Naelhy
[Une fugueuse complètement paumée.]
Assise sur sa chaise elle rédigeait une lettre. Début banal pour une blonde toute aussi fade qui rêvait d'une vie moins morne. Son écriture faisait bonne élève, mais la forme était sans classe. La jeune blonde n'avait donc rien appris pendant toutes ces années où on s'était efforcer de lui mettre quelque chose dans la tête? Il fallait croire que non. Le résultat était une adolescente revêche qui était aujourd'hui complétement paumée en Rouergue, à Millau plus précisément.
Millau, parlons-en, l'ennui, aucunes distractions, niet, le vide total, nenni. Les mouches qui volaient en taverne aurait pu représenter un intérêt certain si la sotte ne détestait pas autant les écrabouiller. Alors, après des jours à penser à une issu, un moyen quelconque de sortir d'ici elle se rendit compte qu'elle n'avait nulle part ou aller, elle qui aimait la solitude trouvait que la compagnie lui faisait cruellement défauts dans cette ville.
La chaise manqua de partir en poussière sous le poids plume de la môme. S'efforçant de placer son postérieur de façon à préserver ce siège le temps qu'il faudrait elle se maudit d'avoir dépensé tout l'argent de sa fuite dans les auberges grands luxe, nourritures pour les palais les plus fins et autres futilités d'un confort qui lui semblait à des années lumières. Elle finit par relire la lettre qu'elle avait proprement écrit sur le papier le plus convenable qu'elle avait pu trouver dans ce trou.
A Luna Wolback de Chambertin,
Chère cousine, cette lettre va te paraitre dérisoire qu'elle sera, je l'espère, utile. Si je t'écris c'est parce que je pense que tu es la seule personne susceptible de m'aider aujourd'hui.
Cela fait maintenant deux semaines que je suis ici, à Millau, où je n'ai rien d'autres à faire que compter les heures. J'ai fui la Rochelle il y à un mois, le voyage fût d'autant plus long que je ne supporte pas les chevaux et que j'ai eu beaucoup de mal avec la monture que j'ai emprunté à ma mère.
Je n'ai, je pense, que des raisons valables qui m'ont conduites à partir. Tu dois être au courant que mes parents, si je puis encore les nommer ainsi, m'ont promise à un certain noble au nom imprononçable tellement il est long et les titres y font tâches bien qu'ils soient beaucoup plus rare que ce que je mérite. Cela fait un an que je fais tout mon possible pour éviter cette comédie, tu me diras sûrement que la fausse grossesse n'était pas tellement intelligente et la crise spirituelle m'a conduite tout droit à me faire virer du couvent ou l'on m'avait placé pour un mois. Il parait que je suis beaucoup trop égoïste pour plaire à l'être Divin, tu m'en direz tant.
Le fait est que je me retrouve maintenant seule à Millau, j'ai eu la bonne idée de tomber sur la seule auberge au plafond qui manque de s'effondrer avec vue sur leur lac qui me donne l'occasion d'avoir chaque matin l'odeur intenable de poissons pour me réveiller. Si j'ai mis autant de temps à réagir c'est que je viens de comprendre que si la vie d'épouse n'est pas faîtes pour moi, celle de paysanne l'est encore moins.
Donc pour en revenir à mes affaires j'ai grandement besoin de toi, l'idée que je m'occupe de légumes le restant de mes jours vêtu de vêtement rapiécés parait fatalement meilleure que de rester enfermer dans un grand château avec un homme donc je me contre-fiche sans pouvoir mettre l'orteil dehors à ma convenance.
de Naelhy Wolback
Une fois le courrier terminer elle s'occupa de l'envoyer. Elle avait mis du temps à se décider de laisser son orgueil de côté et du temps à relâcher le pigeon de son emprise sous l'hésitation qui persistait. Si elle était partie c'était bien pour se débrouiller toute seule comme une grande. Elle détestait l'idée d'avoir besoin d'aide, mais la blonde semblait être le cul par terre, elle ne pouvait tomber plus bas. Les jours semblaient de plus en plus long. Rien, ici, ne pouvait satisfaire ses envies, à par une folle se prenant pour la fille de Satan elle n'avait rien trouver dans ce bled qui ne lui donner pas l'envie de fuir une nouvelle fois. Même la progéniture de Satan s'était tirée, il semblait qu'il n'y avait plus rien à faire.
Jouant avec sa bague, une alliance volée à sa mère avant son départ sur le cheval qu'elle avait abandonné trois lieux plus tard. La jeune effrontée sourit en pensant à qu'elle point elle devait s'en mordre les doigts, à l'ennui dans lequel elle l'avait mis, elle et le reste de cette famille qui semblait si propre. Admirant le bijoux qu'elle avait décidé de porter à son majeur gauche, qui parfois se retrouvait autour de son cou elle sourit de sa décision d'avoir fuit cette vie qui lui aurait peint des rides beaucoup trop vite.
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nombrilisme nm FAM forcément singulier Tendance à ramener tout à soi-même.
Assise sur sa chaise elle rédigeait une lettre. Début banal pour une blonde toute aussi fade qui rêvait d'une vie moins morne. Son écriture faisait bonne élève, mais la forme était sans classe. La jeune blonde n'avait donc rien appris pendant toutes ces années où on s'était efforcer de lui mettre quelque chose dans la tête? Il fallait croire que non. Le résultat était une adolescente revêche qui était aujourd'hui complétement paumée en Rouergue, à Millau plus précisément.
Millau, parlons-en, l'ennui, aucunes distractions, niet, le vide total, nenni. Les mouches qui volaient en taverne aurait pu représenter un intérêt certain si la sotte ne détestait pas autant les écrabouiller. Alors, après des jours à penser à une issu, un moyen quelconque de sortir d'ici elle se rendit compte qu'elle n'avait nulle part ou aller, elle qui aimait la solitude trouvait que la compagnie lui faisait cruellement défauts dans cette ville.
La chaise manqua de partir en poussière sous le poids plume de la môme. S'efforçant de placer son postérieur de façon à préserver ce siège le temps qu'il faudrait elle se maudit d'avoir dépensé tout l'argent de sa fuite dans les auberges grands luxe, nourritures pour les palais les plus fins et autres futilités d'un confort qui lui semblait à des années lumières. Elle finit par relire la lettre qu'elle avait proprement écrit sur le papier le plus convenable qu'elle avait pu trouver dans ce trou.
A Luna Wolback de Chambertin,
Chère cousine, cette lettre va te paraitre dérisoire qu'elle sera, je l'espère, utile. Si je t'écris c'est parce que je pense que tu es la seule personne susceptible de m'aider aujourd'hui.
Cela fait maintenant deux semaines que je suis ici, à Millau, où je n'ai rien d'autres à faire que compter les heures. J'ai fui la Rochelle il y à un mois, le voyage fût d'autant plus long que je ne supporte pas les chevaux et que j'ai eu beaucoup de mal avec la monture que j'ai emprunté à ma mère.
Je n'ai, je pense, que des raisons valables qui m'ont conduites à partir. Tu dois être au courant que mes parents, si je puis encore les nommer ainsi, m'ont promise à un certain noble au nom imprononçable tellement il est long et les titres y font tâches bien qu'ils soient beaucoup plus rare que ce que je mérite. Cela fait un an que je fais tout mon possible pour éviter cette comédie, tu me diras sûrement que la fausse grossesse n'était pas tellement intelligente et la crise spirituelle m'a conduite tout droit à me faire virer du couvent ou l'on m'avait placé pour un mois. Il parait que je suis beaucoup trop égoïste pour plaire à l'être Divin, tu m'en direz tant.
Le fait est que je me retrouve maintenant seule à Millau, j'ai eu la bonne idée de tomber sur la seule auberge au plafond qui manque de s'effondrer avec vue sur leur lac qui me donne l'occasion d'avoir chaque matin l'odeur intenable de poissons pour me réveiller. Si j'ai mis autant de temps à réagir c'est que je viens de comprendre que si la vie d'épouse n'est pas faîtes pour moi, celle de paysanne l'est encore moins.
Donc pour en revenir à mes affaires j'ai grandement besoin de toi, l'idée que je m'occupe de légumes le restant de mes jours vêtu de vêtement rapiécés parait fatalement meilleure que de rester enfermer dans un grand château avec un homme donc je me contre-fiche sans pouvoir mettre l'orteil dehors à ma convenance.
de Naelhy Wolback
Une fois le courrier terminer elle s'occupa de l'envoyer. Elle avait mis du temps à se décider de laisser son orgueil de côté et du temps à relâcher le pigeon de son emprise sous l'hésitation qui persistait. Si elle était partie c'était bien pour se débrouiller toute seule comme une grande. Elle détestait l'idée d'avoir besoin d'aide, mais la blonde semblait être le cul par terre, elle ne pouvait tomber plus bas. Les jours semblaient de plus en plus long. Rien, ici, ne pouvait satisfaire ses envies, à par une folle se prenant pour la fille de Satan elle n'avait rien trouver dans ce bled qui ne lui donner pas l'envie de fuir une nouvelle fois. Même la progéniture de Satan s'était tirée, il semblait qu'il n'y avait plus rien à faire.
Jouant avec sa bague, une alliance volée à sa mère avant son départ sur le cheval qu'elle avait abandonné trois lieux plus tard. La jeune effrontée sourit en pensant à qu'elle point elle devait s'en mordre les doigts, à l'ennui dans lequel elle l'avait mis, elle et le reste de cette famille qui semblait si propre. Admirant le bijoux qu'elle avait décidé de porter à son majeur gauche, qui parfois se retrouvait autour de son cou elle sourit de sa décision d'avoir fuit cette vie qui lui aurait peint des rides beaucoup trop vite.
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nombrilisme nm FAM forcément singulier Tendance à ramener tout à soi-même.