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Un nouvel oriflamme à Argentan

Rhân
Il lui répondit innocemment dans un souffle, à des milliers de lieues des pensées qu'elle pouvait avoir sur ces fameuses choses:

Oui... bien des choses..


A sa grande satisfaction, elle se laissa faire et se blottit contre lui, sa tête sur son épaule, comme elle l'avait rarement fait ces derniers temps. C'était un résultat concret de sa visite même s'il n'était pas certain que cela fut le fruit direct de sa démarche, mais plutôt le fait qu'il se trouvait là alors qu'elle se sentait mal.

Cette seconde hypothèse pouvant être corroborée par le poids de son amante, qui avait passé ses bras autour de son cou, et qui se faisait de plus en plus lourd, comme si elle ne se soutenait plus elle-même.
Il la serra plus fort contre lui pour ne pas qu'elle s'écroule à terre, et la regarda.


Tu es bien pâle en effet.. Que se passe-t-il? Qu'est-ce que tu as?
Je vais t'allonger quelque part.


Il se baissa pour prendre ses jambes et la porter dans ses bras comme une enfant et la conduisit jusqu'à son lit où il la déposa tendrement. Il ouvrit un peu sa robe pour qu'elle puisse mieux respirer et s'assit sur le lit à côté d'elle en tenant sa main.

Tu veux que j'appelle quelqu'un? Tu veux quelque chose?
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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Ylalang
Amenée sur son lit, elle se recroquevilla un peu sur elle-même, pour tenter de détendre ce ventre qui la faisait souffrir. Etant femme, cette douleur lui était connue, même si les heures qui s'annonçaient seraient loin d'être agréables.

Appelle une domestique je te prie... Je crois que j'ai besoin de me reposer un peu...

Elle avait pensé qu'après l'accouchement catastrophique d'Eilinn elle n'était plus capable de porter d'enfants, mais il semblait que la nature venait de la détromper. Même si elle allait perdre celui qu'elle portait, qu'elle ne devait porter que depuis quelques courtes semaines, Rhân se réjouirait surement de la savoir encore féconde. Pour son plus grand malheur.

On reparlera de tout ça demain si tu veux bien...

Une façon de le congédier, il n'avait pas à être présent pour ce genre de choses.
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Rhân
Elle semblait bien souffrante, comme prise d'un mal soudain qui la dévorait de l'intérieur de son ventre. Il se sentait un peu perdu, ne sachant que trop faire. Il savait bien que les femmes étaient sujettes à des douleurs particulières, mais n'en savait guère plus à ce sujet. Peut-être était-ce à classer ainsi? Mais c'était quand même la première fois qu'il la voyait ainsi recroquevillée de douleur.
Il s'affola un peu, restant immobile sur le lit, lui tenant la main et il mit un certain temps à réagir à sa demande d'aller chercher quelqu'un.

Enfin il se releva, lui lança un regard de détresse et s'en alla rapidement en lui lançant comme si elle allait s'éclipser ou faire Dieu sait quelle folie:


Ne bouges pas, je reviens tout de suite avec quelqu'un!

Il descendit en courant jusqu'au rez de chaussée et aux logements des domestiques et tira de son lit à bon coup de pieds aux fesses la servante que Léah employait habituellement pour la servir et qui n'émergeait pas assez rapidement à son goût de son sommeil. Il la tira presque de force en courant vers la chambre d'Yla et lui montra sa maîtresse sans réussir à expliquer vraiment ce qu'il se passait, mais elle comprendrait certainement. C'était une femme aussi et pour une raison inconnue de lui, les femmes arrivaient à toujours à se comprendre sur leurs petits maux.

Bien... Bon.. voilà... j'espère que ca va aller mieux...

Il fit quelques pas pour ressortir avant de se retourner et de revenir vers elle.


Tu veux que je reste auprès de toi un peu?

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Ylalang
Une fois Rhân sorti, Leah se tortilla un peu sur le lit, avant de se décider à aller chercher le poudrier sur son bureau. Elle se leva, s'appuyant sur le lit et sa tête se mit à tourner.

Non, non, ce n'est pas le moment...

Un instant a retrouver son équilibre, avant de reprendre son expédition. Elle finit finalement par atteindre le bureau, fit voler le vélin et attrapa le poudrier. Machine arrière toute pour revenir sur le lit et glisser le poudrier sous son oreiller. Quelques instants plus tard, Rhân revint avec la domestique qui se demandait bien ce qui se passait pour qu'on la sorte de son lit.

La vicomtesse demanda à la domestique des linges propres qui ne soient pas blancs*, et celle-ci s'éclipsa pour aller chercher tout cela. Elle répondit alors à son amant qui semblait s'inquiéter.


Non, retourne te coucher Rhân, ça va aller... C'est... enfin ce n'est pas très grave, juste... désagréable...

Elle avait surtout besoin et envie d'être tranquille...



Dans la croyance médiévale, le "blanc appelle le sang", ainsi les femmes qui accouchaient ou les gens blessés ne devaient jamais porter cette couleur pour ne pas leur porter malheur.
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Rhân
Il lui sourit gentiment autant pour se rassurer lui-même qu'elle allait bien que pour elle.

Bien.. j'espère que tu seras mieux demain alors. En espérant que ta nuit soit la meilleure possible...

Il se retourna et quitta la pièce. Dans le bureau, il trouva le vélin qui avait volé à terre quand elle avait pris le poudrier, mais qu'il n'avait pas vu en revenant, trop empressé de ramener la jeune servante auprès d'elle. Machinalement, il se pencha pour le remettre sur le bureau. Il fit un pas en avant pour repartir vers sa chambre puis revint en arrière et se retourna pour la regarder à travers l'embrasure de la porte entre sa chambre et son bureau d'un air suspect. Il était presque certain que ce vélin ne se trouvait pas à terre quand il était venu tout à l'heure. Cela faisait désordre et il l'aurait bien remarqué. Un courant d'air? Les fenêtres n'étaient pas ouvertes pourtant? Ou peut-être dans sa course pour revenir à l'instant, le vélin aurait pu tomber du bureau? Il était resté là quelques longues secondes, immobile, à essayer de réfléchir.
Et finalement pris de curiosité, reposa la main sur le vélin et le lissa comme s'il coulait enlever rapidement la poussière qu'il avait pu prendre à terre, tout en le survolant du regard. L'Orléanais fronça des sourcils mais sortit néanmoins aussitôt de la pièce sans un mot.

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Ylalang
Rhân avait à peine franchi la porte de la chambre que la domestique revint avec les linges demandés.
Après quelque déshabillage et apprêt des tissus bruns, la vicomtesse congédia la domestique pour qu'elle retourne se coucher, l'assurant qu'elle ne nécéssitait point la visite d'un médicastre.
Elle guetta alors le silence complet dans l'Hôtel avant de saisir sous son oreiller le poudrier doré. Elle regarda un instant l'objet de son désir, avant de l'ouvrir. Une pâte brunâtre guère appétissante logeait à la place ou aurait du se trouver une fine poudre pour le teint clair de toute femme noble. Il lui faudrait surement trouver des contacts dans le milieu interlope du duché pour pouvoir se fournir si elle retombait dans cette vieille addiction, mais elle avait bien le temps, et l'argent permettait bien des choses.
Elle détacha un petit morceau de la pâte et l'avala. Sa dernière prise remontait à presque trois ans, et elle retrouva avec une certaine volupté les sensations anesthésiantes de la drogue.
Plus de douleur, de sensation, de souffrance. Son esprit même commença à s'embrumer, et elle fut au bout d'un moment incapable de réfléchir à quoi que ce soit.
Elle finit par s'endormir, sans douleur, hors de ce monde et de ses contrariétés, alors que ce sang qui avait porté une vie pendant quelques semaines s'échappait de son ventre.


*Ce texte n'est en aucun cas une apologie de la drogue.
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Rhân
[Quelques jours plus tard]

« La rumeur, Monsieur ? Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens prêts d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville, en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse ! ... D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, on ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil ; elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ? » (Le Barbier de Séville, Acte II scène 8, Beaumarchais et légèrement retouché)



Le bruit avait couru.

Depuis les lèvres des domestiques trop curieux et voyeurs jusqu'aux oreilles de leur maître.

Le malaise de la vicomtesse d'Avize semblait avoir dans les commérages de la domesticité une origine bien plus coporelle qu'un semble maux de ventre ou tout ce qu'il avait pu imaginer jusqu'alors et qu'il avait rapidement oublié en la voyant à nouveau en meilleur état. Mais on disait bien que la servante qu'il avait amené ce soir là avait bien aider à... que les lingières avaient trouver les draps bien de sang, que milles et uns indices rendaient absolument certain les faits tels qu'ils étaient présentés.

Le baron forcément en avait entendu parler au bout d'un certain temps mais n'en savait quoi penser. Il connaissait bien le pouvoir de la rumeur qui faisait d'un rhume bénin un cas de peste au bout de quelques témoignages exagérés et répétées d'une oreille à une autre, mais là, le motif de la rumeur semblait tellement étonnant qu'il eut été bien difficile à imaginer par simple déformation et même si le bruit avait été faux, il commettait de toute façon un certain tort à Léah et à lui-même ce qui ne pouvait se concevoir.

Il monta donc à nouveau dans la chambre de la champenoise et après s'y être fait annoncé et accompli les salutations d'usage accompagnées de quelques gestes de tendresse à son égard, il attaqua directement le sujet.


Sais-tu ce qu'il se dit à propos de ton malaise d'il y a quelques jours?

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Ylalang
Assise devant sa coiffeuse, (ndla : le meuble hein) la Vicomtesse était en train de terminer un savant chignon. Plantant les dernières épingles dans sa chevelure d'ébène, elle accueillit de façon sereine le Baron de Boiscommun.
La douleur s'était estompée au bout de quelques jours, tout comme le sang impur, et elle avait pu reprendre le train-train quotidien. L'opium avait bien aidé à ce rétablissement rapide, les nuits devenant beaucoup plus paisibles sous l'effet de la drogue.

Elle écouta les babillages de salutation de l'orléanais de manière distraite, avant de relever un sourcil interrogateur à sa question. Elle savait bien elle-même ce qui s'était produit, mais se demandait bien ce que les domestiques s'étaient mis en tête de raconter.


Eh bien non, que disent-ils donc ?
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Rhân
Il s'était avancé vers elle, silencieusement, la regardant presque religieusement finir son chignon avant de poser doucement ses mains sur ses épaules.

Non? Vraiment?

Et bien...


Il se racla la gorge, l'air un peu embarrassé et ne sachant comment aborder de front le délicat sujet. Cela n'était guère simple de parler de cela et le risque de la voir s'énerver alors même qu'il n'y était pour absolument rien était grand.

Ils disent... on raconte que...

Le bruit était tellement énorme et si peu crédible que c'était folie de le dire, mais maintenant qu'il avait commencé... comment s'en sortir sans aller jusqu'au bout?


Que... tu étais...

Ne restait plus qu'à lâcher le mot qui fâcherait certainement. Il sortit finalement dans un souffle presque inaudible


..enceinte...


Puis rapidement pour ne pas se laisser interrompre il continua l'explication comme pour faire oublier ce qu'il venait de dire et le noyer sous d'autres phrases


Et que tu aurais finalement accouché ce soir là d'un enfant mort-né... Mais bon, je pense bien que ça se verrait bien si tu avais été enceinte à ce point et c'est pour celà que je n'accorde pas grand poids à ces rumeurs même si certaines commères expliquent bien volontiers qu'une mère peut refuser absolument d'être enceinte et que dans certain cas cela passe inaperçu si on n'y regarde pas de près...

Il essayait de se distancer de la rumeur pour éviter son courroux même si ces dernières phrases sonnaient bien amèrement dans sa bouche. Depuis combien de temps ne l'avait-il pas vu vraiment "de près"? Cela pouvait-il...? Etait-ce donc un peu vrai et ceci expliquant cela...? Il n'en savait trop rien et doutait un peu, tout en craignant sa réponse.
Et encore il avait tût la version la plus horrible selon laquelle elle aurait accouché d'un fils vigoureux qu'elle aurait étranglé cette nuit là. Cela n'était pas possible venant d'elle.... impossible....

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Ylalang
Regardant Rhân dans le miroir en face d'elle, elle se demanda un instant ce qu'il cherchait à dire. Saisissant un poudrier rempli de talc parfumé, elle y plongea une petite brosse pour s'en saupoudrer avec légèreté le cou et la gorge, pendant qu'il s'empêtrait dans ses explications.

Une fois qu'il eut terminé, tout en continuant sa toilette, elle lui répondit de façon tout à fait sereine, comme si l'évènement était mineur.

C'est exact, j'étais enceinte de quelques semaines. Il était normal que tu ne l'ai pas remarqué, car cela ne se voyait pas. Et j'ai perdu effectivement l'enfant que je portais...
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Rhân
Il resta un peu interloqué devant la réaction de la vicomtesse qui traitait ça comme s'il s'agissait de sa dernière broderie. Non qu'il ait vraiment matière vraiment à se fâcher contre elle, c'était la vie après tout, mais cette légèreté prise, ce manque de respect envers ce début de vie le laissait tout simplement béat devant elle. Sans compter ce miroir qui renvoyait son image en train de se pomponner et qui avait le don de le troubler au plus haut point. Elle était vraiment bien belle, très belle à ses yeux, surtout dans ces moments un peu intime où ils étaient seul et où elle n'était pas complètement habillée, maquillée, prête à se montrer au monde. Troublante et mystérieuse même...

Il resta un instant immobile, sans un mot avant de bredouiller, tout en essayant de garder un air calme:


Bien...bien...
Ca n'est pas un problème


Sa froideur, ce détachement complet des choses, ce désintérêt pour quelque chose qui lui semblait avoir quand même bien plus de valeur que les quelconques bijoux dont elle lui parlait parfois lui faisait presque peur. Comme pour se rassurer et casser cette froideur, il se pencha et plongea ses lèvres sur son cou et le haut de sa gorge et y poser plusieurs baisers et enfin murmurer enfin la question qui tenaillait son esprit:

Mais pourquoi ne m'as tu rien dit avant?

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Ylalang
Il réagissait vraiment bizarrement... Qu'avait-il attendu d'elle en cet instant ?
Elle se laissa embrasser dans le cou, lui donnant par jeu un petit coup de brosse sur le nez qui cherchait à s'aventurer sur sa peau. Elle eut finalement un petit haussement d'épaules à sa question.

Eh bien, déjà il m'a fallu du temps pour m'en rendre compte, et les premiers mois sont toujours les plus incertains concernant une grossesse.
Cela t'aurait probablement... chagriné si je te l'avais annoncé trop tôt pour ensuite te dire que je l'avais perdu...


Pour la vicomtesse les choses semblaient on ne peut plus claires et limpides. Elle n'avait pas ressenti de chagrin particulier lors de cette fausse couche, ne souhaitant plus d'enfants, et porter celui du baron semblant bien trop engageant à son goût.
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Rhân
Il joua, amusé, avec les coups de brosse et continua l'exploration de la peau de sa gorge avec ses lèvres à coup de baisers pendant que ses mains descendaient de ses épaules pour caresser ses bras. Il transformait ce moment en câlin plus pour avoir le temps de réfléchir à tout ça que véritablement par envie, restant un peu distrait. Son aplomb dans cette affaire lui avait littéralement coupé le souffle et il ne savait que lui dire et il savait également qu'il serait bête à rester immobile sans trop savoir quoi faire. Et depuis le temps qu'elle le sevrait de plaisirs plus consistants, autant prendre au mieux les instants comme ceux-ci.

Finalement il se décida à acquiescer à ses paroles d'une voix peu sûre, plus par défaut que par conviction, n'ayant pas trouvé d'autres réactions cohérentes et réfléchies.


Bien.. Tu as sans doute bien fait...

Il sentait cependant un certain regret et une amertume qui rongeaient son cœur pendant qu'il l'embrassait. Et s'il n'y avait pas eu cette fausse couche... il aurait pu... Comment ne pas s'empêcher de laisser vagabonder son esprit dans ses suppositions vaines qui étaient plus mauvaises qu'autre chose et qu'il ne partagerait sans doute pas avec elle. Elle ne les comprendrait pas.

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Ylalang
Elle finit par reposer la brosse, et fermer le poudrier. Elle se saisit d'une bouteille en verre de Murano, qui à l'ouverture dégageait une douce odeur de fleur d'oranger. L'affaire semblait close concernant la fausse couche, ainsi elle enchaina sur un autre sujet de discussion tandis qu'elle mettait derrière ses oreilles quelques gouttes du parfum.

Ah au fait, tant que j'y pense, je vais partir quelques jours en Touraine voir Llyr. Il sera surement ravie d'accueillir sa vassale, et je pourrai ainsi faire connaissance avec ma petite seigneurie tourangelle.

Tout cela dit d'un ton badin, bien entendu.
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Rhân
Il resta à nouveau interloqué devant sa faculté à distiller mine de rien des informations qui lui semblait quand même assez importantes. Il se renfrogna en l'entendant mais dû admettre que ces raisons étaient parfaitement logiques et qu'il n'en trouverait pas d'aussi bonnes, sans user de sa légendaire mauvaise foi, pour la retenir ici. Faisant contre mauvaise fortune, bon cœur et se réservant le loisir de grogner plus tard, il essaya de reprendre le ton badin qu'elle avait employé en lui déclarant avec un grand sourire en appuyant un peu ses caresses.

Alors j'aimerais bien profiter de ta présence avant ton départ...

Elle était si tentante ainsi pomponnée et parfumée que l'orléanais n'avait pas pu résister à tenter cet espèce de marché pour accepter sans grogner ce qu'elle essayait de lui faire penser. Elle ne pouvait pas ne pas remarquer son absence de grognements.. jusque là.

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