le sort,
Il est là, nu, froidement vêtu de ses rêves,
Espère peu...il est cette guerre et pas en vue de trève;
Un sourire, il sait les raisons pour lesquelles il se relève,
Il sent aussi que les démons du passé veulent qu'il crève;
Il leur sera facile de le faire, mobilise son clan,
Si démuni est t-il, qu'il trouve force dans le vent.
Il attend patiemment sa mort,
Comme l'inexorable sort,
Elle me tuera?
Elle osera?
A toi qui sait,
Pour moi qui ne sait...
Alcoatl
Sent la brise dans ses cheveux noirs,
Sonner le glas de tout espoir,
Belle a laissé place à Ayla,
Trahit sa confiance et toute verité,
Qu'elle se soit aussi vite élevée.
Le gardien demeure,
Telle est grave l'heure,
Il ne suffira que d'un souffle, d'un pas
Pour qu'il connaisse de son heur.
Gardien, Il connait de sa peur....
Alcoatl
Il ne cessait de courir dans le clan,
Prévenant chacun de la présence de l'armée d'Ayla,
Invitant chacun à suivre le pas,
Que de défendre la liberté, il était temps;
Puis il se dresse devant elle les mains nues,
Le regard décidé, souriant à l'idée,
Que le moment proche arrivait,
Que de ses mains, elle le tue.
Il attend avec patience,
Le moment de sa délivrance...
Alcoatl
Au soleil levant, Ayla disparaît
Le laissant sans trait,
Pourquoi un tel retrait?
Encore un de ses secrets....
Il regarde les membres de son clan,
Sourit un temps et file dans son champ,
Il est de fuite que l'on ne peut faire perdurer,
Demain il prendra force et saura la retrouver....
Alcoatl
De fait, rien ne le surprenait,
Si lâche elle avait été,
Que d'honneur, elle ne saurait trouver,
Il regarde les yeux emplis de certitude,
Fuir les lamas de la trahison,
Un jour viendra où ses pas, sans inquiétude,
Les siens, à nouveau croiseront,
Il regarde un fil qui, sur l'horizon se dessine,
Qui s'enfuit? Tiens! Devines!
Mourir de ses mains il aurait tant aimé!
--Belle.
Poum Papoum Poum Papoum
Etrange bruit sourd qui apparait en elle
Poum Papoum Poum Papoum
Cur qui bat, toujours lorsquil est prêt delle.
Comme toujours à genoux, il attend la sentence,
Elle ne lui donnera pas cette ultime récompense.
Il alerte, mais elle ne réagit pas
Il alerte mais elle ne reviendra pas.
Jamais, jamais je ne pourrais détruire,
Celui qui ma aimé, soutenu et aidé.
Jamais, jamais, je ne pourrais trahir
Celui quaujourdhui je me dois doublier.
Alco, est mort, je nai pas à le tuer
Belle nest plus, ne cherche pas à la retrouver
Alcoatl
Il entendait au loin Tenochtitlan rugir ,
Elle, pour laquelle il lui a toujours été plus facile toujours de détruire,
Que son application à construire...
Il n'était pas sans savoir,
Au fur et à mesure que ses souvenirs revenait,
Quelle, sa hargne et sa soif de pouvoir, était.
Le pétillant de ses yeux alors qu'elle sentait,
Panthère, sa proie se fourvoyer...
Il aimerait prévenir ceux qui ses traces suivent,
Qu'ils étaient destinés à mourir pour sa seule Gloire.
Enfin ses esprits sereins et souriants se retrouvent,
Il implorait tous ceux que le partage animait, l'envie de bâtir,
De donner un projet à cette province en larmes,
Contre les ambitions personnelles, se dresser, réagir.
Il écoutait l'écho de sa voix grave, dans les vallées se perpétrer,
Tel qu'il fût, il est, sera,
A genoux, il n'a jamais vécu, ni est né!
Advienne ce qu'il adviendra....
--Ayla
Elle est là, elle regarde la proie.
Yeux dambres parmi les hautes herbes, se plissent
Elle guette. Il est aux abois.
Griffures profondes tendues par une patte légère se glissent
Armée de feu, guerriers félins.
Heureuse elle déploie lentement son piège divin
Viens petit animal, tu nes rien
Tu nes même plus lombre de mon chien.
Tu cries, tu cours, et tu tagites
Mais où vas-tu ? Je suis là, je ne bouge pas, ai-je fais mal ?
Tranquille, jobserve la province qui sexcite
Sournoise jattends pour donner le coup fatal
Tu nes rien, ils ne sont rien.
Calme reposant dune capitale en friche
Une capitale franche, mais je men fiche
Une province faible, dirigée par des faibles, tu as trouvé ton coin.
Tu as brisé nos rêves, tu as brisé mon âme.
Tendu derrière des barreaux elle nest plus.
Tu nes plus quun gardien infâme,
Garde tout, je suis bien, je ne te veux plus.
Tu es faible, minable et tu parles de construire
Tu es lâche, pervers tu ne sais que détruire.
Détruire notre hutte, détruire notre rêve.
Tu es hargneux jusque dans tes viscères.
Tu as trouvé ton maitre, et encore tu te débats
Tu as trouvé ton maitre, je ne veux plus de toi
Va vers dautre horizon, ton ciel nest plus bleu
Va, pars, dégage, je nai que faire dun gueux.
Alcoatl
Il se tient serein sur ses jambes frèles,
A la haine n'a à répondre,
S'il devait être un doute, aux yeux de tous, il s'efface,
Voilà qu'elle montre sa véritable Belle face.
Telle qu'elle fût, toujours elle sera...
Trompant et baffouant au besoin ses amis,
Vous êtes prévenus, ne soyez pas surpris....
Etre gardien des abysses, personne ne me le demandera.
--Belle.
Cur brisé qui ne veut plus souffrir
Ame perdue à force de languir
ÔToi rustre au cur dOr
Quel Dieu maléfique a jeté sur nous son sort ?
Les abimes sur moi se sont refermées
Ne cherche pas à me ramener, monde oublié ?
Féline je suis, je lai toujours été
Nest-ce pas cela qui tas fait chavirer ?
Je te retrouve frêle, mais je te vois changé
Où se trouve aujourdhui celui que jai aimé ?
Tu es revenu pour qui ? Pourquoi ?
Ne me fais pas croire que cela est pour moi
Monde de ténèbres, abysses sacrés
Gardien dune âme a demi oubliée
Les larmes en mon cur trop longtemps ont coulées
En glace aujourdhui, elles se sont transformées.
Te souviens-tu de Popocatepelt ?
Volcan sacré
Mort assurée.
En un autre monde meilleur, peut être je te retrouverai
Amulette maudite, tu devais me protéger.
Jai cru que tu avais fini de souffrir
La haine remplace lamour, veux-tu me voir mourir ?
Retire-moi tes couleurs
Et je meurs
.
Alcoatl
Voilà qu'Ayla encore frappait,
Laquelle pour sa soif, seuls, les morts et profits suffisaient,
Que pour s'asseoir dans sa haine, ses désirs,
Au défi de Quetzalcoatl, sur la pierre le sang versait.
Lui, de son long sommeil se reveillait,
Gardien des amulettes, l'alerte était donnée,
Qu'Ayla prit le pas sur Belle, elle en éprouvait le plaisir,
En cela en rien ne le surprenait...
En rien il n'était changé,
En rien aux maux il ne cèderait,
Regardant Ayla détruire Belle,
La regardant se détruire elle,
Elle, qui ne sût jamais qui elle fût, et s'oublait,
Tellement, qu'aucun recours ne pût la sauver.....
Il sont des êtres si sournois,
Qu'avec eux mêmes ils larmoient,
Se trompent et s'injurient,
Sans savoir et en font fi.
Il était temps de stopper son mal,
Il était temps qu'elle cesse sa meurtrière cavale.
--Belle.
Dernier combat, dernier souffle de vie
Dernier combat dune féline au cur meurtri
Emportée par les larmes
Emportée par les flammes
Tu as gardé mon âme laisse la senvoler
Tu as gardé mon cur, lui je te lai donné
Jai perdu mes couleurs
Nulles fleurs
Jai perdu ma douceur
En séchant mes pleurs
Une flèche en plein cur
En moi point de terreur
Adieu Alco
Je meurs il le faut.
Adieu Alco
Je tai aimé
Peut-être trop.
Hasta luego
Le rêve était trop beau.
Alcoatl
Lui seul savait,
Que Belle à Ayla parlait,
Lui seul avait connu Alya,
Sur Belle prendre le pas,
De coeur elle en eu jamais,
Sinon celui qui à Ayla, Belle, en pature donnait,
Le sien....
Tel se dressait le lendemain,
La lueur du jour se faisait plus rougeoyante,
Ils savait qu'Ayla était contre toute attente,
Et que les paroles de Belle, les entendre... en vain...
Il savait ne pas rester sur sa fin...