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[RP Ouvert] Quand Exquise morve rencontre mouchoirs douteux.

Isaure.beaumont
[Paris, Collège Saint-Louis de France. Quelques heures plus tôt. Un dimanche.]


L’aurore était à peine éclose quand des mouvements lents et silencieux éveillèrent Isaure. Discrètement, la Brune écarta l’épais rideau de sa couche. Dans la chambrée encore endormie, trois de ses camarades se préparaient déjà. Elle attendit que la porte se referme derrière elles avant de quitter son lit. Et telle un ombre, seulement vêtue de sa chemise de nuit lui tombant jusqu’au pied, la fillette entrouvrit la porte afin de découvrir ce qui se tramait. Un peu plus loin, des personnes chuchotaient. Des consignes étaient données, le silence et la discrétion étaient imposés. Des mots résonnèrent à ses oreilles, distincts. ‘Chasse’, ‘Vincennes’. A croire que tous les élèves n’étaient pas conviés. Le favoritisme existait bel et bien dans cet établissement. Et ce fut pour sa plus grande joie.

Prudemment, la jeune Wagner s’avança à quatre pattes vers les escaliers. D’ici, elle put apercevoir les différents protagonistes. La Rectrice semblait de la partie, ainsi que deux autres magisters. La voie serait libre. Son vœu allait être exaucé. Paris, Je suis à Toi !!!

Et toujours à quatre pattes, la damoiselle rejoignit le dortoir où elle s’habilla dans le plus grand silence. Depuis son arrivée à Paris, la Capitale avait exercé sur elle une forte attraction. Quoique grise et nauséabonde, elle n’en demeurait pas moins irrésistiblement attirante. Pour l’occasion unique qui se présentait à elle, la jeune fille avait revêtu l’un de ses plus beaux atours et avait attachée à sa taille sa bourse – dans laquelle sonnaient quelques brillants écus – au cas où elle serait prise d’une petite envie.

Bientôt, elle se faufila hors de la chambre et sans un bruit, et quitta le Collège, sans un détour par les cuisines où la cuisinière devait déjà s’activer.


[ Paris, Dans les dédales parisiens. ]

Le temps était au beau fixe. Russo avait décidément bien choisi son jour pour emmener ses élèves chéris à la chasse et lui offrir ainsi cette balade opportune. D’abord assoupie, la ville se réveilla peu à peu et quand les églises environnantes sonnèrent le début du travail, l’animation s’empara de Paris. Déambulant dans les rues, Isaure s’arrêtait devant chaque échoppe, s’émerveillait devant le travail minutieux des enlumineurs, s’extasiait devant des bijoux étincelants, soupirait de bonheur en touchant les étoffes soyeuses. La jeune Wagner était étourdie par toutes ses nouvelles choses : la foule bousculant tout sur son passage, les cris, les odeurs. Et sans qu’elle ne s’en rende compte, la matinée passa. De Cluny en passant par l’Ile de la Cité elle se retrouva aux halles. Là encore, des choses étonnantes, des merveilles éclatantes. Elle s’arrêta un instant un à étal. Après quelques hésitations, elle se décida pour une broche en or – enfin que le marchand au sourire suspect lui vendit comme étant de l’or. Aux yeux de l’enfant, la broche était finement travaillée, et sa forme de lionceau lui rappelait le blason de Morvilliers. Voilà qui lui porterait chance. Ravie de son achat qui lui coûta quelques cinquante écus, la jeune fille l’attacha à gauche de sa poitrine. Ainsi, tous pourrait admirer son éclat.

Il est encore plus ravissant sur moi, n’est-ce pas ?


Acquiescement de l’arnaqueur et voilà la naïve qui reprenait sa route, souriant au monde.

Et soudain, les porcs grognant et boueux remplacèrent les acheteurs négociant les prix. Les habits colorés laissèrent place aux guenilles. Les mendiants tendaient leur main noircie par la crasse vers sa bourse. Parfois, un tintement annonçait l’approche d’un lépreux. Sur son passage, les têtes se tournaient, les regards se faisaient avides et les sourires mauvais. Le Paris de ses rêves s’était envolé et la jeune fille se retrouvait dans un milieu hostile. Trop tard pour faire demi-tour, déjà on la suivait. Ignorant d’abord cette voix qui lui disait de fuir, elle continua à avancer dignement, le regard droit devant, la tête haute, mais bientôt il fallut se rendre à l’évidence. Elle était prise au piège. Prise à son propre piège. Trop fière pour s’avouer perdue, elle tourna à chaque coin de rue espérant ainsi retrouver les halles. Mais rien à faire. Les rues étaient étroites et à ses yeux, se ressemblaient toutes. Tout autour d’elle, il lui semblait que la ronde des malingreux, piètres, prostituées et coquillards se resserrait tel un étau. Et à dire vrai, la peur s’emparait d’elle…


Edit correction étourderies

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--L.ombrageux
[Elle tourne en rond cette petite...]

L'ombrageux rêvait tranquillement appuyé comme a son habitude contre le mur, de là il devait surveiller les aller et venues des parisiens des bas fonds. Tapis dans l'ombre, il volait quand on passer trop près de lui, il regardait, parfois on le voyait se décoller du mur et suivre quelqu'un, puis au bout d'un heure ou deux les poches pleines de quincaillerie, il revenait s'appuyer contre le mur.

Aujourd'hui ce fut elle, cette brune aux yeux bleus, à la démarche hautaine, cette démarche fière et droite. Ce qui étonna l'homme se fut de la voir là, oui ici dans les bas fonds de la vieille Paris, dans les odeurs de mort, de maladie. Ici dans la saleté cette perle d'élégeance, était-elle inconsciente ou idiote, ou bien elle s'est perdue mais elle est trop hautaine pour faire demi-tour devant tous, et dans ce cas c'était une belle aubaine pour lui .

Elle était noble assurément, sa peau blanche comme la nacre n'avait jamais vu le soleil plus que quelques heures, jamais elle ne se hâlerais, ho non, jamais elle ne prendrais la teinte des peaux des travailleuses, des gueuses.

Une broche décoré son cou, qu'elle avait joli par ailleurs. La broche était de pacotille, mais la bourse a son coté était gonflée d'or tintant.

La fille marchait plus vite, l'ombrageux força a peine l'allure, il la talonnait, elle devait le savoir, le sentir, ses bottes de cuir frappaient le pavé humide et sale des ruelles. La jeune fille tournait a chaque fois qu'elle le pouvait, elle ne devait pas savoir ou elle allait, impossible, elle tournait parfois en rond, et finissait par s'enfoncer encore plus dans la noirceur des rues.

A tourner en rond comme ça elle allait finir par tomber dans un cul de sac par elle même, il n'avait pas besoin de se souciait de sa destination, elle n'en avait pas en apparence, a moins que ce ne soit une astuce, mais l'ombrageux en doutait, elle hésitait parfois trop, elle s'angoissait, elle ne savait pas ou elle était, et c'était tant mieux.

Il souriait, sa main se passa dans sa ceinture, elle n'était vraiment pas moche cette petite, mais ce n'était pas dans ses habitudes. Alors il continua a la suivre, il se prit a siffloter un air tout en l'observant. Un air joyeux, rythmé, l'homme avançait a son rythme, la gamine n'avait pas faiblit dans son pas, mais lui avait accélérer et il gagnait du terrain, bientôt peut être pourrait-il la regardait dans les yeux...Ces beaux yeux bleus, mais avant il penserait a lui prendre l'argent.
Isaure.beaumont
Ombres et lumières dansaient sur sa peau. Parfois son tient tendrement hâlé – vestige de son sang italien et d’une enfance passée au grand air – paraissait plus blanc, peut-être à cause de l’angoisse naissante.
Le loup affamé guettait déjà la brebis égarée. La jeune enfant, apeurée par les pas résonnants à sa suite, s’empara instinctivement de sa médaille.

Je t’en supplie Aristote, protège-moi de ces bêtes assoiffées.

Il fallait qu’elle réagisse, qu’elle se sauve elle-même puisque personne ne le ferait. Sentant le prédateur se rapprocher, la jeune fille se décida à courir. Elle pensait ainsi prendre de l’avance et se cacher. Pourtant le sort en décida autrement. Voilà qu’elle était acculée dans une impasse. Elle était perdue. Qu’allait-il advenir d’elle. Elle fut tentée un instant de crier à l’aide. Mais franchement, qui viendrait à son secours ? Personne. Ils étaient tous pareils, des rapaces, des charognards.

Et ce sifflotement. Il l’agaçait. Il l’insupportait tellement que bientôt la peur s’envola laissant place à une rage toute isaurienne. Encore quelques mètres et leurs souffles s’entremêleraient. Il fallait agir, et vite.

A croire que le Très-Haut avait entendu sa prière, car tout près d’elle, et avant d’être tout à fait immobilisée contre le mur, un tas de cailloux trônait à ses pieds, munitions qu’un gamin des rues avait dû réunir avant d’être pris en chasse par l’une de ses victimes. Tout en souplesse, elle se baissa rapidement pour récupérer quelques petits galets et les lança à l’aveuglette, sans savoir si les projectiles atteignait leur cible. Et de lancer d’un ton assuré:


Je vous sommes de faire demi-tour. Cessez-donc de me suivre ! Ou je vous ferai châtrer !


Le sens du dernier mot lui échappait. Mais elle l'avait déjà entendu dire et se rappelait de l'impact qu'il avait eu sur le menacé.Puis courageusement, la brune s’élança vers la seule issue, espérant ainsi lui échapper.
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Maltea
[Quand deux têtes couronnées investissent les bas fonds de Paris….]

(Château de Brienne, bien avant la petite excursion)

La Brienne était plus que soucieuse. Elle avait repris une relation en pointillé avec un ancien amant plus que fougueux et sa hantise était de porter le fruit de ses amours clandestins. Le mariage, direz-vous, serait une solution toute trouvée pour éviter un bâtard… oui mais le hic, c’est que l’étalon était marié… une autre aurait été d’éviter de semer mais là encore… compliqué lorsque sous le feu de la passion, l’épée devait s’ôter du fourreau…
Glanant ici et là quelques informations, faisant bien entendu comme à son habitude mine de rien, la duchesse apprit qu’il existait dans les bas fonds de Paris, une vieille femme ayant une connaissance accrue des plantes. Celle-ci concoctait des potions anti marmot et lorsqu’une petite erreur de dosage, après quelques mois, se faisait voir, elle savait utiliser mieux que personne ses aiguilles à tricoter… mais nullement pour la layette. Pour la duchesse, tout était devenu parfaitement limpide. Elle se rendrait à Paris, à la dite cour des miracles.
Avec ce sésame, elle allait pouvoir donner libre cour à toutes ses envies, sans plus avoir la peur au ventre d’enfanter. C’est qu’il était plus que compliqué pour elle de pouvoir succomber au plaisir en entendant raisonner dans sa petite tête : batard, reconnaissance, veuve, contrat, damnation éternelle… et j’en passe !
Sa décision était prise. Elle ferait le court voyage la séparant de la capitale. Le tout était de trouver avec qui elle s’y rendrait.
Alors qu’elle passait en revue les gens de confiance… ce qui fut très très rapide, cela va de soi. Son choix s’arrêta sur sa suzeraine. Cela lui permettrait de la revoir et de passer un peu de temps avec elle. Elle avait ouï dire qu’Agnès n’était pas au mieux de sa forme, et tout cela inquiétait grandement Maltea.
Elle prit plume et encre et écrivit quelques mots à sa suzeraine et amie. Le rendez-vous se ferait à Paris…



(Dans le Paris puant et sombre totalement à l’opposé des salons confortables du Louvre)

La duchesse parcourrait les ruelles étroites du ventre de la capitale grouillante de vermine en tous genres. Elle en avait côtoyé des gueux mais là….
Son regard était attiré par tout ce qui bougeait. Elle prenait un plaisir évident à satisfaire sa curiosité de jeune femme écervelée.
Enfin ce n’était pas tout ça, mais il était impératif qu’elle trouve cette vieille femme avant la tombée de la nuit.
Tout en entrainant Agnès dans le dédale des rues sinueuses, elle remettait en place la cape qui lui assurerait son anonymat. Elle avait déjà assez de souci comme cela pour provoquer une énième catastrophe.


Non mais tu te rends compte que c’est moi qui dois trouver une solution pour ne point porter son batard ! On aura tout vu. C’est lui qui aurait du faire le déplacement et non nous…
Tu comptes en acquérir aussi ? Ton époux est mort depuis bien longtemps, et il ne faut pas laisser tout cela perdre de son éclat. Le corps ça s’entretient, comme tout le reste…


Son regard se porta sur une ribaude qui haranguait le client. La blonde duchesse la détailla des pieds à la tête, intriguée par le manège de la femme. Elle se demandait comment des hommes pouvaient avoir le courage de trousser cette chose immonde dont l’odeur putride arrivait à ses narines.
Elle avait pourtant vécu dans sa jeunesse avec une prostituée, mais Simonetta mettait un point d’honneur à toujours paraître soignée et avoir une hygiène rigoureuse.
Ralala ces françaises… quel malheur… et après on osait parler du mal de Naples… un comble lorsque l’on voyait ces horreurs vendre leurs charmes… parler de charmes était d’ailleurs assez ironique. La ribaude sourit à un homme qui s'approchait et Maltea ne put s’empêcher de placer sa main devant sa bouche, étouffant ainsi un hoquet de surprise avant de saisir le bras de Gnia afin de courir un peu plus loin et de pouvoir laisser s’échapper un énorme fou rire.


Dio mio, tu as vu les dents de cette sorcière ? C’est affreux, franchement, je ne pensais point tout cela possible. Elle n’a plus que quelques chicots noirs et nauséabondes… beurk, jamais je ne pourrais poser ma bouche sur la sienne, et ce même si ma vie en dépendait !

Elle regarda autour d’elle et sentit un vent de panique s’emparer d’elle. L’endroit était des plus sombres et on aurait pu croire que le temps s’était arrêté. Les bruits environnants étaient maintenant beaucoup moins sonores que dans la ruelle que la duchesse et la vicomtesse venaient de quitter.

La Brienne maugréa dans ses dents, regrettant cette idée qui lui semblait tellement bonne, quelques heures auparavant. La peur commençait sérieusement à lui coller à la peau. Certes, elle avait vécu dans les rues lorsqu’elle s’était enfuie du château familial pour voyager avec une femme de petite vertu… mais elle était protégée par celle-ci et les endroits traversés étaient bien moins étouffant que cette ville putride…

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--L.ombrageux
[ Tu n'iras plus danser ma fille.]

L'Ombre s'approchait, le sifflotement se faisait de plus en plus net, la gamine tourna plusieurs fois la tête en sa direction, elle l'avait vu, sentit, entendu, il ne manquait plus que le toucher.
Soudain elle prit ses menus pieds a son pâle cou, l'ombrageux poussa un juron, stoppa son sifflotement et se lança a sa poursuite, il aurait bien plus de chance qu'elle, elle ne savait pas ou aller, ni quelle rue éviter, et surtout elle portait une jupe et de multiples jupons, pas facile de courir avec tout ça.

Les bottes martelaient le sol, elle courrait vite cette Bella. Mais elle prit la mauvaise direction, il fallait tourner a gauche et pas a droite si elle voulait lui échapper.

La sourie prise en tenaille par le chien, il ne lui restait qu'à mordre...

Son sifflotement reprit a l'entrée de la ruelle, elle était au fond, acculée, sa main retrouva son ceinturon, sa dague y siégé, l'ombrageux esquissa un sourire de carnassier, il l'avait.

Mais elle n'était pas sans défense, la sourie en un sursaut de volonté de survie envoya un cailloux, l'homme l'évita de justesse, puis un deuxième vint, celui-ci il n'arriva point a l'éviter, il était agile, mais pas tant. La pierre le frappa sur l'arcade, et l'ombrageux en plus de l'excitation de la chasse sentit en lui monter la colère. Une enfant des beaux salons n'allait quand même pas lui échapper, et surtout pas lui donner de leçon!

Puis elle parla, sa voix assurée et forte prononça des mots qui aurait peut être du l'effrayer, ils l'auraient fait dans une autre situation, mais la sourie donner des ordres et des menaces qui ne doivent l'être qu'en position de force, et la balance ne penchait pas du coté de la fière môme. L'homme s'approcha d'un pas ou deux pour voir son visage, ses yeux bleus brulant de colère et de fierté, de dédain et de dégout, et ces mots qui résonnait encore...Il la scruta avec attention et son sourit mauvais s'agrandit.

Soudain la Bella se jeta en avant reprenant sa course mais cette fois vers lui, la sourie veut se sortir de là, mais le chien est plus rapide, plus féroce, la société là fait ainsi, agresser pour vivre. Les deux bras couturés de cicatrices et musclés de l'homme de la sale Paris se refermèrent sur le corps élancé de la jeune femme. La mâchoire mordait enfin.

Le chien la ceintura avec force et lui murmura dans le creux de l'oreille de sa voix de basse : " Si tu tiens a ta vie la môme un conseil, reste tranquille, ou tu n'ira plus danser aux salons de ces dames de la cours." La gamine se défendait bec et ongles malgré la menace, c'était une belle prise, jolie fille qui défendait sa vertu voila qui lui plaisait. L'homme sourit encore un peu plus entre deux de coup de ses petites mains blanches il profita de cette proximité pour non seulement sentir le corps juvénile de la fille contre le sien mais aussi pour glisser sa main à la ceinture de la Bella et la délester de sa bourse, une fois qu'elle fut plus légère et lui plus lourd on aurait put croire qu'il la lâcherait, mais il la regardait, son air carnassier et intéresser la scrutait, ce n'est pas tout les jours qu'on voit une damoiselle du beau Paris par ici, et surtout pas une aussi jolie fille...
Murtaght
Tol qui aller voir son amie Stephandra qui était prof au collège,passa devant une petite ruelle.Un caillou atterri sur son bras puis une voix d'une dame qui est en danger se fit entendre.Tol sortie son épée du fourreau et partie en courant vers l'endroit d'où parte les voix

Arriver dans la petite ruelle,il vit un homme muscler ceinturer une fillette
contre un mur et lui murmuré des mots dans l'oreille.
Tol arriva doucement a leur niveau puis il posa son épée sous la gorge de l'homme et dit :

Reculez et éloignez vous d'elle!!!!

Puis sans quitté l'homme des yeux il demanda a la jeune fille

Mademoiselle, ça va aller?
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--Darrok
Un sinistre personnage était appuyé contre un mur crasseux de ce qu'on avait coutume d'appeler la Cour des Miracles. Il observait nonchalamment la foule et une hypothétique prochaine victime lorsque son attention fut attirée par deux jeunes nobles qui tentaient vainement d'être discrètes. L'avantage des nobles dans ce lieux c'est qu'il y en a toujours quelque chose à retirer. Et encore plus si ces nobles tiennent à ne pas être reconnus. Après quelques minutes il s'approcha furtivement de l'une d'elles et lança d'une voix désinvolte:

Bonjours damoiselles, vous cherchez quelque chose ?

Il adorait voir la mine stupéfaite de ses victimes à chaque fois qu'il faisait cela. Il faut dire que non seulement il y avait la surprise mais le dégoût n'était pas en reste; son visage était encore constellé de trous laissé par la maladie et son teint était jaunâtre maladif. De plus il avait un oeil mort à cause de cette même maladie qui lui donnait un air vraiment peu commode.

Je serai ravi de vous servir de guide ici bas pour quelques modiques pièces d'or. Je connais tout ce que vous pourriez avoir besoin en cet endroit. Sans compter qu'il est dangereux pour des personnes comme vous de trainer par ici...
--L.ombrageux
[Quand le fer s'en mêle...]

L'ombrageux n'avait pas quitter la gamine des yeux, la forçant a reculer il la colla contre le mur, il allait lui prendre cette jolie médaille qu'elle a autour du coup quand quelque chose de froid se glissa contre son cou. Il jura "foutre diou!" Il tourna la tête se défaire son emprise sur la jeune femme, et regarda droit dans les yeux son cher anti-troussage.

Un grand blondinet a l'air sur de lui s'adressa a lui comme a un serviteur, s'éloigner, et pourquoi donc? L'homme fit un sourire et secoua la tête, il la trouvait bien là l'enfant. l'Ombrageux fit face a blondi. " D'quoi j'me mêle blondi?" Dit-il, la fille était dans l'étau de son bras, la main puissante de l'homme la coinçant contre son torse. Si la gamine voulait s'en aller, il lui faudrait se tortiller ou alors que l'homme décapsule son agresseur. Le grand sombre porta la main sur la pointe de l'épée et la poussa " Enlève ça, ça serait triste d'blesser quelqu'un...Non?"

Un sourire narquois de dessina sur les lèvres du voleur, et il demanda " T'as rien d'autre a faire qu'embêter les braves gens?" L'homme se méfier, il savait bien que les "chevaliers" dans son genre étaient capables de vous trucider pour les avoir regardé dans les yeux. La paluche du bandit se glissa vers sa ceinture et se posa sur sa dague, il ne lâchait pas le regard du blondinet.

L'obscure eut un sourire et se pencha vers la fillette et lui mordillant l'oreille il lui murmura " T'veux être sauvée la bella? Tu veux qu'on meurt de toi?", il la regarda, peut être que l'aventure de la rue la tenterait plus que son palais et sa vie d'hypocrisie. Au moins dans la rue les gens étaient francs, et quand ils avaient quelque chose a dire, ils le disaient.
--Le_tueur_de_garde
Le tueur qui chercher une victime passait par la et un vue un homme blond bien habiller menacer avec son épée un autre homme dont le visage était caché mais qui menaçais une jeune fille de bonne fortune

Il prit son arc et une flèche.Il visa l'homme blond et lui envoya la flèche dans l'épaule. Surprit l'homme lâcha son épée et se mit a genoux et la main poser sur son épaule gauche ou la flèche était planter

Le tueur sourit et partie en courant
Murtaght
Tol voyant que l'homme ne bougerais pas et meme commencer a rire appuya un peu plus fort son épée sous la gorge de l'homme qui chuchoter a la jeune fille

Tol ressentie une douleur atroce,il lâcha son épée et se mit a genoux.Il passa sa main derrière son épaule il sentie une flèche,en réflexe de survie il attrapa sa dague dans sa ceinture la planta dans le pied de l'agresseur qui lâcha sa prise

Tol se releva attrapa la jeune fille par le bras et se mit a courir en la forçant a le suivre et partir au bâtiment sécuriser le plus proche
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Gnia
La mine renfrognée masquée par la large capuche de sa cape sombre, la Saint Just accompagnait Maltea, retenant un gémissement d'impatience à chaque fois que celle-ci s'arrêtait pour satisfaire une curiosité malsaine. Elle se retenait de la houspiller et pourtant Agnès connaissait suffisamment la Brienne pour deviner que tôt ou tard son inconséquence leur vaudrait des ennuis.
Le souci, c'est que le but avoué de cette virée l'intéressait aussi et qu'elle s'était laissée entraînée en oubliant que sa blonde vassale était une catastrophe ambulante.

Lorsqu'une énième fois, Maltea se fit remarquer en détaillant une ribaude, la Saint Just, profitant que la duchesse les ait entraînées à l'écart, finit par desserrer les dents pour laisser filer son agacement.


Favara ! N'oubliez pas que de nous deux, la seule à savoir tenir une arme à peu près correctement, c'est moi. Et je doute qu'un brave coutel soit à la hauteur face à un crochet ou à une lame rouillée. Sans compter que la dernière fois où j'ai du me défendre, vous en voyez le résultat.

Et de désigner la fine cicatrice qui lui courait sur le bas du visage et le cou. Dardant ses azurs sombres brillants de colère retenue dans les mirettes de son amie, elle ajouta

Je peux vous assurer qu'avec ça, l'entretien du corps, comme vous dites, attire bien moins de volontaires et s'éloigne la probabilité de porter des bâtards. Alors de grâce, tâchez d'être un peu moins inconséquente si vous voulez que nous ressortions vivantes de cette bauge à ciel ouvert.

Bon. La corrélation entre la longue cicatrice qui barrait le haut de son buste depuis l'oreille jusqu'à l'aisselle opposée et la lacune de prétendants à vouloir jouir des rondeurs délictueuses de la Saint Just était une parfaite invention, un grossier mensonge. Mais elle voulait que la Brienne prenne un peu peur, en espérant que cela leur éviterait un désastre éminent.

Elle finissait de parler lorsque son regard quitta le visage de l'italienne. Quelque chose n'allait pas. Elles avaient atterri dans une ruelle sombre, à l'écart du brouhaha. Jurant entre ses dents, Agnès scrutait d'un regard inquiet les ombres, s'apprêtant à entrainer la duchesse elle ne savait où, pourvu que ce ne soit pas ici, lorsqu'un... Une chose s'approcha d'elles, leur proposant la visite guidée. Le nez retroussé d'un dégoût à peine masqué, elle jaugeait le bonhomme, la main posée sur la garde de sa courte dague, bien consciente que ce geste machinal n'était là que pour la rassurer.

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--La_coquette
Voilà qu'elle s'balladait dans les ruelles avec une bande de copines, elle se déplaçait rarement seule, c'tte après midi là, elles étaient bien une vingtaine! Bah ouai elles s'occupaient comme elles pouvaient le dimanche, après la semaine a chasser le vilain, le dimanche elles sortaient en groupe pour se détendre!

Déjà elles s'défoullaient les jambes pis surtout elles pouvaient lâcher du verbe et ça bah ça le faisait plutôt bien! C'etait qu'elles avaient la critique facile les coquettes...

Z'étaient pô folle nan plus, ici c'était pô sûr, y avait qu'à voir les précieuses qui s'promenaient et qui s'faisaient titiller , ça les faisaient bien rire à elles!
Voir les manteaux d'hermines sortir ou pire celles qui se déguisent presque en ribaude style genre je passe inaperçue, parlez tiens, fallait les voir se mouvoir avec leurs airs de pas y toucher !

Mais la démarche trahissait certaines ou le vocabulaire, leurs grands airs de snob quoi!
Bah quoi,faut dire qu'elles cherchaient les snobinardes à viendre ici chercher le MALLLL!

V'loi le groupe de coquette en vadrouille, à jaser haut et fort comme d'hab!

Elles se stoppent en voyant un homme à terre avé une flèche dans l'épaule , dans le DOS! Tsssssss Quelle honte attaquer par derrière!

Il semblait vouloir aider une Snobinarde le blondinet blessé, mais bon là fallait pas pousser dans le fossé nan plus!
Pis elles en auraient bien fait leur dessert du p"tiot Blond!
Le groupe de coquette s'écarte un peu faire de la place pour laisser passer le Blond blessé et la gamine têtue qui devait plus se sentir ....
Bon la morveuse en venant en ce lieu l'avait bien cherché mais le Blond beau à croquer nan!

Puis refermèrent le passage au cas ou les assaillants les suivraient!
La troupe de femme étaient là planté à regarder ce qui se passerait mais en tous les cas, la morveuse aidé du Blond serait tiré d'affaire!


edit pour ajout de texte excuse à ljd ombrageux
Maltea
Quel rabat joie tout de même… cependant la duchesse devait reconnaître qu’Agnès avait raison. Elle n’était pas des plus douée au maniement d’une arme, même si d’après son maitre d’arme, elle avait fait d’énormes progrès en la question.
Elle afficha sur son joli minois une moue boudeuse… plutôt mourir que d’avouer que son comportement était des plus dangereux.
Elle avait hoché la tête en signe d’assentiment, se promettant de ne plus dévisager personne et se faire aussi petite qu’une souris. Alors qu’elles allaient se remettre en route, un bruit se fit entendre et tournant la tête dans la direction de celui-ci, la Wagner di Favara aperçut une personne contre le mur qui les regardait avec attention.

Il ne manquait plus que ça ! L’homme… enfin si on pouvait appeler ça un homme… s’approcha des deux jeunes femmes qui ne menaient pas large. Sa face jaunâtre n’était qu’un amas de cratères. La duchesse peut discrète, ne pouvait détacher son regard de ce monstre. Elle le dévisageait outrageusement, ne baissant pas son regard émeraude. Semblant de courage afin de faire fuir l’importun ? Même pas… la duchesse était d’une maladresse mais aussi d’une inconscience inconsidérée. Elle n’avait pas l’habitude de battre en retraite et ce quelque que soit le danger… ce qui lui avait valut quelques douloureuses expériences par le passé. Et puis il fallait aussi avouer qu’elles étaient toutes deux perdues et que si elles voulaient regagner le confort de leur logement, il était grand temps qu’elles trouvent la vieille femme.
Cet homme avait au moins l’avantage de connaître le coin…
Maltea se souvint de sa promesse tacite à sa suzeraine et arrêta de dévisager l’inconnu qui ne lui disait rien qui vaille. Elle se décida rapidement, sans même un regard à sa suzeraine, sachant pertinemment bien qu’elle y verrait de la désapprobation. Mais avait-elle le choix ? Agnès avait l’air toute aussi douée qu’elle pour se repérer dans ce méandre de ruelles froides et grises.
Elle avait plus l’impression d’être dans un coupe gorge voir autre chose que dans ce Paris si souvent encensé.
Elle redressa la tête la tête et ne put s’empêcher de toiser son interlocuteur.


Si vous nous servez de guide et que de cela….

Maltea frissonna de dégout en s’imagina que cette chose pourrait vouloir autre chose d’elles qu’une bourse bien garnie de pièces d’or…

Une bourse remplie d’or atterrira en vos mains pour service rendu. Sachez que je n’ai qu’une parole et que je mets un point d’honneur à toujours la tenir…

Alors qu’elle faisait preuve d’autorité, comme à son habitude, un rat se faufila sous les jupons de la Brienne. La duchesse dut se mordre la main pour étouffer un hurlement en sentant cette chose remonter le long de sa jambe.

C’est dans une gigue assez mouvementée qu’elle se débarrassa de l’horrible rat aventureux.
Tenant ses jupons des deux mains, dévoilant ainsi sans le vouloir – pour une fois – ses chevilles et ses mollets galbés. Sa cape ne résista pas à ce traitement, et glissant du corps et de la chevelure de la jeune femme, dévoila tout ce qu’elle cachait jusqu’à présent.

Une chose était certaine, elle devait, à ses dépends, provoquer les rires des ombres cachées dans les recoins du lieu mais aussi attirer le regard lubrique des âmes damnées.


C’est le souffle court et le regard brillant de colère et de dégout qu’elle pesta silencieusement contre cet animal, qui avait faillit ameuter toutes la faune et la flore de l’endroit malfamé.

Nous cherchons une femme fabriquant des potions de tous genres. Amenez nous à elle et vous aurez de quoi vous payer une ribaude afin de passer du bon temps.

Elle regarda Gnia, se demandant si c’était ainsi qu’il fallait négocier… et puis se dit que si ce n’était pas le cas, elle n’avait qu’à prendre le commandement des opérations.
Après tout, elle était novice dans ce genre de plan, et ce n’était pas sa faute non plus si la curiosité la poussait à faire n’importe quoi et ce malgré une sensation oppressante au niveau de la poitrine.

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--Darrok
Darrok sourit à la vision de la jeune femme qui se tortillait pour se débarrasser un hôte inopportun. Les gens alentours la regardaient se démener avec un oeil qui allait de l'intérêt pour les hommes au mépris pour tout les anges déchus de ces bas-fonds.

Mmmh la bourse ne sera peut-être pas nécessaire si vous voyez ce que je veux dire ajouta-t-il à la fin de la petite danse improvisée. Après avoir vu le regard noir de la dame, il se dit que la bourse serait suffisante et qu'il ferait bien de s'en tenir à les conduire jusque la sorcière.

Il les conduisit ainsi pendant plus d'un quart d'heure à travers maints dédales et ruelles pour les perdre. Ensuite ils arrivèrent devant une maison miteuse comme il en existe tant par ici. Le quartier était particulièrement sale et bizarrement il y avait peu de gens alentours.

C'est juste là. Je n'entre pas avec vous. Je vous attend ici pour vous reconduire.

Ces quelques phrases courtes traduisaient un stress non négligeable du bandit. Il tentait de se donner une contenance en jouant maladroitement avec son couteau mais cela ne trompait personne; il avait peur .
--Paulo_la_balafre
Le balafré n’était pas homme à s’embarrasser de superflu et pour l’heure le superflu portait le nom de Ginette. Deux soirs c’était bien trop lui qui n’avait à son actif que des liaisons d’une nuit, sa journée étant occupée à dormir quand il ne commettait pas quelques larcins de ci de là, le temps de trouver occupation pour la nuit.
Visage carré et balafré, souvenir de ce noble qui de la pointe de sa dague lui avait ouvert la joue droite en signe de remerciement pour lui avoir rendu la belle bourse dérobée quelques instants plus tôt. L’était pas tres fier de cette mésaventure le balafré, paulo de son prénom, mais il aimait à raconter aux femmes qu’elle lui avait été faite par un homme qui avait poussé son dernier soupir sous la lame de son couteau.

Un regard sur la droite et la gauche en vérifiant que l’arme en question toujours portée à l’italienne ne l’avait pas quitté, avant de partir sur la gauche.
Il devait se renflouer, la Ginette en deux jours lui avait soutiré pas mal d’écus. La crasse et les odeurs accompagnaient ses pas, environnement habituel lorsqu'on se trouvait dans ces quartiers coupe gorge où il n'était pas prudent de s'aventurer.


et alors tu peux pas regarder où tu marches gamin !

Le coup d'épaule l'avait fait se retourner et l'intonation avait vu le gamin s'enfuir sans demander son reste.

Ce quartier grouillait comme à l’habitude et il se faufilait entre les passants guettant les visages, à l’affut de cette inquiétude et peur qui trahissait les balladeurs imprudents.
Il débouchait à l'angle d'une rue quand il avisa deux femmes qui semblaient avoir déjà attiré la racaille. Humm deux nobles à n’en pas douter vu leurs tenues pensa t il, et pour faire la paire une blonde et une brune.
Un mauvais sourire anima l’espace de quelques secondes le visage dur dont les mirettes noisettes ne lâchaient pas leurs proies.
Son mauvais sourire s’accentua lorsque la blonde entreprit une danse relativement agitée qui fit tomber sa cape, dévoilant chevelure et formes, ce qui fit briller ses yeux.


Pas mal roulée la blonde Faut dire qu'il en voyait quelques unes lorsqu'il allait chez Ninon et les deux pas loin de lui étaient tout autant attractives.

Sans plus réfléchir il leur emboîta le pas à distance, pestant contre ceux qui le ralentissaient lorsqu'il pensait les avoir perdu de vue. Leur marche les mena dans un quartier moins grouillant mais tout aussi malfamé. Un regard vers la maison devant laquelle le petit groupe s'arrêta et qu'il avait déjà visité quelques fois, pour y avoir entrainer quelques donzelles sur ordres de Ninon.

Que venaient faire ces deux femmes ici. Piqué dans sa curiosité malsaine, le balafré s'appuya contre le mur de la maison d'en face, observant la scène.
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